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Alister Fearghas - "Et si je vous dis que vous êtes deux glands, là, vous avez du péremptoire. C’est vous qui voyez. "

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Alister Fearghas - "Et si je vous dis que vous êtes deux glands, là, vous avez du péremptoire. C’est vous qui voyez. " EmptyMer 8 Juin - 10:16
Stryge



Alister Fearghas

"Décarre ton fion de chez moi ou j'te crame la gueule. C'est assez simple comme vocabulaire ?"



   Nom : Fearghas
  Prénom(s) : Alister
  Âge : Mille ans
  Âge d'apparence : Une quarantaine d'années
  Date de naissance : Je ne sais plus, je n'aime pas les anniversaires de toute manière
  Nationalité : Canadienne
  Origine(s) : Écossaise

  Métier (études) : Inspecteur de police, j'aurais pu aller plus haut mais c'est chiant
  Niveau social : Normal je dirais, j'aime la normalité
  Statut marital : Veuf
  Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

  Avatar: David Tennant
  Crédits: U.C
  Personnage: Inventé

  Petites curiosités
 
  Famille et proches - Ma mère est morte d'une maladie, les soldats anglais ont joué au golf avec la tête de mon père, je n'ai ni frères ni sœurs et je suis un petit peu millénaire … Comment vous dire que de la famille ... ben j'en ai plus vraiment des masses hein ? Des proches non plus d'ailleurs. Si, j'avais un poisson rouge à une époque mais notre amitié n'était pas tout à fait concluante puisque que celui-ci a préféré sauter hors de son bocal que de voir ma gueule tous les jours. Comme quoi, même le plus stupide des animaux ne me supporte pas. Dois-je en rire ou en pleurer ? Je ne sais pas, les deux sont trop chiants !

  Besoins carnassiers - Je ne bois que du sang messieurs dames ! Et oui, la chair humaine très peu pour moi. Non pas qu'elle soit répugnante mais c'est plus une question de praticité. Déjà, tu t'en fous partout et payes ta lessive après, c'est hyper relou à faire partir le sang ! Je suis inspecteur, pas lessiveuse. Puis j'ai tout de même un certain respect envers la famille de la victime que je vais devoir consoler en inventant un bobard sur la condition de sa mort. Bah ouais les gars, pensez-y ! Un peu d'humanisme bordel ! C'est moi qui me tape le sale boulot après !

  Position sur le conflit - Cela fait des siècles que j'évite les guerres, surtout celle-ci qui me semble assez désuète et sans intérêt. Si je devais faire un choix, je me rangerais plutôt du côté de la Reine car les Faës me font moins chier que ma propre espèce ! Je sens bien que la tension est palpable en ce moment, surtout après l'horrible attentat de la dernière fois … Mais je préfère rester dans mon coin en attendant que les choses s'apaisent ou s'empirent.


  Points faibles - Si je devais citer deux de mes points faibles (pour ne pas non plus trop vous dire que je suis une grosse merde), je dirais tout d'abord mon allergie à la technologie puis ma piètre compétence dans tout ce qui est relation humaine et sociale.

Oui, je suis un technophobe, un vieux con aigri qui pense qu'internet est une invention de Satan. Il est donc difficile d'évoluer dans ce monde régit par tous ces truc qui bipent, ces choses qui font des bidules que je pourrais faire moi-même avec une feuille et un crayon … Mais aussi un peu de temps. Tout va trop vite maintenant mais je m'adapte, je reste calme et je balance pour une énième fois ce téléphone soit disant « smart » par la fenêtre. Peace !

Je suis tout aussi à l'aise avec la technologie qu'avec les gens. Enfin ce sont eux qui ne sont pas à l'aise, moi j'en ai rien à carrer de leur gueule. C'est peut-être ça le soucis en fait … Les êtres vivants (ou morts, je ne vous oublie pas les Sidhs) me font ni chaud ni froid et ils pourraient crever devant moi que je ne lèverais même pas le nez de ma tasse de thé.
     



