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Lorcàn de Brún - A vos ordres commandante, faites de moi ce qu'il vous plaît !

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Lorcàn de Brún - A vos ordres commandante, faites de moi ce qu'il vous plaît ! EmptyJeu 14 Jan - 11:23
Faës



Lorcàn de Brún

Macho, Macho militanté, je ne suis plus résistanté



Nom : De Brún ... Ou Du Con ça dépend de la situation !
Prénom(s) : Lorcàn ... Lolo pour les intimes
Âge : 50 ans maggle
Âge d'apparence : Une petite trentaine
Sous-espèce : Pixie, pour mon plus grand malheur ...
Date de naissance : 09 mars 1966
Nationalité : Texane (pas comme la sauce mais plus comme le foin et la salopette sexy) et Canadienne
Origine(s) : Écossaise

Métier (études) : Major dans une unité spéciale anti-terroriste
Niveau social : Modeste
Statut marital : Célibataire
Orientation sexuelle : Plutôt frites que moules :hihi:

Avatar: Shannon Leto
Crédits: écrire ici
Personnage: Inventé

Petites curiosités

Famille et proches - Lorcàn a pour seule famille son petit frère Magyar. Cela fait très longtemps qu'il a coupé tout contact avec ses parents qui n'avaient que d'yeux pour le plus jeune. Loin d'être jaloux, il était fier de voir Mag' s'épanouir et accomplir tous ses projets mais cela avait un prix ... Ses géniteurs le rabaissaient lui, en le blessant sur son homosexualité et son faible niveau d'étude.

Maintenant loin d'eux, Lorcàn vit sa vie tranquillement au côté de son frère adoré quand il est en permission. Ils sont tous les deux fusionnels et s'entendent à merveille surtout dans leur connerie. Le plus vieux serait prêt à donner sa vie pour protéger la sienne, comme tout bon frère qui se respecte.

Position sur le conflit - Lorcàn n'a aucune position sur cette guerre qui menace d'éclater entre son espèce et les stryges. Il s'est lui même exclu du monde surnaturel en se proclamant humain et en enfouissant sa nature de pixie au plus profond de lui. Bien qu'en présence de son frangin, cette barrière s’effrite, il préfère ignorer les conflits étant déjà trop préoccuper par la guerre humaine qui sévit dans d'autres contrées.

Cela dit si sa famille ou ses amis sont en danger, il n'hésitera pas à prendre les armes et foncer tête baissée dans la bataille.

Attitude face aux humains - Lorcàn se sent bien plus humain que pixie donc ce n'est pas difficile de comprendre qu'il est bien plus à l'aise avec eux qu'à la cour des Faës. Il participe même à leur guerre ... Alors à partir de là, on peut en conclure que son attitude est plutôt favorable et positive envers les "sans pouvoirs".

Points faibles - Lorcàn, aussi huileux et musclé qu'il soit à peur des ... Oiseaux. Ouais, c'est con comme phobie mais cela ne s'explique pas ! Surtout que Magyar à un poulailler chez eux (oui il aime ses poules) et juste le fait d'en croiser une le fait paniquer et il n'est pas rare de le voir courir de partout en hurlant comme un dégénéré.

Sa deuxième faiblesse est son manque de confiance en lui. Il le cache, plutôt bien maintenant mais le plus petit obstacle peut le bloquer et il commencera à se dévaloriser violemment, dégoulinant sur le sol tel Sadness dans Vice Versa !
 



 
Caractère



 


Lorcàn est le mec qui va rigoler si vous tombez devant lui avant de vous aider à vous relever … Pour vous repousser par la suite et rire encore. Ouais, il ne brille pas par son intelligence. On peut même dire qu'il est un peu con, voire beaucoup … Mais il s'en fout lui, il préfère être simple que d'avoir la caboche remplie de conneries qui ne lui serviront jamais ! Genre comme savoir calculer le cosinus de la chaise avant d'y poser son cul dessus … Si si, je suis sûre que des gens le font ! Le pixie est un bélier … Non pas le truc astrologique de mes deux là, ni l'animal mais le machin qui servait à défoncer les portes avant la création de couteaux-suisses ultra performants et des radios du tibia de tata Giselle après s'être pétée la gueule dans les escaliers. Il saute tête la première dans toutes les situations et si possible les pires, sinon c'est pas drôle. Pourtant, Lorcàn arrive à agir en conséquence mais parfois trop lentement et souvent trop rapidement. La réflexion chez lui est un concept abstrait qui s'est légèrement amélioré après s'être engagé dans l'armée (Oui car taper dans le dos de son major en mode « t'es mon pote » dès son arrivée, lui a bizarrement remis les idées en place et lui a surtout montrer que réfléchir, parfois, c'était cool). Le Texan est comme ça, brut de décoffrage et sa manie de foncer sans regarder, il la met au profit pour protéger son petit frère. Depuis tout jeune, il prend son rôle d'aîné à cœur et garde précieusement Magyar sous son aile pour le défendre contre tout ce qui pourrait le blesser (inclure ici objets coupants, sols glissants, feuille en papier et chèvres belliqueuses). Et il a tellement bien fait son travail que le plus jeune n'a jamais remarqué qu'en fait, le plus faible des deux, c'était celui qui se montrait le plus fort.

