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Oeil pour Oeil [Aldous & Dante]

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Aldous B. Koch
Alone We Die, My Frozen Angel
Aldous B. Koch
Alone We Die, My Frozen Angel

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Messages : 238 Je suis arrivé(e) le : 07/07/2016 Sous les traits de : Charlie Hunnam Je me dédouble : Heathcliff A. Lovecraft & Jahaal J. Sepehr & Archibald S. Rosier Pseudo : Yuki Shuhime Crédits : SWAN Points : 2313 Couleurs RP : #003366 Oeil pour Oeil  [Aldous & Dante] Tumblr_mj2wlvfNyT1rjgh1fo1_500

J'ai : 75 ans Age d'apparence : 28 ans Je travaille comme : Mécanicien/Carrossier Actuellement, je suis : Célibataire Niveau social : Au ras des pâquerettes
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Oeil pour Oeil



8 Octobre 2016 - 19h00 - Aldous & Dante


Le fils de pute. J'aurais pu lui cracher moi-même à la gueule dans l's'conde où j'ai pigé l'coup d'cochon qu'il vient d'me faire. Et pourtant, même si j'bouillonne d'rage, dans un sens, j'ai envie d'rire. Parce qu'c'est foutrement bien joué. J'me doutais bien qu'l'coup d'la ruelle lui avait pas plu. Ma seule erreur c'était d'croire qu'le pain dans la gueule qu'il m'a mis s'rait sa seule vengeance. J'reconnais qu'j'l'avais sous-estimé, c'vieux chacal. J'avais reçu ses foutus photos, j'avais tout envoyé au boss du cartel avec un p'tit mot d'ma composition personnelle, et j'm'étais planqué pour observer sa réaction à c'fils de pute. J'ai vite pigé qu'j'm'étais fais avoir. Et qu'au lieu d'pouvoir m'targuer d'avoir foutu l'big boss en rogne, j'pouvais dire qu'j'avais l'air du blaireau du siècle. J'ai commencé à m’douter qu'ça tournait pas rond quand il s'est pointé à l’entrepôt avec la même gueule qu'd'habitude. Un mec qu'est capable d'faire sauter l'oeil d'un type à la p'tite cuillère à l'heure du brunch dominical parc'qu'il a osé r'gardé sa fille d'travers, c'était pas l'genre à r'venir bosser l'lend'main du meurtre d'sa môme. J'ai pris l'chemin d'sa baraque pour en avoir l'coeur net. J'ai pas été déçu. C'que j'avais pas prévu par contre, en m'pointant avec ma gueule en biais et l'impression d'm'être bien fait enculé, c'est qu'la Gabriela m'reconnaisse. J'avais fais gaffe d'pas montrer dans sa chambre, la première fois, et d'apparaître qu'à la dernière minute, l'temps d'lui planter l'aiguille dans la couenne. Sauf qu'mon visage à l'air d'lui faire un effet de ouf. J'grogne un peu pour m'planquer, mais c'est trop tard. Elle abandonne son paréo et galope comme une jeune biche en longeant la piscine où elle s'dorait au soleil. Elle m'saute à moitié dessus, enroule ses cuisses autour d'ma taille, ses bras autour d'mon dos et fouine dans ma barbe en ronronnant comme une chatte. Cette meuf avait un sérieux grin. J'arrive à m'en dépêtré qu'en lui promettant d'l'emmener avec moi. Si j'avais bien calculer, les caméras du vieux avaient pas pu m'capter. Au pire, il verrait sa gosse courir comme une conne vers la forêt et basta. Ca m'laissait l'temps d'mettre ma vengeance au point.

Il avait du rentrer en moto chez lui, et pour ça, faire marcher la gazelle sur trois bornes, là où il avait planqué sa bécane avant de téléporter devant la villa. Elle se plaint qu'elle a mal au pied, qu'il marche trop vite, qu'elle voudrait qu'il la porte. Et elle n'arrête pas, d'essayer de l'enlacer, de se coller à lui. Bon gré mal gré, Aldous se laisse faire suffisamment pour que Gab lui fasse confiance. La soirée de l'autre soir avait du lui foutre un sacré pète au casque car elle le suivait sans l'ombre d'une hésitation. Gloussant en apercevant la moto, elle vient lui mordiller l'oreille en se ravissant d'être obligée de se coller à lui pour le trajet. Pour la faire taire essentiellement, il se retourne, glisse une paume contre sa nuque et l'étouffe d'un baiser qui se termine par un coup de dent teigneux. Elle glousse, il soupire. Il la porte pour l'installer sur la moto -il ne manquerait plus qu'elle fasse tomber sa précieuse bécane en grimpant dessus- et l'enfourche. Par galanterie, et surtout parce qu'elle pouvait se tuer dans un accident, il lui laisse son casque. Elle semble ravie de le laisser lui mettre et de nouer ses bras autour de son torse pour s'accrocher alors qu'il met les gaz. Il faut peu de temps à Aldous pour gagner le garage, ranger la moto et accompagner Gabriela dans le taudis qui lui sert de maison. Uriel arrive en jappant comme un jeune chiot et se met à folâtrer autour de la donzelle. Résolu que le monde entier -même son chien- semblait se liguer contre lui, Aldous s'autorise à se griller une clope en buvant un verre avant de commencer la mise en place de son plan. C'était sans compter sur la jeune fille qui bondit comme une chatte sur ses genoux et vole plusieurs fois sa cigarette, y laissant l'empreinte d'un gloss à la fraise au goût sucré. Résolu à la laisser lui grimper dessus, l'Ombre cale un bras autour de ses hanches et commence à lui expliquer ce qu'il attendait d'elle. Le ton de la confidence avait l'air de lui plaire, mais étrangement, le nom de Dante ne lui disait rien. Il mit ça sur le compte de la drogue qu'elle avait pris le soir de son enlèvement avant de repenser à la scène de la ruelle. Son ami avait-il la même habitude un peu ridicule d'utiliser un pseudonyme pour se présenter à ses proies ? Possible. Probable même. Aldous esquisse un petit rire de gorge.