     
Caractère



     


Si vous allez parfois à la FNAC et que vous ne passez pas votre temps à rester coller comme un abruti devant le nouveau téléviseur recourbé 4K hdmi 3D qui fait aussi le café, il vous arrive de tomber dans un rayon d'une autre ère appelé plus communément : La librairie. Souvent c'est parce que vous vous êtes paumé en cherchant le coin musique pour vous acheter le nouvel album de maître Gims ou tout autre artiste de talent mais je vous pardonne, chers petits incultes aux goûts douteux ! Vous parcourez tout de même l'allée, pour faire genre « Ouais non, j'ai fais exprès » et vous apercevez au loin tout une rangée de guide de survie. Vous vous dites « Oh c'est cool, moi qui voulais aller en plein désert avec ma tente et ma gourde (ou ma tante et ma femme, comme vous le souhaitez) parce que c'est fun de risquer sa vie inutilement, je vais m'acheter ça ! » tout en vous saisissant d'un livre (35 euros hors taxe, bah ouais, en plus d'être con vous êtes un beau pigeon). Et là, c'est l'hésitation, lequel prendre ? « Bear Grylls – Comment boire votre urine sans régurgiter en dix leçons. », « Invasion de zombie – Que faire à part mater The Walking Dead ? », « L'Australie – Le Koala et ses dangers » … Que de choix ! Laissez donc toutes ces conneries de côté, moi je vais vous faire un guide bien plus intéressant (mais tout aussi cher) sur un type au caractère pas piqué des hannetons.

Description globale de la bête : Vous avez à faire à un mammifère de type Humanoïde dont le nom latin ressemble approximativement à « Chiantus extremus » (à ne pas confondre avec « Chiantus droitus extremus », ce qui est presque pareil mais pas vraiment beaucoup), RT si toi aussi on t'a obligé à prendre latin au collège d'ailleurs, et qui peut être traduit par « Gros con chiant et râleur ». Rassurez-vous cette espèce est très rare et la croiser n'est pas toujours de mauvais augure. Si cela arrive, ne paniquez pas, faites un pas de côté et contournez le ou changez de trottoir/pièce/caleçon tout dépend de votre situation (bien que la dernière me semble un peu étrange). Le frôler n'est pas non plus mortel, vous aurez juste le droit à un grognement ou a une insulte, tout dépend de sa situation à lui. La plupart du temps, c'est un animal diurne bien que cela reste à confirmer car le voir à l'extérieur de son habitat naturel est un exploit ! Parlons-en de son habitat : Il se compose de quatre murs, d'un bureau, d'une chaise qui roule, d'une pile de dossier et d'une théière. Une légende raconte qu'il aurait aussi une maison mais personne ne l'a encore jamais vu à l'intérieur.

Son mode de vie et ses habitudes : Nous avons eu la chance de pouvoir l'observer durant deux jours entiers et je peux vous assurer que l'on s'est fait chier ! Son quotidien est semblable à celui d'une petite grand-mère rouillée dans ses habitudes et ses gestes. Tous les matins c'est la même chose, il prend son thé, mange un morceau, sort la tête de son bureau pour grogner sur ses collègues, retourne s'asseoir et rempli ses dossiers. L'après-midi, c'est sensiblement pareil, sauf quand il doit se rendre lui même sur une enquête. Quoique … Il prend son thé à emporter, grogne sur l'incompétence de ses collègues, s'assoit sur le capot de la voiture et rempli un dossier. Mais on sent tout de même qu'il y met un peu du sien et qu'il aime son boulot. Du moins, il le tolère. Nous pouvons aussi affirmer que lorsqu'il ne comprend pas quelque chose ou qu'il ne trouve pas la solution, cela le perturbe au point de le rendre totalement abjecte.

Sa vie en société : Nous avons ici un spécimen fort intéressant qui semble plus enclin à discuter avec sa tasse de thé qu'avec les autres de son espèce. Il n'est pas vraiment sociopathe car il a pleinement conscience d'en avoir strictement rien à cirer des autres et assume parfaitement sa condition de « sale con ronchon et grincheux », mais il n'est pas non plus narcissique car il se bat la raie de sa propre personne. En fait, la société lui importe peu et ne vit que pour sa propre justice qui, de loin, ressemble à : « Tu as tué un innocent, tu es vilain, je te tue en retour à coup de taser dans ta tronche, bonjour, merci, de rien, au revoir ! ». Si un jour vous devez lui parler, faites simple et concis, les phrases à rallonge l'épuise et il risque d'être encore plus grossier que d'habitude. Oui, car en plus d'être un chieur fini, il n'hésitera pas à tacler votre mamie adorée.

