Une Nuckelavee. J'en avais déjà entendu parlé, néanmoins, je n'avais jamais eu l'occasion de croiser cette espèce. Bon, avouons-le, les Faës et les Stryges sont loin d'être amis. Les Faës ont un goût merveilleux, un sang qui n'a pas son pareil, du coup, les miens ont tendances à en faire leur repas. Je peux comprendre, je n'étais pas un sain, loin de là et j'avais déjà enfoncé mes crocs dans des congénères de la jeune femme. Ça c'était avant. A présent, j'appréciais les humains et j'évitais les créatures surnaturelles, surtout les Berserkers. J'avais abandonné l'idée de me nourrir de poche de sang depuis ma rupture avec la louve, depuis qu'Angélique m'avait gentiment remit sur la mauvaise pente. Soit, peut-être qu'un jour je retrouverais le courage de me reprendre en main. C'était possible.

« J'en ai déjà entendu parler, mais sans plus...Beaucoup disent que les Nuckelavee sont éteints depuis pas mal de temps. »

J'avais dis ces paroles assez naturellement, sans pour autant porter de jugements. Après tout, toutes les espèces ont des différents. Je n'avais rien contre les Faës, loin de là, ils ont leurs utilités comme les stryges, même si nous nous étions plus vus comme des monstres. En-même temps, vu nos gueules quand nous nous transformons, je pouvais carrément comprendre. Je détourne simplement les yeux, regardant droit devant moi, me plongeant dans quelques souvenirs. La première fois que j'avais vu mon visage changer dans un miroir, senti mes crocs, la douleur que mes ailes m'infligeaient à chaque fois que celles-ci déchiraient mon dos pour se dévoiler au grand jour. La question qui tue arriva et je me crispe légèrement. Ouai, elle avait raison, il y avait toujours une fille dans l'histoire. Sauf que Hildred n'est pas une simple fille, non, c'est la fille. La seule que j'aille aimé en plus de sept cent ans, alors, à mes yeux, elle semblait différentes des autres. Je sens son coup de coude et tourne légèrement les yeux. Je ne peux m'empêcher de laisser un très léger sourire s'afficher sur mon visage, poussant un soupire.

« Oui, il y a toujours une fille dans l'histoire. »

Je passe une main dans mes cheveux, tournant de nouveau les yeux vers l'horizon. Que pourrais-je bien dire de cette histoire compliquée... C'est vraiment trop... dérangeant. J'avais beau être un stryge je pouvais ressentir des émotions, parfois, j'aurais préféré garder celles-ci sous silence, mais dans un sens, celles-ci me faisaient garder les pieds sur terre. Elle avait une fois de plus raison, si j'aurais réellement voulu en finir j'aurais pu trouver une solution rapide. Décapitation, trouver une personne pour m'achever. Oui, je me voyais mal me décapiter tout seul. Je prends quelques minutes avant de lui répondre, cherchant les mots pour rendre ça moins compliquée.

« J'ai une créatrice psychopathe qui ressent une possessivité maladive envers moi, j'ai passé des centaines d'années à l'éviter... Puis, j'ai rencontré la fille une Berserkers j'en suis tombé amoureux et on est resté un an ensemble. Avec elle, je n'avais pas besoin de cacher qui j'étais. Enfin, soit. Ma créatrice m'a retrouvée et a menacée de la tuer si je ne revenais pas avec elle... Je n'avais pas d'autres choix. Puis, j'ai retrouvé Hildred ici et la rencontre c'est mal passée... elle m'en veut énormément, je peux la comprendre, mais, elle ne comprend pas que j'ai fais ça pour la protéger. »

Je tourne enfin les yeux vers Zohra, haussant doucement les épaules. Pour moi j'étais parti pour la protéger. Hildred ne savait absolument pas se battre, Angélique n'en aurait fait qu'une seule bouchée. Je n'avais pas eu le choix et ça, elle ne le comprenait pas.

HJ ; désolé c'est minable mais j'ai super mal à la tête

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- Oui, il y a toujours une fille dans l'histoire.

Alors j'avais vu juste ? Bah tiens. Il n'était vraiment pas rare pour moi ces derniers temps, de découvrir des faiblesses amoureuses chez les Stryges. Des lacunes imputables à leur état d'immortalité qui concrètement les rendaient plus sensibles aux relations sociales. Et encore plus à l'amour. En temps qu'Etre mortelle, j'étais déjà facilement touchée par cet aspect de la vie. Mais j'imaginais bien que les choses devaient prendre des proportions plus immenses encore lorsque l'on ne voyait pas les décennies nous affecter. Être destiné à vivre éternellement devait sans doute apporter quelque chose de plus fort, de plus exaltant dans la manière de vivre l'amour. Tout devait être plus intense… parce que, peut-être, une éternité de solitude devait être très effrayant pour eux. Lentement, je m’étais tournée vers lui qui semblait sur le point de se confier.

