AccueilAccueil  Tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.

 :: Archives des rps
Aller à la page : 1, 2  Suivant

Aodhan Caldwell
Il m`a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière.
Aodhan Caldwell

IDENTITY CARD
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Giphy

Messages : 67 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Travis HOT Fimmel Je me dédouble : En Une handicapée des sentiments, Lilwenn Millward Pseudo : SUNRISE Crédits : ETERNAL LOVE Points : 989 Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Tumblr_mkjvbzLJAf1qhjmm4o1_250

J'ai : 34 ans, qui me paraissent une éternité Je travaille comme : Membre de la garde rapprochée de la reine Actuellement, je suis : Veuf Niveau social : Bien plus qu'aisé, bosser pour la reine, ça paie !
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  EmptyMer 20 Jan - 21:25
WHO ARE YOU

J'avais beau marcher, naviguer à travers cette ville qui m'étais encore étrangère, prendre un taxi, je me retrouvais toujours devant ce musé. Alors que pour certains, le réconfort se trouve devant une cheminée, au fond de son lit avec une bonne tasse de chocolat chaud, auprès de la famille qu'on aime, pour moi, le seul lieu où je me sens apaisée c'est au sein d'un musé. Une plénitude apaisante règne en ces lieux, si bien que j'en oubli parfois ce qui est le plus urgent dans ma vie. Ça faisait déjà trois fois que je venais ici cette semaine et je ne m'en lassais nullement. Voilà plus d'un mois que j'étais à Ottawa et je devais avouer que retrouver mon frère dans cette ville s'avéra bien plus difficile que je ne l'aurai crue. Je ne savais pas pourquoi, mais je m'étais imaginée qu'il aurait fallut que j'arrive en ville pour tomber dessus par hasard. Mais en réalité, j'avais beau interroger n'importe quelle personne que je croisais, tout le monde ignorait qui était léonard. Ce qui ne m'étonna gère étant donné l'ampleur de cette capitale. J'avais donc finit par changer de méthode et commençais à interroger les postes de police, ce qui pour le moment ne s'avérait pas plus fructueux.

Je poussai un léger soupir pour me détendre et m'élançais dans le musé où régnait une paisible quiétude. En cette après midi nuageuse on pouvait percevoir un ciel chargé de tension à travers le toit vitré qui surplombait le hall d'entré. Je me souvins, la première fois que j'étais entré dans le musé, j'avais passé plusieurs minutes à contempler ce ciel ouvert. Un véritable chef d’œuvre architectural. Je m'élançais dans la galerie à pas feutré, ne voulant pas déranger le silence qui régnait en maître ici. Je montai l'escalier qui menait au premier étage et me dirigeais vers la partie Art International. Ces derniers jours, j'avais décortiqué des ouvres contemporaines mais je préférai de loin des ouvres antiques, chargées d'histoires. Après quelques pas, je relevais les yeux sur divers dessins et estampes, représentant des scènes lourdes de sens. Mes yeux défilèrent d'une œuvre à l'autre, cherchant un dessin qui retiendrai mon attention. Mon regard s'arrêta sur une fresque, plus petite qu'une feuille A4 et au fond d'un blanc cassé vieillissant. Sur une petite plaque à côté du dessin était indiqué ______ , v. 1445-1450 Martin Schongauer Je m'attardais quelque seconde sur le titre de l’œuvre avant de m'y intéresser de nouveau. Elle ne possédait pas de nom, juste une date et un auteur. Cette particularité m'intrigua d'autant plus que la scène représentait la crucifixion de Jésus. Bien des théories religieuses divergeaient sur cet évènement concernant le christ. Certains pensaient qu'il n'était pas mort crucifié, d'autres encore inventèrent des théories bien plus loufoques à ce sujet. C'était d'autant plus absurde lorsqu'on était une créature surnaturelle. Il était alors évident qu'un être supérieur ne pouvait exister. C'était une idéologie humaine consistant à les décharger de la lourde responsabilité de leurs erreurs. Ils avaient besoin de l’existence d'une force bien supérieur à la leur qui régissait le monde. S'ils s'imaginaient seulement la réalité, bon nombre d'entre eux ne considéreraient plus la terre comme terre promise mais plutôt comme l'enfer. Les minutes s'écoulèrent, et je ne pus dire combien de temps je restais à observer cette œuvre, intrigante et dénuée de sens à la fois.

Mon regard dériva à la prochaine œuvre, décrivant un homme religieux. Les autres qui suivirent montraient des scènes toutes plus religieuses les unes que les autres. Tout compte fait, cette partie n'était peut être pas la plus pertinente me concernant. Je m'arrêtais sur la dernière œuvre intitulée "La chute de l'homme, v. 1500" représentant un homme et une femme dévêtus et ne pu réprimer un sourire devant la signification de cette œuvre.


© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  EmptyMer 20 Jan - 22:13




“Who are you”

Hildred & Aétios


Il existe plusieurs signification à l'amour. L'amour de la danse, de la musique, des animaux, de la nature, de l'aventure et j'en passe énormément. Puis, il y a l'amour qui parle avec le coeur. Cet amour qui vous arrache sans cesse la poitrine, qui vous tore l'estomac à la simple vision d'une personne. Le grand amour. Cet amour que l'on ne connaît réellement qu'une seule et unique fois. Certains passent des années à le chercher, à espérer le trouver. Puis, il y a des mecs comme moi qui ne cherchent pas et qui le trouve devant un tableau représentant une femme nue...Et qui le laisse s'échapper. J'ai l'éternité pour le regretter, croyez moi, l'éternité c'est long pour un stryge. Genre, vraiment très long. Assis à une table d'un café, j'observais les gens passer avec une certaine nervosité. J'avais de nouveau fuis Angélique, cherchant cette liberté que je n'aurais probablement jamais. Elle m'avait tout arraché cette blondasse. La vie, mon innocence, ma mortalité et enfin mon coeur. Je soupire alors qu'un couple se pavane devant mon nez. Je n'ai qu'une envie, leur botter les fesses et leur demander d'aller se peloter plus loin. A cette pensée je souris. Qui suis je pour refuser le bonheur des autres ? Je n'en ai pas le droit, j'avais eu ma chance, celle-ci me l'avait été arrachée cruellement, contre mon gré. Je bois la fin de ma boisson chaude et sans goût, que ne donnerais-je pas pour un peux de sang ou même...une bouchée de chaire humaine. Je frissonne. Cette escapade forcée avec Angélique m'avait fait retomber dans mes mauvais travers, alors que j'avais suivis un sevrage forcé il y a de cela des centaines d'années. Comme quoi, au final, nous retombons plus vite dans l'obscurité que nous n'en ressortions. Je baisse les yeux, avalant difficilement le peux de salive que je possédais dans ma bouche.

