Nom : Pacciani Prénom(s) : Irène, Pénélope. Âge : vingt-six ans. Date de naissance : sûrement un sept mars, en 1990. Nationalité : italienne-française, on ne sait pas trop. Origine(s) : italienne, légèrement françaises teintées d'anglaises. Alter-Ego : Kuvasz, fidèle, mais /et redouté. Métier (études) : étudie encore en architecture, mais pour subvenir à ses besoins, est serveuse dans un restaurant, comme tant de personnes encore. Niveau social : passable, disons simplement qu'elle arrive à survivre. Statut marital : célibataire, encore. Orientation sexuelle : hétérosexuelle Avatar: Amanda Seyfried Crédits: * { Lux Personnage: Inventé Petites curiosités Famille et proches - Pour moi, je n'ai eu qu'une mère dans ma famille. J'étais fille unique d'une part, et de l'autre, mon père n'était jamais dans notre maison, avec sa "famille", comme il disait. Maintenant qu'il est mort, comme sa maîtresse, je reste toujours seule avec cette mère que j'ai toujours admirée. Elle a bien essayé de me marier avec quelqu'un, mais le sujet est tombé en désuétude, et je n'ai plus jamais eu de relation amoureuse depuis. Dans les paroles de ma mère j'ai remarqué qu'un mot revenait souvent lorsqu'elle était seule. Cyan. Un prénom, une couleur ? Elle se garde bien de m'en parler. Autour de moi, j'ai des amis. Pas de trop, ni pas assez. Ils sont précieux à mes yeux, je m'attache énormément à eux. Maîtrise du totem - Sans me vanter, j'ai assez vite réussi à maîtriser mon totem, dans tous ses états. En même temps, le Kuvasz n'est pas un animal très agressif. Doux, fidèle, tout ce qu'il faut pour calmer les gens énervés. Je pense que pratiquer de temps en temps la Fusion ou être en état de Furie est en réalité bien plus qu'une simple relation, du moins pour moi. C'est une sorte de thérapie. Une thérapie, oui, qui m'aide dans ma vie. Quand je suis dans mon état bestial, c'est comme si j'étais quelqu'un d'autre. Un autre moi. J'aime mon totem. Je me cache en lui, quand j'ai besoin d'être seule. Personne ne viendra me trouver, ensuite. Sensibilité - Bien sûr, je déteste la douleur procurée par la Fusion, pour moi, comme pour beaucoup d'autres sûrement, c'est un supplice, et je considère cela comme un cauchemar. En général je m'en sors plutôt bien, mais la douleur est bien là, et je n'arrive pas à l'oublier certaines fois, tellement c'est atroce. J'aime courir dans les chemins, raser la terre encore humide le matin. Je sais, c'est étrange, mais être un chien est bien plaisant. En étant Furie, c'est assez différent. Je ne sais pas si j'aime cela ou pas. Cela dépend des circonstances je pense. En état Fureur, on se sent plus fort, donc supérieur, doit-on se craindre ? Points faibles - Je ne les cache pas, mais je ne les mets pas en avant. Je ne veux pas qu'il y ait un autre dans ma famille, qui s'interposerait entre nous deux, ma mère et moi.  Je ne veux pas que cet autre s'accapare tout autour de moi. Un brin égoïste, orgueilleuse je veux rester la première aux yeux de ma mère. Si un quelconque obstacle se dresse entre nous deux, je m'en irais. A part si cet barrière soit détruite, et je n'hésiterais pas à utiliser ma forme Furie contre lui, dans ce cas. Ensuite, je crois que je ne supporterai pas d'être rabaissée, en lien avec cette première faiblesse. Être considérée comme nulle, une simple chose qui ne vaut rien. Ce serait comme un outrage. Lorsqu'on profite de moi, j'ai tendance à me laisser aller et à devenir plus méchante, agressive, même si de nature je suis plutôt douce et gentille. En fait, je n'aime pas la provocation et j'y répond ouvertement, pour ne pas être en reste.

qualités
généreuse
douce
persévérante
consciencieuse
épanouie
défauts
timide
susceptible
fataliste
naïve
nerveuse


