Nom : Doverwood, inconnu dans cette masse. Elle le porte avec fierté, digne dépendante d'une lignée sans pareil. Invisible pour ceux qui n'en connaissent pas la valeur. Prénom(s) : Hybris, ce prénom original qui roule sur la langue comme un délicieux élixir aux fragrances fleuries. Invention de sa mère, répétant qu'elle serait unique comme son patronyme. Âge : Vingt-six années que la jeune femme frôle cette terre. Assez pour en connaitre ses vices et bonheurs. Le temps qui ne marque pas son minois, Hybris est intemporelle. Date de naissance : Vingt et un septembre, automne qui accueillait une fleur au milieu de sa mort. Feuilles jaunâtres qui s'écrasaient contre le béton déjà gelé. Nationalité : Elle est originaire d'Ottawa. Une canadienne qui s'assume. La jeune femme ne quitterait sa ville natale pour rien au monde. Origine(s) : Canadienne et belge. Doux mélange qui ne cesse de surprendre ses interlocuteurs. Ses manies d'européenne et sa fraicheur canadienne. Alter-Ego : Mordant comme le froid d'un hiver en Laponie. Tigre de Sibérie. Fauve aux canines ensanglantées. Charisme qui les lient. Métier (études) : Infirmière, générosité qui s'écoule dans son carmin. Elle aime soigner les maux, s'occuper des causes perdues. Niveau social : Modeste. Elle vie sans être inquiétée. Statut marital : La solitude lui colle à la peau. Elle n'a jamais réellement aimé. Sa maladresse faisant fuir les quelques prétendants, Hybris ne connait que des déceptions. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, elle n'a jamais cherché ses limites mais affirme ses convictions. Avatar: Lily collins. Crédits: schizophrenic Personnage: Scénario du beau Mathis. Petites curiosités Famille et proches - Hybris, elle voit sa famille comme un cocon que personne ne pourrait briser. Des membres unis qui ne reculent devant rien pour garder cette force. La brune est très proche de sa mère ainsi que sa grand-mère, des liens indéfectibles qui font le centre de son univers. La jeune femme peut compter sur eux, ce cercle qui lui donne de l'amour depuis l'enfance. Même lors de ses sombres années, ils ne l'ont jamais jugé. Après tout, ils sont passés par là. Hybris, elle possède une petite soeur avec qui elle partage beaucoup. Maîtrise du totem - Elle ne le maitrise entièrement que depuis deux ans. Hybris, elle est l'opposé du tigre qui la hante. La difficulté d'obtenir un équilibre qui satisfait tout le monde. Elle a longtemps lutté, ne sachant pas prendre le dessus sur le fauve avant de finalement le dompter en douceur. Depuis, la cohabitation est paisible. Elle connaît ses faiblesses, évitant les situations qui mettraient le félin en rogne. Elle sait calmer ses ardeurs. Ils ne font qu'un, un tout qui ne cesse de s'épanouir. Sensibilité - La fusion prenait bien plus de temps que le reste de sa famille. Surement car les opposés ne pouvaient faire qu'un durant la lutte. Hybris, elle a connu des états de fureur durant ses études. Lors des révisions mais surtout avant les examens. Un poison qui rendait la compréhension bien plus complexe. Une fois son diplôme acquis, la brune s'est ouverte à ce tigre, lui trouvant une place dans sa vie. Elle l'a dompté, usant de sa douceur. Hybris, elle apprécie cette condition qu'elle qualifie de don. Elle n'échangerait sa place pour rien au monde. Durant ses angoisses, elle n'hésite pas à l'enveloppe corporelle de son totem pour apaiser ses maux. Elle y trouve le calme, l'harmonie qu'elle ne peut puiser en humain. Points faibles - Hypersensibilité. Hybris, elle est de ses âmes qui ne peuvent cacher leurs sentiments divers et variés. Elle passe du rire aux larmes, entrant dans des colères noires pour de simples détails. La brune est assez volatil, incapable de faire la part des choses. Tout est noir ou blanc. Les nuances, elle ne connaît pas. Certain la qualifiait de bipolaire tandis que d'autres savent simplement se servir de cette faiblesse à bon escient. Caractérielle. La gamine, elle peut se faire violence et ignorer des personnes chères à son coeur pour une simple phrase. Elle n'hésite pas à montrer ses contrariétés et bouder comme une enfant. Si cela peut-être mignon, cela peut en devenir bien vite un casse-tête. Bornée, elle peut rayer des personnes formidables de sa vie à jamais.

