Nom : Collidge. J'imagine que certains pensent que je ne suis plus digne de porter le glorieux nom de ma respectable famille mais je me fous bien de leur avis. Prénom(s) : Jared. Parfois raccourci en Jay. Quelle connerie... Âge : 21 piges Date de naissance : 17 août 1994 Nationalité : Anglaise Origine(s) : Anglaise et écossaise Pouvoir : Electrokinésie. Métier (études) Le videur le plus beau gosse de tout Ottawa. Je bosse au Crazy Darwin. Niveau social : J'suis pas Crésus mais je manque rarement de cash. Statut marital : Célibataire jusqu'à nouvel ordre Orientation sexuelle : Hétérosexuel Avatar: Taron Egerton Crédits: Tumblr Personnage: Inventé Petites curiosités Famille et proches - Tout ce qu'il y a de plus à chier, pour faire simple. Je suis le fils de Michael Coolidge, alchimiste de renom, connard prétentieux de première ligue, et riche procureur à la retraite. Ma mère n'est autre que Jane Coolidge, née Baxter, particulièrement célèbre pour sa remarquable maitrise des potions et son caractère de vieille harpie condescendante. J'ai eu le malheur d'être leur deuxième fils, grossière erreur de ma part. J'ai pas eu d'autre choix que de vivre dans l'ombre de Samuel Coolidge, le nouveau prodige de l'alchimie, destiné à rétablir l'équilibre dans le fluide ou une connerie du même genre. S'il m'entendait... Il ne déconne pas du tout avec ce genre de choses. Il ne déconne pas du tout, en fait. Ce doit être le mec le plus sérieux, le plus chiant et le plus rabat-joie au monde. Conditionné depuis notre plus jeune âge, il est persuadé qu'il doit rétablir l'honneur de la famille et la ramener au premier plan de la scène internationale. Enfin de ce que j'ai compris. Papa et Maman le soutiennent à 200% de ce côté là et consacrent une majeure partie de leur temps à s'assurer qu'il sera à la hauteur de la tâche qui l'attend. Tout en me rappelant, de temps à autre, que je devrais prendre exemple sur lui, histoire de ne plus être le mouton noir de la famille. Maitrise de l'alchimie - Pour peu que vous vous y connaissiez un minimum en alchimie, il est presque impossible que vous n'ayez jamais entendu parler de la famille Coolidge. Depuis près de cinq siècles, si je ne dis pas de connerie, on s'impose comme de véritables pointures du fluide. Du moins pour une certaine partie de la famille. Le fluide... Ca pourrait être mon truc. Je le sens pulser, je sais que je pourrais en faire quelque chose, en travaillant un peu. Mais j'ai rien du niveau de mon frère et mes vieux s'efforcent de me le rappeler à longueur de journée. Le grimoire des ancêtres, c'est lui qui en profite. Les leçons particulières avec Papa, aussi. Pour ma part, j'ai bien eu droit à quelques rudiments, des bases enseignées par ma mère mais elle n'a jamais été très patiente. J'ai envie de le maitriser, ce foutu fluide. Mais pour ça il faudrait que quelqu'un me file un coup de main, j'imagine. Ou que je m'arrange pour voler ce fichu bouquin plus vieux que moi. Pour l'instant, c'est clairement la galère... Maitrise du pouvoir - Aaaah mon pouvoir. Ca c'est un truc à vous rendre dingue. De ce côté là, j'suis un vrai crack, n'en déplaise à mes vieux et à ce bon vieux Sam. Je n'ai eu besoin de personne pour apprendre, pour définir les limites de ma petite spécialité. Ca fait maintenant quelques années que je suis devenu une vraie pile sur pattes et je peux vous assurer que je commence à vraiment avoir le truc. Fini d'éteindre les appareils de la maison au moindre contact, de faire clignoter les ampoules autour de moi et je peux même toucher quelqu'un sans lui balancer un coup de jus(sauf si c'est un sale con, cf mon frère). Certaines prouesses sont encore assez fatigantes et me demandent pas mal de concentration mais dans la plupart des cas, je gère un max.(Oui je peux faire chargeur de portable ou de tout autre appareil électronique. Je sais bien que c'est tout ce qui vous intéresse.) Points faibles - Je déteste tous les insectes du monde et je fais tous les soirs une petite prière aux dieux du bon sens pour qu'ils éradiquent tous ces monstres rampants, volants ou sautillants, le plus vite possible. Il n'y a rien de plus horrible que de profiter tranquillement d'une belle journée et de se faire soudainement mettre la pression par une s***** de guêpe, juste sous prétexte que la couleur de ton T-shirt ne lui convient pas. Je préfère ne même pas parler d'araignées. Ca se passe de mots. Je ne sais pas si c'est dû à mon pouvoir ou à mon tempérament de pile électrique mais l'eau me file carrément les jetons. Je suis bien capable de prendre une douche, ou même un bain, rassurez-vous mais dès que je peux pas voir le fond... J'ai le palpitant qui part dans les tours et je commence à baliser sévère. Sérieusement, vous savez ce qui peut se cacher au fond de l'eau? Bah moi non plus et j'ai pas spécialement envie de le découvrir. Sur un terrain plus... sentimental, disons, je pense que je vis assez mal l'abandon. On croirait pas comme ça, mais c'est juste parce que je fais tout mon possible pour ne m'attacher à personne. Donner de l'importance à quelqu'un, c'est lui offrir la possibilité de me décevoir, de me blesser. Et ça, plus jamais.