Elle est comme tout le monde, Irène. Elle a ses défauts, ses qualités, ses différentes faces. Elle a ses manies, ses chimères, ses idées. Tout comme tout le monde. Seule, elle est épanouie, jamais sur ses gardes, naïve, un peu. Avec un sourire béat sur la bouche. Oui, elle est naïve, elle veut croire à tout ce qu'on lui dit. Que la vie est belle, qu'on ne souffre jamais. Elle y croit. Elle veut y croire de tout son être. A ce moment, elle est douce, et calme avec elle même. Avec les autres, même s'ils ne sont pas là physiquement. Avec les autres, c'est différents Eux, ils sont différents. Surtout les humains. Ils lui font peur, un peu, on dirait qu'ils sont constamment à surveiller leur entourage. Et ça, ça la rend nerveuse. Elle n'a pas l'habitude de ce genre d'ambiance. Chez elle, on ne se soucie de rien. On a peut-être tord, mais comme ça, on se pose moins de question. Ce qu'elle déteste, c'est lorsqu'on lui adresse la parole avec un arrière goût amère. Susceptible, la demoiselle se vexe, et ça peut partir n'importe où dans ce cas. Serveuse, c'est un mauvais métier. On est traité comme un chien par certains clients, et Irène ne l'accepte pas. Et elle entre dans sa face fataliste, où tout va mal, où tout par de travers, ou rien ne va plus, et où elle a envie de s'en aller. Elle donne énormément, pourtant, elle se met au service de beaucoup de gens. Ce qui lui manque, c'est un peu de considération, à cause de son égoïsme qui a tendance à glisser vers le narcissisme. Mais elle donne, elle est généreuse, elle tente de dompter cet égoïsme en elle, elle essaie de le maîtriser. Et elle se montre généreuse, elle n'y arrive pas toujours, mais c'est un début. Et elle persévère à le rester. Irène se force à être consciencieuse, à tout ranger derrière elle, à tout bien ordonner, à ne rien laisser traîner, car ça la déstabilise. Elle a dû mal, aussi, à se faire des amis. C'est sa timidité, ou bien c'est parce que qu'elle fait partie des Bersekers. Encore un fois, elle veut croire que ce n'est que la timidité

Avant, je n'étais rien. Maintenant, je ne suis rien. Demain, je serais... je ne sais pas.

Je sais bien qu'il est avec l'autre femme stupide, qu'il n'est pas avec maman. Je sais aussi qu'il ne l'aime plus. Je sais tout cela, parce que je l'ai entendu. Je sais que je n'aurais pas du savoir. Je sais que ce n'est pas bien d'écouter ce que les grands racontent. Mais c'était plus fort que moi. Il fallait que je sache. J'aurais regretté si je n'avais pas su à ce moment là. Je peux préparer ma vengeance.

Maman veut que l'on s'en aille de la ville. Je l'ai supplié de rester, mais elle m'a dit qu'elle ne pourrait pas rester tant que papa sera avec sa maîtresse. Hors de question que je quitte la ville. Il y a tout ici. Tout. Et puis en plus... Je commence à subir quelques douleurs aux muscles. Maman dit que c'est parce que mon alter-ego veut qu'on s'en aille, mais j'ai décidé de le dompter pour l'empêcher de nous condamner à quitter cette ville qui m'est chère.

Nous ne sommes pas partis, car c'est mon... 《père》qui a décidé de se rendre ailleurs avec sa nouvelle compagne. Je la déteste toujours autant, elle est beaucoup moins belle et surtout beaucoup plus stupide et empôtée que ma mère. Et cerise sur le gateau, elle ne fait pas partie des Bersekers. Tout pour que je l'haïsse plus que le foie gras. Et elle nous méprise, franchement, je ferai tout pour la tuer. Ça me ferais du bien, non, ça en ferais à tout le monde !

Ils sont partis. Nous n'avons plus de nouvelles d'eux. Tant mieux, à vrai dire, mais quand même. L'absence d'un père est dure pour moi, j'ai dû mal à encaisser le choc. Avant, je m'en fichais un peu, de ce qu'il pouvait dire, mais maintenant... Maintenant qu'il n'est plus là pour prouver qu'il n'est pas mort... Je lui en veux d'être parti, il aurait pu nous le dire, mais il n'en n'a rien fait. Ma mère fait semblant d'ignorer cette absence, pourtant, c'est difficile de faire comme si on ne savait pas. Il ne s'occupait pas de nous, et c'était réciproque, mais nous l'aimions. Jusqu'à un certain point.
Il s'est pointé devant la maison. Complètement ivre, sans sa maîtresse. J'ai assisté à la scène. Il a frappé contre la porte de la maison avec une violence inouïe et a fusionné. Puis il est devenu une Furie. Moi aussi, j'étais en Fusion, cachée dans un taillis épineux. J'étais triste de le voir dans cet état. Ma mère est sortie. Elle s'attendait à le voir, mais pas dans cet était. Ils se sont dévisagés, puis il l'a frappé. Pas trop fort, puis il lui a dit deux trois mots et il est partit. Il a regardé dans ma direction, mais ses yeux n'ont pas croisés les miens. Je suis sortie de ma cachette une fois le danger passé, et je me suis avancée vers ma mère. Elle semblait sous le choc. Puis elle est rentrée, elle m'a dit qu'elle voulait être seule. Comme toujours, je suis allée dans mon champ. Mon champ fleuri, qui commençait à devenir une jungle si je ne coupais pas un peu l'herbe. Il ne m'appartenait pas personnellement mais il me suffisait à moi toute seule, et personne n'avait l'air de se manifester quand j'y allait. Ce n'était donc pas vraiment de la violation de terrain, puisqu'il n'appartenait visiblement à personne. Je m'allongeais dedans, entre les fleurs, une touffe de coquelicots et un bouquet de pâquerettes, de bleuets et d'œillets. Un insecte vint à ma rencontre, mais il n'avait rien à faire d'un chien blanc qui regardait les fleurs. Ma mère avait eu peur de moi, je l'avais lu dans ses yeux. J'étais en Fusion. Elle n'avait rien à craindre, pourtant la vue de son mari l'avait peut-être troublée au point de me chasser ainsi ? Je méditais pendant un bon bout de temps avant de me lever pour aller chercher de quoi couper l'herbe en restant fusionnée.

