Qui sème le vent, récolte la trempette. [SafAsh #1]

Je suis arrivé(e) le : 01/08/2016

Saf & Asher

C'est au pied du mur

Qu'on voit mieux le mur.

Saf marchait d'un pas décider dans la rue, elle évitait souplement presque même sans s'en rendre compte les autres passants, ses réflexes de caracal lié à son habitude de ne pas supporter le toucher des autres lui permettait de se mouvoir sans difficultés même avec la tête ailleurs. Elle levait rarement les yeux de la liasse de feuilles qu'elle tenait, elle avait dans la bouche un stylo et un autre tenait ses cheveux roux dans un désordre savamment étudié. Il faisait chaud, elle n'aimait pas beaucoup la chaleur mais tant pis. Elle tourna une nouvelle feuille, étudia un diagramme auquel elle ne pigeait pas grand chose puis passa à une autre page. Elle vérifia dans quelle rue elle se trouvait, pris à gauche et continua son chemin.

Qu'est ce qui la menait dehors par une journée aussi chaude alors qu'elle était de garde cette nuit aux urgences chirurgicales ? C'était la faute de quelqu'un, plus précisément d'un ancien patient. Voila au moins une bonne semaine qu'elle le cherchait. Asher Sheppard plus exactement. Un de ses tout premiers patients sur Ottawa qu'elle avait suivit un long moment quand elle travaillait en pneumologie avant d'avoir une place au bloc opératoire. Atteint de la mucoviscidose elle l'avait plus que souvent récupérer dans des états pas croyables, a la limite de la mort mais il s'en était toujours sortie, parfois elle c'était même demander comment. Au final elle c'était attaché à lui, parce qu'il n'avait aucune peine à lui répondre quand elle était désagréable, parce qu'il arrivait à la faire rire ce qui était en soi un exploit. En bref il avait été presque comme un ami. Quand elle avait quitter la pneumologie elle avait toujours pris de ses nouvelles, faisant les suivis post consultations, l’appelant pour savoir si il prenait son traitement. Ouais encore une fois elle c'était sur – investie dans son travail. Quand il était hospitalisée elle passait tout les jours le voir. Il était condamné depuis sa naissance mais Saf ne baissait pas les bras, elle le secouait pour qu'il n'abandonne jamais, quitte à être désagréable et chiante.

Mais un jour il avait tout bonnement disparu de la circulation. Et depuis elle surveillait les avis de décès dans Ottawa et toute sa région. Saf n'acceptait pas le fait qu'il puisse être mort, elle avait besoin de savoir. Asher avait peu à peu quitter ses pensées, resurgissant à chaque fois qu'elle consultait le journal. Et la semaine dernière une collègue de pneumologie était arrivée en courant vers elle alors qu'elle sortait du bloc.

« Il y a un nouvel essai thérapeutique pour les personnes atteintes de mucoviscidose, t'en a entendu parler ? Apparemment il fait des miracles.
-Et alors ?
-Et alors c'est pas toi qui avait pris son tout aile un jeune patient avec la muco ? »

Et Saf avait étudié ce fameux essai qui en effet faisait des miracles, il améliorait les conditions de vie, rallongeait l'espérance. C'était tout a fait inespéré. Quand elle voulu reprendre contact avec Asher pour lui en parler elle ne réussit pas à le retrouver, ses parents ne l'avaient plus vu depuis un moment. Mais Saf était tenace, après avoir fouillé dans les archives de l’hôpital elle finit par y aller au culot et appela la police. Elle leur monta un faux plan, leur disant que c'était un patient psy qui ne prenait plus son traitement, qu'il pouvait être un danger pour lui même.. Ils le retrouvèrent pour elle et lui donnèrent son adresse sans broncher. Elle trouva l'immeuble à l'adresse indiquée et grimpa jusqu'au numéro d'appartement que les policiers lui avaient donnés. Elle cogna fortement contre la porte.

« Asher Sheppard ouvre cette porte que je te botte le cul ! »

Ouais bonne idée de l'agresser avant même qu'il n'ai ouvert.

Je suis arrivé(e) le : 29/04/2016

Saf & Asher

C'est quand on est face contre terre

qu'on se dit que c'est vraiment dégueulasse la terre.

