Libre comme l'art ♪ Shawn

Je suis arrivé(e) le : 08/08/2016

Humain

Shawn Jiang

I don't have a dirty mind, I have a sexy imagination

Nom : ]Jiang, charme d'un nom inusité au Canada.
Prénom(s) : Nom de famille asiatique en association avec un prénom anglo-saxon, certainement la seule originalité que ce sont jamais permis mes parents. On me nomme Shawn.
Âge : À quoi bon connaître mon âge, si la jeunesse de mon esprit est éternelle. Mais puisque ça semble vous intéressez tant que cela, me voilà âgé de 26 ans.
Date de naissance : Le 16 mai, pardonnez-moi j'ignore l'heure exacte. Mais figurez-vous que ce jour là, les flocons de neige descendaient par milliers. Oui en plein mois de printemps. J'ai toujours détesté faire comme tout le monde.
Nationalité : Certains semblent avoir du mal à me croire, mais je suis bel et bien né au Canada. Pays de naissance mais aussi de vie, ma nationalité est la même que la vôtre.
Origine(s) : En revanche, il est difficile de ne pas remarquer mes origines asiatiques. Chinoises, plus exactement.

Métier (études) : J'aime me considérer comme un artiste, mais ce n'est pas cela qui m'offre de quoi vivre. Alors, dans un but purement financier, je suis barman. Ce n'est pas un métier trop désagréable.
Niveau social : Pas cossu il faut l'avouer, mais tant que je peux financer mes multiples sorties et mon style vestimentaire singulier, tout va pour le mieux.
Statut marital : Hélas, je doute qu'il existe une personne sur cette planète capable de s'intéresser à mon exubérante personnalité.
Orientation sexuelle : Seule la beauté masculine a le secret pour capter mon regard. Mais cela n'a rien à voir avec le fait que je porte du maquillage.

Avatar: Harry Shum Jr.
Crédits: Ilyria
Personnage: Inventé

Petites curiosités

Famille et proches - Enfant d'une peintre et d'un médecin. Tous deux chinois, venus vivre au Canada sous l'impulsion de l'appel de la liberté. Quitter un pays autoritaire pour construire leur propre vie. Rêve de fonder une famille. Mais douloureuse désillusion lors de la découverte d'un problème de fertilité pour mon père. Ils ne purent avoir qu'un seul enfant, moi. Pas de chance pour eux si je puis dire. Ma mère n'est désormais plus de ce monde, quant à mon père je crois qu'il n'est jamais parvenu à me comprendre. Et je le lui rends bien. Je suis également persuadé d'avoir encore de la famille en Chine, mais il a toujours s'agit d'un sujet tabou.

Connaissances du surnaturel - J'ai toujours éprouvé un intérêt non dissimulé pour les mythes et les légendes. Ce n'est pas parce que je sors presque tous les soirs, que je n'ai jamais mis les pieds dans une bibliothèque. Toutes ces histoires irréelles - du moins c'est ce que je croyais - nourrissaient mon imagination et inspiraient mes innombrables dessins. Tout a changé le soir où j'ai vu une personne en mordre une autre et boire son sang, au détour d'une sombre ruelle. Non, cela n'avait rien d'un film. Depuis, l'idée que des créatures surnaturelles existent me fascine et m'obsède. Il ne me faudra pas longtemps avant d'en découvrir plus.

Points faibles - J'ai la phobie des avions, mais de cela je doute que vous soyez intéressés. Sinon, mon entêtement à vouloir découvrir la vérité sur le monde qui m'entoure pourrait bien m'attirer nombre d'ennuis. Vouloir savoir des choses qu'on est censé ignorer n'a pas forcément que de bonnes conséquences, au contraire. Surtout quand on n'est pas armé pour se protéger ensuite. Je suis encore loin de mesurer toute la faiblesse de l'être humain.
En dehors de cela, mon excentricité m'attirent plus souvent la méfiance et le mépris que la sympathie. Alors, la solitude est un peu comme un vieil ami qui nous fait plus de mal que de bien, et dont on ne peut se débarrasser. Il n'y a rien de pire que d'être seul.
Il y a également un événement qui date de sept ans et que je ne mentionne jamais, mais qui pourtant hante mes nuits. Comme s'il n'était pas aussi profondément enfoui que je le prétends.