Lorcàn souffre d'un complexe d'infériorité exacerbé à cause de ses parents qui s'amusaient à le rabaisser toute la journée à coup de « Regarde comment ton frère est intelligent ! Regarde ton frère comment il est beau ! Et toi, t'as quoi ? T'as rien d'un intello, tu trouves pas de boulot et en plus tu as le culot d'être homo ... ». Oh que oui il était fier de Magy mais pas de ses géniteurs. Alors il a appris à tout intérioriser jusqu'à ce qu'il éclate et détruise son environnement, même Teddy son nounours en peluche. Il a le sang chaud le pixie. Avant de regretter et d'essayer tant bien que mal de réparer sa connerie mais enfermé dans sa certitude d'être un bon à rien, il n'y arrive pas. C'est Magyar qui recoud son ourson et son cœur à coup d'aiguille ainsi que de sourire et maintenant l'armée l'aide à se sentir enfin utile et en paix avec lui même. Cela dit les rechutes font mal mais sont beaucoup moins fréquentes.

Petit fait amusant chez le Faë, pour oublier le moment tragique de son passé, il a l'oreille absolue et donc il arrive à reconnaître chaque notes de musique d'une mélodie et à les jouer sur un instrument avec une facilité déconcertante (et surtout frustrante pour tout ceux qui se sont tapés je ne sais trop combien d'heures de solfège). MAIS – parce qu'il y a toujours un mais et que ses darons ne lui ont jamais fait de cadeau gratuitement – en contrepartie, il a une vue de chiotte. Mais vraiment, vraiment hein ! Même une taupe enfermée dans une boîte voguant dans un trou noir y voit plus clair que lui ! Sans ses lunettes ou ses lentilles, le type est paumé et se mange tous les murs, tous les meubles et même son frère qui pourtant avec sa grosse barbe et son poncho bariolé se voit à dix kilomètres. La plupart du temps, il porte des lentilles mais il n'est pas rare de le croiser avec ses lunettes de soleils ou de vue (qu'il n'apprécie pas trop d'ailleurs, car ça lui fait une tête d'intello). A ce sujet, ne lui dites jamais qu'il ressemble à un puceau en doctorat de mathématiques parce qu'en plus d'être susceptible, mÔssieur est soupe au lait ainsi que bagarreur ! Alors évitez toutes remarques désobligeantes – surtout sur son physique – au risque de vous manger son poing dans votre joli minois.

Parce que voyez-vous, sa gueule et son corps, Lorcàn les aime bien et on va dire qu'il en joue beaucoup. Dragueur invétéré, il papillonne de mâle en mâle juste le temps d'un soir avant de disparaître de leur vie, tel un gros connard de première qui pour ne pas payer le croissant du matin se casse en toute impunité. Il est assez superficiel, bavant sur des statues grecques, romaines et toutes autres nationalités parce qu'il n'est pas raciste mais semble apte à se poser qu'avec des personnes atypiques et quelqu'un sur ce forum pourra en témoigner (hein mon cochon ♥️!). Malgré tout et ce depuis son statut de militaire, il recherche l'amour avec un grand P comme … Physique (je sais que vous avez pensé à autres choses, petits pervers) et vous le fait de suite savoir si vous êtes sa cible ou non. Sa spécialité, c'est son énorme sourire carnassier et son regard qui vous déshabille en moins de deux, pouvant mettre mal à l'aise le pauvre hétérosexuel qui n'a rien demandé. Cela dit, même avec sa grande gueule et son franc parlé sur le domaine de la fesse, il n'en reste pas moins timide lorsqu'il est amoureux. Et putain qu'est-ce qu'il devient chiant !