***

On a r'pris la moto pour aller chez Dante. Pas comme si j'avais l'choix d'faire autrement. L'plus dur, ça été d'trouver d'quoi l'habiller. Forcément, si il la voyait s'pointer avec un vieux tee-shirt qui sent l'mâle pas laver avec des traces d'cambouis, il s'srait douté d'quelque chose. Elle avait l'air ravi qu'j'lui paye c'te connerie d'robe et elle arrêtait pas d'se pavaner en montrant sa culotte à chaque fois qu'elle s'penchait. Cette gosse était désespérante. J'espère juste qu'elle a pigé c'qui faut qu'elle fasse. J'compte sur l'influence d'mes dons pour la guider quand elle s'rait face à  lui. J'vérifie une dernière fois qu'elle a pigé. Elle m'montre fièrement la capsule qui contient d'quoi mettre KO ce connard d'Stryge pour une heure ou deux. Du sang. Mon sang. C'est Marie qui m'a appris qu'le sang d'Sidh était genre vachement toxique. T'parles d'une info utile. Gab croit qu'elle y va seule. J'lui donne mon couteau, un cran d'arrêt à lame rétractable. Elle glousse. Elle en a pas marre ? J'reste persuadé qu'la came lui a grillé l'cerveau ... Et qui sait c'que lui a fait c'tordu Dante la dernière fois. Elle a l'air complètement à côté d'ses pompes. J'attends qu'elle s'éloigne en m'essuyant la joue et la trace d'gloss fruité qu'elle a laissé en soupirant. Dès qu'elle contourne la rue et qu'j'la perds d'vue, j'laisse la haine et la rancœur m'envahir, mon envie d'vengeance pour faire payer à Dante, et j'prends ma forme d'Sidh. Immatériel. Un simple spectre évanescent. J'la suis, et elle le sait pas. J's'rais là, à lui dicter tous ses actes, comme Ottilÿa l'a fait si souvent avec moi. Comme un murmure impétueux qu't'oses pas contrarier. L'écho d'ta foutue conscience, qu'tu penses. Non, seulement une façon d't'utiliser comme un pantin, sans qu'tu t'en rendes compte. L'essence même d'notre pouvoir. Elle sonne pas à l'interphone, la porte est d'jà ouverte. Elle s'faufile dans l’ascenseur, j'préfère prendre les escaliers, question d'survie. Et elle arrive d'vant sa porte, la bouche en coeur avec son foutu gloss à la fraise, ses yeux d'biches et son air concentré. Vas-y ma fille, vas-y, se gusta a Papa !

Il est juste derrière elle. Dante ne le percevra pas, il n'a jamais côtoyé de Sidh sous cette forme, il n'a jamais appris à les détecter. Il s'engouffre à la suite de Gabriela quand la porte s'ouvre. Il suit son petit manège en lui susurrant à l'oreille quoi faire. "Soit désirable". "Fais le bander". "Dis lui que tu as soif". "Que tu veux le bouffer". Il lui souffle ses répliques mais elle n'en a pas besoin, elle sait ce qu'elle doit faire. Ou alors c'est vraiment le désir pour Dante qui la guide. Parce qu'il a une emprise sur elle, un pouvoir différent mais fort. Elle le respire, elle le veut par tous les pores de sa peau. Elle évolue en équilibre entre les deux voix qui la commandent. Il voit le cran d'arrêt sous sa robe, dans l'attache de son soutien-gorge outrageusement rembourré. Il devine la capsule qu'elle dissimule habilement. Elle agit avec subtilité. Impossible de deviner si elle lui obéit les yeux fermés, ou si son désir dévorant et son admiration pour Dante la pousse inexorablement vers lui. Car si son prénom ne lui évoquait plus rien, son corps s'était tendu en l'apercevant de l'autre côté de la porte. C'était un jeu inédit qui se jouait devant les yeux d'Aldous, un jeu dont la fin lui était encore inconnu. Et si une partie de lui ne supportait pas de perdre le contrôle, une autre adorait l'idée de voir comment Gabriela allait finalement agir. Alors qu'elle s'assoie lascivement sur le sofa, elle avise les deux verres vides sur la table. Lui réclamant à boire avec une moue lubrique, elle attend qu'il tourne le dos pour verser la capsule dans le verre de Dante avec un sourire victorieux en se remontant la poitrine, laissant la lame repliée du couteau chatouiller doucement ses seins.



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Dante Boogeyman
I ain't nobody's bitch
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Messages : 339 Je suis arrivé(e) le : 22/07/2016 Sous les traits de : Norman BADASS Reedus. Je me dédouble : Bastian. Pseudo : Boogey. Crédits : Boogey pour le vava. || Okinnel pour la sign. Points : 3926 Couleurs RP : #009966 Beating Me Down

J'ai : 42 ans. Age d'apparence : Une petite quarantaine. Je travaille comme : Patron du Blue Devil, un casino insalubre. Actuellement, je suis : Veuf... Niveau social : Modeste, avec de grosses rentrées d'argent ces jours-ci... Oeil pour Oeil  [Aldous & Dante] Tumblr_npu6olORkB1rh6rw0o2_250
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Dent pour dent...

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Xibalba.

Ou l'Enfer selon les Mayas, un monde de morts et de désolation où des divinités se partagent les tourments éternels d'humains trépassés. Des croyances fascinantes, bien loin des sectes d'aujourd'hui. Les Mayas avaient le mérite de s'amuser autour de sacrifices humains. Des guerriers vaincus qui échappaient à la mort seulement quelques instants avant de rejoindre une dimension faite d'esprits et de souvenirs. Des humains qui s'entretuent au nom de fantasmes. Ironique.
Ça fait trois jours que je n'ai pas dormi. C'est comme si tout autour de moi n'était plus que la copie d'une copie d'une copie. Je ferme mon ordinateur, incapable de lire davantage sans commencer à voir trouble. Je pose une main contre mon visage, massant douloureusement mes tempes. Je passe mes nuits à ressasser ce que j'ai fait, à repenser à Gabriela, à Aldous, aux conneries que j'enchaîne jour après jour. Je m'affale au fond de mon canapé, en caleçon noir depuis ce matin. Mon tatouage a cicatrisé bien plus vite que prévu et je n'ai même plus besoin de m'en occuper. Je suis encré à vie sur le bras gauche, celui même qui écrit des noms de divinités mayas sur un calepin avant que je ne les oublie. Pourquoi je me sens soudain si proche des dieux alors que je ne crois plus en rien? Depuis que je suis mort, c'est comme si je me prenais pour quelque chose de plus grand que moi alors que je n'ai jamais été aussi bas.

Il avait fallu que je cesse de croire en tout pour commencer à croire que j'étais quelqu'un.

