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(HYCATE) Staying in my play pretend, where the fun ain't got no end

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(HYCATE) Staying in my play pretend, where the fun ain't got no end  EmptyDim 3 Jan - 19:54

Staying in my play pretend, where the fun ain't got no end.

ft. Hécate

«Need someone to numb the pain.»
Une journée de congé, le genre de chose qui laissait des idées noires à la jeune femme. Comment pouvait-elle se satisfaire sans apporter son aide à des patients. Hybris, elle ressentait constamment le besoin d’être utile à quelqu’un, qu’importe la grandeur de son geste. La jeune femme, elle pensait tout d’abord à rendre visite à Mathis mais elle s’y précipitait déjà la veille dans un élan de folie. Elle ne pourrait le leurrer plus longtemps sur ses sentiments si elle lui rendait visite chaque jour. Elle sortait finalement de son lit, bien décidée à faire une activité qui occuperait ses pensées durant la journée pour ne pas craquer. Pour ne pas se précipiter chez lui, pour ne pas être faible. Ses cheveux encore en bataille, elle se dirigeait lentement vers la cuisine pour se concocter un chocolat chaud ainsi qu’une tartine de beurre. Le rituel du matin, sans de la nourriture, elle ne tenait pas jusqu’à midi. La jeune femme, elle engloutissait le tout en moins de dix minutes. Son appétit se voyant calait, elle se dirigeait naturellement vers la salle de bain pour se doucher. L’eau qui caressait sa peau, c’était bien la seule chose qui effleurait sa chair depuis fort longtemps d’ailleurs. Elle se mettait à penser. Les effets bénéfiques de la relaxation sans doute. Tant d’émotion qui traversait son esprit. Si l’hôpital apprenait qu’elle voyait un patient hors des heures de consultations, elle risquait sa place. Après tout, elle serait prête à faire de la prison pour voir le sourire de Mathis une dernière fois. Elle s’engouffrait dans cette relation à sens unique, incapable de faire demi-tour sur cette curiosité qu’il enflammait de jour en jour. Hybris, elle se rappelait la première fois qu’elle croisait son regard. Il y a un an, déjà. Elle se rappelait du pré-sentiment qui la gagnait. Elle ne se trompait jamais, la petite. Ses yeux s’ouvraient, elle ronronnait. Le fauve appréciait la douche, cela lui arrivait chaque matin. Depuis la fusion, la brune se surprenait à laisser le tigre s’exprimer également. Ils ne formaient qu’un et appréciaient plus ou moins les mêmes choses. Cette paix qui facilitait grandement sa vie. Elle sortait de la douche, s’enroulant dans une serviette pour se pointer comme une fleur devant le miroir. Elle peignait ses cheveux qui prenaient l’humidité, appliquant sa crème hydratante pour se donner bonne conscience malgré son teint parfait. Après avoir rejoint son dressing, elle enfilait des sous-vêtements neutres ainsi qu’une robe rouge qui marquait parfaitement son buste avant de prendre un aspect fluide au niveau de sa taille. Ses jambes semblaient s’allonger. Hybris, elle décidait de se donner dix minutes de réflexion sur son activité devant la télé. Elle s’affalait sur le canapé et finissait par s’endormir au bout de cinq. Par ennuie. Pour que cette journée passe plus vite et qu’elle regagne l’hôpital.