Finalement, après quelques minutes, je décide de m'en aller. Payant ma consommation, j'enfile mes gants et mon bonnet, il ne fait pas chaud dehors et je dois masquer les apparences. Je commence à marcher dans la rue, mains dans les poches, visage baissé pour éviter de me ramasser le vent en pleine tronche. Après une bonne demi-heure de marche je me retrouve dans un musé. Comment suis-je arrivé ici ? Bonne question. Enfin, quand je suis sur le point de sombrer dans la noirceur qui m’envahit je viens me réfugier ici, par simple torture ou par simple nostalgie, sa reste encore à voir. J'enlève mon bonnet ainsi que mes gants, ici, le chauffage semble fonctionner assez bien et donc le froid est coupé net dans son élan. Curieusement, je me mets à sonder les œuvres d'arts, m'arrachant souvent un sourire ironique. J'avais longuement voyagé, longuement vécu et certaines de ses œuvres représentaient des époques que j'avais eu la joie de côtoyer. Je m'attarde sur une représentation religieuse, plissant légèrement les yeux, cherchant une quelconque signification. Si dieu existait alors j'étais bon pour l'enfer. Et dire que je possédais des ailes...je n'en étais pourtant pas un ange pour autant. Bon, à moins que les anges bouffes les humains et boivent du sang. Du coup, ouai, là j'aurais été un ange. Je me plaçais plus niveau gargouille comme dans le bossu de notre dame...Bof, en gros je suis un stryge c'est tout. Un tueur, un prédateur charismatique programmé pour plaire physiquement et pour attirer mes proies sans vraiment trop de problèmes. Je tourne dans un couloir quand une odeur me frappe de plein fouet. Je m'arrête, comme privé de tout oxygène. Cette odeur je la connais, je l'ai aimé, je l'ai désiré. Hildred est là, j'en suis sur, je ne peux me tromper.

J'hésite. Je regarde derrière moi, près à fuir pour la préserver comme ça avait été le cas il y a un an. Elle n'avait jamais été doué en combat, petite chose fragile, elle avait beau être une louve face à Angélique elle ne faisait pas le poids...moi non plus d'ailleurs. Je passe une main sur mon visage et je me retourne, faisant un pas puis deux en avant, me stoppant ensuite. Non, l'envie de l'entrevoir est bien trop fort, bien trop présent. Juste quelques secondes, une minute tout au plus. Je suis donc l'odeur, finissant par l’apercevoir debout devant une œuvre représentant deux personnes nues. J'aimerais vraiment fuir et m'en aller. Oui, la laisser vivre sa vie sans que je n'y entre de nouveau. Elle avait dû souffrir de mon départ, en tout cas, moi j'en avais souffert énormément. Elle avait été la seule que j'avais jamais vraiment aimé, comment pourrais-je tourner la page ? Ce n'était absolument pas possible. Je souris doucement. Elle est si belle. Elle l'a toujours été alors que la jeunesse se lisait sur son visage, dans ses courbes féminines qui éveillaient en moi un désir sans limite. Je me souviens encore de sa peau sous mes doigts, de son regard dans le mien et surtout de son sourire si merveilleux. Une vraie lumière dans ma sombre existence. Sans m'en rendre compte je m'étais mis en marche vers elle, me positionnant dans son dos. J'étais tellement nerveux. « Les hommes sont tous des pervers...ils se mettent même à peindre des hommes nus. » Mais quel con ! Sérieusement ? J'aurais pas pu trouver autre chose à lâcher ? J'ai envie de me foutre une gifle. Quoi que, Hildred était capable de m'en mettre une à la place...

Quand elle se retourne je ne peux pas sourire, je n'en ai pas l'envie, pas le courage. Je m'attend à tout, surtout venant d'une Berserker avec ce genre de Totem. Je reste immobile, mon regard dans le sien, mon coeur battant une fois, une unique fois et ce fut vachement douloureux d'ailleurs. Faut dire qu'il n'a pas spécialement l'habitude de battre celui-là ! Je soupire. « Je...je voulais pas. » Mais oui Aétios, va y parle comme un gamin et ne fais pas de phrases complètes...

Parfois le passé rencontre le présent et notre monde s'écroule sans prévenir.




© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Aodhan Caldwell
Il m`a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière.
Aodhan Caldwell

IDENTITY CARD
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Giphy

Messages : 67 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Travis HOT Fimmel Je me dédouble : En Une handicapée des sentiments, Lilwenn Millward Pseudo : SUNRISE Crédits : ETERNAL LOVE Points : 989 Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Tumblr_mkjvbzLJAf1qhjmm4o1_250

J'ai : 34 ans, qui me paraissent une éternité Je travaille comme : Membre de la garde rapprochée de la reine Actuellement, je suis : Veuf Niveau social : Bien plus qu'aisé, bosser pour la reine, ça paie !
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  EmptyMer 20 Jan - 23:09
WHO ARE YOU