Avoir un boulot. Une expérience bien étrange pour moi. Surtout avoir un boulot qui était fixe en fait. Depuis que j'étais devenu stryge, j'avais enchainé les petits boulot miteux. Il fallait bien que je paye mon appartement hein ? Ce n'était pas comme si j'allais envisager de retourner chez mes parents. Non mais tu me voyais arriver chez mes parents: Coucou je suis pas mort, mais je suis immortel, donc ça serait cool si vous pourriez me garder des poches de sang, ah et au fait je risque de vous buter sans faire exprès parce que j'ai fait.... sinon on se fait câlin ? Ouais, mauvais genre, même pour moi qui était nul en convention sociales, je m'en rendais compte, c'était pour dire hein ! Alors forcément, j'avais appris à gagner ma croute, même si mon appart était pourri du cul, au moins ça m'évitait de tuer ma famille et c'était le plus important pour moi. J'avais pris des jobs, des tas de jobs. Mais je n'en avais pas gardé un seul. Il fallait dire aussi que mes nouveaux instincts avaient légèrement tendance à faire leur vie comme ils l'entendaient? Entre mes pouvoirs qui s'activaient quand ça leur chantait et la faim qui pointait son gros cul quand elle avait envie...BREF, c'était que du pur bonheur. Je savais bien qu'il fallait un petit temps d'adaptation pour apprendre à gérer tout ça, mais des fois, ça me saoulait très sincèrement. Non parce qu'avoir envie de bouffer son patron et ses clients avaient fait mauvais genre. Jusqu'au jour ou j'avais poussé la porte du Blue Devil, un bar. Je ne savais plus vraiment pourquoi j'y étais entré déjà. J'avais entendu parlé de cet endroit. Casino en rénovation, endroit plutôt glauque. Au final, il n'y avait pas incroyablement de monde et ça limitait franchement les risques de morsures et de bouffage de clients. Puis il fallait dire que le patron cherchait un barman et surtout que le patron était un stryge, chose que j'avais sentie rapidement. Preuve que mes sens commençaient doucement à s'affiner.

La nuit d'hier avait été relativement calme, pour ne pas changer hein. Au moins je n'aurai pas trop de sommeil à rattraper hein. Je m'étais levé tard ce matin.... ouais à midi quoi fallait pas déconner non plus hein. J'étais immortel, mais clairement, même les immortels avaient besoin de dormir la nuit. J'étais encore dans le gaz, j'avais rapidement filé sous la douche miniature pour tenter de donner un coup de fouet mais c'était en vain. Je ressortis ma salle d'eau pour nain de jardin uniquement vêtu d'un boxer. Quoi ? J'étais seul chez moi, pas besoin de faire chiquet hein. Ce n'était pas comme si j'allais recevoir du monde après tout ! Puis si la vieille d'en face était à la fenêtre elle avait qu'à se rincer l'œil la vieille crade. Je me passais une main sur le visage tout en me dirigea vers mon « coin cuisine ». Je sortis une tasse et une poche de sang que j'avais ouvert la veille. J'en versais le contenue dans le réception et hop, une minute au microonde histoire que ça soit chaud. Non sérieusement, le sang froid c'était horriblement dégueulasse. C'était comme du café froid, ou un burger froid. Ou n'importe quel plat froid. C'était dégueulasse ! Tout ceci me laissa le temps pour replier mon clic-clac. Quand un bip sonore m'indiqua de mon repas matinal était prêt. Je courrais jusqu'à l'appareil... et j'y fus une seconde. Pratique quand même d'être super rapide. J'attrapais la tasse et alla m'installer tranquillement sur la chaise de mon pc. En déverrouillant l'écran je pus voir mon personnage sur World of Warcraft se mouvoir seul et farmer les mobs. Pépère quoi. Je m'étirai longuement avant de prendre la tasse et de boire une grande gorgée de sang en regardant les mouvements que lui dictait le macro que j'avais codé il y avait de cela une semaine. Je devrais d'ailleurs la changer prochainement, à force un GM allait remarquer le poteau rose. Ça aurait été con de se faire ban du jeu. Surtout que Blizzard Entertainment avait parfois tendance à être aussi radical que crétin. Je soupirais avant d'appuyer sur la touche déconnexion, sans même checker mon inventaire. Ça attendrait dans quelques heures.

Je terminais rapidement mon breuvage avant de m'en servir une nouvelle tasse. De l'extérieur on aurait presque dit un gars normal qui buvait un café normal. Tout semblait normal. Mais était loin de l'être. Je sortis ma tasse du microonde quand quelqu'un frappa à la porte, je sursautais et manquais faire tomber ma tasse. Je râlais, mais ce fut juste avant d'entendre la voix de Saf, je l'aurai reconnu entre mille. Merde ! Jurai-je contre moi. Comment elle avait fait pour me retrouver ? Bon certes, je ne cherchais pas non plus à être le plus discret du monde, mais je ne me montrais pas non plus à outrance. Je posais ma tasse au premier endroit que je trouvais et essuyai d'un revers de main le sang au coin de mes lèvres. Je déverrouillais la porte et ouvris toujours en boxer. J'ai ouvert la porte, maintenant tu me laisses me saper ou bien ? Ou bien quoi tu veux mater la vue ? Ça tombait bien ma changement de nature m'avait légèrement améliorée sur ce plan là. Sans même attendre qu'elle réponde je me retournais et allait enfiler mon pantalon qui était posé sur mon canapé. Fais comme chez toi hein ? Qu'est-ce que tu fous ici Saf ? Je parlais sans vraiment la regarder je tournais cherchant mon tee-shirt. Je commençais déjà à farfouiller un peu de partout. Raaah j'lai foutu aussi cette saloperie de tee-shirt ! Ben arrête de reluquer toi tu le vois pas mon tee-shirt ? Douceur, délicatesse comme toujours hein.

Je suis arrivé(e) le : 01/08/2016

Saf & Asher

C'est au pied du mur

Qu'on voit mieux le mur.