Son rêve, toujours le même. Le même regard qui la transcende. Elle se réveillait en sursaut après être devenue cendre. Son premier réflexe, vérifié qu’elle se trouvait bien vivante en pinçant son bras. Cela lui arrivait souvent, une sécurité depuis que son totem faisait son apparition. Hybris, elle regardait ensuite l’heure. Une heure trente, la jeune femme soupirait. Elle comptait bien évidemment occuper son après-midi coute que coute. Une publicité pour un nouveau film défilait sous ses yeux, à la télévision. Un cinéma, voilà ce qui lui volerait quelques heures. La brune se levait finalement du canapé pour aller se préparer. Un coup de poudre, un trait de liner et trois battements de mascara. Ses talons citadins aux pieds, elle passait la porte munie de sa veste d’hiver. La jeune femme, elle tentait de se convaincre que cette après-midi passerait vite. Que le film serait passionnant et pourquoi pas, que Mathis aurait la même idée mais elle pouvait encore rêver. Hybris, elle ne connaissait pas énormément de monde dans cette ville. Elle passait la plupart de sa vie à réviser dans sa chambre ou en cours, la vie sociale, cela faisait longtemps qu’elle en oubliait le but. Bien trop maladroite pour que quelqu’un s’intéresse à sa personne, elle était capable de mettre dans l’embarrât une assemblée entière. L’infirmière, elle obtenait ce défaut de sa mère ainsi que sa grand-mère qui connaissaient également ce handicap. Entre elles, chacune riait de l’autre en toute intimité. Au final, elles apprenaient chacune à vivre avec. Souvent, elles ne se trouvaient pas victimes mais plutôt actrice, incapable de se tenir en société. Pour l’heure, Hybris arrivait au cinéma sans encombre. Elle achetait sa place pour une comédie romantique, rêvassant déjà de vivre un jour une réelle histoire d’amour. Arrivée à la salle, la jeune femme prenait place sur les derniers sièges de la salle. Elle aimait être au fond et appréciait les films avec de la hauteur. La brune semblait être la première et en profitait pour envoyer quelques petits messages à sa famille avant que la pénombre ne s’abatte sur les sièges. Après quelques pages de pub, le films commençait enfin. Elle apercevait une autre tête dans la salle, ne s’en souciant pas.

Deux heures, quelques larmes mais surtout l’envie oppressante de se réfugier dans les bras d’un beau mâle. Elle finissait par se lever, s’apprêtant à saluer l’autre personne qui avait partagé le films avec elle. Pourtant, elle se cachait derrière les sièges à la vue d’Hécate. Elle marchait en canard jusqu’à la porte de sortie mais sa maladresse allait encore lui faire défaut. Loupant la marche qui la ramenait vers les escaliers principales, elle se vautrait royalement sur quatre de ses dernières, au pied de la femme qu’elle tentait de fuir. Hécate, c’était cette femme qui la trouvait nue comme un vers en pleine forêt. S’en suivait une amitié indéfectible. Elle voyait en la rousse une véritable grande soeur jusqu’au jour où son totem prit le dessus. Jusqu’à ce qu’Hécate se trouve sur sa route. Hybris, elle se souvenait de l’entaille que le tigre lui assénait avant de prendre la suite. Elle la recousait elle-même quelques minutes après comme-ci de rien n’était. L’infirmière ne se le pardonnait pas, fuyant cette amitié qu’elle chérissait pourtant. Pour protéger Hécate, pour ne pas lui donner d’explication également sur son comportement qui ne cessait de changer. La jeune femme, elle se retrouvait face à la rousse. Au sol, elle lui adressait un sourire nonchalant avant de se mordre les lèvres. « Tiens, une revenante. » Allongée sur la marche, elle faisait comme-ci de rien était. Comme-ci elle ne tentait pas de fuir. Hybris, elle se sortait toujours des situations gênantes d’une façon ou d’une autre. Elle craignait néanmoins le regard d’Hécate, cette souffrance communicative qu’elle partageait avec cette gamine bien trop empathie pour passer à côté.


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(HYCATE) Staying in my play pretend, where the fun ain't got no end  EmptyLun 4 Jan - 21:02
Hybris & Hécate



Les aiguilles de ma montre indiquent treize heures cinquante cinq. Maude devrait être là depuis dix minutes déjà. Je piétine sur place, fourrant mes mains dans mon manteau rouge, jaugeant du regard tous ceux qui passent près de moi en espérant trouver une petite tête blonde. Mais Maude n’est pas là. Il faut dire que notre dernier rendez-vous ne s’est pas bien terminé, puisqu’elle s’est barrée en me laissant avec un homme qui venait de tomber sous mes yeux et nos discussions suivantes, au téléphone, n’ont pas été de tout repos non plus. Impulsive, la première chose que je lui ai crié, c’était qu’en plus d’être une lâcheuse, c’était une fouteuse de merde. Je l’ai cru sur parole lorsqu’elle m’a avoué qu’Oreste était avec une autre femme, qu’il semblait heureux. Cette autre femme n’était que sa petite sœur. Je ne pouvais pas être plus ridicule aux yeux de celui qui a partagé ma vie durant huit ans, aux yeux de cette jeune femme que j’ai pu admirer sur des photos. Je regrette amèrement de m’être emportée de la sorte et de ne pas avoir pris plus de recul, plutôt que de laisser ma jalousie prendre le dessus. Si Maude savait tout ça, je ne sais pas comment elle réagirait et je ne sais pas si j’ai envie de tout lui raconter, mais j’ai tout de même besoin de la voir pour calmer les choses entre nous. Aussi, lui faire comprendre que certaines choses ne se font guères, même si je sais d’avance qu’elle ne changera pas. Au moins, j’aurais le mérite de lui avoir dit ce que je pensais. Me connaissant, il ne peut en être autrement. A trop garder les choses pour moi, je n’ignore pas que ça me fera exploser un jour où l’autre et plutôt que de remettre sur le tapis des évènements passés, et bien trop lointains, je préfère mettre cartes sur table maintenant.