Je me demandais souvent pourquoi je revenais sans cesse dans des musés. Certes, ces lieux avaient le pouvoir de m'apaiser et me permettaient de faire le vide en moi, mais ils me permettaient surtout de me souvenir d'Aétios. J'avais eut le temps pour faire le deuil de notre relation, il était parti, je m'y étais résignée. Alors qu'à une époque penser à lui m'aurait fait souffrir, à présent je repense aux moments que nous avons passés ensemble avec une certaine distance. Je ne souffre plus, je suis comme une spectatrice devant un film au cinéma. J'étais spectatrice de mon passé, me remémorant des passages de ma vie et même si je ne voulais l'avouer, le musé était l'un des meilleurs moyens de me souvenir d'Aé. Surtout lorsque je me trouvais devant une œuvre comme celle-ci. Je senti quelqu'un dans mon dos et fut étonné de ne pas l'avoir entendue arriver plus tôt, probablement trop absorbée par mes souvenirs pour être réellement attentive aux événements alentours. Puis soudain, une odeur me figea sur place. SON odeur. Le silence était tel qu'on aurait pu entendre une mouche voler, si seulement il y en avait eut une.

Je ne pouvais pas me retourner, c'était physiquement impossible, psychiquement difficile. Mes pensées partaient dans tous les sens. Etais-je en train de rêver ? J'avoue qu'il m'arrivait parfois de rêver d'Aétios, seulement dans mes rêves je ne pouvais sentir son odeur. Mon cœur se mit à battre la chamade, s'emballant dans un rythme effréné qu'il aurait du mal à tenir bien longtemps. Mais qu'est ce qu'il m'arrivait ? « Les hommes sont tous des pervers...ils se mettent même à peindre des hommes nus. » Je me sentis défaillir, au sens propre du terme. Si je n'avais pas bien mangé ce midi, je serai tombé dans les pommes en entendant le son de sa voix. Si rauque, si sensuelle. Une voix qui ravivait tant de souvenirs, une voix qui avait murmuré mon nom, qui m'avait fait tant de promesses. Une voix que je n'aurai jamais crue entendre de nouveau de ma vie. Je me retins de bouger, ne sachant comment réagir. Ma réaction première aurait été de me retourner, de lui coller une gifle monumentale et de lui cracher au visage que son humour à deux balles, il pouvait se le foutre au cul. Seulement, je ne sais pas si j'en aurai été capable. Je me sentais faible, en proie à trop d'émotions pour pouvoir faire le tri. Je l'avais crue mort, il était parti du jour au lendemain sans rien me dire, sans me donner d'explications, sans me dire au revoir. Je n'avais eut aucunes nouvelles de lui et je m'étais dit qu'il lui était peut être arrivé quelque chose, bien que ce fus beaucoup plus douloureux que de me résoudre à ce qu'il m'ait quitté. Seulement, à ce instant présent, je réalisé que ce que je m'étais imaginé était faux. Il était parti. Il avait fait ce choix délibérément. Il avait décidé de me quitter et il estimait surement que je n'étais pas assez importante à ses yeux pour me donner plus de détails, pour m'expliquer pourquoi il ne voulait plus de moi. Une rage soudaine s’insuffla au plus profond de mon être et je pouvais mettre ma main à couper que mon alter égo n'y était pas pour rien. Je serrai les poings, tentant de garder mon calme.  « Je...je voulais pas. » Sa voix hésitante ne fit qu'accentuer mon malaise. C'était sa manière à lui de s'excuser ? La maladresse ne faisait pourtant pas partie de ses attributs. Je me pinçais les lèvres, résignée devant le fait que je ne pouvais pas passer le reste de l'après midi à fixer cette œuvre d'art. Il fallait bien tôt ou tard que j'affronte son regard.

Le souffle coupé sous l'émotion, mon regard se fixa dans le sien et ce fus comme si je revivais cette première rencontre, une nouvelle fois. Comment faire quand vous vous retrouvez face au seul homme que vous n'aviez jamais aimé de votre vie mais que vous haïssiez à présent pour la souffrance qu'il vous avez fait éprouver. Mon regard passa d'un œil à l'autre avant de venir détailler son visage. Il n'avait pas changé, sur n'importe qui d'autre cette affirmation aurait été ridicule mais concernant Aétios c'était la pure vérité. Un élan de nostalgie s'empara de moi avant de s’étouffer rapidement pour laisser place à la colère. Cependant, c'est d'une voix égale que je lui sorti en le fixant. « Qu'est ce que tu fais là Aétios ? » Je haussai un sourcil tout en le fixant sans ciller. J'étais dans tout mes états, mon cœur faisant vibrer ma cage thoracique mais n'en laissait rien paraître. Ma mâchoire se crispa et je précisais. « Enfin je veux dire, pourquoi viens tu me parler ?» Je plissai les yeux, dans le doute total. Quel était son but ? Je n'aurai jamais imaginé retrouver Aétios en venant à Ottawa, d'autant que mon but premier était de retrouver mon frère.

© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  EmptyJeu 21 Jan - 20:29




“Who are you”

