Pour le meilleur et surtout pour le pire (Ciàlec)

Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016

La hyène et le pyromane

Tu étais plus belle que la marié mon chéri.

Je n'en revenais pas d'avoir réussi à faire sortir Ciàran de notre chez nous. Enfin depuis le temps, il avait du recommencer à vivre à peu près normalement. Enfin a peu près hein ? Il ne fallait pas trop en demander non plus. Physiquement, il allait mieux, mais moralement, c'était une toute autre histoire. Il fallait dire que perdre une sœur jumelle n'était pas facile. Et je ne m'attendais pas à le voir péter le feu immédiatement. Mais déjà le faire aller à ce mariage, c'était une petite victoire en soi. Pour la peine j'avais meme sorti des tenues pas trop vilaines, voire même plutôt élégantes. En tout cas, Ciàran avait définitivement plus la classe que moi. Je lui aurais presque dit de ne pas sortir pour lui arracher ses habits, tant il était beau. Mais bon, le but premier n'était pas de rester à la maison... à force nous allions finir comme deux ermites ! J'avais trainé mon mari jusque dans la voiture, je ne voulais pas rater cette occasion ! On aurait pas dit mais les mariages, j'adorais ça. Les mariages d'amour en tout cas ! J'avais tellement vu des mariages entre alchimistes dans le but de renforcer les « liens » entre clans, que ça m'avait dégoutté. Mes deux frères s'étaient mariés à des femmes qu'ils connaissaient à peine, tous ça pour le bon plaisir de Maman et Papa Stanford. On va que j'étais le premier à faire exception à cette règle. On pouvait même dire que j'étais le vilain petit canard sur ce plan là... Je cumulais les gaffes. J'étais marié à un homme... qui était un berserker... qui avait un lourd passé avec les ancêtres lointain. Ouais, je n'y étais pas allé de main morte.

La cérémonie avait été superbe, bien qu'il y avait quelques couac, mais ça.... les imprévus du direct. Tout le long de la cérémonie j'avais tenu la main de mon mari. Forcément, je n'avais pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec mon propre mariage qui n'était pas six vieux que ça. Un peu plus de six mois, quand j'y pensais. Je m'étais contenu de parler au berserker pendant que les mariés échangeaient leurs vœux, pas respect bien sur. A peine le tout était fini que j'avais glissé à Cià. Ça m'a rappelé des très bons souvenirs, pas toi ? J'avais souris en posant mes lèvres sur celles du blond. Je me sentais tout guilleret. Comme si je venais tout juste de sortir de mon propre mariage. Bon certes, le notre avait été... moins peuplé dirions-nous. Il fallait dire que mon mariage avait été très controversé... un sacré paquet de membres de ma famille n'avait pas approuvé mon mariage. Mes deux jeunes sœurs avaient été présentes et c'était tout, pour moi. Du coté de Ciàran, il n'y avait qu'Aileene qui s'était présentée. Et quelques amis, si mes souvenirs étaient bons. J'y pense, on n'est jamais allé en voyage de noces ! Avais-je fini par me rendre compte. Je passais mes doigts sous mon menton en réfélchissant. Ca te dirait de rattraper ça ? Toi, moi, et on part d'Ottawa... dans l'endroit qui te fera plaisir. Ca nous fera du bien, avais-je conclu.

La hyène et le pyromane

Je portais pas de robe à l'époque, j'étais plus sexy!

Le mariage. Franchement, avant que je ne rencontre Alec je trouvais cette idée stupide, un acte qui ne servait à rien juste à se faire tenir en laisse comme un vulgaire animal domestique. Mais bon, quand l'amour te tombe sur la tronche comme une fusée venue de Mars, et bien, notre vision change. Je ne fais pas exception à la règle, puisqu'à présent, depuis un peux plus de six mois, j'avais une alliance au doigt. Mes parents – si ils sont toujours en vie – auraient fait une crise cardiaque en voyant la personne que j'avais épousé. Un homme, un alchimiste qui plus est. Bon, le coup de l'alchimiste aurait pu passer...mais un homme. Non, mon père m'aurai foutu une mandale directement. J'avais été tiré de force hors du lit conjugale, agrippant férocement au matelas, grondant que je ne voulais pas y aller. Malheureusement pour moi, Alec est aussi têtu qu'une mule ! Je m'étais donc retrouvé à devoir enfilé un costume assez élégant, des chaussures qui allaient avec et... horreurs et désespoirs, une foutue cravate. J'avais traîné les pieds jusqu'au lieu de la cérémonie, boudant comme un gamin. Ben quoi, mon mariage m'avait suffit, pas besoin d'en ajouter une couche. Puis, je n'avais absolument pas la tête à sa. Si physiquement mon corps se remettait des diverses séquelles, mentalement, mon cerveau était encore en miette. Mais bon, devant le regard de chat de mon mari, j'avais fini par faire tomber les armes et me rendre à l'évidence. Je n'allais pas y couper. On arrive pile poile au moment de la cérémonie. Il est où le buffet ? Déjà, je lorgnais sur la bouffe. Ouai, j'ai faim... j'ai toujours faim ses derniers temps.