Normalement Saf ne débarquait pas chez les gens comme ça. A vrai dire elle n'allait pas chez les gens en général. Depuis le massacre de sa famille elle c'était renfermée et sortait seulement pour aller travailler, se promener en foret ou les autres nécessité de la vie. Certaines collègues avaient bien essayer de l'emmener au restaurant, de l'inciter à se joindre à elles quand elles faisaient des soirées ensemble mais Saf avait toujours décliner poliment. Mais là avec Asher ce n'était pas la même chose. Elle avait une chance inespérée, pas de le sauver, mais d'améliorer sa vie. Alors même s'il fallait qu'elle le ramène par la peau du cul elle le ferait, quand il s'agissait de son travail, et d'Asher, elle ne laissait pas tomber. La cage d'escaliers agressa ses yeux et son odorat, il vivait vraiment dans un immeuble miteux, pourquoi avait – il quitter la maison cosy de ses parents pour vivre dans ce trou à rats ? Elle comprenait son probable besoin d'intimité et d'indépendance mais sérieux quand on à une mucoviscidose on ne traite pas dans un endroit aussi insalubre. Elle frappa à la porte, elle allait sûrement se chopper le tétanos. Elle sentit ses oreilles s'agiter quand Asher jura à l'intérieur de son appartement. Rapidement elle toucha ses oreilles et surtout les pompons en haut qui avaient poussé sans qu'elle s'en rende compte.

« Nom de dieu. »

D'un geste rapide elle choppa le crayon qui tenait ses cheveux et les lâcha de justesse car la porte s'ouvrit à l'instant où ses boucles rousses couvraient ses extensions de caracal. Asher n'était qu'un humain et il n'était pas question qu'il soit au courant un jour de sa condition de berserker, mais avec des oreilles félines munies de pompon il allait sans aucun doute se demander si elle n'avait pas un problème. Elle s'inquiéta soudain moins de ses oreilles quand ses yeux détaillèrent le jeune homme, qui n'était qu'a peine vêtu d'un boxer. Pas même un bonjour ce qui la fit se renfrogner, eh bah au moins il était vivant et la maladie n'avait pas eu raison de son sarcasme à le mord moi l'noeud.

« T'as vu l'heure qu'il est pourquoi t'es encore dans cette tenue ? Et bonjour à toi aussi, la politesse t'étouffe pas. »

Amabilité ? Saf ne connaissait pas ce mot. Ses yeux traînèrent encore sur Asher qui enfilait un pantalon. Elle haussa un sourcil, elle n'avait pas souvenir qu'il était aussi bien gaulé pourtant elle l'avait vu un certain nombre de fois peu habillé. Détournant les yeux pour ne pas se laisser tenter alors que le caracal en elle se léchait les babines elle regarda l'appartement. Enfin le pauvre studio qui lui servait de logement. Elle s'approcha de la fenêtre et une odeur lui chatouilla le nez sans qu'elle sache l'origine ni ce que c'était. Dans le reflet de la vitre elle vit que ses yeux étaient devenus jaune. Bordel c'était pas le moment. Elle resta dos à lui pour calmer son totem.

« Comme si j'allais me gêner. Je viens réparer ton frigo tu savais pas ? Ça fait des mois que t'es pas venu à l’hôpital, j'ai des nouvelles sur un essais qui pourrait t'intéresser. »

Bon quand est ce qu'il allait finir de s'habiller. Ça faisait un moment qu'elle n'avait pas vu un homme nu en dehors du travail et elle n'avait pas particulièrement envie qu'il la grille entrain de mâter la marchandise même si c'était quand même tentant. N'empêche qu'en l'entendant faire un bordel monstrueux elle sentit ses pompons s'agiter et se retourna. Bon pour le non – matage c'était rater mais il ne voyait rien. Hum fausse joie apparemment il avait des yeux derrière la tête. Elle vit alors le tee shirt sur la chaise à côté d'elle, le saisit entre deux doigts comme si il était contaminé.

« C'est pas ça que tu cherche ? »

Elle lança le tee shirt sur le canapé et alla appuyer ses fesses contre le bureau, juste à côté d'une tasse de café à la couleur étrange et d'un ordinateur encore chaud.

Je suis arrivé(e) le : 29/04/2016

Saf & Asher

C'est quand on est face contre terre

qu'on se dit que c'est vraiment dégueulasse la terre.

Merde ! Ça aurait été n'importe qui, j'en aurai rien eu à foutre. Mais le fait étais que ce n'était pas n'importe qui, c'était Saf. Je connaissais Saf depuis combien de temps déjà ? Plusieurs années. Elle venait d'arriver à Ottawa quand je l'avais rencontré. La petite nouvelle du service pneumo de l'hôpital. Une petite nouvelle avec un caractère bien trempé, ce qui m'avait littéralement changé de toutes ces godiches qui me soignaient. Elle m'avait toujours répondu avec répartie et tac. Autant dire que c'était bien loin d'être le cas de toutes les nounous infirmières que je croisais. Généralement, il suffisait que je fasse un petit peu preuve de sarcasme pour qu'elle fuient comme la comme la peste. Aucune d'elle n'avait du répondant. Autant dire que mes passages à l'hôpital s'étaient égayés avec l'arrivée de Saf dans le personnel. Quand elle avait changé de service, Saf avait quand même gardé contact avec moi. Elle avait continué à me rendre visite. Pouvais-je l'appeler mon amie ? Je n'en savais rien. Je ne voulais pas vraiment y penser. Je n'avais jamais été très doué en ce qui concerne les choses de la sociabilisation. Mon pc et mes jeux étaient plus facile à gérer. Mais cela aurait été mentir que de dire que je n'appréciais pas la rousse. Elle et son fichu caractère de merde.