Hildred & Aétios


La souffrance est quelque chose que j'avais, tout au long de ma vie, ressentie. Cette sensation de vide, de mal aise constant n'avait jamais cessé de me quitter, parcourant chaque parcelle de mon être, de ma peau, faisant naître une noirceur que j'avais alimentée avec mes actes sordides. Puis elle était apparue. Devant un tableau en Grèce, quelque rendez-vous, des cafés et la magie avait opérée. Je m'étais alors senti comme renaître. Avec Hildred j'étais un autre, un homme plus simple, plus sage et surtout plus souriant. De mon vivant j'avais été ainsi avec une seule et unique personne. Ma soeur. Pourtant, elle aussi m'avait été cruellement arrachée, emportant un petit bout de moi avec elle. On oublie jamais ce genre de sensation, avec le temps, on vis avec et c'est tout. C'est ce que j'avais ressenti quant Angélique avait menacé de la faire disparaître si je ne la suivais pas, si je ne revenais pas à ses côtés. Ce vide était revenu, m'envahissant de plus belle. Avait-il seulement disparu ? Non, il avait été enfuis au plus profond de mon âme, couvert d'un voile lumineux que la jeune Berserker avait posé sur moi. C'est con à dire, mais c'est ça l'amour, le vrai, le véritable. Il change une personne, aussi monstrueuse soit-elle. « Qu'est ce que tu fais là Aétios ? » Sa voix n'a rien de joyeuse, n'a rien de celle que je lui connaissais autrefois quand elle murmurait à mon oreille ou encore quand elle riait aux éclats devant mes bêtises. Mon coeur se serre. Je me sens vraiment con, je n'aurais jamais dû venir la trouver, c'était stupide. Je me crispe légèrement, n'arrivant pas à détourner mon regard du sien. Que pouvais-je lui dire ? Que j'étais là parce que je n'avais jamais pu l'oublier ? Que je l'avais quitté contre mon gré, pour la protéger ? Ça aurait sûrement été la meilleure chose à dire... Allait-elle me croire ? Pas sûr, elle devait voir en moi un foutu menteur qui lui avait brisé le coeur.

« Enfin je veux dire, pourquoi viens tu me parler ?» Je passe une main dans mes cheveux, alors qu'un léger soupire s'échappe de mes lèvres. « J'ai senti ton odeur... » Elle savait ce que j'étais, je savais ce qu'elle était. Entre nous la franchise avait toujours été bien installée, les mensonges éloignés pour former un couple solide et sincère. Pourtant, à présent, nous n'étions plus rien. Juste deux personnes dans un musé. C'était pitoyable. Je décide de jouer la carte de la franchise, comme toujours avec elle. Elle avait le droit de savoir, puis, connaissant Angélique elle n'allait pas abandonner aussi facilement. Du coup, si Hildred était dans la même ville que moi, elle risquait également sa peau, même si nous n'étions plus ensemble. « Écoutes...je ne suis pas parti par plaisir Hild. » J'avais déjà parlé de ma créatrice à la jeune femme, assez vaguement mais je l'avais fais, ainsi que de ce passé dont je n'étais absolument pas fière. J'avais tué plusieurs personnes, des centaines au fil du temps, leur privant de leur sang, de leur chaire. Puis, j'avais changé, j'avais décidé de vivre plus sainement et cela avait payé...jusqu'à aujourd'hui. « Angélique m'avait retrouvé, elle menaçait de te tuer si je ne revenais pas avec elle...je n'ai pas eu le choix. » Certes, ce n'était peut-être pas une bonne excuse pour elle, mais pour moi si. « Je ne pouvais pas prendre de risques. Je ne pouvais pas te contacter, te dire au revoir, elle m'en empêchait et je ne voulais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. » Je détourne les yeux vers l'oeuvre d'art, cherchant les mots juste. J'attendais quoi de cette révélation. ? Pas grand chose, je savais que j'avais tout foutu en l'air et c'était bien fait pour ma gueule. Je me mouve légèrement, faisant un pas en arrière. Je commençais à avoir faim.

« Je ne voulais pas te faire souffrir...mais si je devais choisir entre te voir souffrir ou morte, mon choix a vite été fait. » Oui, c'était peut-être cruelle comme réalité, mais c'était la mienne. Je repose mon regard sur la jolie blonde. Elle n'avait pas spécialement changé, toujours d'une grande beauté. Ce qui m'avait attiré chez elle c'était son regard. Oui, un regard profond, expressif mais également son sourire. Bon, par la suite j'avais également apprécié d'autres choses, puis sa personnalité avait aussi joué. Mais ses yeux...Je m'y noierais durant des heures et des heures. « Je suis désolé...j'aurais pas du venir te parler, mais il fallait que tu sache. Voilà, maintenant que c'est fait, je vais te laisser tranquille. » Je pousse un long soupire avant de me retourner pour m'éloigner, tournant au coin du couloir pour aller poser mes fesses sur un banc. Je passe une main sur mon visage, fixant un tableau sans vraiment le voir. La vie c'est vraiment une chienne et elle avait le don de me priver de tout bonheur, même dans l'éternité. Peut-être que les créatures comme moi n'ont pas droit à ce sentiment. Après tout, les Stryges ne sont-ils pas maudits pour avoir échappés à la mort ? Je m'étais souvent posé la question. Mais suis-je réellement mort ? Mon coeur bat de temps en temps...mais cela compte-il ? Je baisse mon visage vers le sol, perdu dans mes pensées assez sombre je dois bien me l'avouer. L'odeur de la Berserker remplissait encore mon nez, m'annonçant qu'elle n'était pas partie, ou en tout cas qu'elle était toujours assez proche pour que je la sente. C'est une vraie torture. J'aimerais la supplier de s'éloigner, de partir. Ou alors, je n'avais cas lever mon cul et partir moi-même !

Parfois le passé rencontre le présent et notre monde s'écroule sans prévenir.




© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Aodhan Caldwell
Il m`a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière.
Aodhan Caldwell

IDENTITY CARD
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Giphy

Messages : 67 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Travis HOT Fimmel Je me dédouble : En Une handicapée des sentiments, Lilwenn Millward Pseudo : SUNRISE Crédits : ETERNAL LOVE Points : 989 Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Tumblr_mkjvbzLJAf1qhjmm4o1_250

J'ai : 34 ans, qui me paraissent une éternité Je travaille comme : Membre de la garde rapprochée de la reine Actuellement, je suis : Veuf Niveau social : Bien plus qu'aisé, bosser pour la reine, ça paie !
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  EmptyMer 3 Fév - 16:26
WHO ARE YOU