Je fronce les sourcils en posant mon stylo derrière mon oreille, dégageant mes cheveux en les relevant d'une main, laissant mes doigts crispés sur quelques mèches brunes pendant un instant de réflexion avant de décider de me lever.
Je me dirige vers ma chambre. Je m'arrête sur le pas de la porte, le regard perdu dans l'espace faiblement éclairé par les néons de l'autre côté de la rue. Dormir me semble encore impossible pour ce soir. C'est autre chose qu'il me faut. Je soupire, baissant la tête, résigné face à mes insomnies. Je prends le chemin de la salle de bain. Mon caleçon tombe sur le carrelage avant que je ne me décide à rentrer dans la cabine de douche. La morsure de l'eau se veut glaciale, mais ça me réveille un peu de mon apathie.

Mi cariña...

La plus grande des conneries. Je n'étais pas un demi-dieu. Je n'étais qu'un con, un salaud sans âme et sans pitié. Cette douche me rappelle avec ô combien de précision les erreurs que j'ai commises ce soir-là, cette fameuse nuit où je ne me suis pas privé d'utiliser une pauvre fille pour parvenir à mes fins. Mes objectifs malsains, les racines de ma misanthropie. Je ne savais plus qui croire, où étaient les véritables héros, qui étaient mes ennemis. Les banshees me toisaient de loin, les ombres me poussaient à bout. Les Stryges se faisaient aussi rares que de la neige en octobre. Les autres, il ne me semblaient être que des jouets et des poches de sang.

Je ne crois plus en rien ni personne...

Je sors de la douche, attrapant la première serviette venue pour me sécher en gagnant ma chambre. Des vêtements propres, un jean bleu et un t-shirt noir qui vient recouvrir mon dos lacéré de marques. Je retourne au salon, je me laisse presque tomber dans le canapé, épuisé par mes tourments comme si d'imperceptibles démons refusaient de me quitter. La dépression me guettent, les idées noires aussi. Je me sens chaque jour un peu plus possédé par mes envies de chair et de sang. J'ai tenté de me freiner, de tuer moins souvent. Rien ne fonctionne. Je ne suis qu'une mécanique brisée, hanté par d'infernales succubes qui rongent chaque rouage un par un jusqu'à ce qu'ils ne cèdent définitivement, emportant avec eux l'espoir vain que la machine fonctionnerait un jour de nouveau.

Et si je mourrais?

Si ma vie prenait soudainement fin ce soir, pour une raison qui m'est encore inconnue? Qui serait le premier à me retrouver mort? À qui aurais-je parlé pour la dernière fois? Qu'aurais-je vu avant de m'éteindre à jamais? Et qui serait à mes funérailles?
Si je partais maintenant, je laisserais derrière moi un appartement en bordel qui ne m'appartenait même pas. Je commençais à craindre que ma créatrice ne remette les pieds ici au pire des moments. Elle m'a donné la mort une fois, elle pouvait certainement recommencer. Mais j'étais trop fatigué pour songer à sa façon de procéder.
Je sens encore mon coeur s'affoler rien qu'à cette pensée, engrenage rouillé qui s'épuise à chaque pulsation. Je me recroqueville, posant mon visage dans mes mains dans un abandon total. Je ne veux plus subir cette folie jour après jour. Je veux que ça cesse une bonne fois pour toute. Je sens la brûlure du chagrin étouffer ma trachée et venir torturer mes yeux. Je veux me réveiller auprès de Juliette, qu'elle me remette la tête à l'endroit et le coeur en état de marche.

Je donnerais ma vie pour un coeur qui fonctionne.

Ce soir, c'est celui d'une pouf de bar qui battrait pour moi, pompant le sang si vital pour nous deux hors de ses veines et droit dans les miennes. Je file vers la porte en attrapant ma veste sur le porte manteau tout à côté. Si je meurs ce soir, je ne le ferais pas sans un cuir sur le dos.
Je n'ai pas le temps de poser la main sur la poignée que la porte tambourine juste devant moi. Je m'arrête, les doigts dans le vide et ma veste seulement à moitié décrochée. Le temps me semble stoppé et ne reprend que lorsqu'une deuxième série de sons se fait retentir. Je lâche mon cuir, j'attrape la poignée.

"Gabriela?..."

Évidemment...

J'aurais presque du m'y attendre. Dès que je l'avais laissée rentrer chez son père, j'aurais dû savoir qu'elle ferait le mur pour revenir, comme moi à chaque fois que je m'éloigne d'un jeu de cartes. Je fronce les sourcils, elle s'en fout. Elle me fixe comme si on s'était quittés une éternité. Pour moi, c'est comme si c'était hier.
Je la laisse entrer, elle en profite pour frôler mes clavicules du bout des doigts en passant devant moi, un rire aux lèvres.

Si Dieu existe, il a un curieux sens de l'humour...

Je referme la porte en essayant de perdre cet air agacé derrière le masque du mensonge. Gaby sautille presque d'un bout à l'autre de la pièce avant de revenir se coller à moi en agrippant mon t-shirt. Je réalise que j'y suis allé trop fort avec elle, pensée qui me fait presque frissonner. Je voulais seulement qu'elle me porte assez dans son coeur pour m'aider, pas qu'elle cherche déjà à se mettre à genoux la bouche ouverte.
Je la retiens par les épaules avant qu'elle ne se prosterne réellement. Elle est toujours aussi vive, rigolant et m'appelant par tous les mots doux qu'elle utilise habituellement. Je la lâche, elle file se vautrer sur le canapé, cambrer de façon forcée et disposant les verres sur la table à sa guise. Elle a des airs de gamine quand elle fait ça, quand elle cherche à me commander comme un soldat. Elle réclame, d'abord comme l'enfant pourrie gâtée qu'elle est, puis avec des manières et des politesses en me voyant lui adresser un regard noir. J'y étais peut être allé trop fort avec elle, mais elle avait gardé des attitudes soumises et obéissantes qui me plaisaient toujours autant qu'au lit.
Je soupire, je vais chercher dans un placard une bouteille de vodka pour la calmer un bon coup. Elle me raconte avec une joie infinie la fierté avec laquelle elle était retournée chez elle voir son paternel. Corazòn s'extasie d'un rien.

Ou bien c'est moi qui ne veux plus rien voir.