J'allais ouvrir la porter à la rouquine sans prendre la peine de me vêtir, au moins elle n'exploserai pas ma porte. Pas de bonjour rien du tout. C'est pas moi qui menace de botter le cul des gens sans même les avoir vu. Et pour ta gouverne, je travaillais cette nuit. Alors que je laissais la porte ouverte pour que la demoiselle puisse entrer je partis en quête de mes vêtements. Le jean fut assez vite trouvé; mais le tee-shirt, c'était une autre histoire visiblement. Je lui demandais alors avec toute la sympathie du monde ce qu'elle faisait dans mon appartement. Après tout, elle n'était pas censé. Saf était en train de regarder par la fenêtre. Il y avait quoi à voir ? Ce n'était pas comme si j'avais vu sur la mer hein ! Mon quartier était dégueulasse et craignos. Je me demandais ce qu'il pouvait y avoir d'intéressant. Je levais les yeux au plafond quand elle me parla du frigo. Je poussais un long soupire, non sérieusement le frigo ? Et moi je suis devenu danseuse étoile. Quand elle me parla de l'hôpital je ne pus m'empêcher de grimacer. Ce fut pire quand elle évoqua un essai thérapeutique. C'était vrai, certaines personnes pensaient encore que mon pronostic vital était engagé. Et en temps normal, je devrais être mort et enterré.

Je finis par râler, au lieu de me reluquer il fallait bien qu'elle m'aide avec mon tee-shirt. Non pas que je ne sois pas content qu'elle reluque mon nouveau corps d'apollon immortel, mais je ne faisais pas le naturisme. Quand elle me lança le fameux tee-shirt, je lui fis un geste de la tête pour la remercier. Puis je remarquais que ma tasse pleine de sang était juste à coté de ses fesses. MERDE ! Discrètement je m'approchais de la demoiselle. Et tu es gentille, mais essai ou pas essai, ça n'sert plus à rien. Je finis par être assez proche d'elle pour glisser ma main pour récupérer ma tasse de café.... pleine de café de rouge et très nutritif pour les stryges. Puis alors que j'étais assez prêt d'elle, ce détail me sauta aux yeux. Cette.... odeur. Cette sensation. Elle sentait la bête sauvage. Je ne m'en étais pas rendu compte avant. Mais maintenant que j'étais assez sensible pour reconnaître les espèce du monde surnaturel, ça me sautait aux yeux. Saf n'était pas humaine. Saf était une bestiole sauvage – et étrangement ça lui allait très bien. Berserker. Tu sens... bizarrre, commentai-je simplement alors que je m'éloignais avec ma tasse dans la main. J'en oublias presque que je devais me débarrasser rapidement des preuves. Je m'éloignais doucement pour mieux regarder la rouquine. Je ne pus m'empêcher de rire sans la moindre raison. Et tu comptais me le dire quand Saf ? Je croisais les bras sur le torse. C'était évident maintenant son sale caractère, tout. C'était une berserker, et j'avais été bien con de ne pas le voir. Me regarde pas comme ça, tu sens l'animal à plusieurs kilomètres. Même du numéro 5 de mes fesses ne le cacherai pas. Je continuais toujours de rire avant de rajouter précipitamment. Pas que ça soit désagréable hein. Au contraire... ca aurait presque tendance à me donner faim meme. Merde. Non ne pas penser à ça. Pas une bonne idée. Et je finis par tourner le dos à Saf et j'engloutis d'une traite ma tasse de sang. Rapidement j'allais la mettre dans mon évier et je rinçais les restes du carmins dans le récipient. Pas de preuve, pas de preuve. Mise à part au coin de mes lèvres.... mais ça je ne m'en étais pas rendu compte.

Je suis arrivé(e) le : 01/08/2016

Saf & Asher

C'est au pied du mur

Qu'on voit mieux le mur.

Ça emmerdait un peu Saf que Asher vive dans un tel taudis, dans un quartier aussi pourri. Elle c'était attaché à lui d'une façon dont elle ne se serait pas douté. La mort de ses frères avait laissé une faille tellement profonde dans son cœur qu'elle ne c'était jamais penser capable de s'attacher de nouveau. Et pourtant Asher lui avait tenu tête là où beaucoup de patients s'énervaient ou s'écrasaient il avait été le seul à lui répondre sans prendre de pincettes. Elle avait été sur son dos sans arrêt quand il baissait les bras pour se soigner et qu'il se faisait récalcitrant, elle avait participer à toutes les réunions de service pour défendre son cas, elle n'avait jamais abandonné. Cet essai qu'elle tenait contre sa poitrine était inespéré. Elle sentit un soulagement sans nom l'étreindre quand il ouvrit la porte, elle avait peur qu'il soit mort et que l'homme qui lui ouvre soit quelqu'un d'autre et lui apprenne que l'ancien locataire était mort récemment. Bon même si elle était soulagée elle allait pas être agréable non plus. Fallait pas trop déconner.