Mon portable collé contre mon oreille, j’écoute les petits bips, puis une voix. « Maude ! » m’exclamé-je, en faisant un pas vers les affiches. « Où es-tu ? » Une seconde de silence, puis un toussotement et enfin une réponse : « J’arrive, tu n’as qu’à prendre les places. » Lâchant un soupir, j’observe les affiches qu’il y a, sans savoir quel film choisir. « C’est que l’on devait le choisir ensemble, ce film. » « Prends ce que tu veux, Cate. Tu connais mes goûts. » Ouais, les beaux garçons, même pris. « Ca marche. » Après avoir raccroché, je m’approche du guichet et choisis deux places pour la comédie romantique actuelle, en l’attendant… Jusqu’à décider qu’il était temps de rentrer à l’intérieur. Les bandes annonces sont presque terminées. Installée au milieu dans la salle, je regarde les minutes qui passent plus que la bande annonce restante, jetant parfois un coup d’œil derrière moi, sans y voir Maude arriver. Lorsque le film commence, je plonge mon téléphone dans la poche de mon jeans et m’adosse confortablement dans le siège. Maude ne viendra pas. Je ne le sens pas. Et je suis dégoûtée, non pas parce que je ne vais pas la voir, mais parce que j’ai payé, en plus de ma place, la sienne. Radine vous avez dit ? Pas qu’un peu et franchement, ça m’est bien égal de l’avoir, ce défaut. Les bons comptes font les bons amis, dit-on aussi. C’est seulement au bout d’une dizaine de minutes que j’arrive enfin à me concentrer, laissant de côté le fait que Maude m’a laissé en plan, encore une fois ; je ne sais pas ce qui lui prend ces temps-ci… J’arrive à me détendre avec les scènes amusantes, même si je me tourne sur ma droite pour y apercevoir un fauteuil vide. Et là, ce n’est pas la non-présence de Maude qui me dérange, mais celle d’Ori qui n’est pas là pour me rendre mon sourire…

Les heures défilent et le générique de fin arrive. Les lumières s’allument, mais je mets bien trente secondes avant de me lever et remettre mon manteau sur moi. Lors des moments émouvants, j’ai chassé la moindre larme qui menaçait de couler, mais le film était beau. Très beau. A chaque pas fait, réduisant la distance de la porte de la salle, j’y repense. Et tout s’efface… Le film n’est plus qu’un lointain souvenir, lorsqu’une jeune femme tombe sous mes yeux, atterrit à mes pieds. La peur pour elle disparaît, laissant place à la surprise. Mon cœur fait un bond gigantesque alors que mes yeux se plantent dans les siens, me ramenant à il y a trois ans. Quatre, si je repense à notre rencontre étrange et à l’année que nous avons passés à faire connaissance, à se lier d’une force, avant que l’inquiétude me gagne suite à son silence. Un silence pesant. Et il y a eu toutes ces choses qui se sont enchaînées ensuite. Mon divorce, mon départ à Paris. « Hybris. » soufflé-je, en me penchant vers elle pour l’aider à se relever. C’est mon premier instinct qui me pousse à prendre soin d’elle, plutôt qu’à la questionner. Pourtant, j’en meurs d’envie, là, mais je suis encore sous le choc des retrouvailles, si on peut appeler ça comme ça, mais les sourcils froncés, je me reprends : « Je pourrais te retourner la même chose. Ce n’est pas moi qui ai coupé les ponts du jour au lendemain, mais à en voir la façon dont tu te carapatais, cette… confrontation ne semblait pas être voulue. » dis-je, en posant ma main sur son bras, l’aidant à se soulever. « Ca va ? Tu n’as pas trop mal ? » Et encore cette inquiétude, pour elle.



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