Je vais m'asseoir avec elle, curieux de savoir ce qu'elle est venue chercher ici. Elle hésite d'abord avant d'avouer sur un coup de tête qu'elle voulait me voir. On en était donc là, j'étais obligé de la supporter à vie simplement parce que je l'avais bousculée avec un peu trop d'entrain pendant quelques jours. Entre ça et ses sms envahissants, je voyais déjà ma punition éternelle pour avoir voulu charier un ami.
Elle me grimpe dessus. Encore. Comme si c'était sa place, comme si elle voyait là un trône pour elle. À califourchon sur moi, elle me tend l'un des deux verres en me servant son plus beau sourire qu'elle enfouie rapidement dans mon cou pour laisser des traces de rouge à lèvres. C'est moi qui pète les plombs, qui prend le jus, mais c'est elle qui a le cerveau complètement grillé. Au moins elle est jolie. Et au lit c'était un vrai cadeau. Dommage que ses attitudes au quotidien ne suivent pas le même schéma.
Je la vois siroter son verre coupé au jus d'orange comme un petit chat. Moi je descends le mien bien trop vite pour un shot pur. Mais la seule boisson capable de me satisfaire serait du sang encore chaud. Je regarde le cou de Gabriela comme si c'était un bon compromis pour m'éviter de sortir ce soir. Elle aimerait trop ça, pas moi.

"Au fait, t'as... T'as revu... Re... Gab... 'Tain..."

Je n'ai pas le loisir de finir ma phrase. Je suis pris d'une sorte de nausée soudaine. Je sens ma fatigue accumulée depuis trois jours me rattraper, me doubler, et me faire signe depuis l'arrivée. La mejicana sourit encore et je vois ce même rictus se troubler de plus en plus dans un brouillard noir. Je respire beaucoup plus lentement, le souffle entrecoupé de longs silences. Mon coeur s'est arrêté en un battement de cils de Gaby. Je sens ma main glisser autour de mon verre qui tombe et se brise sur le sol. La seconde lâche la hanche de cariña pour s'étaler contre le cuir froid du canapé.

Je me sens mort.

Ma tête tombe lourdement en avant, d'un coup sec. Je perds lentement connaissance tandis que la brunette dissipe un peu son sourire en me relevant le crâne. Je l'entends encore m'appeler avec des petits noms avant de lâcher un "Judas" plus inquiet. Je ne réponds pas, je ne peux plus rien faire.

Black Out complet.


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8 Octobre 2016 - 19h00 - Aldous & Dante


J'la vois qui minaude, qui prend une petite voix d'salope pour d'mander à boire. Et Dante qui court lui chercher d'la vodka. Mon vieux frère y voit que dalle, s'doute pas une seconde qu'elle peut être .. dangereuse. J'étouffe un rire en me grattant la barbe. J'sais pas pourquoi ça m'crispe autant d'la voir grimper sur lui, écarter les cuisses pour s'installer confortablement et lui offrir son verre. Si elle avait pu lui faire couleur directement dans la bouche ... J'grince un peu des dents. J'ai même pas envie d'me poser la question, d'façon, c'était mon idée, et la môme jouait bien son rôle. J'serre les poings. Dante s'pose même pas la question et descend son shot d'une traite, avalant les quelqu'gouttes d'mon sang qui sont d'dans. Il s'est pas méfié, et il peut pas voir mon grand sourire quand sa tête s'met à tourner. Il essaye d'parler, mais il a la bouche pâteuse, j'vois bien qu'il peut d'jà plus articuler. J'dois m'retenir d'pas apparaître tout d'suite. Faut l'laisser partir, au début. Il r'pendra conscience assez vite. J'veux surtout pas qu'il manque ça. Ca prend pas longtemps pour qu'il s'évanouisse. L'verre éclate par terre, et Gabriela se tortille sur lui. J'sais pas la tronche qu'elle fait, j'suis derrière elle. J'la vois juste s'pencher en avant, couler ses mains autour d'la tête d'Dante et lui murmurer des mots doux faussement inquiets. J'me sens presque fébrile. J'suis toujours comme ça avant d'me venger. A chaque fois, j'ai du mal à gérer l'excitation. J'm'approche. Elle doit sentir ma présence parc'qu'elle frissonne. J'suis si proche qu'j'vois sa peau avec la chair d'poule. Elle s'retourne. Elle r'garde dans l'vide, cherche à comprendre. J'vois bien qu'elle s'rappelle d'la première fois où j'suis v'nue chez elle.

Alors elle se lève, la jeune fleur mexicaine avec son sourire malicieux. Elle doit comprendre car même si elle a visiblement une façon de réfléchir bien à elle, elle n'est pas stupide pour autant. Loin de là. Dante est inconscient quand elle se lève doucement, s'appuyant sur son torse pour se défaire de lui. Et elle marche comme une panthère, en roulant des hanches, ses grands yeux de biche scrutant le néant devant elle pour le trouver. Elle a compris, il s'en doute et il en respire plus vite alors qu'elle se rapproche de lui. Il ne bouge pas, la laisse arriver et palper le vide à tâtons. Il ne dit rien, n'envoie plus de messages mentaux à la jeune fille bien plus futée qu'il ne l'aurait supposé. Finalement, une de ses paumes se pose sur son torse. Il gronde silencieusement et la deuxième main de Gabriela vient s'agripper un peu à lui. Elle ne dit rien, elle ne fait que glousser en délimitant son corps précautionneusement sans qu'il ne remue un orteil. Il aurait pu se rendre intangible, et laisser la mexicaine étreindre l'air, mais il n'en fait rien. Ses mains arrivent sur ses épaules, autour de sa gorge, et ses joues. Elle doit se hisser sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille.

"Alors c'est ça, tu es une sorte de fantôme sexy qui vient séduire les jeunes filles sans défense dans leur chambre, hun ?"

Il ne répond pas et pourtant, elle n'a pas vraiment tord, dans l'absolu. Aldous la laisse couler ses bras autour de son cou et l'enlacer en se frottant lascivement à lui. Cette gamine était intenable, et il avait un mal fou à rester de marbre. Il ne veut pas la repousser surtout parce qu'il ne veut pas la toucher. Il connait ses faiblesses, se sait submersible à l'appel de la chair. Il y a un éclat qui brille dans le regard de Gabriela, la lueur d'une obsession qui devient farouche alors qu'elle s'appuie sur ses bras pour lui sauter dessus, enroulant ses longues jambes autour de sa taille. Alors il cède. Pose ses larges paumes dans son dos, sous ses fesses. Pour la maintenir. Pas pour la sentir plus proche de lui, non. Pas pour que son parfum trop sucré l'enivre et lui tourne la tête, non. Pas pour la laisser fondre sur sa bouche invisible et en forcer l'entrée pour lui arracher un baiser. Et pourtant il la laisse faire. En se disant que comme ça elle lui obéira mieux. En fermant fort les paupières quand ses bras se font plus possessifs et que sa langue gourmande répond à Gabriela. En pensant à Shea alors que la trique déforme son pantalon.