« J'ai été gentille dans ma menace alors te plaint pas, t'as de la chance que j'ai pas d'aiguille à portée de main. Genre t'es gogo danseur ou quoi ? »

Saf était étonnée que Asher travaille, sa maladie était à stade tellement avancé qu'il aurait du être incapable de tenir 8h sans se reposer et qui plus est il devrais être incapable de travailler de nuit, de supporter un rythme inversé. L'infirmière referma la porte d'un coup de pied indélicat, elle ne connaissait pas ce terme en général. Sauf avec ses chats. Elle resta de dos un certain temps pour éviter de regarder Asher aussi peu vêtu et pour calmer son totem qui apparemment avait envie de n'en faire qu'a sa tête en présence du jeune homme. Les carreaux étaient dégueulasse au possible mais au moins elle se voyait et constatait que ses yeux avaient arrêter d'être jaune. Elle leva ses dit yeux au ciel quand il lui répliqua qu'il était danseuse.

« Je veux voir ton tutu alors ! Et roule pas des yeux comme ça, je me suis documenté sur cet essai il est prometteur et il y a peu d'effets secondaires. »

Bon d'accord il y avait la masse d'effets indésirables mais elle n'allait pas lui vendre le truc comme ça, il fallait qu'elle l'enrobe si elle voulait qu'il accepte. Saf lui lança son tee shirt et alla poser son derrière contre le bureau, croisant les bras sous sa poitrine le dossier toujours dans sa main, les pages menaçant de s'échapper. Tout comme ces seins. Merde pourquoi elle avait mis ce décolleté ? Vu le quartier mal famé on avait du la prendre pour une catin. Super. Elle sursauta quand il répondit que l'essai ne servait à rien et quand elle se rendit compte qu'il c'était rapproché d'elle.

« Tu baisse pas les bras je t'ai déjà dit que si tu faisait ça je viendrais danser sur ta tombe. »

Et elle n'acceptais pas l'idée qu'il meurt sans se battre, ce n'était pas une possibilité acceptable. Il était tout proche d'elle, d'habitude la proximité l'effrayait mais là elle se contentait de fixer Asher qui au final se pencha pour attraper sa tasse au liquide étrange. Tout son corps se contracta alors qu'elle se rendait compte qu'elle avait espérer. Elle se donna une claque mentale alors que son totem la mordait intérieurement, abrutie. Il la fixa alors comme si une corne lui avait pousser au milieu du front, quoi il voulait sa photo ? Il lui fit un commentaire qui la fit grogner, presque félinement.

« Eh bah merci du compliment ça fait plaisir, crétin. Tu culmine à un niveau d'amabilité jamais atteint. »

Il s'éloigna alors qu'elle se sentait vexée, franchement ils avaient toujours été comme chien et chat – enfin caracal en l’occurrence – mais là il allait quand même loin. Surtout qu'elle avait pris la peine de mettre du parfum, chose qu'elle faisait rarement car ça avait tendance à exciter son totem allez savoir pourquoi. Elle se tendit de tout son être quand Asher lui fit une réflexion étrange, elle sentit son cœur battre à toute vitesse. Lui dire quoi ? Elle sentait l'animal ? Comment faisait – t – il pour sentir son totem ? Un humain ne devrais pas pouvoir le faire. Il rit alors qu'elle se tendait encore plus, il essaya bien de sauver la face en lui disant que ça ne le dérangeait pas. Comment ça au contraire ? Saf perdait pied. Alors qu'il lui tournait le dos elle s'ébroua et son esprit logique repris le dessus, elle devait comprendre le pourquoi du comment. Elle reposa le dossier de l'essai sur le bureau et se rapprocha rapidement de lui et alors qu'il se retournais, ils étaient très proches mais elle ne s'en rendit pas compte. Saf scruta son visage, penchant la tête sur le côté comme ferait un félin pour observer quelque chose qui l'intriguait. Elle avisa la goutte rouge au coin de ses lèvres. Du bout du pouce elle l'essuya et suça son doigt. Ses yeux s'allumèrent en jaune, ses iris devenant félines, elle pu sentir ses rétines la brûler. Du sang.

« Stryge. Je comprends mieux pourquoi tu n'a pas besoin de cet essais et pourquoi tu as l'air si … En forme. Tu comptait me le dire quand ? »

Je suis arrivé(e) le : 29/04/2016

Saf & Asher

C'est quand on est face contre terre

qu'on se dit que c'est vraiment dégueulasse la terre.

