Histoire
« Whatever you do,I just need to endure it even if all of me dies, I just need you to breathe » Taeyang - Love you to Death
Mon histoire est un drame Shakespearien.
Je m’appelle Edelsio Willord, je suis né d'une mère cubaine et d'un père anglais à Londres en 1814. Mon père ayant fait fortune dans les mines de charbons, fit en sorte que la famille ne manque de rien et que j'ai une bonne éducation. En effet, à cette époque je ne connaissais pas le manque, la misère et l'envie.
Cependant, le fait d'avoir tout ça n'était pas le plus important. Le plus important dans ma vie, et ça l'ai toujours, Aileen. Elle. Elle est tout ce que j'ai et tout ce que je n'ai pas.
Mes parents avaient des amis de la haute société avec qui ils faisaient des courbettes et maniaient la politesse pour ne pas être écartés. Mais un couple d'amis sortait du lot. Ils avaient toute la confiance et une amitié des plus sincère venant de mes parents. Ils avaient une fille. Ma future fiancée. Petits, nous étions déjà très proches.
Adolescent, on s'est éloigné pour connaître autre que nous deux. On voulait voir le monde à travers les yeux d'autres personnes. J'ai trouvé l'amour dans le regard d'une jolie blonde qui m'abandonna aussi vite que le « je t'aime » qui était sorti de ma bouche. Premier chagrin guéri par ma belle. Elle était là sans l'être. A cette époque je ne pensais pas qu'un jour que je sécherais les larmes qu'elle m'aurait faites couler. Je grandi de cette douloureuse expérience en laissant échapper une caresse, un baiser sur la joue ou un regard soutenu pour celle que j'aimais sans me rendre compte.
Malgré sa présence et sa bienveillance à mes côtés, pendant le reste de mon adolescence, je ne fus pas le plus facile à supporter. Je fréquentais les mauvaises personnes et je prenais les mauvaises décisions. C'était un club de garçons riches qu'ils se prenaient pour les rois du monde. J'ai méprisé plus faible, cassé des esprits trop sensibles. Trop jeune pour me rendre compte qu'on se servait de moi, qu'on se moquait de moi. Cependant, elle resta à mes côtés et cru en moi même si je pouvais la blesser avec mes mots. Il a fallu qu'elle soit blessée à cause de la confiance que j'ai mise dans ce club pour ouvrir les yeux. Après cet incident, j'ai été face à mes sentiments et je n'ai pas hésité à lui dire ce que je ressentais pour elle. Pendant deux belles années nous avons vécu notre amour en douceur.
A dix-neuf ans, la nouvelle de mes fiançailles avec elle me fit ivre de joie. Nos parents respectifs ont conclu un accord et le mariage était une officialisation. Un mariage arrangé où les deux protagonistes étaient déjà amants était une chose rare à l'époque. Quelques mois plus tard, nous étions mari et femme sous la bénédiction de nos parents. Nous vivions notre histoire d'amour avec plein de rêves. Nous avions des projets et la vie devant nous. Nos premières années ont été un vrai rêve.
Un soir d'été, je m'étais retrouvé dans un bar miteux de la ville. J'y étais avec des amis de longue date. On n'était pas dans un glorieux état mais on s'amusait bien. Quand ce fut le temps de partir, chacun prit son chemin. Sur le mien, j'entendis un groupe de jeunes personnes. Je m'approchai d'eux en découvrant qu'ils étaient en train de s'en prendre à une femme. J'avais essayé de les faire partir mais en vain. Ils se moquèrent de moi et continuèrent comme si je n'étais pas là. Sans vraiment réfléchir, je fonçai dans le tas en décrochant deux ou trois coups de poing. Le résultat de ma tentative de sauvetage fut vraiment pitoyable. Quand j'ai cru que moi aussi j'allais y passer, un homme vint tous les battre sans trop d'effort. Il alla retrouver la jeune femme blessée et parla avec elle tout en me regardant. Après cela, elle vint vers moi et me remercia. Elle me dit que si je n’étais pas intervenu, elle serait morte et qu'elle voulait absolument me donner un cadeau. Je refusai poliment mais avant même que j'eusse fini ma phrase, l'homme me tint la tête et elle planta ses dents dans ma nuque. Je tombai de tout mon poids. Maintenant que je m'en rappelle, je crois bien être mort à ce moment-là.