Finalement, elle m'lâche. Elle doit avoir eu c'qu'elle voulait, la gosse. Et c'est une joueuse. J'compte bien sur elle pour r'venir l'moment v'nu. Elle lâch'ra pas l'affaire comme ça, j'suis à peu près sur. Elle glousse encore, les joues toutes roses, en retournant auprès d'Dante. Elle r'met sa robe comme il faut, et sort précautionneusement d'son décolleté l'cran d'arrêt. Elle doit s'sentir grande et forte, maintenant, ça lui pousse des ailes au cul. Elle s'tourne vers là où j'étais avant, mais j'me suis encore rapproché. Elle doit l'sentir. Tant pis. Elle r'prend sa place sur les cuisses d'Dante, et j'sens ma trique faire la fête dans mon slip. Foutue gamine allumeuse. J'grogne encore. Elle glousse. J'vois son bras s'lever, lentement. Elle a l'air d'réfléchir à comment faire. J'lui envoie une image, l'corps d'Dante s'vidant d'son sang par une large entaille dans sa gorge. Elle glousse encore. "Fais-le". Elle doit entendre ma voix dans sa tête. Un peu trop chaude et sensuelle. J'suis toujours derrière elle, j'fixe juste son poignet qui tient l'manche, son pouce qu'appuie pour faire sortir la lame d'un coup sec. "Fais-le, maintenant !". L'geste s'amorce, mais avant qu'la pointe découpe la chair, elle s'bloque. Pourquoi elle s'est arrêté encore ? J'm'approche encore, flottant au d'ssus du sol au milieu des bouts d'verre. J'vois Dante, les yeux entrouverts, la gueule dans l'gaz, qui marmonne quelqu'chose qu'je comprends pas. Hum ça, c'était pas prévu au programme ..



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Dante Boogeyman
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Messages : 339 Je suis arrivé(e) le : 22/07/2016 Sous les traits de : Norman BADASS Reedus. Je me dédouble : Bastian. Pseudo : Boogey. Crédits : Boogey pour le vava. || Okinnel pour la sign. Points : 3926 Couleurs RP : #009966 Beating Me Down

J'ai : 42 ans. Age d'apparence : Une petite quarantaine. Je travaille comme : Patron du Blue Devil, un casino insalubre. Actuellement, je suis : Veuf... Niveau social : Modeste, avec de grosses rentrées d'argent ces jours-ci... Oeil pour Oeil  [Aldous & Dante] Tumblr_npu6olORkB1rh6rw0o2_250
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Dent pour dent...

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Pas encore, pas une seconde fois...

Je suis dans le noir complet, et soudain j'ouvre les yeux. Je revois une grande blonde toute fine me fixer de son regard mort, les pupilles dilatées par mon odeur. J'ai envie de vomir en la regardant. Une douleur dans la nuque me saisit, rapidement suivie d'une pression dans la poitrine. Mon coeur ne bouge plus du tout. J'ai le souffle coupé par la douleur et la rage. J'ai envie de hurler mais je suis paralysé dans ce lit que je ne connais pas, dans l'obscurité presque totale. Elle me caresse les cheveux d'une main maternelle avant de me laisser là dans un sale état. Je crispe les doigts sur les draps blancs, vautré sur le matelas à plat ventre avec la douleur qui me force à me recroqueviller. Je suffoque, je crache du sang par moment. Je voudrais hurler mais aucun son ne s'échappe de ma trachée. Je suis devenu son nouveau jouet et elle a hâte de me voir casser. Elle me laisse seul ici, des jours entiers, à douiller dans mon coin comme un animal qu'on a oublié d'abattre après une première balle dans la nuque.

La salope.

Elle me traite comme une merde, comme si je n'étais que sa chose, son trophée de chasse. Je vaux plus que ça mais je ne peux même pas me redresser pour le prouver. Je sens son poison trouver sa voix entre mes veines, s'insinuant dans chacun de mes membres. Et soudain, elle me jette dans le vide, sans aucune hésitation, sans se préoccuper de ce qu'il adviendra de moi 30 mètres plus bas.

Je rouvre les yeux péniblement.

Je vois trouble, j'ai du mal à distinguer ce qui se trouve devant moi. J'ai également de la difficulté à respirer et chaque inspiration est une torture dans mes poumons. Tout le reste en moi s'est tut. Mon coeur s'est glacé immédiatement.
Je parviens à reconnaître Gabriela devant moi, qui tient un cran d'arrêt n'importe comment. Je ne comprends pas, je ne réalise pas. Pourquoi aurait-elle voulu revenir simplement pour me tuer? Je lui avais laissé la vie sauve, je lui avais fait croire que je l'aimais, je l'avais épargné d'une mort lente et douloureuse. Elle n'avait ni le sadisme ni les motifs d'une tueuse, et je ne pouvais pas croire que son père lui avait soufflé l'idée.

"Gaby... Poupée... Lâche ça..."

Fini l'espagnol, je ne suis pas en état de jouer les bilingues. Je veux juste la raisonner avant qu'elle ne décide de faire une grosse bêtise qu'elle pourrait regretter à vie une fois en prison.
Je me redresse doucement, je sens mon dos meurtri par une douleur dans chaque muscle, comme si chacun d'eux était lacéré par un poison mortel. Mais partir sans me battre, jamais. A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire.

"C'est pas ton genre de faire des choses que tu pourrais regretter, pas vrai, trésor?..."

Je glisse une main sur sa joue. J'ai l'impression qu'à chaque geste, j'enfonce une aiguille de plus en plein coeur. C'est une sensation bien pire que la faim qui m'accablait jour après jour depuis ma mort. Gabriela frissonne, elle tremble sur son arme par vague, comme si elle était elle-même un instant puis la seconde d'après une autre femme. Je ne la reconnais pas dans ses gestes, dans son attitude. Elle n'était pas assez forte pour se réveiller du jour au lendemain et comprendre la cruauté avec laquelle je l'avais manipulé. Personne ne pouvait lui avoir soufflé l'idée.

"Aller... Lâche ça, mon coeur..."