qualités
Douce
Joviale
Serviable
Honnête
Sensible
défauts
Sarcastique
Bornée
Enfantine
Collante
Pudique


Yeux charbonneux qui ne cachent aucunement ses intentions. Hybris, c’est ce diamant à l’état brut. Sauvage, indomptable. Elle est de ceux qui ne trouveront certainement jamais l’équilibre des grands sages. Elle peut être tornade qui ravage villages et villes en quelques minutes pour finir en un long fleuve tranquille. Instable, volatil, une vraie bête qui la possède et qui laisse ressortir ses instincts primitifs. Elle ne sait sur qu’elle pied danser, bien trop occupée à écouter ses émotions qui la bouleversent. Hybris, elle est ce livre ouvert qui dévoile chaque pépite de ses pensées. Sensible, incapable de masquer ses angoisses. Elle verse une larme pour un rien, incapable de retenir cette peine qui la submerge. Eponge qui absorbe la douleur du monde, empathe. Elle est une oreille attentive, se laissant facilement prendre au jeu pour en découvrir toutes les nuances. Hybris, elle vit par les autres. Elle pourrait décrire chaque voyage de sa grand-mère comme si elle l’avait vécu.

La gentillesse qui la caractérise, elle est une âme charitable. Hybris, elle ne sait dire non quand une personne se trouve en mauvaise posture. Elle ne sait baisser les bras. La brune, elle est ce petit bout de femme qui pourrait soulever des montagnes pour voir un sourire. Voilà pourquoi cette dernière à choisit un métier social et utile. Infirmière, la gamine peut aisément faire le bien autour d’elle et surtout, tendre sa main. Elle se contente de hochement de tête ou de mimique comme remerciement. Hybris, elle ne saurait vivre sans être l’ange de quelqu’un. Elle en a réellement besoin. Incapable de résoudre ses propres problèmes, elle semble avoir un avis sur ceux des autres. Curieuse, elle ne cesse d’apprendre et de découvrir mais surtout, personne ne représente un mystère à ses yeux.

Elle voulait vivre, le bonheur se dégageait de ce corps encore bien trop petit pour avoir accès à la parole. Hybris, ce prénom que sa mère prononçait une centaine de fois lors des longues matinées où sa main caressait la douceur d’une joue enfantine. Les deux premières années, celles où l’enfant obtenait toute l’attention de ses parents. Une gamine destinait à son alter ego, pas encore réellement présent à cet âge-là. Ses parents, ils s’aiment d’un amour inconditionné. Ils se voyaient offrir la reconnaissance due à leur race et voyaient déjà cette cellule familiale comme un nouveau départ. Celui d’un renouveau à vrai dire. Ils transmettaient ce don, ils aiguilleraient leurs enfants pour en faire de digne représentant. Les géniteurs, ils construiraient ce cocon qui rendait une famille bien plus soudée. La deuxième fille de la famille arrivait, la dernière. Une petite blonde qui prenait bien vite sa place dans la famille. Hybris, elle n’avait que deux ans mais partageait volontiers sa place de Reine. Ses yeux, ils pétillaient à la vue de sa petite soeur et ce regard ne se réduirait certainement jamais en souvenir. Elle l’aimait. Cette famille, elle se voyait régie par l’amour. Les filles grandissaient, toujours emprise de ce cocon qui les guidait dans leurs choix. Ainsi, chacune réussissait ses premières années scolaires. Elles excellaient, enfants parfaits que beaucoup enviaient. Hybris, elle se souvenait de ce jour où la voiture déviait de sa trajectoire. Le coeur qui se serrait, l’estomac qui s’entremêlait. Sa petite soeur qui faisait un vol plané dans le bolide. Pendant un instant, elle imaginait cette famille décimée. Les larmes qui recouvraient ses joues alors qu’elle s’appuyait contre le siège arrière. Elle devait avoir dix ans. Plus de peur que de mal tandis que son père rattrapait la cadette dans ses bras par réflexe. L’animal protecteur, l’ours, qui prenait les dessus. Un fait marquant qui ne cessait de hanter la jeune fille. Elle ne pouvait imaginer un monde sans ce cocon, incapable de respirer sans tout cet amour qui s’en dégageait. Cela représentait certainement son plus grand point faible. Hybris, elle craignait la mort autant que la vie. Celle qui fauchait, celle qui laissait les vivants sans repères. Il fallait grandir, apprendre à former cette même cellule par ses propres moyens. Cela semblait si facile quand sa mère le lui recommandait. Pourtant, les angoisses de la jeune femme ne faisaient que commencer.