 
 qualités
 Optimiste
 Indépendant
 Pugnace
 Sociable
 Ambitieux
  défauts
 Susceptible
 Egoïste
 Cupide
 Opportuniste
 Volage
 Je suis un petit phénomène, pour faire simple. Je suis ce type qui vous embellit une soirée et dont vous vous souvenez pendant plusieurs semaines, vous demandant ce que j'avais pris pour faire preuve d'autant d'énergie(et ce que j'ai bien pu raconter à votre copine pour disparaitre avec elle au premier étage le temps que vous lui dégottiez un verre). Vous vous souviendrez aussi probablement de moi parce que je n'ai pas manqué de me montrer particulièrement acerbe avec votre pote un peu moche. Je vous dirais bien que j'en suis navré mais c'est des foutaises. C'est plus fort que moi, juger fait partie de ma façon de considérer le monde. Ne me mentez, ne vous mentez pas, les apparences comptent et n'ont rien de secondaire. Superficiel? Je plaide coupable, aucun problème de ce côté là. Prétentieux? Peut être un peu, mais vous devez être légèrement jaloux pour m'accuser d'un tel crime. J'imagine qu'on aurait pu s'attendre à ce que je sois plus timide, plus réservé, moins sûr de moi, après avoir passé la majeure partie de ma vie à me faire ouvertement insulté et à être plus souvent appelé "l'autre" que "Jared" mais c'est pas comme ça que ça marche pour moi. La confiance que je n'ai pas trouvé dans mon entourage, je l'ai compensée. Du mieux que j'ai pu. Les plus mauvaises langues, ceux qui me connaissent le mieux, mes con***** d'amis vous diront probablement que c'est surtout une façade, que j'ai tout de même un besoin irrépressible d'obtenir l'attention et l'affection des gens. Ils sont dans le vrai, malheureusement. Qu'est-ce que vous voulez, je n'ai pas eu la pire enfance qui soit, mais elle m'a quand même laissée quelques traces. Des choses assez paradoxales. Notamment une envie omniprésente de plaire, de faire rire et une incapacité déroutante à m'accrocher aux autres. Certains prennent ça pour une autre manifestation de mon côté orgueilleux, une façon de considérer ceux qui m'entourent comme indignes. Je dirais plutôt que c'est un refus de leur donner les armes nécessaires pour me blesser. Ou un truc du genre. Avec les inconnus, j'ai le contact assez facile, je suis plutôt ouvert, surtout d'esprit. Notons néanmoins que ce grand sourire que je vous fais lorsqu'on se croise dans la rue ne m'empêchera pas de vous piquer les clés de votre caisse. Je suis avenant, mais tout de même.... On peut me faire beaucoup de reproches, notamment sur mon égoïsme primaire et mon incapacité à parler ouvertement de mes sentiments, mais pour tout le reste, je suis tout ce qu'il y a de plus honnête. Qui a dit "grande gueule"...? Enfin bref, ne comptez pas trop sur cette vague explication pour essayer de me cerner ou de déterminer si je suis le genre de personne que vous avez envie de rencontrer. De toute façon je ne vous laisserai probablement pas le choix. Je suis plutôt envahissant comme garçon et assez tactile. Surtout quand il s'agit de vous attraper par la peau du cou pour vous montrer le chemin de la sortie.

La musique est à un niveau sonore clairement déraisonnable. C'est pire que tout ici, on entend que les basses. Un truc à te coller une migraine violente. On y voit rien dans ces chiottes. Je ne sais pas qui est l'idiot qui a déclaré que les chiottes de boîte de nuit devait bénéficier d'un éclairage tamisé, ambiance art déco et feng shui à la con mais c'est clairement le dernier des débiles. Il me semble que mon nez ne pisse plus le sang mais je ne peux être sûr de rien, ici. J'ai pas bonne mine en tout cas. Désolé mesdemoiselles, mais ce soir vous n'aurez pas droit au Jared des grands jours. J'imagine que le mec qui essaye de décuver sa commotion cérébrale, la tête dans un urinoir voudrait protester de ce côté là, mais je suis pas sûr de lui avoir laissé assez de dents pour qu'il puisse exprimer son désaccord de façon intelligible. Encore des histoires à la con. J'aurais dragué sa copine, selon lui. C'est possible. Fort probable, même, mais je suis pas du genre à faire amende honorable ni à tendre à l'autre joue. Prendre des coups, ça me connait. La moitié de ma vie, mon père m'a tellement cogné que je pense qu'il a dû me prendre pour un coin de table. C'est ça d'être la risée de la famille Coolidge, de ne pas être à la hauteur. Allez savoir pourquoi, j'ai ressenti le fluide bien plus tard que mon frère ainé. Ca a foutu les jetons à mes parents. Pendant des années, ils se sont imaginés qu'ils m'avaient loupé à ce point là, qu'ils avaient donné la vie au plus grand tocard de la famille. Je sais pas pourquoi ils balisaient autant, mon frère n'a eu aucun problème de ce côté là. Est-ce qu'il a déjà eu le moindre problème par rapport à quoi que ce soit, celui-là? Elève modèle, fils prodigue, il avait tout du gamin chiant, mielleux et propre sur lui. Forcément, par rapport à lui, je n'avais rien du fils idéal et mes parents, en honnêtes gens, ne me l'ont jamais caché. Au début, je faisais de mon mieux. Un gamin n'a jamais envie de décevoir ses parents. Et puis j'ai fini par en avoir marre. Marre que mon vieux passe ses nerfs sur moi, que mon frère me regarde de haut, que ma mère me réveille certaines nuits, ivre comme pas deux pour me demander ce qu'elle avait bien pu faire pour me mériter ou ce qui l'avait empêché de se débarrasser de moi plus tôt. Une véritable histoire à faire chialer dans les chaumières, hein?