Je me rappelais comme si c'était hier ces moments que nous partagions Aétios et moi, l'alchimie qui existait entre nous m'avait laissé penser qu'un avenir avec lui était possible. Seulement j'avais perdue de vue qu'il était un Stryge et moi une Berserker, un avenir ensemble était tout bonnement impossible. Je sentis son corps se crisper légèrement ne s'attendant probablement pas à ce que je lui réponde aussi froidement. « J'ai senti ton odeur... »  Je laissai échapper un rire amer, comme si le simple fait de sentir mon odeur l'avait poussé à revenir vers moi. Mon regard reste dardé sur lui alors que mon esprit fonctionnait à plein régime. Qu'elle différence il y avait entre aujourd'hui et l'année dernière ? Pourquoi m'avait-il quitté si subitement pour revenir à présent ? Je préformais d'essayer de le comprendre, de savoir ce qui pouvait bien se passer dans son crâne pour qu'il agissent de manière si illogique. « Écoutes...je ne suis pas parti par plaisir Hild. » C'était ce qu'il disait. Je continuais de l'écouter, voulant entendre tout ce qu'il avait à me dire avant de prendre la parole. «  Angélique m'avait retrouvé, elle menaçait de te tuer si je ne revenais pas avec elle...je n'ai pas eu le choix.  Je ne pouvais pas prendre de risques. Je ne pouvais pas te contacter, te dire au revoir, elle m'en empêchait et je ne voulais pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. » Angélique ... C'était donc elle qui était à l'origine de tout ce merdier. Je faillis craquer et lui dire ce que je pensais de sa foutue excuse mais il détourna le regard et recula d'un pas. J'avais souvent vue cette expression qu'il arborait en ce moment sur le visage. Il avait soif. Un frisson me traversa l'échine en l'imaginant s'en prendre à un humain et je détournai les yeux à mon tours.

«  Je ne voulais pas te faire souffrir...mais si je devais choisir entre te voir souffrir ou morte, mon choix a vite été fait.  » Je le regardais de nouveau, plus touchée que je ne voulais l'admettre par sa révélation. «   Je suis désolé...j'aurais pas du venir te parler, mais il fallait que tu sache. Voilà, maintenant que c'est fait, je vais te laisser tranquille.  » Je haussais les sourcils alors qu'il tournait les talons et partit dans le sens inverse, me laissant seule dans cette salle, sans mots. Il était vraiment sérieux à venir ici, me faire son monologue et partir sans me laisser lui dire le moindre mot ? Je restais quelques secondes interdite devant ce comportement que je ne savais définir comme lâche ou machot puis me ressaisie avant de me diriger vers la direction où il était parti.  Je le retrouvais dans la salle d'à côté, assis sur un banc, la tête entre les mains. D'un pas rapide et souple, je vins me planter devant lui. « Arrête de dire que tu n'avais pas le choix, que u es parti dans mon intérêt et que tu ne voulais pas me faire souffrir. On a toujours le choix. Lorsque quelqu'un braque un flingue sur toi, tu n'es pas obligé de te plier, tu peux en sortir un ou lui voler son arme pour la retourner contre elle. Dans tous les cas, tu n'étais pas obligé de partir en prétextant me protéger. » Je lui jetais un regard à la fois dégoutté et remplis de colère.  « Je n'avais pas besoin que tu prennes les décisions pour nous deux, je suis assez grande pour décider de ce que j'ai envie de risquer ou non. Tu étais juste trop faible pour accepter de prendre un tel risque.» Ma mâchoire se crispa alors que je poussai un soupir en détournant les yeux. J'avais réussi à faire mon deuil de notre relation, mais le voir ici aujourd'hui avait fait renaître en moi des sentiments que j'avais préféré enfouir pour éviter de souffrir. « J'aurai pris ce risque pour toi. Parce que de mon point de vue, j'aurai préféré 100 fois vivre une seule journée à tes côtés qu'une vie sans toi.» Mon coeur se serra et je retenais du mieux que je le pouvais les larmes qui menaçaient de couler. Je m'étais promis de ne plus pleurer pour lui, de ne plus pleurer pour personne. « Mais tu as fais ton choix. Et maintenant il ne reste plus rien à sauver.»

© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  EmptySam 20 Fév - 22:26




“Who are you”

Hildred & Aétios


Parfois, l'amour part un peut dans tout les sens, surtout quand l'immortalité s'est emparée de nous, telle une araignée qui s'empare de sa proie. Cette immortalité je ne l'avais jamais aimé, jamais chérie. Beaucoup pensent que ne pas savoir mourir est une bonne chose, qu'ainsi, la vie nous tend les bras telle une mère aimante et douce. Mon dieu – si il existe c'est un connard de première – comme cette idée est d'une grande bêtise. Sincèrement, j'aurais préféré succomber milles et une fois plutôt que d'être ce que je suis. Malheureusement, je n'avais plus mon mot à dire. Enfin, l'avais-je seulement eu un jour ? Elle m'avait privé de mes droits, de mon humanité, mais également privé du seul sentiment qui pouvait un tant soit peur me sauver, l'amour. Jalousie malsaine, possessivité cruelle qu'elle exprimait par tant de méchanceté et de folie. J'avais dû quitter Hildred pour la maintenir en vie, brisant ainsi ce lien qui me raccrochait à la réalité. J'avais sombrer, une fois de plus, plus profondément cette fois, sans bouée de sauvetage j'avais coulé. Je débitais un flot de paroles que je ne pouvais contenir. Elle devait savoir, après tout, je lui devais bien ça. Elle me connaissait plus que je ne me connaissais moi-même. C'est étrange comme sensation, d'ailleurs, quelques fois, c'était loin d'être agréable. Je n'avais jamais aimé être un livre ouvert pour quiconque, me sentant vulnérable, mit à nu sans moyens de défenses. Mais l'amour et ben...c'est ça. Faire tomber toutes les barrières face à la personne chérie, tomber à genoux devant celle que l'on aime, lui offrant tout ce que l'on possédait et bien plus encore. Je ne me serais jamais cru capable de tant, de beaucoup trop. Souffrir, je m' étais habitué, mais la voir souffrir, elle, c'était plus que je ne pouvais le supporter. C'était trop tard, le mal était fait et, malheureusement, je n'avais pas la capacité de jouer avec le temps. J'avais donc décidé de prendre mes jambes à mon cou et de fuir dans les couloirs de ce musé, enfin, je n'étais pas allé bien loin, mais quand même. Après tout, qui avait-il encore à ajouter ? J'avais tout dit.

