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dante & mara ▽ The one hundred twenty days.

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Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch
Mara D. Danvers
Stiletto-heeled stone cold bitch

IDENTITY CARD
Messages : 758 Je suis arrivé(e) le : 08/06/2016 Sous les traits de : Jena Malone Je me dédouble : Caroline L. Bloch Pseudo : Melkin Crédits : Ava © MOOMINS | Sign © WIISE Points : 6364 Couleurs RP : #AD28B2 I am gonna break your heart an get away with murder.

J'ai : 44 ans Age d'apparence : 32 ans Je travaille comme : assistante funéraire Actuellement, je suis : célibâtarde sentimentalement inhibée Niveau social : I'm a rich bitch, I'm the upper class ♫ dante & mara ▽ The one hundred twenty days. - Page 2 A19kFGM

Merry darling, you're my best friend
I've been doing bad things
That you don't know about
Stealing your stuff now and then
Nothing you'd miss but
It means the world to me.


dante & mara ▽ The one hundred twenty days. - Page 2 Jkv2RCS

Girl, you'll be a woman soon,
Please, come take my hand
Girl, you'll be a woman soon,
Soon, you'll need a woman.


dante & mara ▽ The one hundred twenty days. - Page 2 OlxBP0x

If you leave me now
You'll take away the biggest part of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
And if you leave me now
You'll take away the very heart of me
Oh, oh, oh, oh, no, baby please don't go
Oh, oh, oh, oh, girl, I just want you to stay.


dante & mara ▽ The one hundred twenty days. - Page 2 WogT1rL

There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same.


dante & mara ▽ The one hundred twenty days. - Page 2 UemDx26

Oh no, not me
I never lost control
Who knows ? not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World.
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

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dante & mara ▽ The one hundred twenty days. - Page 2 EmptyLun 19 Sep - 15:20

The one hundred twenty days.
"Wanting, needing, waiting... poor is the man whose pleasures depend on the permission of another."

Cliff Martinez - Hammer ▽ Mara demeure silencieuse, parce que c'est ce qu'elle fait le mieux : éviter de prouver qu'elle n'a rien à dire par quelques creuses paroles. Elle est cette femme qui écoute mais ne dit rien, qui ne réconforte pas ces gens qui perdent un proche mais qui est une présence qui comprend parce que rien ne peut réellement consoler une personne en deuil. Certains perdent à jamais le goût du sel, d'autres découvrent une nouvelle vie, avec de nouvelles perceptives. Elle, elle n'était ni le Passeur, ni la Faucheuse mais simplement un quidam qui se tenait au dessus de la fosse et qui demeurait aux côtés de ceux qui craignent de baisser le regard dans l’abîme. Certains détournent le regard tandis que d'autres plongent dedans. Elle-même ne faisait que regarder, mais toujours avec les yeux grands ouverts. Ainsi était-elle avec Dante : elle se tenait à ses côtés sans chercher à le consoler ou l'interroger. Parler de deuil était son travail mais aussi et bien étrangement.... son plaisir. Parce que rien n'était plus beau et romantique pour la rousse que la mort. Elle ne demandait à personne de comprendre : il est bien plus doux de ne pas parler de ce que l'on ressent. Après tout, quelqu'un a dis que les mots qu'on n'a pas prononcés sont les fleurs du silence. Et c'est joli, alors ça se suffit, tout bêtement.