Barman. C'était la seule réponse que je fis à Saf, ne préférant pas répondre sa provocation sur le gogo danseur. Non je n'étais quand même pas réduit à me foutre à poil. J'avais encore un minimum de respect pour moi-même. Enfin en parlant d'être dénudé, je cherchais toujours mon tee-shirt moi. Putain, c 'était pourtant pas si le bordel que ça dans mon appartement. Pendant que Saf était occupée à regarder le paysage par la fenêtre. Pouah, magnifique paysage de quartier pourri. Ça devait être très romantique comme vue, un peu plus et c'était partie pour une scène la Titanic. Bref ! Je levais les yeux au plafond quand elle me renvoya la balle sur le tutu. Non mais manquait plus que ça. Elle m'avait pris qui ? Ace Ventura ? Non désolé, je n'étais pas détective animalier moi. Son essai, elle ne pensait qu'à son putain d'essai à la con. Ça ne servait à rien. Miraculeux ou pas je n'avais plus besoin de cet essai. La maladie n'était plus là. Je n'étais plus en vie. J'étais une créature morte dans le fond et je vivrais pour toujours. Même si, présenté comme cela, ça faisait très zombie. Le genre de zombie qui s'alimentait de sang plus que de cerveau.... ce qui faisait un mélange entre zombie et vampire.... avec des ailes. Oh putain le bordel. Je baisse pas les bras Saf. Je n'en ai plus besoin, c'est tout. Dommage tu viendras pas danser sur ma tombe. J'aurais aimé voir le spectacle. Je dis ça avec un air pensif, j'aurais quand même préféré qu'elle danse sur moi mais bon. Pour une fois, je réussis à ne pas dire tout ce que je pensais. Cette image resta bien fermée dans mon cran, sans en sortir.

J'avais enfin enfilé mon tee-shirt. Je m'approchais doucement de ma rousse pour récupérer la tasse de café avec des restes de sang que j'y avais laissé. Quand je fus assez proche d'elle pour récupérer ma superbe tasse aux couleur de Star Wars, ce détail me sauta aux yeux.... ou enfin au nez plutôt. Cette odeur d'animal, de bestiole. C'était pas insultant mais c'était évident. Il fallait dire que j'avais doucement appris à maitriser ma sensibilité aux autres races. Puis avec les berserkers étaient faciles à repérer, il n'y avait qu'eux qui sentaient aussi fort. Indétectable par un nez humain, et totalement par un nez de stryge. Je grimaçais, ouais j'aurais peut-être du le dire autrement. Mais je savais maintenant que Saf n'était pas humaine. Saf n'avait jamais été humaine. C'était une berserker. Quand comptait-elle m'en parler ? Non sérieusement je pensais qu'elle aurait pu m'en parler. Non ? Je serrai les dents alors que j'allais poser ma tasse dans l'évier et rincer le sang qui y restait. Mais visiblement les choses n'étaient pas finies pour Saf. Elle s'était rapprochée de moi rapidement. A peine eus le temps de me retourner qu'elle était sur moi, proche de moi. Elle pencha la tête sur coté. Putain c'était quoi son problème ? Ça ne faisait pas de se rapprocher autant des gens. Son odeur m'envahit le nez et réveilla ce creux dans mon ventre. Je déglutis difficilement. Je manquais sauter au plafond quand son doigt vint au coin de mes lèvres. AH PUTAIN. Le contact de sa peau semblait presque brulante. Elle m'arracha un frisson qui était loin d'être désagréable. Et quand je la vis porter son doigt à ses lèvres, avec cette trace rouge, mon cerveau fit assez rapidement le calcul. Et la seule chose qui en résultat c'était un gros: EH MERDE ! Eh merde du sang. Et merde c'était sexy de se sucer le doigt comme ça. Les pupilles de la rousse s'éclairèrent en jaune. Je déglutis une nouvelle fois. Définitivement berserker. Sauf si ses lentilles avaient un effet lumineux, mais dans ce cas-là c'était grave classieux. La réponse de la berseker fut immédiate. Stryge. J'étais grillé. Au moins elle avait compris pourquoi je n'avais pas besoin de son essai. Pourtant je ne perdais en rien mon assurance, bien au contraire, je me rapprochais un peu d'elle, quitte à jouer le jeu.... Je comptais te le dire quand toi tu allais m'avouer que tu étais une berserker. Je finis par me reculer en soupirant sans me cacher. Je me passais la paume de ma main sur mon front. Je levais les yeux vers le plafond. Ça fait quelques mois, ok ?Je n'y suis pas complètement habitué moi-même. C'était clair ? Je n'en savais trop rien je finis par garder mon regard en l'air, essayant de ne pas affronter le regard jaune surnaturel de Saf. D'une parce que ça me faisait quand même flipper ma race. De deux parce que cette proximité me donnait envie de la bouffer, littéralement. Et de trois parce que ça réveillait en moi des envies pas très chastes. Depuis que j'avais changé de nature, mes désirs étaient tellement plus oppressant. C'était presque dérangeant. Puis il fallait dire qu'être stryge ça augmentait de manière significative le charisme. Est-ce que tu pourrais t'éloigner par contre ? Non parce que ça me perturbe vachement.

Je suis arrivé(e) le : 01/08/2016

Saf & Asher

C'est au pied du mur

Qu'on voit mieux le mur.