La fin me tiraillait doucement, me brûlant de l'intérieur, chose assez peut agréable. J'avais posé mon royal fessier – ouai j'ai un beau cul et je l'assume – sur l'un des bancs qui couvraient les couloirs, laissant ainsi les visiteurs pouvoir s' asseoir durant quelques instants. La tête entre les mains, je tente de ravaler ce combat intérieur qui ne cessera jamais de faire rage. Je ne suis plus humain, je ne suis plus innocent – je ne suis plus vierge -, je suis un monstre qui se bat pour l'être légèrement moins que les autres. L'odeur de la louve ne disparaît pas, loin de là, elle semblait se rapprocher. Le bruit de ses pas venant dans ma direction me firent frissonner. Je n'avais pas la force de disparaître, pas maintenant, pas tout de suite. Pourtant ça aurait été mieux, aussi bien pour elle que pour moi. « Arrête de dire que tu n'avais pas le choix, que tu es parti dans mon intérêt et que tu ne voulais pas me faire souffrir. On a toujours le choix. Lorsque quelqu'un braque un flingue sur toi, tu n'es pas obligé de te plier, tu peux en sortir un ou lui voler son arme pour la retourner contre elle. Dans tous les cas, tu n'étais pas obligé de partir en prétextant me protéger. »  J'avais levé les yeux vers elle. Elle me renvoyait un regard colérique et dégoûté. Ainsi, nous en étions là. Je soupire secouant légèrement la tête de droite à gauche. Elle ne comprenait pas, peut-être ne comprendrait-elle jamais... Angélique n'était pas une arme que l'on braquait sur moi, non, c'était une bombe nucléaire qui risquait d'anéantir plus de monde que nécessaire.[color#cc00ff] « Je n'avais pas besoin que tu prennes les décisions pour nous deux, je suis assez grande pour décider de ce que j'ai envie de risquer ou non. Tu étais juste trop faible pour accepter de prendre un tel risque.»[/color] Je me crispe. Elle commençait à pousser le bouchon beaucoup trop loin, en plus, j'étais loin d'être dans un état mental très stable pour l'instant. Les dents serrées, je murmure, non, je grogne plutôt un « Hildred, ne pousse pas le bouchon trop loin. »

Mes poings c'étaient serrés automatiquement, alors que je plongeais mon regard dans le sien. Elle ne pouvait pas comprendre, elle ne pouvait pas savoir que tout ce que j'avais fais c'était pour elle, me détruisant moi-même pour lui assurer une vie plus longue. Elle n'était pas immortelle comme moi, elle était plus fragile et elle ne savait absolument pas se battre. Elle n'aurait eu aucunes chances face à Angélique et ça, je le savais. « J'aurai pris ce risque pour toi. Parce que de mon point de vue, j'aurai préféré 100 fois vivre une seule journée à tes côtés qu'une vie sans toi.» Je sens mon cœur se serrer, alors que je détournais le regard. «  Je n'ai pas eu le choix...non de dieu, tu ne comprends vraiment rien Hildred. » J'ai la respiration assez courte, alors que mes poings ne c'étaient pas dé serrés d'un seul millimètre. J'aurais aimé que tout soit tellement plus simple, hors, ma vie ne l'avait jamais été. Un père plus que violent, une mère soumise, une sœur morte bien trop jeune, Angélique, puis maintenant elle.  « Mais tu as fais ton choix. Et maintenant il ne reste plus rien à sauver.» Je la regarde de nouveau, me levant doucement, calmement, alors qu'au fond de moi une tornade d'émotions faisait rage. Je plonge mon regard dans le sien, alors que je ne sais pas comment réagir sans exploser d'une violente colère. « J'ai fais mon choix ? As-tu seulement idée de ce que j'ai pu ressentir en te laissant seule ? » Ma voix était calme et pourtant tremblante d'une certaine colère évidente. « J'ai eu l'impression que mon cœur m'était arraché de la poitrine encore et encore, chaque jour, chaque heure qui passait c'était la même souffrance. Tu pense vraiment que j'ai eu le choix ? C'était soit ça, soit tu mourrais Hildred. Avais-je vraiment le choix ? » Cette fois-ci ma voix avait augmenté d'un volume et mes mains c'étaient mises en action gestuelle. « Tu ne sais pas te battre, même moi qui le sait je n'aurais jamais pu te protéger face à elle. Tu m'aurais demandé de te tuer que ça aurait été pareil ! Bordel, ouvres les yeux, je ne l'ai pas fait par lâcheté mais par simple amour. Si tu pense avoir souffert, alors imagine ta douleur multiplié en milles pour moi ! »

D'accord, là je m'étais mis à crier sans vraiment le réaliser, mes les paroles injustes de la louve m'avaient touché, me laissant un goût amère et brûlant. « Maintenant, crois ce que tu veux, mais crois-moi que rester avec toi aurait été beaucoup plus simple que de m'en aller. Tu ne sais pas ce que j'ai véçu face à cette décision, tu ne peux même pas imaginer ce que j'ai pu ressentir. » Non, elle ne le pouvait pas, j'avais été brisé et de nouveau brisé encore et encore un peut plus.

Parfois le passé rencontre le présent et notre monde s'écroule sans prévenir.




© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Aodhan Caldwell
Il m`a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière.
Aodhan Caldwell

IDENTITY CARD
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Giphy

Messages : 67 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Travis HOT Fimmel Je me dédouble : En Une handicapée des sentiments, Lilwenn Millward Pseudo : SUNRISE Crédits : ETERNAL LOVE Points : 989 Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Tumblr_mkjvbzLJAf1qhjmm4o1_250

J'ai : 34 ans, qui me paraissent une éternité Je travaille comme : Membre de la garde rapprochée de la reine Actuellement, je suis : Veuf Niveau social : Bien plus qu'aisé, bosser pour la reine, ça paie !
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  EmptyMar 15 Mar - 16:01
WHO ARE YOU


Je ne savais pas ce qui me restabilisait le plus, ma soudaine rage face à celui qui m'avait fait tant de mal ou sa tentative de me faire croire qu'il avait souffert bien plus qu'il m'était possible de l'imaginer. Je pensais avoir passé tout ça, être passé par tous les stades du deuil affectif, seulement, lorsque j'avais sentis son souffle sur moi, entendu sa voix qui faisait naître en moi des sensations depuis longtemps refoulées, je n'avais pu retenir cette rancœur qui ne demandait qu'à s'exprimer. Pourquoi est ce que je réagissais toujours de façon violente et incontrôlée en sa présence ?  Aétios fut la seule personne à ouvrir les rempart de mon cœur et il les avait impitoyablement écrasée, détruite de sorte que personne ne pourrait jamais les forcée, tout simplement parce qu'il n’existait plus rien à reconstruire. J'étais détruite, souffrant au plus profond de moi même et j'avais appris à faire face à cette terrible douleur qui empoignée mon coeur, j'avais appris à faire abstraction de cette lame chauffait à blanc qui transperçait mon coeur.  Mais sa présence ravivait cette sensation que je voulais à tout prix garder enfoui au plus profond de moi.  Je me redressai lorsqu'il me répondit d'une voix où l'on pouvait déceler la violence qui régnait en lui. «  Hildred, ne pousse pas le bouchon trop loin. » Mon regard dériva vers ses poings qu'il serrait au point d'en faire blanchir ses jointures. Avais-je toucher une corde sensible ? Je savais pertinemment qu'Aétios détestait qu'on le traite de faible ou qu'on mette en doute ses décisions, je comprenais alors sa réaction. Je l'attendais même. J'attendais aussi avec impatience ce moment où il allait craquer et se mettre lui aussi dans un état de colère. On avait des comptes à régler et il n'allait pas se défiler avec ses mots doux à la con. Je lui jetai un regard d'où perçait toute l'animosité qui m'animait en ce moment même. « Pourquoi ? Tu vas me frapper si je continue ?»  La mine affichant un air de défis, je ne savais pas sur qul terrain nous nous lancions.  j'avais appris à aimer Aétios, nous nous étions aimé, animé par une passion hors du commun. En aucun cas je n'avais appris à le détester. Cette rage qui m'habitait m'était étrangère et me procurait une sensation grisante de pouvoir. L’adrénaline qui coulait dans mes veines aurait pu m'habiter toute ma vie tant elle me faisait sentir puissante. Seulement, je savais qu'une fois que je serai partie, qu'une fois que je me serait échappée à son regard hypnotisant toute cette sensation s'envolerait comme sable au vent et que je craquerai. Il avait ce pouvoir sur moi, bien qu'il n'en ait réellement conscience.

«  Je n'ai pas eu le choix...non de dieu, tu ne comprends vraiment rien Hildred. »  Maintenant il me traité de pauvre fille écervelée, mais bien sûr, comme si je n'étais pas assez énervée en ce moment même. Je crispais des mâchoires sous l'insulte qui se cachait derrière ses paroles, restons zen. Je doutais qu'un éclat de violence dans ce musé ne soit très intelligent au vue du secret de notre nature. Quoi qu'il pense de moi, je n'étais pas si débile qu'il le pensais.  Il détourne le regard et j'en profite pour prendre une grande inspiration.  Il me regarda alors de nouveau et se mis debout devant moi. Alors qu'il y a quelques secondes à peine je savourais cette sensation de puissance de le dominais, je me sentais à présent toute petite face à lui, bien que ma détermination fut sans faille. « J'ai fais mon choix ? As-tu seulement idée de ce que j'ai pu ressentir en te laissant seule ?  J'ai eu l'impression que mon cœur m'était arraché de la poitrine encore et encore, chaque jour, chaque heure qui passait c'était la même souffrance. Tu pense vraiment que j'ai eu le choix ? C'était soit ça, soit tu mourrais Hildred. Avais-je vraiment le choix ? »  Alors que sa voix aurait du être un torrent de colère, elle fut calme et mesurée lorsqu'il s'adressa à moi, bien que je pouvais déceler toute la rage qu'elle cachait. Je sentis mes narines frémir, refusant d'accepter cette fatalité. La vie était faite de choix et je refusais de croire que dans notre cas nous n'en avions aucun.  « Tu ne sais pas te battre, même moi qui le sait je n'aurais jamais pu te protéger face à elle. Tu m'aurais demandé de te tuer que ça aurait été pareil ! Bordel, ouvres les yeux, je ne l'ai pas fait par lâcheté mais par simple amour. Si tu pense avoir souffert, alors imagine ta douleur multiplié en milles pour moi ! »  Sa remarque me blessa plus que de raison et je reculais instinctivement face à son haussement de voix. Il avait raison, je ne savais pas me battre. Je n'en avais jamais eut l'utilité jusqu'à présent. Alors que cette vérité n'aurait pas du me toucher, elle me blessa de sa bouche. J'avais l'impression que j'étais faible et impuissante et dieu seul savait comme cette sensation était désagréable et dénigrante. Je jetai un regard en biais, espérant que nous étions seul dans cette immense salle.  « Maintenant, crois ce que tu veux, mais crois-moi que rester avec toi aurait été beaucoup plus simple que de m'en aller. Tu ne sais pas ce que j'ai véçu face à cette décision, tu ne peux même pas imaginer ce que j'ai pu ressentir. » J'affichai une grimace face à ses paroles qui, fut un temps, j'avais tant voulu entendre. Seulement maintenant, elles me faisaient plus de mal qu'autre chose face à cette évidence qui nous avait rattrapé. Pris de cours par cette fatalité, je poussai un soupir et baissais les yeux au sol.
« Tout ça me fatigue. Je me suis fait une raison et il ne sert à rien de ressasser le passé à part nous faire souffrir tous les deux.» Je déglutis difficilement puis le regardais de nouveau, avec de la détermination dans le regard. « J'espère juste qu'un jour tu arrivera à te libérer de l'emprise de cette tarée pour vivre la vie dont tu te prives depuis tant d'années. » Il était bien évident que je ne me comprenais pas dans ce projet de vie.