Son dialecte : Outre ses grognements dignes d'un ours souffrant d’hémorroïdes chroniques incurables, il sait aussi converser comme vous et moi. Là vous vous dites : « Oh mon dieu, un type aussi fermé qu'un hymen de petite fille et aussi vieux que le meuble de mon arrière grand-mère doit s'exprimer de manière pompeuse et saoulante ! » et bien … Que nenni mes chers freluquets à casquette ! Son phrasé est aussi lyrique que ce foutu album de maître Gims que vous avez acheté malgré mon dédain suprême envers vous. Lorsqu'il ouvre la bouche, c'est un concert de juron qui en sort et sa phrase fétiche semble être « C'est chiant ... ». Alors si vous êtes sensible, évitez toute discussion avec lui et jetez moi ce foutu CD-rom merdique !  

Il y aurait tellement de chose à dire d'autre comme son addiction au thé ou sa dépendance aux Skittles (mais seulement les violets, sinon ce n'est pas drôle) ... Cela dit, tenter de le comprendre reviendrait à écrire une Trilogie aussi tordue et alambiquée que les écrits de Tolkien sur l'histoire d'un nain poilu des pattes qui voit un œil dans son anneau. Alors je vous laisse vous démerder et n'oubliez surtout pas mes trente-cinq ans euros sinon je viens chez vous durant la nuit pour rayer votre compilation entière de Kendji Girac ...


     
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Dernière édition par Alister Fearghas le Sam 16 Juil - 19:24, édité 11 fois
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Histoire

 « J'en ai rien à foutre ! Vous pourriez vous marier avec une chèvre si ça vous chante. Et puis, si y en a une qu'est d'accord, rappelez-vous qu'c'est inespéré puis sautez sur l'occasion. »


Un jour, on m'a traité de sale coincé d'Anglais. Le mec a fait un joli vol plané du haut d'une falaise, simple et efficace. Non pas que je sois susceptible mais il y a certaines choses qu'il vaut mieux éviter de dire. Que l'on soit clair, vous pouvez me traiter de sale, de coincé, d'enfoiré ou même de sale coincé d'enfoiré mais d'Anglais … C'est la pire chose que vous pourriez me faire. Pour la dernière fois, je suis Ecossais … E-C-O-S-S-A-I-S ! Ne me confondez pas avec ces bâtards qui lèchent le cul de leur reine toute la journée. Pourquoi cette haine envers eux ? Et bien quand ils exterminent tout ton clan, qu'ils te transforment en bon chienchien et qu'ils trahissent ensuite ta confiance … ça laisse un petit goût de merde dans ta bouche bien sympathique. Laissez-moi vous expliquer.

Je suis né au sein d'un clan paumé dans les vastes terres d’Écosse, nous étions plutôt discret pour ne pas dire inexistant aux yeux des autres familles plus puissantes. Nous ne recherchions pas la gloire ni la richesse, nous préférions une vie tranquille loin des tumultes de la guerre et des conquêtes. Mon père était le chef de cette petite faction et étant son fils unique, sa place me revenait. J'ai donc été éduqué à la dure pour un jour endosser cette lourde responsabilité mais cela ne me dérangeais pas, le contexte était bien différent de celui de l'époque actuelle. « Marche ou crève » pour résumer la situation. Malgré tout, je menais une vie plutôt paisible sans accident particulier à part peut-être la mort de ma mère emportée par la maladie mais c'était chose courante et nous faisions avec. Je ne vais pas m'épancher sur cette période plutôt calme puisque rien d'intéressant ne la concerne, nous nous contentions juste de vivre avec le peu que nous avions et cela était largement suffisant.