Barman ? Elle était presque déçue franchement ça aurait été sacrément drôle de l'imaginer en tant que gigolo, genre stipteaseur avec string léopard, c'était hilarant. Puis quand même un peu tentant. Mais bon il n'était que barman, peut être qu'elle pourrais avoir des boissons à l’œil il allait falloir qu'elle négocie ça. Mais quand elle voulut revenir à l'essai qui était quand même la base du pourquoi du comment elle était là il la renvoya bouler en disant qu'il n'en avait pas besoin. Non mais la mucoviscidose ça ne se guérissait pas en claquant des doigts. Enfin ça ne guérissait même pas du tout donc bon qu'il ne vienne pas lui dire qu'il n'en avait pas besoin. Elle se renfrogna même si il tenta de faire de l'humour.

« Tu ne me rends vraiment pas la tâche facile, et ne me raconte pas d'histoire t'en a besoin, les petits lutins ne guérissent pas la muco dans ton sommeil tu sais, ce n'est pas comme dans tes jeux. »

Pendant une minute Saf se demanda si les fäes n'avaient pas un pouvoir de guérison. Enfin il y avait tellement de sortes qu'elle n'en savait foutrement rien. Elle était arrivé à Ottawa depuis trop peu de temps pour en savoir autant sur les faës qui pour certaines gardaient jalousement le secrets sur leur capacités. Elle avait toujours su que d'autres races surnaturelles existaient, Saf avait côtoyés deux ou trois stryges et quelques faës par le passé mais jamais autant qu'Ottawa. La seule race qu'elle connaissait parfaitement c'était les berserkers. Partie dans ses pensées elle en fut tiré par la gentillesse – mais bien sur ! - d'Asher sur son parfum apparemment étrange. Elle aurait voulu lui péter sa grande gueule de petit con pour cette réflexion mais c'est alors qu'elle commença à cogiter avant de laisser la colère parler. Elle sentait l'animal ? Comment c'était possible ? Elle ne mis pas longtemps à faire le lien, enfin à se dire qu'il devait savoir quelque chose, qu'il devait avoir deviner mais diable comment ? Elle n'avait jamais rien laisser filtrer et même quand son totem lui faisait des sales coups elle avait toujours réussit à le cacher. Mue par la curiosité elle s'approcha de lui et c'est alors qu'elle remarqua la goutte carmin qu'il restait au coin de sa bouche. Son pouce s'attarda plus que de raison sur la commissure de sa lèvre, bon dieu depuis quand n'avait – elle pas embrassé quelqu'un ? Il parut surpris qu'elle le touche ce qui la fit sourire, dévoilant ses canines qui c'étaient un peu allongées.

Le goût du sang fut implacable dans sa bouche et fit se cabrer de bonheur le caracal qui ne gouttait pas assez souvent au sang pour satisfaire ses besoins de carnivore. Elle ne connaissait qu'une espèce qui buvait du sang. Encore une fois il parut surpris quand ses yeux s'éclairèrent et son rictus s'étendit, elle aimait le surprendre et lui rendre la pareil alors qu'il avait griller son plus grand secret. Elle comprenait beaucoup mieux pourquoi il avait disparut de la circulation de l’hôpital. Il se rapprocha franchement d'elle, Saf ne chercha pas à fuir, son totem se mit à ronronner intérieurement de cette proximité. Elle qui aurait normalement fui était tellement contente de ne plus avoir à mentir à Asher qu'elle ne recula pas.

« Tu ne l'aurais jamais su si tu n'était pas devenu un stryge, tu n'était qu'un humain. Mais maintenant c'est … Intéressant. »

Il se recula un peu, il se dégonflait ou quoi ? Il s'étendit un peu plus sur le sujet, se justifiant sur sa disparition. Elle fut soulagée de savoir qu'il n'était plus malade, mais d'un côté ça voulait dire qu'elle n'avait plus aucune raison de le voir. La raison et la passion se confrontait en elle. Elle avait des milliards de questions à lui poser sur sa transformation, elle était tellement curieuse de savoir ce que cela faisait, comment il le vivait, l'étendue de ses capacités.

« Il faut que tu m'en dise plus, je suis vraiment trop curieuse ! »

Saf était toujours enthousiaste quand il était question d'apprendre de nouvelles choses, surtout sur les races surnaturelles. Il n'osait même pas la regarder, c'était étrange. En même temps elle ne se rendait pas vraiment compte que son regard félin puisse être dérangeant. Il lui demanda alors de s'éloigner. Et puis il n'était pas question qu'elle s'éloigne et qu'elle lui obéisse, depuis quand elle obéissait à une demande d'Asher ?

« Genre je te perturbe ? T'as envie de me mordre c'est ça ? »

Elle aurait du flipper ? Oui carrément. Mais étrangement elle faisait confiance à Asher pour se contenir. Saf était complètement inconsciente.

Je suis arrivé(e) le : 29/04/2016

Saf & Asher

C'est quand on est face contre terre

qu'on se dit que c'est vraiment dégueulasse la terre.

