Nom : Callaghan. Un nom bien répandu au pays du trèfle à quatre feuilles, et je suis fière de le porter, de montrer clairement mes origines; un nom qui reflète également le prestige de ma famille, et pour rien au monde je le changerais.   Prénom(s) : Aileen. « vie, source de vie » ou bien « grâce, merci » selon l’étymologie qu'on choisit, mais quoi qu'il en soit ça reste un prénom typiquement irlandais, et j'approuve totalement le choix de mes parents. Fière de mes origines, je préfère le garder que m'affubler d'un de ces prénoms soit disant modernes pour me fondre totalement dans la masse.   Âge : J'entre dans ma deux-centième année si je me ne trompe pas; je sais ça ne se voit pas, on va dire que j'ai une crème anti-rides très efficace !   Âge d'apparence : Cela dépend des personnes, certains me donnent 19 ans, et d'autre 22.   Date de naissance : 15 Août 1816 , en plein été, ce qui explique peut être ma chevelure de feu et mon tempérament assez sulfureux également.     Nationalité : Irlandaise, et fière de l'être,  et ce depuis deux-cent ans.   Origine(s) : Suis-je réellement obligé de le dire ? Je pense que ma réponse précédente vous éclairera.   Métier (études) : Les études ce n'est pas pour moi, je suis donc barmaid même si ça déplaît à mon mari.   Niveau social : Je n'ai jamais manqué de rien durant ma vie de mortelle, et c'est pareil aujourd'hui, même si je vis surtout grâce à ses revenus à lui.   Statut marital : Je me sens à la fois libre, mais également sous son emprise, pour résumé c'est une situation assez compliquée, et cela dure depuis bien des années, mais mes papiers me déclarent officiellement mariée. Cependant j'aime à batifoler vers d'autres horizons.   Orientation sexuelle : Pansexuelle. Déjà à mon époque j'avais cette particularité d'apprécier une personne pour ce qu'elle était réellement et non pour son enveloppe corporel, et ce même si les déviances sexuelles étaient mal vues à cette période, aujourd'hui je peux enfin en profiter, que ça plaise ou non.   Avatar: Julian Johansen   Crédits: letsheresy   Personnage: Inventé   Petites curiosités     Famille et proches - (Comment est la famille de ton personnage - 5 lignes) Ma famille n'est plus depuis de longues années … la lignée s'est éteinte avec mon dernier souffle en tant qu'humaine. Aujourd'hui et pour le reste de ma vie, mon unique point de repère est mon mari, que je le veuille ou non, il est la seule personne que je connaisse réellement, et qui me connait. Cependant, je garde le souvenir d'une famille unie, unique. J'étais tout pour mes parents, ils étaient tout pour moi. Ayant été leur unique fille, leur attention était totale, et activités familiales berçaient mes week-end, lorsque père n'était pas en déplacement pour affaire.   Besoins carnassiers - (Ton personnage est-il un carnassier ou il s'en tient au sang ? Comment s'en sort-il ? 5 lignes) Je n'ai jamais totalement accepté ma condition de stryge, et encore moins le fait de boire du sang. Ce liquide dont j'avais peur enfant, et qui est aujourd'hui essentiel à ma survie. Quelle ironie. Je m'en tiens donc uniquement à boire ce qui m'est nécessaire, loin de moi l'idée de croquer un jour dans un morceau de chair, rien que l'idée me donne des nausées. Je fais mon maximum pour freiner mes pulsions lorsqu'elles commencent à surgir, et pour le moment, cela fonctionne plutôt bien.   Position sur le conflit - (Quant aux mésententes entre les Styges et les Faës, quelle est son opinion ? Entre-il directement en conflit ? 5 lignes) Un conflit ? Quel conflit ? Non, bien évidemment que je suis au courant de ce qu'il se passe, mais honnêtement, je n'ai aucun avis là-dessus. Par chance, ma transformation s'est produite peu après la deuxième guerre, je n'y ai donc pas participé, ayant pu me forger ma propre opinion à ce sujet. Du moment que l'on ne m'embête pas, je ne mord pas. Entendre certaines stryges prononcer des discours radicaux à ce sujet me donne de l'urticaire, et voir par moment mon mari y prendre part aveuglément m'exaspère. Au fond tout ce que je souhaite, c'est vivre en paix.   Points faibles - (Minimum 2 faiblesses, 5 lignes) Ma première faiblesse est sûrement mon humanité encore beaucoup trop présente, je n'arrive pas à me considérer comme la créature que je suis aujourd'hui, et cela peut me causer de nombreux soucis, certains me trouvant faible à cause de cela. La seconde est mon cœur, ou du moins la personne qui s'y trouve … ma haine envers lui est proportionnelle à l'amour que je lui porte, même si je refuse d'y croire, et donc dès qu'il s'agit de lui j'accours tête baissée.