Caractère

Bien souvent, on me reproche de paraître trop superficiel. Trop original. Mes vêtements, mon maquillage, mes paroles. Mais il n'y a rien de plus effrayant que la normalité. Il n'y a rien de plus ennuyant que la banalité. J'aime l'idée de ne ressembler à aucun autre. Peut-être s'agit-il d'un égocentrisme dissimulé, je l'ignore. Toujours est-il que je ne me lasse pas de faire remarquer ma différence. Quitte à me montrer excentrique et extravagant. Je me plais à vous surprendre, à attirer vos regards. Je ne laisse jamais indifférent. J'agace, je déplais ou bien je séduis, j'hypnotise. Je me suis toujours demandé d'où venait cette facette de ma personnalité. Je m'oppose en tout point à mon père, certainement l'habitant le plus commun et le plus discret d'Ottawa. Quant à ma mère, qui n'est plus, elle rayonnait par son optimisme mais restait elle aussi d'une discrétion remarquable. Ce qui est loin d'être mon cas. J'ai en revanche l'hommage d'avoir hérité de sa créativité. De sa passion pour l'art également. Si elle, était faite pour la peinture, le dessin a toujours eu ma préférence. De multiples carnets remplis trônent dans mon appartement bordélique. Entre l'ordre et moi, cela n'a jamais été une grande histoire d'amour. On ne s'est même jamais entendus. Le jour où je résiderais dans un endroit soigné et rangé sera celui où l'on m'aura mis dans une boîte à macchabée. En attendant, certains qualifient mon appartement de dépotoir, tandis que je préfère l’appeler la Caverne d'Ali Baba. Tout est relatif, n'est-ce pas ?

Il nous est tous arrivé de nous demander si la vie était un cadeau divin ou empoisonné. Alors, nombre sont ceux qui se torturent l'esprit, espérant trouver un sens à leur vie. D'autres ont seulement l'impression de porter un lourd fardeau. Tandis que quelques êtres naïfs croient encore qu'ils vivent dans un monde bon et idyllique. Pour moi, la vie n'est rien d'autre qu'un jeu. Un jeu complexe et insolite. Un jeu aussi imprévisible que palpitant. Là où tout le monde est obligé de participer et où aucune règle n'est imposée. Il n'y a que deux uniques buts : survivre et s'amuser. Mais ce n'est qu'une fois qu'on a vu la mort de ses propres yeux, qu'on sait à quel point ce jeu est précieux. Tant il peut s'arrêter brutalement. C'est pourquoi j'évite de m’embarrasser des doutes, des peurs, des jugements. Ce que l'on pense de moi m'importe peu, bien que le sentiment de solitude soit parfois un lourd fardeau. Mais, je prends toujours ce qu'il vient. Je profite et je sors. Je saisis les opportunités. Bien que j'ai la fâcheuse tendance à changer d'opinion aussi facilement que je change de maquillage. On me qualifiera d'être immature, léger. Incapable d'être sérieux, incapable de préparer son avenir. Mais je ne suis qu'un hédoniste parmi d'autres. Animé par la curiosité et par le goût pour l'existence. Cependant, il faut avouer que la mort m'effraie quelque peu.

Je suis arrivé(e) le : 08/08/2016

Histoire

what if all the myths were true...

« ........................................ . Donc, je tenais à vous annoncer que j'ai donné naissance à un petit garçon. On a décidé de l'appeler Shawn. C'est le seul prénom sur lequel on a réussi à se mettre d'accord ! Il est né le 04 mai à Ottawa. Il neigeait ce jour-là, c'est peut-être un signe. On a eu tellement de mal pour l'avoir vous savez, car nous avons découvert que Chung souffrait de problème d'infertilité. On ne pourra jamais avoir d'autres enfants. Alors Shawn est tout pour nous. En tout cas, en 3 semaines il a déjà bien grandi ! Je crois qu'il a hérité de mes yeux mordorés. Je sais que vous ne me pardonnerez jamais d'avoir quitté la Chine, mais comme vous êtes désormais ses grands-parents, j'espère que vous partagez ma joie. »

Extrait d'une lettre personnelle - Chine, 25 mai 1990

« Ce garçon, Shawn, il ne cessera de m'étonner. Il est encore venu à la bibliothèque hier soir. Ce ne sont même pas ses parents qui le forcent à venir, non il vient là dès qu'il le peut, de son propre chef. Il doit avoir 8 ou 9 ans et il se passionne déjà pour les livres de mythes et légendes. Je ne sais pas s'il comprend tout ce qu'il lit, mais cela a l'air de lui plaire. Et depuis quelques temps, il vient aussi là pour dessiner au calme. Il dessine bien mieux que moi d'ailleurs. Peut-être parce que sa mère est une artiste aussi. Il n'est pas comme les autres, mais je crois que je l'aime bien cet enfant. »

Journal intime d'une bibliothécaire - Ottawa, 03 janvier 1999

« Monsieur Shawn Jiang,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été reçu à Ottawa School of Art. Votre candidature a retenu toute notre attention et. votre profil semble correspondre à nos attentes. Dans cette mesure, ....................................... »

Extrait d'une lettre officielle - Ottawa, 17 juin 2008

« Mort suspecte à Ottawa !