- J'ai une créatrice psychopathe qui ressent une possessivité maladive envers moi, j'ai passé des centaines d'années à l'éviter... Puis, j'ai rencontré la fille une Berserkers j'en suis tombé amoureux et on est resté un an ensemble. Avec elle, je n'avais pas besoin de cacher qui j'étais. Enfin, soit. Ma créatrice m'a retrouvée et a menacée de la tuer si je ne revenais pas avec elle... Je n'avais pas d'autres choix. Puis, j'ai retrouvé Hildred ici et la rencontre c'est mal passée... elle m'en veut énormément, je peux la comprendre, mais, elle ne comprend pas que j'ai fais ça pour la protéger.

Si je continuais de sourire, je dois bien avouer que je trouvais sa situation très triste. D’un point de vue extérieur, la solution était très simple. Mais elle l’était toujours lorsque cela ne nous touchait pas directement. Car Aétios était amoureux d’une créature mortelle… et Kassim m’avait appris peu de temps auparavant que les Berserkers étaient condamnés en cas de morsure. Je poussais un soupire, croisant les bras sur ma poitrine pour me réchauffer un peu tout en continuant ma route. Mais après un léger silence, j’amorçais :

- Elle ne comprend pas ... peut-être parce que la colère l'aveugle. Je dois dire qu'en t'écoutant parler j'ai aussi du mal à comprendre moi aussi. Bien sûr je ne connais pas ta relation avec ta créatrice ni les détails de votre vécu commun, mais c'est assez étonnant de savoir que tu as choisis de te plier à sa volonté, sans te battre... Sans te battre pour, et avec celle que tu aimes.

Quelque part, j’étais bien placée pour faire cette remarque. Mais j’avais été témoin et ‘victime’ d’une réaction similaire… bien que plus violente, et définitive. Pourtant quelque part, j’étais un peu comme cette Berserker qu’Aétios avait abandonné pour sa sécurité mais qui refusait cette situation par amour. Mais ‘par amour’ ne rendait pas les choses plus tolérables.

- Je pense que... Si ta Berserker était réellement amoureuse de toi, elle aurait volontiers renoncé à sa vie s'il y avait l'espoir de passer sa courte éternité avec toi. Vous étiez deux, pour défier ta créatrice et elle n'a pas eu l'occasion de le faire à tes côtés...

Si je ne jugeais pas, et n’en avais certainement pas le droit, je lui devais bien mon opinion. Certainement faussée par le manque d’informations, entre autre. Mais il s’était confié et j’avais envie de réagir. Surtout que je me retrouvais un peu dans son récit… j’avais aussi l’impression de parler en mon nom. Je n’avais pas vraiment eut l’occasion de parler à cœur ouvert avec Requiem, encore moins avec Kassim… Si cela me pesais, j’imaginais à peine ce que devais subir le Stryge à mes côtés en ce moment.

- Je crois que comme beaucoup de Stryges, l'immortalité te laisse entendre que tu vas passer une vie esseulée. Mais c'est faux Aétios. Mais tu as tourné le dos à cette personne qui t’étais précieuse... Alors je comprends sa colère car finalement c'est comme si tu avais choisis une vie sans elle. Même si les choses doivent être plus complexes que ça. Qu'est devenue ta créatrice ?

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Décidément, rien ne semblait simple pour personne. Les situations se succédaient, mais aucunes ne semblaient faciles ou stables. Moi-même, et même si jamais toujours l'air d'être sereine et bien dans ma peau... je ne l'étais pas véritablement. Je prenais le positif d'un événement quand j'arrivais à le trouver, pour faire face à ce qui ne l'était pas. C'était une habitude, pas nécessairement évidente mais qui m'avait permis de survivre... d'avancer malgré les blessures, et les bâtons dans les roues. Être sensible à l'histoire d'Aétios n'était donc pas difficile, sachant qu'elle aurait pu être belle... Il suffisait d'accepter la mortalité de sa compagne et de profiter, sans concession du temps et de l'amour qu'ils pourraient alors partager. L'ombre sur son tableau semblait cependant très épaisse.

- C'est là que tu ne comprend pas, que vous ne comprenez pas. Je n'avais aucune chance face à Angélique, même avec Hildred à mes côtés. Tu ne connais pas ma créatrice, cette femme est folle...Pour elle, la souffrance est une chose délicieuse. Elle ne se serait pas contenté de tuer Hildred, non, elle l'aurait torturé et m'aurait sûrement obligé à regarder. Ce n'est pas que je ne voulais pas me battre à ses côtés. Je suis immortel, elle ne l'est pas. Autant la protéger le plus possible, même si pour ça je devais en souffrir d'avantage. Elle, sa mortalité l'aide à tourner la page plus rapidement, ses blessures peuvent guérir, elle est jeune...