     


     qualités
     Sociable
     Altruiste
     Réfléchie
     Douce (enfin ça dépend des moments)
     Observatrice
      défauts
     Indépendante
     Aime séduire
     Obstinée
     Tête brûlée
     Sentimentale
     Humaine
     

Mon apparence candide et juvénile trahie mon tempérament de feu. Femme indépendante, j’ai du mal lorsque l’on me donne des directives, que l’on m’impose quelque chose. Certes j’ai longtemps été le stéréotype de l’épouse parfaite, image peinte par la société de l’époque, mais maintenant que beaucoup d’années se sont écoulées, je peux enfin m’affirmer. Mon côté sociable me permet de parler à n’importe qui sans aucunes craintes, et mon côté altruiste à venir en aide à quiconque en ait besoin, et ce peu importe sa nature, et sans aucune contrepartie. Impulsive, ou plutôt tête brûlée, je fonce facilement dans le tas tête baissée, sans penser tout de suite aux conséquences. J’observe tout ce qui m’entoure, les personnes que je croise, chacun de leurs gestes, de leurs mimiques, et j’arrive souvent à des conclusions qui sont la plupart du temps bonnes. C’est l’un des passe-temps que j’ai appris à maîtriser au fur et à mesure des années. Le second, beaucoup moins glorieux, est le jeu de séduction, j’aime plaire, et pas seulement à mon supposé mari. Obstinée, je ne lâche pas facilement le morceau, il va vous en falloir du courage pour me supporter, je suis prête à vous suivre partout, voir à vous harcelez pour obtenir ce que je veux. Malgré ce côté négatif de mon caractère, je sais faire preuve, malgré ma condition, d’humanité. C’est peut-être même ce qu’on me reproche le plus, d’essayer d’agir, de vivre comme eux, alors que d’après certains de mes semblables, nous leur somme supérieur. Mes sentiments prennent souvent le dessus dans la plupart des situations, ce qui constitue l’une de mes faiblesses. Malgré mon caractère de femme forte, je sais par moment faire preuve d’une extrême douceur, quand cela est nécessaire, mais cela n’est pas destiné à n’importe qui cependant. En deux-cent ans, je suis passée de la femme parfaite, à celle que tout homme un tantinet intelligent cherche à éviter..

15 AOUT 1816 ;

Un jour d’été étrangement gris. La pluie tombe sur la capitale anglaise, les rues sont vides, les familles préférant rester à l’abri de ce temps maussade. L’air n’est guère plus chaud qu’en automne, les températures sont inhabituellement froides, et dans cette froideur anormale, une femme tente de donner la vie dans un des hôpitaux privés de la ville. Pendant que la plupart des familles se réunissent au coin du feu pour essayer de se réchauffer, une est en train de se créer dans cette chambre d’hôpital. Un cri résonne enfin dans les couloirs calmes, les cris d’une petite fille, celle qui fait désormais le bonheur d’un couple, dorénavant jeunes parents. Ils décident de donner au bébé le nom d’Aileen, « source de vie » en irlandais. Malgré la situation économique désastreuse du pays à cette période, la petite fille grandit convenablement, et dans de bonnes conditions, la famille Callaghan, immigrés irlandais partis de rien, étant arrivée miraculeusement à la tête d’une entreprise de métallurgie qui pris de l’ampleur au fur et à mesure des années suite à la révolution industrielle qu’à connu l’Angleterre.  

Une petite fille qui ne manque de rien, et obtient pratiquement tout ce qu’elle veut lorsqu’elle le demande, mais toujours avec politesse et respect. Les années s’écoulent, et la renommée de l’entreprise familiale s’étend. Ils quittent leur manoir familial pour un appartement luxueux en plein centre-ville de Londres, pour être au plus près des affaires. L’espace est moins grand certes, mais ici la petite fille peut s’épanouir, découvrir la ville, observer son évolution, et faire de nouvelles connaissances. Parmi elles, un petit garçon de son âge un peu près, ou peut être un ou deux ans plus vieux. Les deux familles s’apprécient, et se côtoient pratiquement quotidiennement, que ça soit d’ordre professionnel ou privé, ce qui permet aux enfants de grand ensemble, côte à côte.

1830 - 1831

Les années continues de passer, les enfants deviennent adolescent, les hormones jouent des tours. Aileen grandi, son corps change, son esprit évolue. Elle s’attache de plus en plus à lui, celui qui a toujours été là depuis plusieurs années, et ce malgré que ce dernier soit trop aveuglé par ses amis, par la gloire de celui qui aura le plus de succès auprès de la gente féminine, à écraser les esprits faibles. Mais Aileen reste là, dans l’ombre, prête à lui venir en aide quand cela est nécessaire, l’aider à surmonter les épreuves de la jeunesse, les peines de cœur.  Voyant que rien ne pouvait attirer son attention, la jeune fille s’amourache d’un autre, un fils de boucher, un rentier pour faire simple. Malgré cela, il fait preuve de douceur, de romantisme envers elle. Il parvient à lui faire oublier Edelsio, et ce pendant de longues semaines, avant que ses parents ne remarquent le statut social de son Roméo. « Une jeune fille de ton rang ne peut côtoyer un simple boucher. » Naïve et obéissante, elle coupe tout contact avec lui, et retrouve sa place dans l’ombre d’Edelsio. Elle souffre en silence, et se met parfois à penser ne préférer l’avoir jamais connu, être restée dans sa maison de campagne, isolée de tout, protéger dans sa bulle. Elle se rapproche de son père durant cette période, l’accompagnant à tous ses rendez-vous professionnels, pour se changer les idées et rencontre du monde, voir l’homme qui lui ferait oublier sa situation difficile.