Lâche ce putain de cran d'arrêt, bordel.

"Si... Si tu fais ce que je dis... Je te promets qu'on fera ce que tu voudras..."

Si je survis à tes conneries.

Je fais de mon mieux pour la persuader de m'obéir. Je n'avais encore jamais utiliser mes capacités de stryge sur elle, n'y voyant pas l'intérêt puisqu'elle m'écoutait même sans ça. Mais cette fois, c'était une question de vie ou de mort. Je devais utiliser toutes mes cartes si je voulais la faire céder. Et je craignais que sa présente folie ne la gagne avant que ma voix ne parvienne à la faire changer d'avis. Mais je n'étais plus moi-même. Nous étions deux ici à devenir quelqu'un d'autre sous l'effet de la folie et le poison. Après tout, n'était-ce pas la même chose? Gaby était possédée par son envie soudaine de vengeance. Moi, j'étais l'esclave d'un verre de trop.
Je la fixe, mes yeux dans les siens même si je peine à la voir nettement. Ma main glisse dans son cou en essayant de cherchant un point sensible qui la ferait craquer et revenir à la raison. En vain. Elle inspire et relève le couteau, le regard mort, le geste trop précis pour être le sien. Supplier avant de mourir...

Ca jamais.

"Vas-y. Tue-moi."

Je la regarde sans la reconnaître. J'ai utilisé tout ce qu'il me restait pour dire ces précieux mots qui ne suffiront pas à la calmer. Dans une seconde, je serais mort. Encore.

Une seconde fois.


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Aldous B. Koch
Alone We Die, My Frozen Angel
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Oeil pour Oeil



8 Octobre 2016 - 19h00 - Aldous & Dante


Elle est déterminée, la môme. Et Dante s'réveille. J'jubile. C'est bientôt l'moment. J'ai hâte d'le voir la supplier d'l'épargner. D'voir d'comment il finit par s'briser. Parc'qu'personne ait foutrement invincible. Et s'il faisait toujours son malin, y allait bien y avoir un moment où il allait s'calmer. J'attends ça avec une foutue impatience. "Fais le". Elle entend qu'ça dans sa tête la gosse, ça va finir par lui coller mal au crâne. "Fais le putain". Sauf qu'Dante s'met à parler avec sa foutue voix d'Stryge quand il émerge assez. Normal, j'pensais pas qu'il s'laiss'rait planter sans réagir. Mon sourire s'agrandit. "L'écoute pas, Bébé, tu sais c'que t'as à faire." J'la sens qui s'bat, j'la vois qu'hésite. J'me rapproche. J'pose mes mains sur ses hanches, j'met colle derrière elle pour le coller ma b*** au creux d'son dos. "Vas y, et j'te bais'rais sur son putain d'cadavre." Elle frémit, elle s'tend. J'sens presque son envie qui gonfle et mouille sa p'tite culotte. Et Dante qu'arrive à court d'arguments. "Moi aussi j'te f'rais tout c'que tu voudras, Bébé, absolument tout." Elle est paumée, elle sait pas c'qu'elle veut. J'me presse encore plus contre elle. J'en ai rien à foutre, j'aurais pas à t'nir ma promesse. Dante lève la main, lui caresse la gorge. Est-c'qu'il pense à la bouffer ? Un dernier coup d'vent avant l'grand voyage ? Ou alors il joue sur sa corde sensible. J'ai envie d'éclater d'rire. Parce qu'il renonce. Sauf qu'il supplie pas. Non. Il attend un peu, la r'garde avec un air presque d'défi. Alors j'pige. Dante c'est vraiment pas un blaireau dans mon genre. Nope, lui, il est fort. Vraiment fort. Il pliera pas. Ca m'fout en rogne. J'la laiss'rais bien l'planter juste d'frustration. Sauf qu'c'est mon vieux pote. Mon meilleur pote. Mon seul pote.

Alors qu'elle se décide enfin, Aldous l'arrête. Il bloque son bras en apparaissant soudainement sous les yeux de Dante. Elle ronchonne, se débat un peu à coup de "laisse-moi faire" et "t'es pas mon père" pour finir par "j'te déteste". Finalement, il la neutralise de la plus triviale des façons. Un violent coup derrière la tête pour la mettre KO. Il a le réflexe de récupérer le couteau avant qu'elle s'avachisse sur Dante. Elle lui tombe de tout son poids sur le torse, et Aldous ne peut fuir son regard. Il lui affiche un rictus compliqué à interpréter, parce que lui même ignore ce qu'il signifie vraiment. Toute cette histoire avait pris une tournure qui dépassait de beaucoup la provocation initiale. Ils étaient allés trop loin, aussi bien l'un que l'autre. Mais de là à le reconnaître. Ca aurait pu se terminer dans un éclat de rire et une beuverie pour oublier. Mais Dante était trop fier et trop sadique. Et Aldous trop cruel et trop rebelle. Il finit par attraper Gabriela par la taille, la soulever comme un sac de patate et la poser sur le canapé à droite de Dante, avant de s'asseoir à sa gauche. Si quelqu'un était entré dans l'appartement, un voisin un peu jovial ou une vieille dame qui aurait été dérangée devant ses rediffusions de Jeopardy par les cris et les bruits, ça aurait été difficile à expliquer. A cette pensée, Aldous esquisse un sourire avant de regarder Dante, Gab, et d'éclater de rire. Il déglutit, passe une paume sur son visage et gratte un peu dans sa barbe.

"Vieux, j'crois qu'j'ai besoin d'un verre. T'as pas ... d'la tequila ? Histoire d'rester dans l'ambiance ?"


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Dante Boogeyman
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Dent pour dent...

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Il a voulu me tuer...

Cet espèce de connard a essayé... Non... Aurait pu me tuer. Par l'intermédiaire de Gabriela. La pauvre resterait un instrument toute sa vie. Mais Aldous, lui, était le marionnettiste derrière tout ça.
Je peine à reprendre mes esprits, la colère m'aide grandement à retrouver une force en moi que je ne soupçonnais pas. Je me redresse un peu, posant une main sur ma tête endolorie.

"T'es un grand malade... Un foutu grand malade..."

Je le regarde un peu, avec son tic de toucher sa barbe et son sourire rieur face à toute cette situation. Je me sens encore nauséeux, affaibli, mais ma vie revient doucement à la normale et le reste de mes sens également. Aldous était un vrai fou d'avoir voulu faire ça. J'aurais pu y passer à cause de ses imbécilités.