A mon réveil, les deux protagonistes étaient là. Nous n'étions plus dans la rue mais dans une maison. Je pouvais sentir la force courir dans mon corps. Je savais que quelque chose avait changé mais je ne pouvais l'expliquer. Elle me dit que pendant ces derniers jours, elle ne savait pas si j'aurais survécu. J'avais essayé de me lever mais mes poignets étaient solidement attachés au lit. Alors que j'essayais de me débattre, elle me calma. Elle m'expliqua que je n'étais plus tout à fait humain mais que j'étais plus que ça, qu'à présent j'étais une stryge. Que c'était son cadeau et qu'ils avaient besoin de gens comme moi pour faire face aux faës. A l'époque je ne comprenais pas un mot de ce qu'elle me disait.
Au début je me débattais, mais les jours passèrent et je me calmais. Je me rendis compte qu'elle ne me voulait aucun mal. Elle m'expliqua en détail ma nouvelle condition de stryge. Ce qu'on était, ce qu'on pouvait faire et nos faiblesses. Tout cela me dépassait. Mais le changement physique fut le plus dur à accepter. Deux grandes ailes noires comme les démons. Mais le fait de pouvoir voler enleva ce mal d'acceptation assez vite.
Des semaines étaient passées. Je profitais de ma nouvelle carrure et de mes avantages. Même le dégoût de me nourrir de sang pour vivre fut surmontable. Cependant, elle me manquait fortement. D'après leurs dires, l'envie de la voir se voyait dans mes yeux et s'entendait dans mes soupirs.
Une nuit, je partis la voir. Nerveux et le souffle coupé, je me retrouvai sur le balcon de notre chambre. A travers la fenêtre je pus la voir, les yeux fermés. Elle avait l'air paisible. Avec une légère hésitation, je frappai à la fenêtre et sans attendre, elle se réveilla d'un coup. Elle regarda vers moi avec frayeur.
« C'est moi, Edelsio. »
Elle s'avança vers moi les mains tremblantes. Elle ouvrit la grande fenêtre. La lumière de la lune illumina son visage, ses yeux brillaient dans mon regard. Sans attendre je l'embrassai sans qu'elle puisse dire un mot, je la serrai contre moi et son cœur battant me redonna l'envie de redevenir humain.
« Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt. »
Des mots dit entre nos baisers. Je ne voulais plus la quitter, je voulais qu'elle soit à mes côtés pour le reste de l'infini. Le fait de penser de la quitter à nouveau me rendit fou. Dans un excès de folie et d'égoïsme, je la mordis dans le cou. Elle me repoussa violemment et ses yeux n'étaient plus rempli d'amour. Elle tomba.
« Ne t'inquiète pas, je reste avec toi. »
Je la prise dans mes bras et je m'envolai dans ce qu'il allait être le reste de notre vie.
Aujourd'hui, plus de deux cents ans plus tard, elle ne m'a jamais pardonné de lui avoir changé sa vie. On a passé des décennies à se battre. On se sépare enragé, on se retrouve passionné. On ne veut plus être ensemble pourtant l'un sans l'autre nous ne sommes pas grands choses. Elle me blesse constamment pour se venger pourtant elle est toujours de mon côté. On aime se détester et on se déteste de s'aimer.
Nous sommes tous les deux dans cette ville où le surnaturel à prit place. Nous sommes au cœur d'une guerre entre stryges et faës, cependant notre guerre à nous est plus meurtrière.
Sharlie Voyons voir...J'habite Paris, je suis une apprentie dresseuse Pokemon, assez âgée pour être sur le forum et m'amuser avec vooouuus~
J'aime beaucoup le design du forum et l'intrigue me plait beaucoup!