Son esprit refuse la compagnie d’Edelsio, cet homme prétentieux et dangereux, mais son cœur accourt dès qu’il se trouve en danger ou blessé. Malgré ses mauvaises fréquentations, elle reste là, à essayer de lui ouvrir les yeux sur leurs véritables intentions, mais rien à faire, il est beaucoup trop borné et aveuglé par leurs promesses. Des promesses qui tournent rapidement au mensonge. Lassée de le voir ainsi se faire manipuler, la jeune fille ne peut s’empêcher de leur dire clairement ce qu’elle pense,  mais ces enfants de riches, hautains, n’apprécient pas de se faire reprendre par une fille, et se sont permis de la corriger à la vue de tous. Un évènement douloureux physiquement, mais qui a su apaiser ses maux de cœur. Ce soir-là des yeux se sont ouverts, des sentiments révélés, et des cœurs réunis. Depuis des années il habite ses pensées, et fait battre son cœur, et enfin il le découvre. Un virage des plus radical, mais qui amène enfin un souffle de légèreté sur la vie d’Aileen.

1833

Deux ans d’amour, de retrouvailles cachées chez l’un ou chez l’autre, avant de se concrétiser aux yeux de tous. Désireux de resserrer leurs liens, professionnels comme personnels, les deux familles décident d’organiser un mariage, mais pas n’importe lequel : l’aîné des Willord avec la fille unique des Callaghan, Edelsio et Aileen. Une journée magique, pour ne pas dire le plus beau de la vie de la jeune fille. Elle est encore loin de s’imaginer que cette journée sera la cause de sa descente aux enfers.

Mariage prononcé, consommé, Aileen commence une nouvelle vie, celle d’une épouse parfaite malgré son jeune âge. Son esprit libre se retrouve enchaîné aux dictâtes de la société, son imagination bridé. Elle vit relativement mal ce nouveau statut qui l’éloigne d’une vie remplit de libertés. Son cœur appartient à son mari, mais toutes ces obligations lui font peur. Cette peur est rapidement remplacé par le remord. N’étaient-ils pas mieux à vivre leur amour caché ?

1838

Cinq années à se conformer aux désirs de la société. Ses doutes persistent, mais se dissipent lorsque son mari disparait en plein été. Son cœur est alors tordu par le chagrin, l’inquiétude. Les semaines défilent, et toujours aucunes nouvelles.  Est-il avec une autre femme ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Les questions se bousculent, mais son absence plonge les familles dans un climat froid et tendu. Chacune se jette la pierre, « votre fille n’est pas assez bien ! », « votre fils est un lâche ! » Ces remarques ne font que blesser d’avantage Aileen. Ses nuits sont difficiles, remplis de cauchemars, et pourtant cette nuit-là ils avaient eu un aspect différent. Il est là, sur son balcon, à l’appeler, à l’embrasser, mais ses baisers ont un goût différent. Elle est confuse, est-ce un rêve ou la réalité ? Une vive douleur au cou la plonge de nouveau dans un sommeil. Elle aurait préféré qu’il soit éternel.

Une nouvelle vie commence pour la jeune fille, enfin si elle peut se considérer comme telle désormais. Par égoïsme, cet homme qui est censé être son mari l’avait transformé en monstre assoiffé de sang, contraint à errer éternellement. Ses premiers mois en tant que stryge furent difficiles pour Aileen, elle qui n’acceptait pas, n’accepte toujours pas cette condition. Sa confiance envers Edelsio s’est brisé, une haine s’est développée, mais son cœur lui appartient toujours, du moins par moment seulement.

Il est devenu malgré elle son unique point de repère, l’ayant arraché sauvagement à sa famille. Des années passent, beaucoup trop, mais elle est contrainte de rester à ses côtés pour éviter de sombrer, car même si elle le déteste, il est comme un phare dans cet Enfer. Malgré sa rancœur, elle le suit. Il lui a peut être retiré la vie, mais dans un sens lui a également accordé la liberté dont elle rêvait. De ce fait, la jeune fille se permet de nombreuses choses, comme passer ses nuits auprès d’autres hommes et femmes, que ça lui plaise ou non. Elle cherche inconsciemment un moyen de le faire souffrir comme elle a souffert, en savourant allègrement sa liberté.

200 ans plus tard, Aileen est toujours à ses côtés, l’ayant suivi jusqu’au Canada, un pays loin de ses origines. Il serait peut-être temps de prendre son envol, et son indépendance, non ?