"'Spèce de trou d'balle..."

Je marmonne un peu à cause de mon état, les yeux encore un peu mi-clos, comme si je venais de me réveiller d'une sieste prolongée. Mais je souris. Je ne saurais pas expliquer pourquoi ni comment, mais un fou rire me gagne alors que cette situation invraisemblable trouve sa fin. J'aurais pu être mort à l'heure actuelle et pourtant je me sentais enfin vivant après ces longs mois de solitude. J'avais retrouvé à Ottawa un ami, un frère. Et après toutes les tragédies qui m'étaient arrivées, c'était le meilleur des cadeaux qu'il m'était donné de recevoir.

"Me faut une clope..."

Oui, car même la plus grande des joies ne valait rien sans une cigarette au bec. Je relève mes cheveux d'une main avant de soupirer. Je trouve le moyen de me lever, malgré la tête qui tourne, mais je tiens à rester debout, à me prouver que je suis plus fort que la connerie qu'il a bien pu mettre dans ce verre. Je remue mes épaules pour essayer de me remettre d'aplomb. Il n'a pas lésiné sur les moyens pour me mettre à plat. Je le sens à mes jambes cotonneuses comme jamais.
Je vais chercher mon briquet, je me sens comme un demeuré qui ne sait plus marcher, ce qui provoque chez moi un nouveau rire une fois la main dans ma veste à chercher mes clopes et du feu. Je me retourne vers Aldous une fois ma cigarette allumée entre mes lèvres.

"T'es allé jusqu'à te servir d'une gonzesse pour essayer de me tuer..."

J'ai un nouveau rire franc alors que je prends le briquet et le paquet de cigarettes dans ma poche arrière. Ce bon vieux Aldous me connaissait mieux que moi-même en fin de compte, allant jusqu'à se servir de ma faiblesse avec les femmes pour m'atteindre.
Je me dirige vers la cuisine pour fouiller dans un placard et trouver une bonne bouteille de tequila et des verres vides. Hors de question que je finisse son fichu poison.

"J'étais prêt à la supporter toute la soirée juste pour la calmer. Et t'étais derrière tout ce temps, enflure."

Je retourne m'asseoir, les verres dans une main, la bouteille dans l'autre, et ma douce cigarette entre les dents. Je m'affale dans le canapé entre Aldous et Gabriela inconsciente. Je me sens encore mal mais rien de pire qu'une grosse gueule de bois. Et pour ça, rien de mieux que de combattre le feu par le feu avec un nouveau verre...


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Aldous B. Koch
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8 Octobre 2016 - 19h00 - Aldous & Dante


Il lui faut pas longtemps pour capter c'qui vient d'se passer. Il est loin d'être con, l'Dante. Mais j'pense qu'j'l'ai calmé. Il a la tête en vrac. Il doit s'taper un sacré mal d'crâne. Marie m'a expliqué un soir, qu'le sang d'Sidh est toxique pour les Stryges. Pratique, comme info. Y a suffit d'trois gouttes pour l'mettre KO dix minutes et l'faire émerger comme après une sacrée gueule d'bois. Ses premiers mots sont pour moi. J'devrais être flatté. J'trifouille dans ma poche pour sortir un paquet d'tabac à rouler. Il a pas tord, j'ai jamais prétendu qu'j'étais un mec normal. Si j'l'étais, j's'rais surement pas là. J's'rais surement pas mort non plus. Mais ça sert à rien d'penser à c'qui s'ra jamais qu'une foutue illusion. J'hoche la tête sans l'regarder.

"Et alors ? Pas toi ?"

Parait qu'j'avais d'la répartie. Pour ça qu'ça finissait souvent en baston partout où j'passais, avant. Avant qu'j'vive comme un putain d'ermite au fond d'son garage avec son clebs. C'était p't'être pas plus mal. La taule. C'est ça qui m'avait calmé. Enfin, qui m'avait appris à être prudent. Et subtil. D'une certaine façon. Dante a cru qu'il allait crever, c'était l'but, et l'seul truc qui trouve à m'dire, c'est ça ? Insulte des bacs à sable qui s'rait probablement vexant pour Gabriela ou une de ses copines. Y en faut pas plus pour m'faire éclater d'rire. C'est gras et ça fait chaud dans ma gorge sèche. J'déplie l'paquet d'tabac, et sort un morceau d'shit, et des feuilles à rouler.

"Ca veut dire qu'j'suis bon à fourrer, haha ?"


Nouvel éclat de rire alors qu'il s'affaire à effriter la drogue douce en petite miettes. Il regarde d'un oeil Dante qui se lève péniblement et marche comme un vieil ivrogne pour trouver ses clopes. Il a l'air à moitié dans le gaz, et encore une fois, il fixe son ami avec une expression déconfite. Comme s'il était choqué de ce qu'avait prévu Aldous. Comme s'il n'avait pas fait pire ... Enfin, il fallait se souvenir que Dante pensait qu'il allait vraiment mourir. Ce qui avait au final, très peu de chance d'arriver. Surtout quand on connait la force des Stryges et celle d'une gamine nymphomane. Il hausse les épaules en fronçant le nez.

"Chacun ses faiblesses, hun. J'pense qu't'as bien du t'amuser à m'balancer tes fausses photos d'mes deux."

Il était loin d'être loquace. Pas avant un verre. Ce soir, il était clean. Autant que faire se peut. Il le fallait, sinon son plan allait foirer. Mais maintenant, il en avait besoin. Il roule un joint entier de shit avec une pincée ridicule de tabac et il se le coince sur l'oreille. Et puis un deuxième, de la même composition, qu'il pose sur la table. Et un troisième, si jamais Gab venait à se réveiller. Autant qu'elle ait aussi son petit moment à planer pour se remettre de ces émotions. Surtout que cette fois, elle avait compris suffisamment de trucs. Et le reste, elle allait vouloir des explications. Aldous voit Dante revenir avec la tequila et des verres propres, sa clope au bec.

"J'aurais bien aimer qu'tu t'la fasses tiens, j'aurais pu apprendre des trucs, moi, la pédale notoire, hun."

Y a de l'aigreur dans sa voix. Surtout parce qu'il sait que Dante est le premier à être mal à l'aise avec ça. Et puis ses retrouvailles avec Shea n'avaient pas été comme il l'aurait voulu. Alors au final, il était presque aussi dégoûté de lui-même que Dante en l'imaginant se faire enculer. Tant pis. Il renifle, se gratte la barbe et se penche pour prendre un verre et la bouteille de la main de son vieil ami. Il se sert une rasade et lève son shot.