La cérémonie fut assez bien foutue, les mariés puaient l'amour à mille kilomètres et cela me fit légèrement sourire. Ben quoi, je suis pas insensible non plus. J'avais gardé la main d'Alec dans la mienne, alors qu'il semblait se plonger corps et âme dans ce que les mariés disaient. Il avait toujours été un romantique à ce niveau-là, plus que moi en tout cas. Je gigote régulièrement dans ma chaise, trouvant le temps long. Je n'aime pas rester assis trop longtemps...Ne pas dormir...ne pas dormir...C'est enfin terminé et je pousse un léger soupire de soulagement. Non de dieu, je crève de faim ! Je tourne le visage vers mon mari alors qu'il m'annonce que cette cérémonie lui rappelait quelques souvenirs. C'est vrai que nous étions mariés depuis peux, pourtant, j'avais l'impression que ça faisait des années. Je lui rend son baiser avant de sourire également. « Bof, notre mariage était mieux. » et surtout il y avait moins de monde, moins de créatures magiques. Je pouvais sentir diverses odeurs et j'avais même pu voir apparaître des Leprechauns se téléportant comme une fleur dans la salle. J'arque un sourcil quand il me rappel que, effectivement, nous n'étions pas partis en voyage de noce. C'est vrai. A cette époque j'étais en formation dans la police et je ne pouvais pas partir comme ça, même avec l'excuse de mon mariage. Puis, j'avais pris la fuite...Du coup, nous n'en avions jamais eu l'occasion. « Uhm...t'es sérieux là ? » Je fronce les sourcils mais il semblait vraiment souhaiter partir. C'est vrai que nous éloigner de cette ville de malheurs serait une bonne chose, puis, avec la mort d'Aileene c'était peut-être une bonne solution. « Maintenant que j'y pense, j'ai toujours voulu aller visiter l'Islande. » Contrairement à Siam, je n'étais pas né là-bas mais j'avais été conçu sur ces terres. Du coup, j'aurais bien voulu voir le lieu de mes origines.

« Mais...On peux quand même pas partir comme ça ? Si ? Genre, faut tout préparer... » Je vois un serveur passer avec des petits fours et je fais de gros yeux. « J'ai faim...de la nourriture ! » Ouai, le Ciàran affamé est loin de se comporter comme un adulte.

Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016

La hyène et le pyromane

Tu étais plus belle que la marié mon chéri.

Le mariage. Cette institution et moi c'était une loooongue histoire. Je n'y avais jamais vraiment cru. Il fallait dire que la seule image du mariage qu'on m'avait offert, c'était le mariage arrangé. Quelque chose qui – d'un point de vue purement théorique – ne se faisait plus du tout. Quand on parlait du mariage arrangé, on voyait des familles d'aristo ou de nobles. A une certaine époque on se mariait pour montrer que des pays étaient alliés ou pour causer dot. Mais dans certaines familles d'alchimistes très vieux jeu, cela se faisait encore. Pour marquer son amitié avec un clan, ou dans le but de créer la meilleure progéniture possible. Je n'y avais jamais cru. J'avais vu mes deux frères anisé se passer la corde au cou, et voilà que tous deux avaient déjà de la marmaille. Un cauchemar. Mais avec Ciàran, cela m'était apparu comme une évidence. Je me souvenais encore ce que le berserker m'avait dit à l'époque. On pouvait toujours choisir son destin. Et je me rendais compte à quel point j'avais pu être stupide d'hésiter ne serait-ce qu'une seconde. Je savais que mes jours c'était avec lui que je voulais les passer et avec personne d'autre.