Je ne fis pas de remarque sur ses dires. Non sérieusement, bien sur que je savais bien qu'on ne guérissait pas de la muco d'un claquement de doigt. On vivait avec jusqu'à ne plus pouvoir respirer. S'essouffler jusqu'à la mort. Avoir une petite bouteille d'oxygène partout et une putain de canule dans le nez constamment. Je savais très bien tout ça. Ce n'était pas comme si je l'avais vécu au quotidien. Et j'avais finis par décider de ma propre mort.... ou plutôt de ma propre non-mort. Mais je me gardais de bien avouer à Saf que je faisais maintenant partie de ces rares êtres qui étaient qualifiés d'immortels. Pourtant je continuais d'affirmer que je n'avais pas besoin de son essai thérapeutique. C'était la vérité. Pour la rouquine j'avais abandonné la vie.... ouais théoriquement c'était un peu le cas. J'avais fini par baisser les bras. Mais j'avais aussi saisi une chance assez unique. Ce n'étais pas Astrid qui avait décidé de me changer en stryge. C'était bien moi qui lui avait fait cette demande. Je savais très ce que j'avais fait en lui demandant cela. Je connaissais très bien les créatures surnaturelles. Toutes. J'avais passé parfois des journées dans les bouquins de mon père à éplucher tout ce savoir. Pourtant cette réponse ne suffisait pas à Saf. Elle voulait comprendre et putain. Qu'est-ce qu'elle pouvait être chiante cette nana parfois ! Trop perspicace elle s'approcha trop. TROP PROCHE. ET ELLE ME TOUCHA. Je manquais sauter au plafond quand je sentis son doigts frôler le coin de mes lèvres. Je n'aimais pas le contact humain. J'étais associable et je le vivais très bien – bien que sois sur la voie de la guérison askip – puis avec ma faim et mes envies qui faisaient n'importe quoi, j'évitais d'autant plus le contact physique. Surtout avec le sexe opposé ! Elle me démasqua bien vite. A mon tour je me rapprochais d'elle, histoire de jouer le jeu. Après tout j'avais cacher mon changement de race, mais elle ne m'avait jamais avoué qu'elle n'était pas humaine et visiblement.... elle ne l'aurait jamais avoué si je n'étais pas moi-même devenu un stryge. Dans le fond c'était peut-être une bonne chose.

Je finis par me reculer. Cette proximité me dérangeait. Entre ma faim qui commençait à me rappeler que je n'avais pas eu le temps de finir ma poche de sang. Et le corps de Saf contre le mien qui me donnait envie de la plaquer au mort.... ouais non c'était pas. Ce n'était pas bon j'allais craquer. J'allais la bouffer et je ne voulais PAS la bouffer. Je me contentais de parler de mon changement en stryge récent. Ma nouvelle condition était encore très complexe à gérer pour moi. Je commençais à peine à maitriser une infime partie de mon potentiel surnaturel. Trop curieuse. Oui c'était le cas de le dire. Et son enthousiasme me rendait vraiment mal à l'aise. Dans le genre vraiment. Plus ? Bah j'sais pas moi ! Tu veux que je te dise quoi ? Je serrai les dents quelques instants. Je mange principalement des poches de sang que ma créatrice me ramène. Hmmm... J'évite de chasser parce que je suis une grosse daube. Et... j'ai des ailes blanches et c'est GRAVE SWAG ! Je fis mine de réfléchir. Et j'en sais rien pose des questions toi-même, jvais pas faire tout ton taff hein ! Puis merde elle était trop proche, je perdais mes moyens. C'était la première fois que je voyais Saf d'aussi proche.... hors du contexte médical. Nous n'avions jamais eu des tels.... rapprochement rapprochés. Je devais pas me faire des histoires. Je ne devais pas m'imaginer des trucs. Mon esprit ne devait pas divagué sur des trucs à poil. Saf était juste curieuse.... et chelou. Je savais bien qu'elle ne pensais pas à d'autres choses... non ? Envie de la mordre ?! Je me retournai vers elle avec des grands yeux étonnés, presque choqués. SAF ! M'étais-je exclamé. c'est pas des choses à demander voyons ! Je croisais mes bras sur mon torse, presque vexé. Pis je te signale que j'étais en train de manger quand t'es arrivé. Donc OUI, j'ai envie de te mordre. Et pas uniquement dans un sens alimentaire. If you know what I mean. Je me contentais de racler la gorge. Elle était inconsciente, sincèrement. Mais alors elle restait aussi proche, je me mis à bouger rapidement, trop pour elle. Je l'avais attrapé par les épaules, je l'avais retournée et plaquée contre un mur proche, et avant même qu'elle ait dit ouf, mon corps était lové contre le sien et mon visage était dans son cou. Mes lèvres étaient à quelques millimètres de sa peau. Je pouvais presque sentir le pouls de la berserker s'accélérer sur mes lèvres. Un rien et mes crocs déchiraient sa peau tendre et sa carotide. J'avais faim. Dans tous les domaines. Je pourrais te blesser tu sais ? Te tuer même. Ne me fais pas confiance Saf. Je finis poser une bise légère avant de m'éloigner. Ne pas aller trop loin ne pas aller trop loin. Sinon, je ne pourrais plus revenir en arrière. Je finis par tourner le dos à la rousse et me passer les mains sur mon visage. Mais ça me ferait chier de te blesser, alors bon... Je me contentais de me racler la gorge. Putain pourquoi j'avais fait ça ? Est-ce que je pouvais fuir de mon propre appart ? Putain la situation allait dégénérer je le savais, je le sentais.