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Suivant la gravité de la situation et ma disponibilité, je vous rappellerai, peut-être.

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Bonjour, Mademoiselle Vasilis. Comprenez que j'utilise très rarement ce genre de communication, mais puisqu'il semble que vous ayez disparue de la circulation, je vous soupçonne fortement de m'éviter. Voilà une bien piètre façon de traiter son amante, et à moins qu'il s'agisse là d'un canular, votre interview de la semaine dernière où vous avez jugé bon de vanter mes talents de "patronne d'hôtel" m'a laissé un arrière-goût amer d'abus de ma personne. J'ai à vous parler, urgemment. Cessez donc de vous terrer dans votre suite, la femme de chambre m'a avoué vous y avoir vue plusieurs fois après mon passage. Et cessez de soudoyer mes employés, les pots de vin sont bien moins efficaces que mes menaces.

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Me voilà bien surprise de constater que vous m'accordiez un quelconque temps dans votre existence si remplie. Votre publicité m'indiffère et afflige fortement ma propre notoriété, sans même avoir agi pour changer celle-ci.
Si votre carrière "brillante" vous oblige à ne pas répondre à mes appels lorsque vous rentrez, et je le sais car peu de mes clients utilisent une limousine comme moyen de transport fréquent, je me dois peut-être de nier toutes les rumeurs que vous ne pouvez non plus démentir, faute de temps ? Donnez-moi une date, une heure, et je serai ponctuelle. J'espère que cette entrevue permettra de régler notre problème.

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Mademoiselle Vasilis, bien que votre politesse soit une valeur que vous avez durement acquise, je me permets de vous souligner l'absence totale de celle-ci quant à un simple "bonjour". Malgré votre outrage, je vous salue poliment et vous transmet toute mon ingratitude quant à votre manque total d'inquiétude à mon sujet. Un bouchon au centre-ville m'ayant, en effet, affreusement prise en otage, je ne puis être ponctuelle, comme à mon habitude, ce jour. Après avoir tenté de m'échapper, il se trouve que mon talon aiguille gauche ne me permit pas de trouver une quelconque issue à ma prison. Sachez que je vous ai gracieusement nommée héritière de tous mes biens, je vous supplie donc de prendre soin de mes escarpins. Epargnez également la robe que vous tentez de me subtiliser depuis des années. Portez-la en mon effigie, avec noblesse et droiture, car sa beauté ne saura que rendre cette merveille plus charmante aux yeux du monde. N'oubliez pas quelques fleurs sur ma tombe, je vous verrai d'en haut si vous oublie, et vous hanterai jusqu'à la fin de vos jours.

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Voilà un bien bel avenir pour mon cher dressing. Quant à mon look "has been", je vous prierai de tenir davantage votre langue. Il est mal vu de voir une créature telle que moi virevolter dans le ciel en pleine journée. A-t-on déjà vu tel cirque, d'ailleurs ? Bref. Votre humour me flagelle le coeur.
Je suis coincée dans mon taxi, et je ne désire pas être marchandise pour les journalistes qui pourraient sillonner les rues à cette heure-ci. Ne soyez pas aussi froide avec moi, ma chère. Je serai bientôt là, je l'espère. Je ne contrôle malheureusement rien. Mais libre à vous de vous diriger vers votre interview seule. Je suis persuadée que vous avez fort bien mémorisé les différentes questions auxquelles vous pourriez être exposées, tout comme les différentes informations que j'ai récolté quant à la personne-même qui vous posera quelques questions. Vous me le dites souvent : "Vous n'êtes pas indispensable, Miss Weaver."

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Attends-moi indéfiniment si tu le souhaites, ce n'est guère le chauffeur à qui il faut s'en prendre, mais au crétin qui est tombé en panne au feu rouge. Je vais appeler pour reporter. Il fait si chaud que mon corps suinte par tous les pores, je ne souhaite pas sortir dans un état pareil.

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Oh oui... Je ne saurais comment te remercier avec une boisson bien fraîche. Mais, en ce qui concerne l'échauffement, je suis d'avis de boire dans une autre pièce, la simple vision de ton corps parfait me rend dingue, tu le sais.

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Tu as raison, les journalistes et les fans te complimentent déjà bien assez. Mais tu sais que laisser boire une femme seule est très irrespectueux. Voilà un dilemme bien abominable. Crois-tu que nous pourrions trouver une solution ? Je nous vois mal discuter via SMS dans deux pièces différentes.