Je souris quand Cià me fit la remarque comme quoi notre mariage avait été mieux. Bon je ne voulais pas le dire, mais je le pensais aussi. Notre mariage avait été beaucoup plus... sobre ? D'un coté, notre mariage... La famille Stanford l'avait massivement désapprouvé. Et du coté de Ciàran... ben il n'y avait pas grand monde tout simplement. Donc forcément, le peu qu'on avait fait, il avait été très bien fait. Un mariage en comité restreint c'était tout de suite plus... romantique. Forcément, qu'il était mieux. Tu étais là devant l'autel. Je souris tendrement avant de finir par proposer à Cià de partir en lune de miel. Quand on y pensait nous ne l'avions jamais fait. Entre ses études et les miennes, nous n'avions pas prévu de date pour le voyage. Et après il y avait eu notre rupture. Alors forcément, notre voyage de noce était passé à la trappe. Puis c'était un bon moyen de se couper de la vie à Ottawa. Entre le décès d'Aileene et nos … retrouvailles. Bref, c'était une bonne occasion pour se retrouver tous les deux, comme avant. Comme si rien ne s'était passé. Est-ce que j'ai la tête du mec qui rigole ? Non, ce n'était pas le cas. Ma proposition était tout ce qu'il y avait de plus sérieux. Partir comme ça sans rien dire ? Pour moi ça ne posait aucune problème. Notre relation était plus importante que le reste. Quand il parla de visiter l'Islande, pourquoi pas après tout ! Eh bien, c'est là-bas de nous irons.

La préparation ? Ce n'était pas vraiment un problème ça. Je comptais m'en occuper prochainement. J'allais répondre à mon mari quand je le vis dévorer des yeux un plateau de petit four. Je me mis à rire légèrement. Les berserkers et leur appétit gargantuesque ! Enfin au moins Cià avait reprit l'appétit et ça, ça me faisait plaisir. Alors que le serveur passait, je lui attrapais le plateau des mains sans aucune gêne et le tendis à mon époux. On vous le rendra plus tard hein ? Il afficha une mine surprise. Je souris et tendis le plateau au blond dont l'estomac criait la famille. J’espérais juste qu'il y aurait quelque chose de plus consistant. S'il n'y a des petits fours... on se ferait une entrecôte à la maison ! je ris en voyant déjà les yeux de mon mari briller, forcément, quand on lui parlait de viande, il tiquait tout de suite. C'était prendre la hyène par les sentiments. Ce n'est pas avec des petits fours qu'on nourrit son berserker, dis-je en riant légèrement.

La hyène et le pyromane

Je portais pas de robe à l'époque, j'étais plus sexy!

« Forcément, qu'il était mieux. Tu étais là devant l'autel. » J'observe doucement mon mari. Il avait toujours l'art pour me faire des compliments, ce que j'appréciais assez. Puis, il était plutôt pas mal non plus quand nous nous étions mariés, à vrai dire, je l'avais trouvé simplement magnifique. Je me souviens de cette sensation étrange, de l'envie de lui arracher ses vêtements – ce que j'avais fais par la suite - , je n'avais d'yeux que pour lui. Encore aujourd'hui d'ailleurs, ça n'avait pas vraiment changé, malgré mon aventure avec Nathanaël. Alec restait le plus beau, quand je l'avais devant les yeux je ne pouvais que l'observer, imprimer ses traits dans ma mémoire et jalouser les regards qui se posaient sur lui. Nous formions un couple assez étrange mais plutôt compatible, il faut l'avouer. Lui était plus calculateur que moi, alors que moi, j'étais un fonceur né. Il réfléchissait avant d'agir, moi pas, ne mesurant que rarement les conséquences de mes actes. Il était le calme, j'étais la tempête. Mais attention, j'en savais assez sur mon mari pour savoir qu'une fois qu'il sortait de ses gonds et bien, valait mieux se cacher et courir bien vite et bien loin. La conversation prend alors une tournure dont je ne m'attendais absolument pas. Effectivement, nous parlions d'aller en lune de miel et c'était assez...surprenant aux vues de ce que nous avions traversés. Je suis assez surpris sur le coup, néanmoins, il me confirme qu'il ne rigole absolument pas et qu'il est sérieux. Bon, vu son air je pouvais le croire sur parole. Je parole de l'Islande et il me dit que nous irions donc là-bas. Sérieusement ? Franchement, j'avais un mari parfait, non faut pas abuser, il avait ses défauts, sauf que voilà, j'adorais ses défauts.