Hier soir, le corps d'un jeune homme âge de 19 ans a été retrouvé dans l'une des rues isolées de Sandy Hill. C'est une passante qui a alerté la police. On ignore pour l'instant la réelle cause de sa mort, mais un fait étrange pose question. Son meilleur ami a été retrouvé sur les lieux de l'accident, ou peut-être sur les lieux du crime. Selon les dires de la passante, il restait immobile à contempler le corps du jeune homme. Pourquoi n'a-t-il ni appelé les secours ni la police ? Est-il possible qu'il soit responsable de la mort de son ami ?
Accident, suicide ou meurtre ? Le mystère reste entier. Soyez certains que nous allons suivre cette affaire de près. » Shawn reposa le journal, le regard profondément vide. Le "meilleur ami", c'était lui.

Article de Ottawa Citizen - Ottawa, 03 juillet 2009

« Je sais que c'est toi qui a tué Nate ! Si je te trouve, je te jure que je te ***** »
« Assassin ! »
« Monstre ! »
« Crève ! »

SMS destinés à Shawn - Ottawa, 04 juillet 2009

« Shawn tu es où ? C'est à cause de la mort de Nate que tu réponds plus aux messages ? »
« Tes parents m'ont dit que tu t'étais barré à New-York, c'est vrai ? »

SMS destinés à Shawn - Ottawa ➝ New-York, 10 juillet 2009

« Il est de retour à Ottawa. Je ne pensais pas que je le reverrais dans cette bibliothèque. Comme quand il n'était encore qu'un enfant. Je ne sais pas où il est parti ces deux années, mais il a énormément changé. Avec tout ce maquillage, ces bagues, ces paillettes, j'ai mis du temps à le reconnaître. Mais il est toujours aussi charmant. »

Journal intime d'une bibliothécaire - Ottawa, 24 septembre 2011

« Demain soir : soirée au Mercury Lounge ! Je sais que tu seras là, comme à chaque fois ! »

SMS destiné à Shawn - Ottawa, 12 avril 2012

« Vous le savez bien, je n'ai jamais été à l'aise pour parler en public. Mais elle mérite que je fasse cet effort pour elle. Je vais donc parler au nom de mon fils Shawn et de moi-même. Naomi était une femme douce, une mère attentionnée et une artiste talentueuse. Elle était incroyable. Je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi optimiste qu'elle. Son sourire ne la quittait jamais, tous ceux qui la connaissait peuvent en témoigner. Elle était discrète mais on pouvait toujours compter sur elle. Ce que je dis dois paraître cliché, mais je le pense du plus profond de mon âme. Jamais je n'aurais imaginé qu'elle mourrait si tôt, tout cela à cause d'un cancer détecté trop tard. Je suis médecin et j'ai été incapable de remarquer qu'elle était malade. Enfin, lorsque je m'en suis rendu compte il était trop tard. Alors... je tenais à vous présenter mes excuses. Je suis en partie responsable de sa mort.
On dit que ce sont les meilleurs qui partent en premier, et aujourd’hui... je me rends compte que c'est vrai. Au moins, je sais qu'elle serait ravie de vous voir tous là pour elle. »

Discours lors d'un enterrement - Ottawa, 18 décembre 2013

« Bon je crois que j'ai suffisamment écrit sur ce goujat qui m'a posé un lapin hier soir. 5 pages de colère et d'insultes, c'est peut-être beaucoup. Mais j'avais besoin de me défouler, après tout c'est le but d'un journal, non ? Ce n'est pas comme si quelqu'un allait le lire. Enfin, il est temps de penser à un sujet plus léger. Ah oui je sais ! Shawn : cet enfant, qui n'en est plus un d'ailleurs, que j'ai toujours apprécié. Depuis quelques jours, il me semble assez... bizarre. Bon, il est déjà assez étrange en temps normal mais là c'est différent. Cela faisait longtemps qu'il n'était plus venu à la bibliothèque et là soudainement, il réapparaît et vient tous les jours pour consulter ou emprunter des ouvrages sur les vampires. Qu'est-ce qu'il lui prend exactement ? Ce ne sont pas les adolescentes paumées qui s'intéressent aux vampires d'habitude ? Ça lui sert pour ses dessins ? À moins qu'il vienne d'en rencontrer un, hahah ! »

Journal intime d'une bibliothécaire - Ottawa, 29 juillet 2016

Sandra alias Mellowness