« Pas ce soir, par pitié. » Ses ongles qui rayaient son bureau. Elle le savait, la brune sentait une fois de plus la bête prendre le dessus. Assise dans sa chambre, son cerveau se nourrissant de la tonne d’informations que regorgeaient les manuels de médecine, Hybris sentait la colère du tigre qui se cachait derrière cette peau de porcelaine. Ses ongles qui devenaient griffes lacérantes tandis que la douleur la gagnait peu à peu. Pourquoi s’énervait-elle toujours sur ses cours, se demandant si elle serait assez forte pour réussir une année de plus. La brune avait tendance à se sous-estimer, une chose que le tigre charismatique ne pouvait accepter. « Tout va bien. » Elle respirait mais son esprit dansait avec le feu. Colère qui s’en dégageait, incendie de l’âme que l’eau ne pourrait tuer. Elle se battait une fois de plus contre elle-même, contre ce totem qui la hantait. Hybris, elle voulait oublier cette condition. Réflexe humain de se masser la nuque alors qu’une griffe venait se planter dans sa chair. Un centimètre de plus et sa colonne vertébrale y passait. Hurlement de peur qui alertait ses parents, l’impression grandissante d’être impuissante. La jeune femme, elle sentait déjà ses tissus retrouver lentement la jointure, guérit sa blessure sans mal. Après quelques heures, il ne resterait qu’une infime trace rouge qui disparaîtrait dans la nuit. Elle n’en ressentait pas la douleur. Travail de respiration tandis que ses yeux se fermaient, elle voulait la dompter. Il lui fallait une dizaine de minutes pour reprendre le contrôle. Ses parents, ils la regardaient du coin de l’oeil, restant dans le couloir pour ne pas déranger cet instant où les deux âmes se battaient. Sa manucure qui reprenait forme, ses mains qui tremblaient encore tant la lutte se voulaient violente. Elle devait rester calme, apaiser ses maux et ne plus laisser ses sentiments débordait. Hybris, elle apprendrait à se contrôler. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Durant toutes ses études, elle devrait subir les humeurs de ce tigre qui rêvait bien plus d’aventure que de bouquins. Elle n’oublierait jamais. Lors de la remise des diplômes, elle avait su le dompter. La fusion, cette étape dont elle se rapprochait jusqu’à l’atteindre à ses vingt deux ans. Hybris, elle ne subissait plus cet alter ego. Loin de là, elle appréciait cette présence qui la complétait. Elle profitait de ses instincts, de sa condition physique mais surtout, la jeune femme épanouissait dans un nouveau monde qui s’offrait à elle.

III.

Comme à son habitude, la jeune femme faisait le tour des patients qui croisaient sa route la veille pour s’assurer que tout allait pour le mieux. La jeune femme, elle appréciait son métier mais surtout ses moments de calme où elle se sentait utile. Elle déambulait dans les couloirs, un sourire aux lèvres tandis que de nombreuses personnes la remerciaient pour ses soins. Hybris, elle pouvait lire la douleur sur les visages de certain qui lui assuraient que tout allait bien. Le mensonge, celui qui devait pourtant apaiser son palpitant. Cela la déchirait. Elle voulait libérer ces personnes de la souffrance mais pour beaucoup, cela serait le travail de toute une vie. Ses larmes qui gagnaient ses pupilles dilatées en sortant de la pièce, incapable de se satisfaire de cette réalité masquée. Empathie, cette qualité qu’elle détestait. En plus de connaitre chaque démon de ses patients, elle pouvait déceler le vrai du faux et en connaitre le sentiment. Toujours plus douloureux, toujours plus affligeant. Elle finirait bientôt par s’effondrer, c’est certain. Hybris, elle se dirigeait vers une enfant. Celle-ci rayonnait de ce pouvoir vital, marchant puis courant vers l’infirmière pour lui offrir une embrassade. Quelques minutes de bonheur dont la brune se nourrissaient. Elle relevait la tête, pensant voir un visage familier. Cet homme qui la hantait comme son alter-ego. Depuis qu’il entrait dans sa vie, elle s’efforçait de l’aider. Son sourire vaudrait certainement tous les mensonges du monde. Hybris, elle se montrait à nouveau têtue, incapable de lâcher cet avocat qui laissait un nouveau mystère dans sa vie. Elle n’aspirait pas cette peine qu’il portait, en sa présence, elle ne ressentait que ce vide puis ce bonheur qui lui brûlait les lèvres. Elle voulait lui être indispensable. Car il en avait besoin. Car elle en avait besoin.