❝ Chez moi - 20h48 ❞
J'allais essayer de faire en sorte de faire des choses que j'étais sûr qu'elle aimerait. Le coup des baisers dans le cou, je savais de source sûre qu'elle les aimait. Bien que les souvenirs étaient à présent bien loin, ce détail je m'en souvenais. Il est vrai que tout un tas de personnes à travers le monde sont sensibles aux baisers dans le cou, et Lilwenn en faisait parti. Si elle n'avait vraisemblablement jamais eu de relation sexuelle avec un autre homme depuis 10 ans - ce qui m'étonnais fortement, même si elle m'avait avoué ceci il y a quelques poignées de minutes - ce n'était au contraire pas mon cas. En 10 ans j'ai tout de même fait défiler les jeunes femmes. Pas au temps où j'étais encore dans mon clan en France, à ce moment là j'étais fiancé et pratiquement marié à une de mes très bonne amie, mais elle était la seule avec qui je couchais à l'époque. Il aurait été difficile d'avoir une relation avec quelqu'un d'autre sans que cela ne se sache. Mais depuis que je suis parti de la France, je n'ai pas hésité à profiter de cet aspect de la liberté que j'avais acquis. Durant mes voyages à travers le monde il m'est arrivé de rencontrer des jeunes femmes, toutes Berserkers car j'allais plutôt de clan en clan, mais jamais rien de sérieux.
Depuis que je suis à Ottawa, soit depuis près de 4 ans, j'ai couché avec un certain nombre de jeune filles mais une fois encore, jamais aucune n'avait fait battre mon coeur jusqu'à ce soir. Mon coeur avait eu l'air de s'être arrêté durant une dizaine d'années, pour ne redémarrer que ce soir. Lilwenn était la seule fille à n'avoir jamais fait battre mon coeur de cette façon. Si à l'époque j'avais refusé de me l'admettre, là je n'aurais pas d'autres choix que de m'affirmer que j'avais un coup de coeur pour elle...
Mais à l'instant présent, à part sentir que mon corps la réclamait du plus haut point, je n'avais pas le temps de penser à tout cela. J'appréciais chaque secondes qui passait, jusqu'à l'avoir dirigé dans ma chambre qui se situait à l'étage de la maison. Après ces quelques baisers de nouveau échangés, elle éloigna ses lèvres et son corps du mien pour retirer rapidement son tee shirt. Wow! J'avais oublié qu'elle était si sexy en sous-vêtement... Puis se rapprocha de moi de nouveau et fini par me retirer mon tee-shirt également. J'ai toujours été sportif, jeune c'était plutôt contre mon gré, car mon père à passé mon enfance jusqu'à mon adolescence à m'enseigner le combat, me faire faire des footings, de la musculation, la totale pour garder la forme. Il fallait bien ça pour faire la guerre parait-il. Mais depuis que j'ai quitté ma famille, j'ai continué à pratiquer le sport, j'en suis devenu accro. Je ne pourrais pas passer une semaine sans avoir fait aucun sport, j'aime aller courir, aller à la salle de sport et faire de la boxe. Je ne les fait pas de façon intensives, mais simplement par loisirs et parce que mon corps en à besoin. Être Berserker n'est pas sans conséquence pour le corps des personnes, certaines personnes supportent assez mal de n'avoir aucune activité sportive car nos alter-ego tirent beaucoup sur nos corps, que ce soit physiquement mais aussi mentalement. Pour contrôler au mieux mon alter-ego j'ai besoin de beaucoup me dépenser, de m'épuiser parfois pour ne pas avoir la force de me transformer. C'est mon "astuce" lorsque je sens que je n'arriverais pas forcément à me contrôler moi même, lorsque je suis trop énervé je pratique du sport jusqu'à n'en plus pouvoir, et là au moins même si je me transforme, ça ne risque rien. J'ai plusieurs petits rituels que j'ai mis en place en cas de besoin, et pour l'instant cela me convient..
Visiblement elle remarqua que j'avais un torse bien musclé car elle y posa le regard, puis s'amusa à passer ses doigts sur mon torse, je souriais légèrement tout en la regardant d'un regard dévorant. Mais lorsqu'elle prononça les mots suivants "Ton corps m'avais tant manqué", je ressentais mes entrailles s'agiter. Je n'avais jamais ressentit ce genre de chose mais je présumais que j'étais simplement content d'entendre ce genre de réflexion de sa part. J'affichais un grand sourire avant de poser ma main droite sur le côté gauche de son visage le pouce devant son oreille quant à mes autres doigts ils se glissèrent dans ses cheveux. Elle avait plongé son regard dans le mien et je lui répondis à mon tour
" Le tien aussi crois moi..."A ces mots je repris ses lèvres fougueusement avant de la faire s'allonger sur mon lit. Je fini par me retrouver à quatre pates au dessus d'elle et glissa mes lèvres le long de son cou jusqu'à sa poitrine pour finir par arriver à son ventre et à l'arrivé de son jean (on va dire elle avait un jean lol) Je la regarda avant de commencer à lui déboutonner.