Cependant, le calme fut de courte duré. Je ne me souviens plus de tous les détails, cela remonte à longtemps et ma mémoire semble vouloir garder cette période floue pour ne pas réveiller en moi des angoisses à présent inutiles. Il me semble que le jour venait à peine de se lever que des cris, des pleurs, des supplications envahissaient déjà la vallée. J'étais jeune, l'adolescence venait à peine de pointer le bout de son nez. Abasourdis par ce brouhaha, je restai figé devant ce spectacle des plus morbides. Des corps gisaient sur le sol, des hommes, des femmes, des enfants. Des voisins, des amis, des voyageurs … Des personnes que je côtoyais tous les jours. Tout c'était passé tellement vite que nous n'avions pas eu le temps de riposter ou même de fuir. Même moi je ne pus esquisser le moindre geste. De toute façon, je n'avais nul part où aller et seul, je n'aurais pu survivre plus d'une semaine. Ce fut sur cette pensée que je me mis à chercher mon père des yeux, fébrilement, les larmes brûlants mes joues sans que je puisse les retenir. Mon corps se mit à bouger de lui même, le regard fixé devant moi pour ne pas me concentrer sur les cadavres que j'enjambais comme un automate. Je devais le retrouver au plus vite, le supplier de partir avec moi, de reconstruire une vie ailleurs, de me protéger de cette situation qui me dépassait. Si seulement tout pouvait être aussi simple, la peur me rendait naïf voire idiot. Je me mis à courir instinctivement jusqu'à ce que quelque chose roule et percute mes pieds, me faisant presque perdre l'équilibre. Le cerveau en ébullition, il m'avait fallu un certain temps avant de baisser les yeux et de rencontrer ceux de mon père, vides et ternes. Sa tête était là, loin de son corps et un haut le cœur me pris soudainement. Et là, le noir complet. La seule chose dont je me souviens c'est de mettre débattu comme un forcené avant que l'on m'arrache à ma terre natale pour m’emmener loin, très loin dans un pays qui pourtant n'était pas si éloigné que ça. C'était pour moi le bout du monde. L'Angleterre. La Grande Angleterre. Ils m'avaient laissé la vie sauve parce que j'ai accepté de reconnaître leur suprématie. Si cela avait été à refaire, jamais je n'aurais courbé l'échine devant eux. Je serais mort la tête haute, un relent de patriotisme dans les yeux. Mais j'étais jeune. Jeune et con ...  

Prendre une grande inspiration. La bloquer. Faire le vide, ne se concentrer que sur son objectif. Le fixer sans ciller. Puis lâcher prise. Écouter le sifflement du projectile, ressentir la vibration de son départ parcourir son corps. Expirer. Droit dans la carotide, le point sensible de tout homme portant une armure, à la jointure entre le heaume et le plastron là où les protections sont moindre. Encore une fois, je n'avais pas loupé ma cible bien que celle-ci ne restait qu'un mannequin en paille. Je profitais de l'absence de ma famille « d'adoption » pour m'entraîner, pour ne pas perdre la main sur les enseignements transmis par mon père. Le tir à l'arc restait notre spécialité, notre atout. Cela faisait déjà quelques années que j'étais devenu l'écuyer du rejeton de cette famille qui prenait un malin plaisir à me prendre pour son esclave. Je n'avais pas trop à me plaindre car malgré sa condescendance, il était bête comme ses pieds et donc facilement manipulable. Dire que des idiots pareils devenaient des chevaliers … Je comprenais pourquoi maintenant les hauts placés pouvaient en faire n'importe quoi. Comme envahir et détruire un pauvre clan Écossais qui n'avait rien demandé à personne. Malgré mon intégration à cette nouvelle société, la rancune ne m'avait jamais abandonné et semblait, au contraire, prendre de l'ampleur chaque année.

