Nom : Nowak. Prénom(s) : Anastazja Eloïse. On la surnomme souvent Ana. Âge : 21 ans. Date de naissance : Le 19 juin 1995. Nationalité : Américaine. Origine(s) : Polonaise. Métier (études) : Elle avait bien commencé des études en littérature, mais elle les a abandonnées. Elle travaille dans un restaurant, comme serveuse. Niveau social : Très moyen, elle a un peu de difficulté aux fins de mois. Statut marital : Célibataire. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle,. Avatar: Nicola Peltz Crédits: Repérés sur tumblr, sans crédits Personnage: Scénario Petites curiosités Famille et proches - Vous connaissez le mot… dysfonctionnelle? Son enfance s’est écoulée auprès de ses parents qui travaillaient trop pour réellement instaurer un esprit familial. Une amante, un divorce, son père qui se fait la malle et qui ne donnera plus jamais de nouvelles à sa fille unique – il paraît d’ailleurs qu’il est mort, depuis le temps. Une nouvelle flamme pour sa mère, un mariage rapide, une jeune adolescente qui se sent plus perdue que jamais dans le climat familial. Vers l’âge de treize ans, elle emménage avec sa grand-mère, qui lui fournit un peu d’encadrement et d’amour. À peine entrée dans l’âge adulte, elle perd également sa grand-mère, et doit subvenir à ses propres besoins. En mal d’amour familial, se sentant trop seule pour affronter le monde, elle retrouve Mina, cette femme avec qui elle semble avoir un lien de sang improbable. Elle espère trouver auprès d’elle ce lien familial qui saurait la rassurer sur son identité, qui lui permettrait de se sentir suffisamment aimée et comprise pour aller de l’avant. Connaissances du surnaturel - Elle en sait trop peu, juste assez pour comprendre que l’univers du surnaturel n’appartient plus qu’aux contes de fées. La plupart des gens auraient vécu un choc face à ces nouvelles connaissances, mais Anastazja accueille cette nouveauté avec délices. Passionnée d’histoire, elle veut tout apprendre, tout découvrir. Elle ne demande qu’à être initiée au surnaturel, à comprendre celui-ci. Points faibles - Son mal d’amour, sa naïveté. D’aussi loin que remontent ses souvenirs, Ana a toujours été seule. Pourtant, elle est d’agréable compagnie, mais il semble bien qu’elle s’attache trop souvent aux gens qui n’ont rien à faire de sa gentillesse et sa générosité. Elle ne désire qu’une seule chose : être aimée. Elle a un désir viscéral de sentir qu’on a besoin d’elle, qu’on l’aime au-delà de la raison. Et elle y croit, chaque fois. Elle se jette corps et âme dans tout ce qu’elle entreprend, certaine qu’elle finira par trouver sa place. Son cœur a trop souvent été meurtri, mais elle continue d’y croire, de se mettre en position de vulnérabilité.

qualités
 Généreuse
 Brillante
 Attachante
 Honnête
 Empathique
  défauts
 Naïve
 Dépendante
 Déprimée
 Curieuse
 Influençable
 

Anastazja a toujours été une jeune femme solitaire. Discrète de nature, elle n’a jamais vraiment réussi à sortir de sa coquille et à s’épanouir pleinement. Méfiante de nature, elle a de la difficulté à s’ouvrir aux autres, à leur montrer sa réelle personnalité qui s’avère plutôt attachante. Elle préfère demeurer effacée, ne pas trop attirer l’attention sur elle. Elle a cependant constamment besoin d’amour, comme si elle n’existait réellement que dans l’œil d’autrui. Ce paradoxe fait d’elle une jeune femme compliquée, qui s’attache trop rapidement au premier venu qui daigne lui accorder un peu d’attention malgré ses mécanismes de défense. Chaque fois, elle y croit tellement fort qu’elle enchaîne les déceptions. C’est une femme incroyablement douce et généreuse, qui oublie toujours ses propres désirs pour plaire aux autres. La solitude se fait souvent pesante, elle déprime, sombre dans la mélancolie. Au fond, elle n’a besoin que d’une seule et unique chose pour s’épanouir : un peu d’amour authentique..