Deux choses le rendent complètement débiles mais attachant, faisant ressortir son côté Pixie qu'il hait tant : Magyar et l'amour (avec un grand A cette fois-ci !). Bien évidemment, bande de dégueulasses, on associe pas les deux dans son esprit ! Allez hop hop hop on oublie vite cette image et on se recentre ! Ahem, c'est bon ? Bien, donc je disais qu'à l'ordinaire Lorcàn est plutôt simple et discret mais en présence de l'une de ces deux choses, il devient complètement hystéros ressemblant à un adolescent en overdose de Redbull et de twerk de Nicki Minaj (à consommer les deux avec modération les enfants …). Un rien l'amuse et tout l'enchante, aimant à nouveau se rouler dans l'herbe et décorer l'arbre maison. Cela dit, il essaye de se contenir du mieux qu'il le peut … Car c'est vraiment trop la honte quoi !  




 
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Dernière édition par Lorcàn de Brún le Mar 19 Jan - 13:08, édité 3 fois
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Lorcàn de Brún - A vos ordres commandante, faites de moi ce qu'il vous plaît ! EmptyJeu 14 Jan - 11:24




Histoire

"J’ai pénétré leur lieu d'habitation de façon subrogative ... en tapinant."



"Tu seras lâche et impuissant, Résigné, soumis, déprimant, insuffisant, pas adapté, spectateur dans le fossé. Tu seras tout seul, divorcé, sans enfants, remarié, alcoolo, adultère, fils indigne, mauvais frère. Tu seras amère, trop sévère, malheureux toujours en colère, méprisable, imbuvable, égoïste, insupportable. Tu seras ce qu’on te dit, tu discutes pas, ici-bas c’est comme ça, t’as compris le jeu p’tit merdeux? C’est la roulette tu choisis pas."


"Dire que j'ai eu une enfance catastrophique serait un peu trop fort. Par contre, et là je serais même un peu trop gentil, je peux affirmer haut et fort que j'ai eu des parents de merde. Jusqu'à mes trois ans, ça allait, j'avais la belle vie … Enfin je crois puis après c'est complètement parti en couille. Depuis la naissance de mon frère quoi. Ne croyez pas que je n'aime pas Magyar, bien au contraire, il est tout pour moi même encore à présent mais mes géniteurs se sont concentrés que sur lui, me laissant de côté. Je me suis élevé un peu tout seul, gardant un œil sur le frangin et outrepassant les règles imposées au domaine familial. Oh oui j'en ai fais des conneries mais je n'en regrette aucune ! J'ai très vite arrêté mes études, à l'âge de quinze ans si mes souvenirs sont bons puis j'ai commencé à faire n'importe quoi, aidant de temps à autre mon père pour curer le cul des vaches. Un ranch, ça demandait beaucoup de boulot … Et vu que Magy excellait à l'école, j'ai préféré serré les poings et être au côté de l'homme qui me rejetait pour qu'il puisse s'épanouir dans le monde des intellectuels. Ce n'était pas grand chose mais je ne pouvais pas faire plus pour lui, vu les faibles moyens que j'avais.

J'ai su très tôt pour mon homosexualité, ma daronne aussi d'ailleurs car elle m'a pris en flagrant délit dans une situation assez délicate avec un voisin pas aussi farouche qu'il le laissait paraître. Je me suis bien marré sur le coup mais bien évidemment le papa a été mis au courant et là, ce fut le drame. « Tapette » qu'il me disait sans cesse … « Racaille » que rajoutait ma chère et tendre mère. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer de leurs petits sobriquets car une Racaille Tapette c'était assez conceptuel alors j'ai simplement courbé l'échine, faisant croire que leurs insultes ne m'atteignaient pas, ce qui au fond était tout à fait faux. J'ai grandi avec cette rage pourtant je ne leur ai jamais fait ce plaisir d'exploser devant eux, je jouais même de leur mépris pour me faire engueuler à la place de mon frangin pour qu'il puisse vivre pleinement sa vie sans être au milieu des conflits. Si je ne pouvais qu'être un mauvais fils, j'avais au moins la qualité d'être un bon frère...

Magyar me prenait pour son héro, vous savez les types super cool et badass dans les dessins animés ! Je ne me lassais pas de voir ses yeux pétiller lorsque je jouais avec lui ou l'entraînait avec moi dans mes délires. C'était un peu ma bouffée d'oxygène, le seul dans cette famille qui m'insufflait ma dose de bonheur quotidienne. Par contre, jamais je ne l'ai poussé dans mes conneries quoique si … Une fois, pour un tatouage qui orne à présent mon cou et ses avants-bras. Le même, pour immortaliser à jamais notre lien fraternel. Je crois que c'était la première fois que je voyais les parents en colère contre lui mais je me souviens d'avoir posé ma main sur son épaule et de lui avoir dit : « Ne t'en fais pas petit frère, je suis là et contre l'adversité, on vaincra ! » … Il avait sourit et ce fut pour moi, ma plus grande réussite !"