Puis arriva le jour où, une fois l'adolescence envolée, je dus prendre en charge toutes les responsabilités du soit disant chevalier que je servais. Qui aurait pu croire qu'un jour, un simple écuyer croiserait le fer à la place de son « maître » ? Moi. Et ce depuis le début. Le jeune homme avait toujours été un lâche, un m'as-tu vu qui, comme les caniches, avait plus de gueule que de couilles. Ce fut donc moi que l'on a envoyé, sous le patronyme du couard, à la guerre et sans une once d'hésitation. Qui irait pleurer un pauvre bâtard de sauvage d’Écossais de toute manière ? Même si nous étions un clan pacifiste, le sang des guerriers Pictes coulaient dans mes veines et une fois la bataille commencée, plus rien ne pouvait m'arrêter. J'étais un excellent cavalier et me débrouillais à l'épée ce qui me permis donc de faire une percée dans cette masse grouillante de fer et d'acier. Nos adversaires ? Je m'en fichais. Je pouvais enfin faire exploser cette rage si longtemps contenue. Ma lame trancha, découpa, cisailla tout sur son passage avec une facilité qui, encore aujourd'hui, me fait peur. Plus rien n'avait d'importance, je m'étais transformé en une machine à tuer, alimenté par cette haine envers ceux pour qui je me battais. Paradoxal non ? D'un prisonnier de guerre, me voilà devenu leur jouet. Leur pantin. Leur protecteur. Mes faits d'armes n'étaient pas passés inaperçus et très vite, je m'étais retrouvé engrené dans leur armée sans même que je puisse avoir eu le temps de dire « Bah merde alors ».

Cela dit, en voyant mon corps de lâche, on m'envoya directement à la garnison d'archerie où les soldats m'accueillirent les bras ouverts … prêts à me caillasser la gueule. Oui les enfants, le racisme ne date pas seulement d'hier et pourtant, je ne suis même pas roux ! … Bon j'ai quelques reflets de rouquemoute je vous l'accorde mais ce n'est pas flagrant. Surtout en Écosse où le soleil est aussi rare que l'humour chez les Anglais (allez, c'est de bonne guerre, avouez-le! ). J'ai fais mes classes sans me soucier de l'environnement hostile dans lequel j'évoluais, une certaine lassitude déjà présente sur mes traits. Ne punissions donc nous pas l'insolence par le silence ? Ou une flèche perdue de temps à autre ? Malgré mes compétences, j'étais destiné à rester qu'un simple troufion et cela m'arrangeait … Être officier m'aurait fait plus chier qu'autre chose. Il ne faut pas oublier que je les détestais à la base. Tout se passait relativement bien si ce n'était que je ne devais tourner le dos à personne mais c'était seulement une question d'habitude ...

J'ai une devinette pour vous : Qu'est-ce qui est encore plus stupide qu'un homme ? Je vous le donne dans le mille, c'est un homme amoureux. Mon dieu que c'est con et ça se croit malin en plus. Ça fait des choses débiles comme par exemple, déserter l'armée alors que c'est passible de mort imminente et généralement douloureuse. Baah oui mais messieurs les Anglais, fallait vous y attendre en envoyant l'un de vos soldats zigouiller des clans Écossais. Vous pensiez vraiment que j'allais être votre gentil chienchien et buter des personnes qui partageaient le même sang que le mien ? C'était mal me connaître. Je me suis épris d'une demoiselle à la beauté surnaturelle (ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille mais nous en sommes pas encore là) qui en plus de m'avoir caché, s'est laissée tomber dans mes bras. Dans votre gueule les Rosbeef ! Ouais enfin là je faisais le mariole mais si j'avais su … L'amour rend aveugle et parfois immortel, à bon entendeur bien sûr. Moi qui pensais vivre enfin en paix, en harmonie avec ma terre natale car mes anciens camarades s'étaient fait jarter bien comme il le faut, je me mettais le compas voire le cadran solaire dans l’œil. Et ça, c'est hyper douloureux. En fait, la belle que je pensais mienne ne m'aimait pas vraiment. Nooon même genre pas du tout vraiment. Elle croyait que j'étais à la solde des Anglais et pour se venger, elle a légèrement essayé d'attenter à ma vie. Comment s'y était-elle prise ? Du poison ? Trop cliché. Un coup d'épée bien placé ? Trop facile. Me tromper ? Trop fatiguant … Je pouvais au moins lui accorder un point pour son originalité. Elle s'est transformée devant moi en une bête monstrueuse pourvue d'ailes et de crocs, vous savez comme celle que l'on rencontre dans les livres pour enfants, et m'a mordu sans aucune forme de procès après quelques années de vie commune. Comme ça. Sans explication. Je ne vous dis pas le choc que j'ai subis.  Ni le sien du coup car elle ne pensait pas que j'aurais survécu.