Si je n'étais pas d'accord sur l'entièreté de ses paroles, je comprenais au moins ce qu'il souhaitait exprimer. Cependant, qu'il pense sa Berserker capable de cicatriser parce qu'elle était jeune... Je n'étais pas de cet avis. Au contraire, les entailles marquaient plus facilement le jeune bois vert, et parfois, ne pouvait s'en remettre. L'innocence de la jeunesse reste fragile, peu importe l'espèce, l'inexpérience aussi. J'imaginais sans peine que cette jeune femme ne pourrait pas se remettre parfaitement de cette histoire avec Aétios, surtout si leur amour avait été entravé par une tierce personne. Mais je restais silencieuse, le remerciant juste pour le manteau qu'il avait posé galamment sur mes épaules au simple signe de froid que j'avais émis. Pauvre Aétios... Quelque part, il me faisait beaucoup penser à Kassim.

- Il faut savoir que Angélique à tendance à me pousser vers le bas...éveillant en moi des instincts carnassiers que je tente de refouler. Plus je suis violent, plus elle me contrôle et bien sur, plus elle aime ça. Quelques mois après mon départ j'ai de nouveau fuis, sachant que elle me suivrait de toute façon et s'éloignerait ainsi d'avantage d'Hildred...Mais, elle est toujours à ma recherche. Pour elle, je lui appartiens. Je ne suis pas son fils, je suis sa chose et elle tuera quiconque se mettra en travers de son chemin. Elle a plus de huit cent ans, elle en a les moyens.  Je ne serais jamais vraiment libre.
Là-dessus, je secouais la tête en le fixant d'avantage. Etait-il sérieux ? Apparemment oui, le Stryge l'était. Mais encore une fois, la similitude de ses paroles avec celle de Kassim me fit sourire doucement alors que je penchais un peu la tête sur le côté. Jusque-là, nous n'avions cessé de marcher, et pourtant mes pas s'arrêtèrent petit à petit.

- Aétios... je comprends bien entendu tout ce que tu me dis. Mais je ne suis pas d'accord. Tu es libre. Tu l'es... Si ta créatrice te prive de cet état, trouve le moyen de te délivrer de son emprise car même lorsqu'elle n'est pas présente pour te dicter ta conduite, tu restes prisonniers de son influences, tu crains son retour.

Je me tournais alors face à lui, l'air parfaitement sérieux. Certes, avec mes sourires et la douceur dont je savais faire preuve, l'on ne me croyait pas souvent capable du pire... Mais j'étais une Nuckelavee... et je n'avais pas toujours été sereine dans mon existence. Les tempêtes m'avaient régulièrement frappé, raison pour laquelle d'ailleurs j'avais accosté bien loin de ma terre natale. Pourtant, si je donnais l'image d'une femme peu singulière voir fragile, je ne l'étais pas. Je ne l'étais plus... Et pour avoir moi aussi connu certaine entrave, je pouvais donner un conseil très clair à Aétios.

- Élimine-là.

Je parlais bien sûr de sa créatrice. Et j'étais très sérieuse et objective. Elle semblait être le genre de personnalité qu'il vaut mieux éviter de croiser... Aétios était prisonnier de son influence, conscient ou pas totalement d'ailleurs.

-  Elle est peut être âgée, mais je ne connais pas un seul Stryge qui ne succombe à un coup porté en plein cœur. Certaines créatures n'auraient pas de mal à s'en charger tu peux me croire... Alors supprime le problème. L'immortalité serait bien trop longue avec l'ombre d'une personne comme elle à tes trousses. A un certain moment, il faut savoir faire des choix... C'est toi, ou elle. Sans parler de ta Berserker.

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Peut-être que finalement, je me trompais. A en croire l'expression d'Aétios, c'était fort probable... Du moins, il avait l'air de le penser. Mais pour être sincère je ne croyais pas moi-même être à côté de la plaque. Je venais de réagir avec simplicité et honnêteté à ce qu'il m'avait raconté et à ce que j'avais observé. Les indices et informations étaient encore bien maigres quant à la longue existence qu'il semblait avoir déjà traversé. Je ne connaissais rien de sa vie, je ne pouvais donc pas me permettre de le juger et je ne faisais en aucun cas. Mais cette situation était parfaitement réciproque. Lui aussi, ignorait tout de ma personne, de mon histoire... et des épreuves traversés. Quelque part, je me disais qu'un certain égocentrisme devait finir par habiter les êtres immortels car tout ce que je connaissais semblaient souvent se tourner vers leur propre personne. C'était quelque part, plutôt compréhensible, mais amusant à constater dans un sens.

- Bien sur que je crains son retour, bien sur que je suis prisonnier. Néanmoins, je suis loin d'être libre Zohra. C'est comme dire d'un lion en cage qu'il est libre, malgré les barreaux qui l'emprisonne sournoisement.