Rien ; c'est assez commun. Mara ne dit rien et se contente de hocher de la tête. D'un côté, c'était normal : que voulez-vous y faire ? Personne ne revient à la vie, même pas les Sidhs. C'est juste une illusion. Personne ne peut écrire des choses à ceux qui dans l'image populaire sont sensés nous attendre "là-bas" mais sont en fait de simples cadavres pourrissants. Le reste est poudre et paillettes : il n'y a que la vie et la mort, les vivants, les morts et les morts-vivants, sans paradis ni enfer. Alors il n'y a en effet rien à faire. Et c'est aussi joli, quelque part : cette impossibilité rend tout plus grand, plus impitoyable. Savoir à quel point quelqu'un était mieux que les autres..... La stryge tourna le regard vers son condisciple, voilé d'une sincère souffrance. On dit qu'une personne en chasse une autre et que le temps soigne tout. Mara ne voulait pas se dire qu'un souvenir pouvait être meilleur que tout. Elle espérait qu'un jour, à travers toutes ces femmes, elle ne chercherait plus une image, mais un écho. Ni sa mère, ni Diane, ni même l'amour inaccessible qu'elle avait pour Merry. Pourtant, elle comprenait cette illusion dont Dante semblait avoir besoin .

"Il m'arrive aussi de sublimer ce que j’ai perdu ou que je n'aurai jamais", dit simplement la jeune femme sans rien ajouter de plus, sans compassion mais sans jugement. Elle divagua un instant, par pure tristesse, "et vous restez son homme, à travers toutes ces femmes. Elles vous prêtent leurs corps pour écrire à celle qui les habite, l'espace d'une nuit", elle hocha de la tête, "elles ne sont que des objets. Des papiers et des stylos. On écris pas ce genre de choses tout seul avec sa main. Je suis pareille", Mara sourit en guise de point final, "pardon, je diverge....", puis, plaisantant, "mais parfois je dis bite."

La rousse sourit, pince-sans-rire et peu douée avec l'humour. Lorsque le regard de Dante glisse sur elle, Mara ne peut encore que le comprendre et le lui prouver en hochant de la tête. Recommencer à zéro, ailleurs et seul... c'était ce qu'elle avait fait en quittant le Beau Paris pour aller vivre en Suisse, au Danemark, à New York puis ici. Pourtant jamais Mara n'avait pu échapper à ses démons. Marie Du Maurier était devenu Mara Danvers mais cela n'avait servi à rien, en définitive. Cependant c'était là quelque chose qu'elle ne désirait pas partager, se concentrant sur Dante car à son goût, elle avait déjà bien trop parlé de ses propres sentiments. Sa vie n'avait pas du être facile si lui aussi avait envisagé de prendre sa voiture et de disparaître à jamais. Mais dans le fond, beaucoup de gens savaient que cela ne rimait à rien : on quittait ses ennuis pour s'installer dans un nouveau nid d'emmerdes. C'est le cycle de la vie sociale. Elle-même avait rencontré Diane et elles avaient été ce couple qui avait osé se prendre avec des griffes de métal avant que la Banshee ne disparaisse comme elle était venue : tout d'un coup, brutalement. Diane avait été belle comme un accident de voiture. A présent, il faut payer. Et Mara restait seul le long de la glissière de sécurité alors que tout avait été nettoyé : il ne restait plus rien de leur amour, comme une scène de crime nettoyée par la police.

Dante accepta de la suivre sur le parking du funérarium, afin d'esquiver les cortèges de pleureuses et autres crocodiles aux dents trop longues qui raclaient déjà le parquet des salons de l'établissement en parlant de tristesse et d'héritage. Le confort de l'habitacle de sa Lamborghini serait ce qu'il fallait pour demeurer en bonne compagnie et en toute intimité. Mara était fière de sa voiture, comme le prouva ses doigts qui suivirent longuement les courbes du véhicule, avec une sorte de ferveur, d'adoration presque religieuse. Elle sourit sincèrement à l'homme quand il complimenta son jouet, et elle lui dit :

"C'est ma seconde compensation, les engins de mort."