J'ai une autre devinette pour vous : Qu'est-ce qui est plus dangereux qu'une femme volante immortelle ? Un homme volant immortel se sentant trahis. Mon réveil avait été plutôt brutal car ne voulant pas admettre que je sois encore en vie, cette bonne femme tentait à présent de m'étouffer avec un oreiller. Si vous êtes un Stryge, vous savez tout comme moi qu'un nouveau né perd très vite les pédales et ne dérogeant pas à la règle, mon sang n'avait fait qu'un tour. Je me souviens encore du bruit sinistre qu'avaient provoqués les os de son cou entre mes mains. Un bruit si chantant à mon oreille à l'époque et qui maintenant me fais grincer des dents. Je ne savais pas ce qu'il me prenait, c'était comme … Instinctif. Comme si voler la vie d'autrui me semblait naturel. Et cette force que je ne contrôlais pas s'amplifiait de seconde en seconde jusqu'à ce que la chair cède et explose sous la pression. Il m'avait fallu quelques heures, de longues heures pour reprendre mes esprits et réaliser ce que je venais de faire. Tuer quelqu'un n'avait rien d'anodin. Tuer sa femme était une abomination. Sur le coup, je me disais simplement : « Œil pour œil, dent pour dent, dans ta gueule salope » mais avec le recul, une vérité bien plus lourde vint se poser sur mes épaules déjà fatiguées : A qui pouvais-je faire confiance maintenant ? La réponse était malheureusement personne. Et ce fut sur cette dernière pensée que je quittai mon pays pour la deuxième et … dernière fois.

Mais où aller ? Errant sans réel but j'avais croisé au détour d'un chemin un homme qui fut en quelque sorte mon sauveur. Lui aussi c'était un stryge, de quelques siècles de plus cependant. Il m'avait parlé d'un endroit en Irlande où une énorme communauté surnaturelle s'était formée et où je pourrais aisément m'intégrer. Bon, il ne fallait pas non plus s'attendre à un accueil chaleureux, les anges noirs n'étaient pas vraiment appréciés même à l'époque mais on me laisserait vivre pénard dans mon coin. Nous avons fait le voyage ensemble et il m'avait appris les bases de ma nouvelle condition. Comment se nourrir, comment voler (douloureuse la poussée des ailes quelques temps après d'ailleurs … Merci grognasse) … Tout ce genre de chose que ma créatrice aurait dû m'enseigner. Mais je ne suis pas sûr qu'elle et moi on aurait trouvé un terrain d'entente m'voyez. Nos chemins se sont séparés une fois arrivés, étant tous deux de grands solitaires et je me demande encore parfois s'il est toujours en vie aujourd'hui.

Depuis ce jour, je n'ai jamais quitté cette communauté sans pour autant m'y épanouir pleinement. Les épreuves que j'ai rencontré m'ont affecté plus que de raison et il est difficile pour moi de faire à nouveau confiance en qui que ce soit. Je suis donc resté seul, vivant pour ma gueule et seulement ma gueule, me refermant au fil des siècles sans même m'en apercevoir. Je suis devenu l'homme que je suis aujourd'hui, rustre, cynique et antipathique. Voire ermite. J'ai conçu ma vie ainsi, limitant les contacts et me fondant dans la masse. On ne peut pas dire que je m'en plains, l'éternité me semble juste effroyablement lente et chiante mais je m'y suis fait comme tout bon stryge qui se respecte. Lors de l'immigration des Faës au Canada suite à un soucis avec mon espèce, j'ai pu les suivre car je n'ai jamais montré d'agressivité à leur égard. Le pacte était clair, ils me laissaient en paix si en retour, je ne me sustentais pas de leur sang ou de leur chair. Chose que j'ai très vite accepté ayant un palais assez grossier au niveau du goût … Les humains me suffisaient et me suffisent toujours amplement. C'est ainsi que je me suis retrouvé dans ce pays assez hostile pour nous, les gros frileux que nous sommes mais encore une fois, le corps s'adapte et les angines deviennent rapidement des amies passagères. Je me suis dégoté dernièrement un emploi dans la police, en tant qu'inspecteur, pour passer une nouvelle fois inaperçu dans cette foule de mortels qui évoluent sans même nous remarquer. Il m'arrive parfois de les observer, d'un œil fatigué et morose, fouler cette Terre que j'ai à présent trop côtoyé avec une ambition de vivre déconcertante. Je ne les envie pas. Je ne les blâme pas. Je me contente seulement de compter leurs pas qui, comme une aiguille d'une montre, défilent lentement sous mon regard éteint.