© 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Anonymous

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  EmptyMar 15 Mar - 17:21




“Who are you”

Hildred & Aétios


Ça fait mal, ouai, un mal de chien...Vous savez, aimer une personne en plus de 700 ans c'est pas une coïncidence, c'est que la personne en question est celle qu'il vous faut. J'en avais pris conscience. Je n'avais jamais aimé aussi fort, pas même angélique. Enfin, si, peut-être ma défunte sœur, néanmoins, ce n'était absolument pas le même amour. Puis, cette fille avait fait irruption dans ma vie, chamboulant ma vie de célibataire endurci. J'avais eu quelques aventures, je n'allais pas le nier. Il y avait eu Astrid, mais ça avait été purement physique, une échappatoire à Angélique, une astuce pour foutre la haine à ma créatrice. Hors, Astrid était une Stryge, elle n'avait jamais eu besoin de ma protection, elle avait de quoi se battre, Hildred non. Mais c'est pour ça que je l'avais aimé dès le départ, qu'elle avait fait chavirer le monstre que j'étais, ouvrant mon cœur un peux plus, encore et encore, au fil des semaines, des mois. Puis, elle avait toujours été terriblement buttée, le genre de fille complètement têtue qu'on a envie d'étriper tellement elle ne semble pas vouloir lâcher l'affaire. Sauf que là, ouai, elle me poussait dans mes derniers retranchements. Je sentais la colère m'envahir, la rage, la déception mais surtout cette peine immonde qui brûlait mes entrailles avec une cruauté sans limite. « Pourquoi ? Tu vas me frapper si je continue ?» Comme si j'en étais capable. Son regard me défie et je fais de même, nullement près à m'écraser devant elle, enfin, c'est ce que j'aimais me dire. Je ne souhaitais pas la blesser, encore moins la frapper, je n'en étais pas capable, je m'en voudrais toute ma vie si j'en arrivais à cette extrémité. « Jamais. Tu le sais très bien, mais ne joue pas avec le feu. » Car oui, si je ne me défoulais pas sur elle, quelqu'un d'autre payera pour ses conneries, je voulais qu'elle en soit consciente.

Je tente de lui faire comprendre, haussant parfois la voix, laissant ma colère explosée littéralement, retombant aussi vite reprenant un certain contrôle sur moi. La faim ne semblait pas aider, mais pour une fois, je décidais de garder mon sang-froid et d'être maître de mes émotions... Elle fini par soupirer et laisser son regard se baisser vers le sol. J'avais été cruel quelques fois, laissant mes paroles à doubles sens la toucher. Je l'avais vu. Déjà, le fait qu'elle ne sache pas se battre, sa réaction de recule. Je n'aurais pas du être si franc, malheureusement, c'était la triste vérité, Hildred était littéralement nulle en combat. Aussi faible qu'un chaton sous sa forme humaine. Puis, sa grimace aussi. J'étais conscient que quoi que je dise, elle ne serait jamais satisfaite, je parlais actuellement à un mur. « Tout ça me fatigue. Je me suis fait une raison et il ne sert à rien de ressasser le passé à part nous faire souffrir tous les deux.» Tous les deux. Souffre-t-elle encore ? Certes, pour être si en colère vis à vis de moi elle n'avait pas oublié. Peut-être gardait-elle encore des sentiments pour moi, en tout cas, si c'était le cas, ceux-ci étaient bien enfouis et cachés sous une tonne de colère et d'amertume. Je passe une main dans mes cheveux et soupire également. « J'espère juste qu'un jour tu arrivera à te libérer de l'emprise de cette tarée pour vivre la vie dont tu te prives depuis tant d'années. » Pardon ? Elle cherchait vraiment la misère, puis, qu'elle cesse de me regarder comme si elle allait me bouffer, même sous sa forme de Berserkers j'en ferais qu'une foutue bouchée. Je lui lance le même regard, plongeant mes yeux vides et glaciales dans les siens, essayant de garder la tête haute. Elle ne sait pas à quel point ses mots, ses paroles, son attitude, sont douloureux pour moi.

« Bien sur Hildred, j'espère que toi tu trouveras quelqu'un enfin digne de ta petite personne et, j'espère pour lui, que tu feras l'effort d'écouter quand il te parlera. » Rien cas l'idée qu'un autre la touche, je sens mon cœur se serrer avec une brutalité étouffante. Mon visage changea durant quelques secondes, laissant place au monstre et non plus à l'homme. Je ferme les yeux et je respire bruyamment, serrant de nouveau les poings. Cette nuit, j'allais devoir chasser et je n'étais pas sur de pouvoir garder le contrôle. Une victime de plus sûrement... « Et oublies Hildred...Si tu pense tout ce que tu as dis, oublie moi, oublie nous, tant que ça ne sera pas fait tu souffriras. Moi, j'ai toute l'éternité pour souffrir et regretter, ta vie est plus courte, ne la gâche pas. » Oui, ne la gâche pas avec nos souvenirs, des nous, des peut-être et des si. .

Parfois le passé rencontre le présent et notre monde s'écroule sans prévenir.




© fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

IDENTITY CARD
MORE ABOUT ME
IT'S OVER

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.  Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

Aétios ☾ Dis-moi ce que tu penses, je te dirai qui tu es.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» Hello it's me ! | Aétios
» Aétios + Braquage du frigo !
» A croire que le destin se fou de nous ♦ Aétios.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
All Souls Night :: Archives des rps-

Angel & Dante

Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3