"Avoir un métier normal, un salaire normal, des sentiments normaux, une femme normale, une mort normale etc etc. Mais j'ai pas pu, c’était trop pour moi
j’étais pas assez endurant. Alors à la place j'ai chercher une feinte pour vivre dignement et aujourd'hui j'me saigne pour essayer d'aider les miens, la bonne façon d'agir ... Selon des nobles fins"


"Adieu le Texas, bonjour Ottawa ! Je quittais non sans un certain soulagement mon pays natal pour m'installer avec mon frère au Canada. Bon certes, ça caillait à mort mais je n'avais plus à subir l'amour débordant de mes parents envers ma personne. Vous noterez ici mon sarcasme. J'ai décidé de suivre mon frère, fraîchement diplômé en médecine, ne pouvant me résoudre à le laisser seul et surtout à rester seul au ranch. J'aurais pu partir plus tôt mais je n'avais pas les moyens financiers pour prendre mon envol alors j'ai profité de cette chance et je me suis barré très loin. Ok, fallait l'avouer, Ottawa n'était pas la destination de rêve mais là où allait mon petit Magyar serait toujours bien mieux que la vieille bicoque de mes darons. Je me suis dégoté là-bas un petit boulot de professeur de sport remplaçant à l'université ... Et ouais, je devais réussir à faire courir les grosses têtes, ce qui était un défi de tous les jours. Les bouquins, ça vous atrophiaient les muscles et vous rendaient tout ramollo, heureusement qu'ils étaient un minimum compréhensifs et motivés sinon ça aurait été une catastrophe ! Vous avez déjà réussi à faire faire de la boxe à des mollusques ? Bah moi si, et j'en étais plutôt fier.

Dans le lot des intellos, y'en avait un qui me semblait un peu trop motivé justement. Un gars tout maigrichon qui avait fier allure dans son jogging de sport trop grand. Notez ici mon deuxième sarcasme. J'ai compris pourquoi il aimait tant venir à ce cours quand un beau jour, je le vis me mater le fessier en loucedé. Et ça, bien évidemment, ça n'était pas tomber dans l’œil d'un aveugle ! Je ne suis pas sûr de cette expression mais bon, on s'en fout un peu. Le problème, c'est que j'ai pas résisté à ses yeux de chiot battu et pour la première fois de ma vie, je me suis entiché d'un homme au physique, certes séduisant, mais atypique. Lorcàn de Brùn, le prédateur des minets de magazine, était tombé amoureux … Et bon sang, qu'est-ce que ça m'a fait bizarre ! Pour une fois, je m'étais réconcilié avec ma nature de Pixie, papillonnant allégrement à ses côtés, heureux de pouvoir enfin partager plus qu'une partie de jambe en l'air. Il s'appelait Oreste. Et jamais je n'oublierais son nom, même si les choses ont fait que nos routes se soient séparés un peu trop précipitamment …

Malheureusement, toutes les bonnes choses avaient une fin. Magyar était parti dans l'humanitaire depuis quelques années, loin de moi, dans des pays plutôt sensibles. Malgré la peur qui me rongeait, j'étais tellement fier de lui, de sa réussite, de son parcours … Si bien que de jour en jour, les insultes de mes parents refaisaient surface. « T'es un bon à rien ! », « Regarde ton frère où il en est ! Il est notre fierté lui ! », « Heureusement que l'on ne doit pas compter sur toi pour faire honneur à la famille ! ». Je me souviens de ce jour où j'ai pété un plomb, où je me suis tellement cogner la tête contre un mur pour faire taire ces voix que je me demande encore comment j'ai fais pour ne pas finir l'hôpital. A la place, je me suis retrouvé au bureau de recrutement de l'armée, signant pour rentrer dans leur rang après avoir tout plaqué. J'allais pouvoir enfin prouver que je n'étais pas qu'un misérable parasite incapable de tout et que moi aussi, j'allais pouvoir sauver des gens ! « T'en fais pas Lorcàn, tu vaincras l'adversité toi aussi ... », m'étais-je dis pour m'encourager.