Nous n'avions vraiment plus de nouvelles, et c'était pour de bon. Je me levais avec une douleur dans la clavicule. Je n'allais pas me plaindre. Depuis un certain temps, ma mère parle de quelqu'un, ou de quelque chose. Cyan, qu'elle l'appelle. Tout, ça peut être tout. Mon instinct me dicte de ne pas me fier à cela, de me méfier de cette chose. Pour me changer les idées, je sortis. J'avais l'impression qu'on m'appelait, vers quelque chose. Je suis cette voix. Enfin, cet appel. Je ne l'entends pas vraiment, je sais juste qu'il est là. Je tourne la tête, de droite à gauche. Personne ne me suis. Je tourne, et je m'arrête. Ce que je découvre, ce ne sont que deux formes informes dans l'ombre. La rue est baignée dans le soleil, et au sol brillent les flaques d'eau formées récemment. Je les évite, et je m'approche.

Je vois. Je vois ces deux cadavres, enchevêtrés l'un l'autre, entre une poubelle renversée et une plaque d'égout. L'odeur de la mort se même à celle des détritus jonchant le sol, et l'air empeste le rat. Triste rue, aux aspect lugubres. Pourtant, un rayon de soleil vient éclairer, comme une lumière divine, ces deux êtres à terre. Je n'ose pas m'avancer. j'ai suffisamment approché pour voir qui étaient ces morts. Et, rien que de les voir, même en vie, même avant, même morts, me dégoûte. J'ai hâte de tout raconter à ma mère. Lui dire que j'ai trouvé le cadavre de mon père, enfin, je ne sais pas si on peut l'appeler comme cela, aux côtés de celui, oh, non, la malheureuse dépouille de sa maîtresse. Je vois ce ridicule décolleté à dentelle blanc-rosé, déchiré, pendant de part et d'autre, je vois cette robe trop courte, dévoilant un peu trop le haut de ses jambes. Je vois aussi ces chaussures à talons aiguilles, en faux or, je vois ces fichues boucles d'oreilles qui pendent lamentablement à ses oreilles. Ce qui me fait le plus mal, c'est la vision de cette bague. La bague de fiançailles de ma mère, qui n'aurait jamais dû nous quitter. Comment celle qui m'a conçue a-t-elle pu épouser un homme aussi infidèle, certes qui possède quelques attraits physiques, mais... répugnant. Plus simplement, comment a-t-elle pu l'aimer ? La maîtresse de mon pseudo père était hideuse, elle aussi, avec son grand nez difforme, ces cils de tailles différentes, ces lèvres énormes et craquelées, et... des dents jaunes tirant vers le noir ? Etrange, mais répugnant. Finalement, résignée, je me dirige vers ces deux corps. Je le regrette immédiatement. Une forte odeur d'alcool fort envahi l'espace. Pourtant, je ne recule pas, je ne cille pas. Je ne me pose pas de questions sur les circonstances de leur mort, de toute manière, je m'en fiche. Je suis totalement indifférente, comme mon "père" l'eut été. Je m'agenouille près d'eux. L'odeur est infecte ici. Je fixe leurs yeux. J'ai passé tant d'année à m'occuper de ma mère, de moi même, et lui, elle, qu'ont-ils fait ? De la misère. Ils étaient méprisants, et maintenant ils sont méprisables. J'arrache la bague de fiançailles de ma mère à la main de la maîtresse de l'homme. Oui, ce n'est plus mon père, c'est... l'home. Je le fais aussi avec la bague de l'homme, donc, et je me relève, brusquement. Je ne leur ferme pas les yeux. Ils ne méritent pas autant d'attention de ma part. Je me sens mieux. Dans le silence, j'ai exprimé toute ma haine. Je me retourne, et fais quelques pas. Je pose les bagues à terre, et je sens mes os s'agrandir, je sens ces muscles se déchirer. Je souris. La douleur, l'odeur, sont insupportable, pourtant, dans ma Fusion, je sais que j'ai tourné une page.

Je cours, loin, vers la maison, ou vers le bois. C'est la même direction, de toute manière. Je n'ai plus de soucis à me faire. Le tintement des bagues dans ma gueule contre mes dens m'enchante, et je sais que désormais, je pourrais vivre. Mieux, mieux que tout ce que j'ai eu. Je tourne dans l'angle d'une rue, et je me précipite loin de la ville. Je ne pense plus à rien. Et je m'écroule au milieu d'un champ de fleurs fanées. Tâche blanche dans l'immensité vieillissante.