« Va pour l’Islande, ben, au pire, on ira en Island puis dans un pays tropical...Je pense que voyager ne nous fera pas de mal. » Après tout, nous avions les moyens de voyager. Alec plus que moi, faut dire que sa fortune est colossale comparé à la mienne. En-même temps, moi, je n'avais pas eu d'héritage et je me contentais de bosser comme un malade depuis le début pour faire de petites économies. Merci les heures supplémentaires, les nuits de rondes, la paperasse et les formations diverses. Mon attention est vite reportée sur la nourriture quand je vois le plateau de petits fourres passer devant moi. Mon dieu, comme j'ai faim ! Alec rit légèrement et je le vois chopper le plateau sans aucune gêne, je ne suis même pas choqué, loin de là, il avait toujours été ainsi. J’attrape le plateau sous l'air surpris du serveur et j’enfourne directement un petit fourre dans ma bouche. Ouai, bon, y avait mieux. Quand mon mari parle d’entrecôte j'arrête directement de mâcher, le regard pétillant, alors que déjà, j'avais l'eau à la bouffe. « mech parlche pas dche viande. » Ma maman ne m'a jamais appris à ne pas parler la bouche pleine. J'avale ce que j'ai en bouche. « En plus sont pas fameux...ça donne plus faim qu'autre chose... » J'en reprend néanmoins un et l'avale. « Merde, chéri t'aurais pas pu éviter de parler de viande, là j'ai plus qu'une envie, partir pour manger... » Je fini par déposer le plateau dans les bras de je ne sais qui...serveur ou pas, en tout cas, il s'en alla avec. Je viens autour la taille de mon mari, posant un baiser sur son front, un léger sourire aux lèvres. « Tu sais que je t'aime toi et...que tu es très sexy dans ton costume. » Ouai, parlez moi de bouffe et moi j'ai les hormones qui s'éveillent !

Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016

La hyène et le pyromane

Tu étais plus belle que la marié mon chéri.

L'Islande ? Dis comme ça je devais avoué que ça me donnait bien envie. Puis après tout, cette lune de miel en retard était peut-être exactement ce dont nous avions besoin. Les choses allaient mieux entre Ciàran et moi, mais ce n'était pas encore au beau fixe. Il fallait qu'on apprenne à se refaire confiance, qu'on puisse se retrouver tous les deux loin de notre quotidien. Ce voyage serait une fracture avec tout ce que nous avions vécu. Notre séparation, cette fameuse demande divorce que j'avais faite cramé, l'amant de Ciàran, la mort d'Aileene. Nous allions tout supprimer pour mieux recommencer à zéro. Comme ça, ça sonnait bien à mes oreilles. Quand Cià me parla d'un pays exotique, je me surpris à rêver plage de sable fin et de colliers de fleurs. Tant qu'on ne me forçais pas à piquer une tête dans l'eau ça me convenait. Ça sonne comme un bon plan je dirais. Puis nous avions les moyens... enfin, j'avais les moyens plus que mon mari. D'un coté, il fallait bien quelques avantages pour être descendant d'un looongue lignée d'alchimistes. Notre famille avait toujours eu largement les moyens. Les divers héritages que nous avions se ressentaient sur nos comptes en banque. Alors, forcément, j'avais largement de quoi me faire plaisir. Puis, je n'étais pas spécialement dépensier. Je ne jetais pas l'argent par les fenêtres, mais je ne m'interdisais pas de me faire plaisir non plus. Je vivais bien quoi.

Quand mon mari me dit qu'il a faim, alors je me mis à rire légèrement, il était vrai que les berserkers avaient toujours un sacré appétit, des ventres sur pattes. J'avais fini par attraper le plateau d'un serveur sans me gêner une seule seconde. Mais j'avouais que tout ça n'était pas vraiment copieux, même moi, ça me donnait faim. Alors je proposais au blond qu'on se fasse une petite pièce de viande à la maison. Même moi, ça me faisait baver, et pourtant j'avais vraiment un petit appétit de moineau face à Ciàran. A peine eus-je prononcé le mot que les yeux de mon parents étaient en train de briller. Je savais comment lui parler à mon berserker. Je ris légèrement, ça réaction était impayable. Maintenant il n'avait qu'une envie partir pour qu'on se fasse la fameuse pièce de viande. Cià finit par enrouler ses bras autour de ma taille. Je fermais les yeux quelques instants quand ses lèvres se posent contre mon front. C'était agréable. Quand il me dit qu'il m'aimait, un large sourire se dessina sur mes lèvres. C'était parfait. J'avais presque envie de faire notre lune de miel, là maintenant. Je souris d'autant plus quand il évoqua mon costume. Ma bouche vint se glisser juste à coté de l'oreille de mon mari et doucement je commençai à murmurer : Si tu veux, on peut s'éclipser plus tôt. Après tout personne ne remarquerait notre absence. Puis alors une idée me vint à l'esprit. Alors on peut se trouver un endroit discret et.... Je laissais ma phrase en suspens, ne disant plus rien. Je mordillais le lobe de l'oreille de mon mari comme pour terminer cette phrase inachevée. Il comprendrait bien tout seul. Bon, j'avais un peu et ce n'était vraiment pas approprié. Je finis par m'éloigner de mon mari, laissant tout de même ma main dans la sienne. Bon sang, même dans une telle occasion il me faisait un effet de fou. C'était vraiment injuste.