Encore une fois, je soupirais un peu de désarrois. Ah, les hommes. Les Stryges particulièrement ! Enfin, je n'étais pas au bout de mes surprises surtout, car bientôt arrêté devant lui, je lui signifiais mon avis sur la question. Je n'étais crédule au point de croire qu'il n'avait jamais envisagé la chose mais en réalité, entre y penser, et avoir la volonté de le mettre en œuvre, le fossé était parfois énorme. Et pour le coup, c'était ma propre expérience en la matière qui me l'avait appris. Sa réaction néanmoins eut le don de me surprendre... Sa colère explosa, elle émanait de lui et je ne pouvais désormais pas la rater. Sans qu'il ne se rende compte, il me la faisait subir et je devais, il fallait l'avouer, bien des peines à ne pas m'en nourrir tant elle imprégnait l'espace autour de lui.

- Bien sur Zohra, c'est tellement simple ! Tu crois que ça ne m'a jamais traversé l'esprit. La tuer est une foutue évidence qui c'est, il y a longtemps, offerte à moi. Tu as déjà tenté de te battre contre bien plus fort que toi ? De craindre pour les gens que tu aimes ? Je ne suis pas le seul concerné, j'ai Hildred, certes, mais également des « enfants » qui risqueront d'en payer le prix fort si j'échoue. Elle m'a formée, elle a sans cesse un coup d'avance. A chaque fois que je fuis, malgré le temps qui passe, elle me retrouve.

Je l'observais alors sans véritable réaction, alors que pourtant certains de ces mots auraient pu me blesser. Il n'y allait pas de main morte, mais je pardonnais volontiers les éclats tels que celui-ci devant l'intensité des émotions qui le bouleversait. Cependant, j'enchainais sans attendre qu'il argumente encore :

- C'est peut-être une évidence... Peut-être même, que tu me considères comme une enfant au regard de mon âge et mon vécu. Je ne suis pas aussi âgée que toi, c'est certain. Mais je ne suis pas un nouveau-né en termes d'expérience non plus.

Lentement, je baissais alors la tête, croisant les bras d'une manière soudainement bien peu sûr de moi. Je ne me confiais que très rarement... sur l’événement qui avait mené mes pas vers ce continent-ci. Mais j'avais la nette impression d'être prise pour une gamine à la vie lisse et sans relief émotionnel, Aétios me prenait-il alors seulement au sérieux ? J'en doutais un peu. Seulement, mon passé n'était pas rose, loin de là. Mon équilibre, je ne l'avais acquis au prix de nombreux efforts et sacrifices, et je portais encore aujourd'hui une blessure profonde, ainsi qu'un regret infini qui ne me quitterait sans doute jamais.

- Oui je sais ce que c'est... Je le sais même avec exactitude. J'ai moi-même essayé de me battre contre un esprit aussi pervers et dominateur qu'Angélique. J'ai été séquestré, battus... brisée... jusqu'à plier devant sa volonté. Je sais à quel point ces gens-là peuvent être forts... comme ils peuvent faire mal. Mais tu te trompes si tu penses être le seul à avoir peur pour les personnes qui compte pour toi... et je parle de la vraie peur... celle qui prend aux tripes. Tu as la chance d'avoir encore ceux que tu aimes. Moi, j'ai eu beau me battre, j'ai perdu la plus précieuse d’en elle...

Ma voix se coupa un peu, m’empêchant de poursuivre. Et puis... quoi dire de plus ? Il comprendrait sans doute. Je ne livrerais pas les détails de mon histoire, mais Aétios serait désormais en mesure, s'il le voulait, de voir que certaines lignes de nos histoires respectives pouvaient se comparer. Je me laissais alors quelques secondes de silences pour reprendre contenance, avant de déclarer en réajustant le manteau qu'il avait placé sur mes épaules.

- Pour l'instant tu as encore Hildred et tes enfants. Ils sont vivants, tu penses les protéger en cédant à la volonté de ta créatrice mais... Elle ne sera jamais satisfaite. La vie de ta Berserker est en danger constant, que tu la gardes éloignés de toi ou non, simplement parce que Angélique sait qu'elle existe. A toi maintenant, d’œuvrer dans l'ombre, d'être plus malin qu'elle... et de trouver une solution sans constamment penser que tu resteras en échec parce qu'elle est plus forte que toi... Personne n'est indestructible.

D'un haussement d'épaules, je signifiais que je n'avais rien à ajouter. Et que je n'en démordrais certainement pas, qu'il soit d'accord avec moi ou pas. Il pouvait trouver de l'aide... Cette femme devait avoir des ennemis. Et si Aétios prenait le parti de considérer objectivement la situation, il trouverait des solutions... J'en étais persuadée.

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