"A la tienne vieux frère. On est quitte, hun ?"


J'bois une première dose cul sec, puis une autre et encore une autre avant d'laisser la bouteille sur la table. Mes mains tremblent un peu, mais j'me concentre sur l'joint qu'j'sors du bordel d'mes ch'veux sur mon oreille. J'prends l'feu dans ma poche, glisse l'doigt sur la molette et sent un frisson couler l'long d'mon dos en voyant la flamme. Juste le temps d'allumer l'bout et d'tirer suffisamment d'ssus pour pas qu'il s'éteigne et j'la laisse mourir. J'tends l'autre à Dante et j'pousse l'dernier d'vant Gab qui est toujours dans les vapes.


"T'crois qu'ça va aller, j'veux dire, pour elle ? C'est une chic fille, j'pense. Elle est juste aussi barge qu'nous. J'suis sur qu'elle a l'béguin pour toi. J'sais pas c'que tu lui as fais. J'd'vrais prendre des cours avec toi, au lieu d't'foutre la trouille, ahah. Par contre ... putain c'qu'elle est collante. J'ai cru qu'j'pourrais jamais m'en défaire. J'sais pas comment tu fais pour supporter les femmes, sérieux !"




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Dernière édition par Aldous B. Koch le Dim 21 Aoû - 18:22, édité 2 fois
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Dante Boogeyman
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"On est quittes."

Je lâche ça comme une déclaration de paix. C'en est fini de nos petits jeux malsains pour savoir qui du Stryge ou du Sidh était le pire de nous deux. Pour ma part, j'estimais que je n'avais pas besoin d'en faire davantage. Il savait que je pouvais l'atteindre et vice-versa. C'était une noble fin pour nos blagues. C'était également mieux pour le bien de Gabriela.

Et son supposé béguin...

Elle se croyait amoureuse parce qu'elle ne connaissait rien à l'amour. J'avais créé cette image pour elle, pour la persuader que c'était ça la réalité d'un couple, un vrai. Je n'avais pas eu à forcer le trait, juste à faire miroiter une merveille inatteignable, comme à chaque fois que j'avais besoin de gagner. Je lui avais mentis et elle y croyait encore. Un jour, il faudrait bien que je lui dise la vérité.
Aldous, lui, avait le droit de savoir. Je ne voulais pas lui cacher ça, et après tout ce qui venait de nous arriver, je n'avais plus tellement de raison de lui mentir sur quelque sujet que ce soit. On était amis. À la vie, à la mort.

"Je les supporte pas. Je les utilise."

Je me sers un verre que je descends un peu, pensant faire passer le poison plus rapidement dans mes veines. À défaut de faire passer le mal, ça calmait mes nerfs. C'était déjà un bon début.
Je prends Gabriela par le poignet quelques secondes. Elle a encore un pouls, c'est plutôt bon signe. Elle n'est pas morte, elle n'allongera pas la liste des fantômes de cet appartement.

"Sauf Juliette."

Je pose le poignet de Gabriela pour reprendre ma cigarette entre deux doigts.

"Ça devrait aller pour elle. Elle est pas méchante, elle est juste... Tombée sur les mauvaises personnes."

Je pouvais mentir aux autres autant que je le souhaitais, mais je ne pouvais pas cacher une seule seconde qu'Aldous et moi étions des types foncièrement mauvais. On enchaînait les idioties pour des raisons plus stupides encore. Des jumeaux diaboliques, voilà ce que nous étions.
Je pose ma cigarette dans le cendrier de la table basse pour la remplacer par le joint d'Aldous. Je n'avais pas encore eu l'occasion de voir si ce genre de petites illégalités avait plus d'impact sur moi que l'alcool. Je l'allume avant de refermer mon zippo et je prends une première bouffée salvatrice.

"Je la ramènerais chez elle et elle reprendra sa vie comme si de rien n'était."

Je tourne la tête vers Aldous, un sourire aux lèvres.

"Et je ne couche pas en public, voyeuriste de mes deux."

Dès demain, Gabriela reprendrait une vie normale. Tout du moins, normale pour la fille d'un parrain de la pègre locale. C'est vrai, les criminels d'Ottawa n'avaient rien à voir avec ceux que j'avais pu croiser à New York, mais ils n'en restaient pas moins de sales types. Laisser Gabriela dans un tel milieu était une mauvaise décision, mais l'arracher à sa famille en était une bien pire.
Je la connaissais à peine, et c'était la première humaine que je côtoyais aussi longtemps dans cette ville. Je n'avais aucune légitimité à rester dans sa vie, encore moins à me l'approprier. Aldous avait marqué un point concernant son amour passager, mais j'étais certain qu'il passerait aussi vite qu'il était arrivé. Elle n'avait que 21 ans, la vie devant elle et des tonnes de garçons pour la faire frissonner dès le premier flirt.
J'entame davantage mon illégale cigarette. Dire qu'à Los Angeles, c'était parfaitement légal, ce qui rendait le commerce bien moins misérable qu'il ne l'avait été. Mais c'était souvent cet interdit qui donnait tout l'intérêt à ces produits. Malheureusement pour moi, ça ne me faisait pas grand effet, exactement comme l'alcool. J'étais pour rester sobre et conscient jusqu'à la seconde fin de mes jours, à moins de recommencer à m'empoisonner. Un délire masochiste qui m'allait très mal.

"Tu me crois si je te dis que ça me fait plus aucun effet ces trucs? Ça craint. Même si je voulais me mettre la tête à l'envers je pourrais pas..."

Je fixe mon joint qui se consume lentement. J'inhale toute la fumée que je souhaite mais ce n'est pas plus effectif que de fumer de la pelouse. Quelle tragédie...
Je tourne la tête vers Gabriela qui est toujours inconsciente. Elle ne méritait pas ce traitement. Elle était trop jeune pour subir ça. Et même si son père n'était pas le moins du monde un type bien, elle, elle n'avait rien fait de mal, rien qui justifiait de telles tortures à son égard. Je pose le joint tout près de ma cigarette éteinte, fixant un instant les reflets de la fumée dans le verre du cendrier en serrant nerveusement ma main droite dépourvue d'alliance depuis des semaines maintenant.

"D'ailleurs, t'as fait quoi au juste pour me mettre KO comme ça?"


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