Elle avait des gestes étranges, pour une femme. La rousse avait ouvert la porte côté passager à Dante, refermant derrière lui comme elle le ferait pour une femme et avait prit place au volant, l'air un peu absente. L'intérieur de la Lamborghini était propre et neuf, de noyer brillant sans rien qui traînait ou dépassait et les vitres teintés offraient ce confort qu’elle appréciait confusément. Il y planait une odeur de cigarette et de bois, avec un sous-note une fragrance de parfum féminin. Rien de repoussant ; c'était discret, tout comme elle; Discret mais présent La rousse ouvrit la boite à gants en se penchant sur Dante, en tirant la fameuse bouteille de Scotch qu'elle lui tendit. L'intérieur de la boite était certes impeccable, mais plutôt plein : un Beretta M9A1, une paire de gants, une boite de préservatifs, un paquet de papiers et de magazines dont elle ne sembla pas avoir honte le moins du monde, assumant ses multiples penchants : les femmes dévêtues, le bricolage et l'homicide, visiblement.

"Et bien sûr, je n'ai pas de verres. Mais rassurez-vous, je ne bois pas : je n'arrive plus à être ivre. Vous parvenez à vous saouler, vous ?"

Par réflexe, Mara se regarda un instant dans le rétroviseur central et retoucha un peu son rouge à lèvres du pouce et de l'index, sobrement mais précisément. C'était Judas Priest et son Painkiller, qui avait succédé à Shout at the devil de Mötley Crue, loin de l'idée des langoureuses balades à la française ou à l'italienne qu'on aurait pu lui attribuer. Elle s'assis confortablement dans son siège, faisant doucement crisser le cuir avant de tourner le regard vers Dante avant de s'allumer une nouvelle cigarette.

"Vous préférez vivre ou mourir, Dante ?", lui demanda finalement Mara, tout de go.
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Dante Boogeyman
I ain't nobody's bitch
Dante Boogeyman
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Messages : 339 Je suis arrivé(e) le : 22/07/2016 Sous les traits de : Norman BADASS Reedus. Je me dédouble : Bastian. Pseudo : Boogey. Crédits : Boogey pour le vava. || Okinnel pour la sign. Points : 3926 Couleurs RP : #009966 Beating Me Down

J'ai : 42 ans. Age d'apparence : Une petite quarantaine. Je travaille comme : Patron du Blue Devil, un casino insalubre. Actuellement, je suis : Veuf... Niveau social : Modeste, avec de grosses rentrées d'argent ces jours-ci... dante & mara ▽ The one hundred twenty days. - Page 2 Tumblr_npu6olORkB1rh6rw0o2_250
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Les cent vingt jours.

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Sublimer, comme c'est bien dit.

Mes souvenirs imbibés de mélancolie semblent chaque jour un peu plus flous, ce qui les rend tristement meilleurs. L'image de Juliette m'apparaît comme parfaite depuis bien trop longtemps, comme si j'étais incapable de voir les choses autrement Je suis rendu aveugle par l'amour que je lui portais, incapable d'entrevoir la routine qui nous avait bercés si longtemps. J'en avais oublié les criantes disputes, les éclats de larmes, les verres brisés. J'avais éludé tous les aspects les plus noirs de notre relation comme la jalousie et ma possessivité perverse.
Si j'idéalisais autant Juliette, c'était aussi pour ne pas voir le démon que j'étais près d'elle. Elle m'avait mené vers la folie, tenant ma raison à l'écart de nous deux. Sans le savoir, elle avait causé mon besoin viscéral de la garder toute à moi. J'avais le souvenir d'une relation parfaite, d'un mariage sans défaut.

Ô combien j'étais dans le faux.

