Nom :Park Prénom(s) : Jude, mais ce n'est qu'une version raccourcis et anglophone de son prénom coréen : Joonmae. Âge : 24 ans Âge d'apparence : 21 ans tout frais Sous-espèce : Djinn - Sylf Date de naissance : 13 avril 1992 Nationalité : Canadien, il n'a aucun papier officiel coréen, la Corée du Sud refusant les doubles-nationalités Origine(s) : Canadien et coréen, même s'il doit forcément y avoir des origines orientales qui remontent à longtemps là-dessous Métier (études) : Fabricant/créateur de peluches indépendant Niveau social : Correct Statut marital : Le petit garçon toujours chouchouter par sa maman et qui restera célibataire tant qu'elle continue à espionner sa vie privée Orientation sexuelle : Bisexuel, amoureux de l'idée d'être amoureux de n'importe qui juste parce que la personne est gentille. Avatar: Jiwon Kim Crédits: ohmysaku Personnage: Inventé Petites curiosités Famille et proches - Il n'a jamais connu que sa mère, une Coréenne immigrée au Canada. Elle est aimante, étouffante... mais toujours là pour lui. Il est ce qu'on appelle un fils à maman et n'y voit pas le problème vu qu'il n'a aucun moyen de comparaison avec un autre style de vie. C'est déjà un miracle qu'elle ait accepté qu'il déménage dans l'appartement à côté... Oui, elle est possessive et aime tout contrôler. Son fils est son trésor et elle fera appelle à ses talents de Djinns pour le protéger si besoin. Il ne faut pas sous-estimer sa colère et encore moins la haine dont elle est capable. La seule personne qui la voit comme une douce dame un peu trop affectueuse, c'est bien Jude. Position sur le conflit - Jude ? La bonne blague. Il n'a même pas conscience de la gravité de ce conflit. Il est à mille lieux de tout cela... Merci sa mère surprotectrice qui le garde dans sa petite bulle rose de bisounours. Oh, évidement, il sait que ça sent le cramoisis ces derniers temps ! Mais de là à réaliser les véritables enjeux et les risques... oubliez-le. Il faudrait reprendre toute son éducation politique... non, toute son éducation sur la réalité même ! Le jour où sa mère disparaitra... il va juste foncer droit dans le mur. Oh, mais attendez, Madame Park vient d'être portée disparue... On lance les paris ? En nombre de jours ou d'heures ? Il ne se méfie pas assez des autres... Striges ou non. Attitude face aux humains - La curiosité le domine, que ce soit avec les humains ou les autres espèces. Il aime en apprendre toujours plus... mais se lasse vite lorsqu'il n'obtient pas de nouvelles informations. Il est assez bien intégré avec les humains, ou en tout cas plus qu'il ne l'est avec les autres Faes. Simplement parce que sa mère n'apprécie pas trop les espèces féériques alors elle se replie sur les humains. Pour ce qui est de la Cour... June n'est pas trop au courant de ses choses "d'adultes". Sa mère n'a jamais pris la peine de tout lui expliquer. Pas besoin selon elle, elle restera toujours là pour guider son petit Jude... N'est-ce pas ? Points faibles - Aucune connaissance du monde des adultes. Etre responsable ? Il ne connaît pas. Même sa petite entreprise de création de peluches, c'est sa mère qui gérait la partie "difficile". L'argent et le reste, il ne sait pas gérer. C'est l'exemple même d'un Peter Pan vivant... en génie. Oui car en plus, il a des pouvoirs... et il les contrôle bien. C'est là qu'arrive le deuxième problème. En tant que véritable enfant, il aime faire des farces et ne sait pas s'arrêter. Il ne voit pas les limites à ne par franchir si sa mère ne lui dit pas "STOP". C'est un véritable handicap. Il suffit qu'il aille faire une farce à la mauvaise personne et qu'il rit un peu trop fort de celle-ci pour qu'il finisse six pieds sous terre. Manque cruel de jugeote. Maintenant que sa mère n'est plus dans les parages... il ne risque pas de faire long feu.