La hyène et le pyromane

Je portais pas de robe à l'époque, j'étais plus sexy!

Un bon plan. Oui ça en était un...j'avais déjà envie d'y être, de partir loin d'ici, retrouver une bonne bouffée d'air frais et nous retrouver ensemble. Loin d'Ottawa, loin des autres, loin des emmerdes et des souvenirs détestables. Me voilà en train de bouffer des petits fourres, sauf que mon mari a décidé de me parler de nourriture. Genre, de la vraie bouffe, pas de ce truc merdique que j'étais en train d'avaler...du coup, je dois bien avouer que là, les petits fourres me semblaient dégueulasses. Déposant le plateau, je viens prendre Alec contre moi, entourant sa taille de mes bras. Voilà longtemps que j'assumais ma sexualité et ce devant n'importe qui. Que cela soit au travaille, dans ma vie privé ou encore dans la vie de tout les jours. Je n'avais jamais eu de soucis avec ça, même si je ne le gueulais pas sur tout les toits non plus. Puis, c'est pas que les femmes ne me plaisent pas, non, c'est juste que les mecs c'est autre chose...enfin, c'était surtout avec Alec que c'était autre chose, parce que disons le honnêtement, c'était le seul que j'aimais. Je fais un sous entendus par rapport à son costume, qui lui va parfaitement bien. Bien que sans c'est encore mieux. Ses lèvres approches de mon oreille et je frisonne quand il vient y murmurer quelques mots. Il est pas sérieux ? Si ? Putain, il doit pourtant savoir qu'il ne faut pas me tenter avec ce genre de chose. Je réagis...très rapidement. Un coin discret et...ET QUOI... Il vient mordiller le lobe de mon oreille. Ohhhh et ça... Nouveau frisson. Mon rythme cardiaque s'accélère, je me mord l'intérieur de la joue alors que je sens la température de la pièce augmentée. J'avais toujours eu tendance à réagir au quart de tour avec Alec, surtout quand il commençait à me taquiner de la sorte.

Je le sens reculer tout en me tenant toujours par la main. J'ai un regard assez taquin, un sourire amusé. J'avais totalement compris ses intentions, sauf que là, il ne fallait pas qu'il s'attende à ce que je le laisse filer. « Les mariages ça a toujours été ton truc hein... » Sans plus de cérémonie je le tire sur mon chemin alors que, sans pour autant courir, je m'éloigne vers une pièce que j'avais repéré vu l'odeur, pour être un pièce de rangement que l'on n'ouvre pas régulièrement. Sans même prendre le temps de regarder si quelqu'un nous voit entrer ou pas, j'ouvre la porte et fait entrer mon mari dedans. Porte verrouillée, je n'allume pas la lumière. Pas besoin, j'y vois très bien dans le noir. Une fois la porte verrouillée, j'attrape Alec par la taille et le colle contre un mur. Il m'avait donné des idées, pas de chance pour lui, j'étais d'humeur à prendre ses paroles à la lettre. Puis, la pièce de viande pouvait bien attendre encore un peux. Après l'effort le réconfort ! C'est ce qu'on dit. Je passe mes mains de chaque coté de son cou et vient l'embrasser avec plus d'envie, plus de fougue tout en collant mon corps au sien. Faisant néanmoins en sorte que mon bassin le soit tout autant. Mes mains glissent le long de ses bras et s'arrête sur ses fesses, alors que mes lèvres, elles, glissaient sur son cou venant murmurer à son oreille. « Tu devrais pourtant savoir que tenter le diable ce n'est pas une bonne idée... ». Je renforce la pression qu'exerce mes mains sur son fessier toujours aussi sexy, alors que je viens à mon tour mordiller le lobe de son oreille. Il avait voulu jouer...et bien qu'il en assume les conséquences. Hors de question qu'il sorte de cette pièce sans avoir calmer la bête en moi.

Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016

Pour le meilleur et surtout pour le pire (Ciàlec)

Sujets similaires

Sujets similaires