Alors que les rayons du soleil réchauffent ses joues humides, Ana fixe le cercueil qui s’enfonce lentement dans la terre. Sa grand-mère, la seule pour qui elle ait réellement compté au courant de sa vie, a rendu l’âme quelques jours plus tôt. Elle est seule, vraiment seule au monde. Quelques poignées de gens viennent lui offrir leurs sympathies – ils savent tous que la dame âgée est celle qui a pris soin d’Anastazja – mais elle ne les entend pas vraiment. Elle se contente d’offrir quelques sourires, de serrer quelques mains. À l’intérieur d’elle, quelque chose est mort, créant un énorme vide. Un abysse qui lui donne une puissante impression de vertige, qui lui donne envie de disparaitre. Après son enfance passée auprès de parents qui ne s’occupaient pas tellement d’elle, après avoir subi le départ de son père, après avoir connu le désintérêt total de sa mère suite à son remariage, elle avait enfin trouvé un peu de stabilité près de cette vieille femme Polonaise qui avait su l’accueillir chez elle. Une femme un peu dure et autoritaire, pleine de secrets. Peu à peu, les deux femmes s’étaient apprivoisées, apprenant à se faire confiance, et sa grand-mère s’était enfin ouverte à elle, lui confiant une grande part de son histoire, attisant ainsi chez Ana un intérêt poussé vers sa propre généalogie. Cancer des poumons. C’est ce que les médecins avaient dit, quelques mois avant la mort de la vieille dame. Elle avait refusé de se faire traiter, n’ayant pas d’assurances médicales et refusant catégoriquement de dépenser toutes ses économies pour racheter deux ou trois années de vies. Elle était partie en pleine nuit, chez elle, trop orgueilleuse pour se voir s’éteindre entre les murs d’un hôpital. Ana avait été avec elle jusqu’à la dernière seconde.

Dans les jours qui suivront l’enterrement, elle découvrira que sa grand-mère lui a laissé tout ce qu’elle possède. Sa petite maison, sa vieille voiture bonne pour un musée d’antiquités, les quelques sous qu’elle avait mis de côté. Et, surtout, un précieux document qui obsédera la jeune femme dans les semaines à venir, un livre généalogique de sa famille. Au fil des mois suivants, elle abandonnera ses études, vendra la maison de sa grand-mère pour une somme dérisoire – le bâtiment étant en très mauvais état – et la voiture s’éteindra à son tour, comme si elle avait attendue que sa propriétaire rende l’âme pour le faire à son tour. Elle se retrouvera complètement isolée, avec un peu d’économies en banque, à peine assez pour survivre quelques mois. Mais un nouveau feu s’allumera en elle, ce besoin viscéral d’en apprendre plus sur ses origines, de découvrir ce côté d’elle qui lui a toujours manqué.


« Vos papiers. » Nerveuse, Ana tend son passeport et son billet d’avion. Elle a puisé dans ses économies pour s’offrir un aller simple vers la capitale du Canada, et chaque pas qu’elle fait vers cette destination la rend de plus en plus angoissée. Une folie, une décision irrationnelle, prise sur un coup de tête. Elle laisse tout derrière elle, sa génitrice à qui elle n’a plus adressé la parole depuis des années, ses études qu’elle a abandonnées, son job qu’elle détestait. Mais elle a en sa possession quelque chose d’unique. Un nom. Wilhelmina Gärtner. Ses recherches lui ont permis de retrouver la trace de cette femme, son arrière grand-mère… C’est impossible. Oui, l’idée lui a traversé l’esprit. Comment une femme si jeune pourrait-elle être son aïeule? Invraisemblable. Mais quelque chose en elle lui dit de foncer, de découvrir cette femme qui pourrait enfin lui donner ce dont elle a besoin. La découverte improbable l’amène à en découvrir un peu sur ce monde parallèle dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Ana en sait trop peu, elle veut tout apprendre, tout découvrir. Et elle compte bien sur son ascendante pour l’initier…