 


 qualités
 Souriant
 Affectueux
 Enfantin
 Ouvert d'esprit
 Energique
  défauts
 Immature
 Naïf
 Farceur
 Impatient
 Dépendant
 

Un enfant. Il n’y a pas d’autres mots. Il vit dans son monde, cette bulle étanche protégée par l’aura étouffante de sa mère. June n’a jamais eu à grandir. Sa mère ne le lui a jamais imposé de devenir indépendant… Elle a toujours eu une peur bleue qu’il n’est plus besoin d’elle… Et comment éviter cela ? En le couvant au point qu’il ne grandisse jamais vraiment. June ne s’en ait jamais plaint. Cela a toujours été comme cela, il ne se rend pas compte qu’il passe à côté de sa vie de jeune adulte… qu’il serait plus logique qu’il passe ses soirées avec des amis de son âge à boire des verres plutôt qu’à regarder un film à l’eau de rose avec sa mère. Il est soumis au dictat de sa mère, c’est un fait. Il faudrait lui ouvrir les yeux sur cela… tout comme un tas d’autres choses. La réalité ? Quelle réalité ? Il vit dans un monde de bisounours. Il ne verrait pas le danger venir même à trois centimètres. Pire, il a tendances à foncer droit dessus… Oui car en plus de cela, June a des pouvoirs. Un Djinn est farceur à l’origine alors imaginez un Djinn avec une âme d’enfant. Oui. Vous avez raison, fuyez ses farces.

Isolé… son entourage se résume à sa mère. Pour le moment en tout cas. Il se rend compte maintenant qu’il lui manque des amis, des soutiens… Un peu trop tard, je vous l’accorde. Il est perdu et on pourrait le comparer à un enfant qui a perdu sa mère dans un immense centre commercial. Il attend qu’on vienne le chercher… qu’on lui prenne la main pour le guider. Les grandes initiatives, ce n’est pas son truc. Les choix, cela n’a jamais été à lui de les faire après tout ! Faut qu’on lui explique le principe ! Abruti, idiot, simplet, tous ces termes lui collent bien à la peau et ne sont pas faux. Il faudrait qu’on lui apprenne la vie depuis le début. C’est fou comme il peut apprendre vite toutes sortes de techniques de couture pour faire des peluches, ou les paroles de chansons à la con… et qu’il mette autant de temps à comprendre des concepts simples de la vie. Si un gars est deux fois plus baraqué que toi et qu’il y a presque écrit « je suis méchant » sur son front, ce n’est pas la meilleure victime pour ta farce, Jude !

A côté de cela, June est quelqu’un de passionné. Ses peluches, c’est sa vie. Il adore toutes les matières douces au point de pouvoir passer sa vie dans un magasin de tissus. Il est minutieux lorsque cela concerne son travail car il veut que toutes ses créations soient mignonnement parfaites. Il adore voir les gens heureux lorsqu’ils reçoivent une de ses peluches, que ce soit des enfants ou des adultes… Même si c’est vrai qu’il a plus en commun avec des enfants… Il s’entend merveilleusement avec eux, sans pensée louche derrière ! C’est juste qu’ils ont les mêmes préoccupations : manger, jouer, peluches.

Mais avec la disparition de sa mère… June risque bien de prendre une grosse claque de réalité et de grandir d’un coup… C’est ça ou la mort… réellement. Il faut qu’il apprenne à gérer tout ce qu’elle faisait pour lui.

Il n’y jamais eu que sa mère et lui, aussi loin qu’il s’en souvienne. Pas de père, pas de tante, ni d’oncles ni de grands-parents. Il n’a jamais ressenti le manque, sa mère était beaucoup trop présente dans sa vie pour cela. Elle préférait le prendre avec elle dans la pâtisserie où elle travaillait plutôt que de le laisser sous la surveillance de quelqu’un d’autre. Et pour dire ! June n’a jamais été un cadeau… Energique et farceur, elle ne pouvait pas compter le nombre de paquets de farine éclatés au sol par sa faute. La seule chose qui le calmait c’était d’avoir une peluche dans les bras. Pas bien dur à comprendre le gosse… même encore aujourd’hui.

Il y a tout de même eu de gros drames dans la vie de Jude, il ne faut pas croire ! Le jour où il a supplié sa mère pour avoir un chien rien qu’à lui pour pouvoir un ami vivant à câliner… Un jour noir dans sa mémoire. Elle lui a répondu qu’il ne pouvait pas car il était allergique. Il a passé toute la nuit à pleure avec un dessin de Snoopy dans la main. Quand je vous dis que sa vie n’a pas toujours été rose… Evidemment, l’histoire de l’allergie était une manière détournée – mais efficace – de sa mère pour dire non.