Il y a eu cependant une couille dans le pâté. Moi ce que je voulais être à la base, c'était simple troufion de l'armée de terre ! Vous savez, ceux qui récurent les chiottes et qui sont traités comme de la merde mais qui, une fois sur le terrain, étaient finalement reconnus comme des héros. J'aspirais à ça, n'étant pas assez intelligent et réfléchit pour des postes plus gradés. Lorsque l'on m'a dit : « Toi, t'es envoyé dans une unité des forces spéciales d'opérations contre-terrorisme, bonne chance fiston », j'ai tout de suite su que ça puait grave du fion. Déjà, rien que le nom faisait peur … Forces spéciales … Mais je n'avais rien de spécial moi ! Bon ok, j'étais pas mal en sport mais c'était là ma seule force ! J'avais paniqué ce jour-là mais faire marche arrière était impossible, alors j'ai rassemblé tout mon courage pour ouvrir cette fichue porte et faire enfin face à mes collègues mais surtout à mon Major, qui se trouvait être une femme. Une femme fichtrement musclée vu la claque monstrueuse derrière le crâne que je me suis pris après l'avoir tutoyer sans le faire exprès … Je ne savais pas pourquoi, sûrement une intuition, mais j'étais persuadé que j'allais douiller à mort avec elle.

Et mon instinct, pour une fois, ne s'était pas trompé. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis retrouvé la tête dans les cuvettes, des bleus partout après un entraînement punitif avec elle et des courbatures de malade suite à des tours de terrain qui n'en finissaient jamais. M'enfin, je ne lui en voulais pas, à vrai dire, au début j'étais un véritable boulet. J'avais mes propres idéaux m'voyez ? La fleur au bout du fusil toussa toussa mais non, c'était une grave erreur ! J'ai appris qu'à l'armée, fallait mettre sa conscience sur off et obéir simplement aux ordres. Chose qui m'était légèrement difficile au départ. Cela dit, les roustes de Sygrid (mon Major pour ceux qui ne suivent pas), m'ont bizarrement aidé à comprendre les choses plus vite. Si bien, qu'au bout de cinq ou six ans, je suis devenu son second et qu'est-ce que j'étais fier ! J'ai toujours apprécié cette petite rousse car malgré sa violence envers moi qui ferait pâlir la SPA et Brigitte Bardot, je savais qu'au fond elle m'appréciait également. Je me suis souvent confié à elle, reposé sur elle et même si elle faisait genre qu'elle s'en foutait (ce qu'elle faisait très bien d'ailleurs), mon Major gardait toujours un œil sur moi. Je la considérais un peu comme une mère, une vraie ! J'ai vécu, vu et fais des choses abominables et sans elle, je serais encore en PLS dans mon lit de camps, traumatisé à vie … Ou mort explosé par une bombe (ce qu'elle a aussi très bien fait)... "

 



"C'est la roulette, tu choisis pas ... Ah ouais tu crois ça ?
Bah écoute, j'sais pas pour toi, mais pour moi ce sera, la tête haute, les couilles sur la table, le poing en l'air, fais moi confiance, avant de finir six pieds sous terre, j'aurais vécu tout c'qui a à vivre, et j'aurais fait tout ce que j'peux faire, tenté tout ce qui a à tenter ... Et surtout on m'aura aimé."


"Sygrid a quitté l'armée me laissant la grande responsabilité de diriger l'unité. J'étais devenu Major, moi le pauvre type qui pensait que je n'étais bon qu'à obéir comme un petit chien. On ne peut pas dire que les premiers mois furent une grande réussite, d'après mes supérieurs, j'étais trop gentil et effectivement je me laissais marcher sur les pieds par mes propres hommes. Alors, du jour au lendemain j'ai changé. Je m'étais fermé à tout sentimentalisme, essayant de marcher dans les pas de la Phoenix aussi crainte que respectée. La transition fut compliquée, je dois l'avouer et j'ai dû faire d'énorme efforts pour devenir un bloc d'acier froid et imperturbable. Autant mentalement que physiquement je n'étais plus le même. Le frêle petit soldat devint que muscle, aux cheveux long soigneusement attachés en chignon et le sourire absent. Si Magyar m'avait vu dans cet état, je me demande s'il aurait été impressionné ou effrayé … Oui car même moi, en y repensant, je me faisais peur. D'une main de fer au gant d'acier, je maniais l'équipe avec une précision et une justesse qui les faisaient à présent frémir. Je me sentais enfin bien, enfin utile et valorisé … Je me sentais chez moi même si la guerre n'avait rien d'enviable et de reposant. Étrange sensation n'est-ce pas ? Plus rien de comptait à part la destruction de ces putains de terroristes et la réussite de nos missions, me laissant transporter dans ce manège vicieux sans voir le temps passer. Trois ans, trois longues années sans rentrer, sans voir mon frère qui pourtant continuait à espérer de me revoir revenir. Etais-je devenu un égoïste ? Oui. Mais le sentiment d'accomplissement était bien trop grisant pour que je m'en rende compte. Rien ne pouvait m'arrêter, rien … Du moins c'est ce que je pensais à ce moment là, avant que tout bascule lors d'une attaque qui me laissera à jamais des séquelles ...