Jennifer alias Naatiri
I AM THE FOURME ! :fourme: TREMBLEZ DEVANT LA PUISSANCE DE MON ODEUR, PAUVRES FOUS ! :punk: :fly: :trash: :wc:


 


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Dernière édition par Alister Fearghas le Sam 16 Juil - 19:15, édité 16 fois
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TOI TOI TOI TOI :lol: :asn:

Tu vas venir me voir, je vais te gâter t'inquiète pas ... :3 Grumpy man va grimper aux rideaux gnhaaaaaaaaaaa !
Trop plaisir de revoir cette gueule d’enterrement, ce mec est TELLEMENT RADIEUX ! (aa)

Bref, toi aussi tu vas finir dans ma tour MWHAHAHAHAHA
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CET ACTEUR !

VIENS ON FAIT DES BEBES TOUT DE SUITE !

*au revoir*
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Lilwenn Millward
La Faucheuse douce allégorie de la Mort.
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Messages : 214 Je suis arrivé(e) le : 29/11/2015 Sous les traits de : Willa Holland Je me dédouble : Aodhan Pseudo : SUNRISE Crédits : SHIYA (Avatar), Tumblr & SUNRISE Points : 1850 Alister Fearghas - "Et si je vous dis que vous êtes deux glands, là, vous avez du péremptoire. C’est vous qui voyez. " Tumblr_inline_o0xhw1fOqt1sz4qot_500

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Professeur de Français à l'université d'Ottawa Actuellement, je suis : Pire que célibataire. Pouvoir : Attaque Mentale Niveau social : Aisée au point de ne pas compter. Alister Fearghas - "Et si je vous dis que vous êtes deux glands, là, vous avez du péremptoire. C’est vous qui voyez. " Tumblr_n2i3vsmp1t1t8ofpuo2_250
I'll seek you out ,flay you alive. One more word and you won't survive. And I'm not scared of your stolen power. I see right through you any hour.

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Tu es le soleil de ma vie, l'étoile de mes nuits. Certainement la plus belle réussite de ma vie.
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Oh, le retour du petit Alister :3
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Il est pas petit c'est Portafion (aa)
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Wil ... Wilh ... TOI ! > Quelle proposition indécente ! Grumpy man pas content !! Surtout que j'ai pas de rideau dans mon bureau (aa) huhu ! Merci à toi :asn:

Jay > Heureusement que la condition de stryge engendre la stérilité et que biologiquement parlant, ce n'est pas possible @_@ ! Nyahahaha merci à toi quand même blblbl :asn:

Lil' > Et ouais, il me manquait trop ... Mais je pense qu'il ne vous aurait pas manqué à vous XDDD !!

Wiltruc again ... > T'es déjà super chiante, tu m'as empêché de poster mon message :leon: ! Et chuuut ne révèles pas mon secret voyons (aa)
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Messages : 261 Je suis arrivé(e) le : 04/01/2016 Sous les traits de : Godfrey Gao Je me dédouble : Je suis tout seul dans ma tête pour l'instant Pseudo : Ullrïka Crédits : Tumblr / Kiet Points : 2103 Couleurs RP : #15997F Alister Fearghas - "Et si je vous dis que vous êtes deux glands, là, vous avez du péremptoire. C’est vous qui voyez. " Tumblr_ny9fbcqhFd1reli55o1_540

J'ai : 28 ans Je travaille comme : Barman au Crazy Darwin Actuellement, je suis : Célibataire Niveau social : Modeste Alister Fearghas - "Et si je vous dis que vous êtes deux glands, là, vous avez du péremptoire. C’est vous qui voyez. " Gif-br11
Plus que des amis, ils sont mes frères. Plus que des frères ils sont les fondations de mon être...

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Alister Fearghas - "Et si je vous dis que vous êtes deux glands, là, vous avez du péremptoire. C’est vous qui voyez. " EmptyMer 8 Juin - 14:13
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