Lorsqu’il eut l’âge de tenir une aiguille, sans se la ficher dans le doigt chaque deux secondes, Jude commença à coudre pendant que sa mère préparait des pièces montées. Il était presque sage… Il ne faut pas trop lui en demander non plus. De temps en temps, il disparaissait pour aller faire un bain de sirop de glucose après avoir rapetisser assez pour entrer dans le pot.

Mais June grandit. Physiquement au moins… Pour son métier, se fut une évidence. Il allait continuer à créer des peluches ! Il y passait déjà son temps libre alors il ne se voyait pas faire autre chose. Et il avait le feu vert de sa mère ! Evidemment, vu que cela consistait à travailler depuis chez lui… et donc de rencontrer le moins de personnes de son âge possible. Jalouse, elle préférait le garder auprès d’elle, pour elle. Elle s’est tellement sacrifiée pour lui qu’il lui devait bien cela, non ? Néanmoins un petit miracle s’accomplit sur ce terrain-là lorsqu’elle accepta que Jude emménage dans l’appartement d’à côté. Il lui fallait de la place pour agrandir sa petite entreprise de créations de peluches ! C’était un investissement ! Et les peluches de June eurent leur petit succès… Il les vend autant en Asie qu’en Amérique du Nord grâce à sa maîtrise du coréen… et du mandarin, appris sous les recommandations de sa mère. Jude est fier de cette réussite et pas qu’un peu ! Ses clients lui laissent des supers notes et de mignons commentaires !

C’est bien beau cette petite vie sans nuage, non ? Mais dans les films, c’est à ce moment-là que tout part en couilles… Et malheureusement pour June, c’est aussi le cas dans son histoire.

Le réveil fut étrange. Ce n’était pas la sonnerie de son portable qui hurlait dans ses oreilles. Tous les jours de la semaine, sa mère l’appelait à huit heure tapante pour le réveiller. Et si cela ne marchait pas, elle entrait grâce au double de la clé de l’appartement et venait lui chatouiller l’oreille jusqu’à ce qu’il réagisse, sachant qu’il déteste cela. Mais là il n’était question ni de l’un ni de l’autre. A bien regardé l’heure, il était dix heure quarante-cinq. Quelque chose clochait. Un sourire dévora rapidement son visage. Sa mère devait avoir raté son propre réveil ! Elle risquait d’entendre son fils s’en moquer pendant des mois et des mois ! C’était si improbable qu’il en riait d’avance. Il n’attendit pas plus et sortit en trombe de son lit, risquant de peu de s’encastrer dans le mur à cause d’un pied piégé dans sa couverture. Il traversa le palier en pyjama à lapins violets, la clé de l’autre appartement en main.

Tout était à sa place. Au millimètre près. Chaque chose au même emplacement depuis toujours. Elle a toujours été maniaque donc cela était plus que normal. Mais qu’elle ne soit pas là pour l’accueillir… cela lui faisait étrange, une sorte de boule dans l’estomac. Il se dirigea vers la chambre principale avec encore plus de hâte qu’avant… Personne. Le lit était fait. Le pyjama de sa mère, bien plié à côté de l’oreiller. En quelques secondes, il fit toutes les autres pièces de l’appartement, puis retourna dans le sien pour vérifier là-bas. Personne. Pas de traces de sa mère. C’était un mardi matin. Les mardis matins, elle ne travaille pas… ou plutôt elle travaille à regarder les comptes de l’entreprise de Jude… Il n’y avait aucune raison qu’elle se trouve ailleurs qu’un de ces deux appartements.

Il resta assis, entre les deux paliers, en pyjama, pendant plus de quatre heures. A chaque bruit de pas, il s’attendait à la voir arriver dans les escaliers… Non. Elle n’arriva pas. Cela fait trois jours qu’il attend et la peur grandit. Il ne comprend pas. Il est perdu. Jamais elle ne l’aurait laissé ainsi sans un mot. Il a l’impression d’être dans un cauchemar et il ne sait pas comment se réveiller. Il sait à peine cuisiner des pâtes et il n’y a plus de biscuits dans les placards. Il ne sait pas combien de timbres coller sur le carton pour envoyer sa prochaine commande. Les plombs ont sauté dans l’appartement de sa mère et il n’a aucune idée de quoi faire pour réparer ça. Il a pleuré mais à part des yeux irrités, cela n’a rien changé. Voilà un enfant qui attend désespérément l’annonce « Le petit Jude est attendu à la caisse par sa maman, le petit Jude… ».

Alors Jude… il est temps de grandir ? Il faut bien que tu avances si tu veux retrouver ta mère…