Pourtant, on avait l'avantage, numérique et stratégique. Pourtant, on aurait dû s'en sortir facilement sans trop de dégât. Mais voilà, la vie est une pute. Il avait fallu une seule bombe pour que mon monde de froideur et de détermination s'effondre. Je ne me souviens plus des détails, le cerveau est assez malin pour nous faire oublier les plus gros traumatismes, mais ce dont je me rappelle c'est ce petit nouveau de l'unité me sauvant in extremis de la mort pour y plonger à ma place. L'explosion m'avait propulsé loin, cela dit mes yeux étaient restés grand ouvert de stupeur, la respiration coupée par le choc et la douleur. Le sang enivrait tous mes sens, je le voyais, le touchais, le goûtait, le sentait et il m'avait fallu du temps pour m’apercevoir que ce n'était pas le mien. Et si il n'y avait eu que le sang … L'un de mes soldats m'avait littéralement explosé dessus, en son plein gré, pour me sauver. Et l'ironie du sort à fait que, comme pour se venger de ne pas avoir été assez réactif, l'une de ses côtés s'était plantée profondément dans mon épaule. Amener en urgence à l'hôpital, le médecin m'avait fait comprendre qu'ils avaient dû être trois pour me calmer et que jamais, ils n'avaient entendu un hurlement de la sorte. Il paraît aussi que je suis resté en état de choc et de tétanie complet durant trois jours d’affilés mais ça, je n'en ai aucun souvenir.

Une fois de nouveau sur pied, malgré la douleur encore lancinante de mon épaule, j'avais pris la décision de rentrer, de prendre du temps pour m'en remettre sans pour autant quitter l'armée. Je ne suis pas revenu à Ottawa tout de suite, je suis d'abord parti en Amérique pour assister aux funérailles du jeune homme qui venait tout juste de goûter à la majorité. Je ne savais pas si je devais le remercier ou l'insulter de tous les noms pour avoir gâcher sa vie … Alors je suis resté devant sa tombe durant de très longues heures en silence, les grands discours n'étant pas de mon ressort. Après avoir fait mes adieux maladroitement, j'ai pris le premier avion direction Canada pour enfin rentrer à la maison. Malgré la souffrance physique et psychologique que je devais endurer, il allait falloir que je me montre discret … Jamais, Ô grand jamais, Magyar ne devait être au courant pour tout ça. Magyar … Un fin sourire apparu sur mes lèvres alors que je me trouvais encore dans l'avion. Je n'avais qu'une envie, poser une main sur son épaule et lui dire : « Ça y est, j'ai vaincu l'adversité ! Je suis de retour petit frère ... ». "


Jennifer alias Naatiri
Bah ouais, c'est encore moi ! :boris: Pour plus d'information, allez voir mon cher colloc Darwin ! ;) :asn:




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Dernière édition par Lorcàn de Brún le Mer 20 Jan - 13:15, édité 13 fois
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MON FRÈRE :redbull: Viens on va butiner dans les tulipes (a)
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MOOOON FRERE !!!! Allons plutôt jouer à la bataille Navale hein XD :asn:
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OOOOOOOOOOOOOH MON DIEU !!! :exit: :bwe: SHANNON LETO QUOI ! *S'arrache les yeux de bonheur, ce qui est très con ...*

Re-bienvenue ! :boom:
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Oh mon dieu, il y a DEUX choses comme ça qui arrive, j'crains le pire maintenant :p
Amuse toi bien avec ce perso :)
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Re bienvenue espèce de chose ! Amuse toi bien et surtout, courage pour ta fiche :lick: :asn:
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Zohra : Garde donc tes yeux, ils pourront t'être utile hahaha ! :mdr: Merci à toi :asn:

Promotion & Willouche : Je ne suis pas une chose :alan: ! Bande de méchants :alan: ! Merci quand même :asn:
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