Mara compense sa solitude par des engins de mort, je ne pouvais que la comprendre. C'est drôle, quand on y pense, de voir à quel point ce que l'on possède finit par nous posséder. Une vieille photo ou un achat compulsif, on s'attache au matériel autant qu'au reste, sans réaliser la stupidité de tels actes. L'emballage, voilà tout ce que c'est. Un bel écrin pour la tendresse passée et l'absence marquée. Trop troublé par nos sentiments, on en oublie que ce n'est en rien un moyen efficace de pallier le départ du défunt.
Je pose la bouteille au dessus de la boîte à gants. Je me sentais presque oppressé par tant d'organisation. Je décelais chez Mara un fort besoin de tout régler au millimètre près, un sentiment que je n'avais jamais eu à cause de ma spontanéité étrange. Elle soulève son incapacité à se saouler, elle aussi. J'en savais si peu sur mon espèce que je ne m'étonnais plus vraiment quand j'apprenais quoi que ce soit à son sujet. Mara était la première stryge que je rencontrais en connaissance de cause. J'avais constaté récemment que j'avais engagé un stryge au casino, mais je ne m'en étais pas formalisé. C'était un bon moyen de me sentir moins seul dans mon malheur, et de donner sa chance à quelqu'un qui avait subi le même destin que moi.

"Pas le moins du monde. Je pensais que ça venait de moi, ravi d'apprendre que c'est un truc de mort-vivant..."

Je regrettais terriblement les effets de quelque substance que ce soit. Sans être alcoolique, j'appréciais beaucoup l'alcool et j'avais mon petit panel de whisky préférés. Et, comme tout jeune adulte des années 90, j'avais connu quelques drogues appréciables. Une chance pour moi, je n'étais resté addict qu'à la cigarette, sauvant sans doute ma vie d'une mort lente avant mes quarante ans.

Être ou ne pas être, telle est la question.

Je méprise toujours autant Shakespeare, mais la question de Mara me remet sa réflexion iconique sous les yeux. Elle me surprend avec cette demande incongrue, mais je commençais à penser que c'était sa spécialité de poser les questions qui fâchent, celles qui piquent juste assez pour froncer les sourcils mais pas suffisamment pour qu'on ose s'en plaindre.
Je jette un regard derrière la vitre, sur le parking bien calme, songeant à une comparaison entre ma vie et ma mort. Mon existence de vivant avait été un théâtre permanent, des apparences, des saloperies dissimulées. J'oubliais aisément tout ce qui s'était passé sous la scène, mais il me suffisait de revoir un détail de verre brisé sur une photo pour me rappeler à quel point nos sourires étaient forcés sur cette image. Faire semblant, jouer les maris parfaits, les pères modèles, l'amant inqualifiable. Et pour seul prix, mon silence intemporel.
Ma mort avait été si simple. Une déchirure soudaine, une chute, et me voilà présent mais absent, dedans mais dehors. Je n'avais plus besoin d'agir comme un acteur pour faire plaisir à tout le monde sauf à moi. Je n'avais plus besoin de me retenir de regarder une femme avec un sourire bavant de luxure, de ravaler des gros mots qui n'étaient pas destinés à un jeune public, ni d'être heureux quand je ne l'étais pas. C'est vrai, ma vie avait été un réel délice pendant un temps, et aux yeux de la société, j'avais réussi là où beaucoup trop échouent. J'avais connu l'amour et je l'avais vu s'éteindre année après année, ravivé de force par une nouvelle maison, un nouveau bébé, une vie à construire dont je devais faire partie. Tant pis si je n'avais jamais aspiré à une existence pareille.

"Venant d'une stryge, c'est pas bizarre comme question? Qu'est-ce que vous considérez vraiment comme mort et comme vivant, franchement?" je tourne à nouveau la tête vers Mara "Mais... En supposant que ma vie c'était l'humain que j'étais et ma mort... Les crocs et le sang... Je vais dire que je préfère mourir. Je suis peut-être un monstre, mais je suis libre."

Liberté, liberté chérie.

"Maintenant, si c'était une punchline avant de sortir une tronçonneuse pour me découper, je dirais vivre. Comptez pas sur moi pour jouer la blonde qui court en talons pour échapper à son tueur. Même si, je me la taperais bien."

Je souris à Mara, comme si je m'adressais à un ami aussi misogyne que moi. Elle avait dit bite, je pourrais bien me permettre de dire chatte.


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