Le retour dans la boîte ne se fait pas sans dégâts. J'ai la tête comme un compteur à gaz. Les lumières éblouissantes, la musique de dégénéré à fond, les odeurs de cigarette et d'alcool, la foule oppressante qui s'agglutine à moi sans ménagement. Le paradis pour une jeunesse désabusée qui ne sait plus parler d'amour, qui boit pour oublier des problèmes qu'elle n'a pas encore et qui consomme ses relations comme des cachets d'ecstasy. Le genre de trucs que balancent les chaines publiques dans de magnifiques documentaires sur "les jeunes, ces ovnis". Trêve de considérations du troisième âge, j'ai besoin de descendre un autre verre si je veux tenir le coup. Je bouscule une jeune fille qui attendait devant les toilettes et à la robe qu'elle porte, je jurerais que c'était avec elle que je dansais avant de me faire interpeller par le mec que j'ai laissé boire la tasse. La pauvre va attendre son mec longtemps. Il me faut bien deux verres pour que le mal de crâne passe. Ou que je le sente plus, en tout cas. Je devrais rentrer chez moi. Je me sens comme un déchet au milieu de tout ce monde, j'ai un goût amer au fond de la bouche. La seule chose qui me pousse à rester, c'est mon égo. Enfin je préfère m'imaginer que c'est une espèce de pulsion virile qui m'intime l'ordre de trouver quelqu'un avec qui passer la nuit. C'est toujours plus agréable que d'écouter cette voix au fond de ma tête, celle que j'essaye de noyer dans la tise. "T'as pas envie d'être seul ce soir". Quelqu'un a dit que la pire des sensations, c'est de sentir seul quand on est entouré de gens. Ca c'est un truc qui me connait. J'ai beau porter le même nom qu'eux, avoir leur sang dans mes veines, je ne me suis jamais senti proche de mes parents. Au delà du fait qu'ils ont toujours tout fait pour que je me sente différent, je n'ai jamais eu la sensation qu'on faisait partie de la même famille. Ca venait peut être du fait qu'ils se sont rarement comporté comme des parents, à mon égard. La plupart du temps, je restais enfermé dans ma chambre, histoire d'éviter les engueulades et les coups de pompe. Mais ça n'avait rien d'une partie de plaisir. Pour moi, la pire sensation, c'est d'être seul avec ses pensées. Je suis comme ça, du genre à cogiter pendant des heures, à me poser les mêmes questions en boucle, à m'imaginer les pires scénarios(ou scénarii, pour les plus chiants d'entre vous)possibles. Je sais pas comment je me débrouille pour trouver du monde avec qui trainer. Même moi, je déteste trainer avec moi. Avoir un frère ainé ne m'a pas été d'une grande aide. Il était plutôt du genre distant, froid, sauf quand il s'agissait de me faire un sale coup. Mon frère ne m'a jamais frappé. Pas que je me souvienne en tout cas. Mais ça ne l'a jamais empêché de se montrer particulièrement désagréable. Sa spécialité? Le contrôle des rêves. Vous vous souvenez de ces nuits, enfant, où vous vous réveillez en chialant après un mauvais rêve. Maintenant imaginez là même chose, tous les soirs, avec des parents plus disposés à vous étouffer avec votre oreiller qu'à vous réconforter. Gardez les mouchoirs au chaud, j'étais loin d'être innocent. Enfin je l'étais jusqu'à l'obtention de mon don. A partir de là, je dois avouer que Sam a salement morflé.

Ce don, j'en suis dingue. Un autre truc qui me distingue de ma famille, déjà. D'après les archives familiales, je suis le premier Coolidge capable de gérer l'électricité. Et je suis probablement celui qui y accorde le plus d'importance. Mon frère considère son don comme un gadget, un truc sympa en soirée(quoique?). Mais les parents ont pas fait l'impasse sur ses cours d'alchimie. Mon don, c'est un truc à moi, quelque chose que j'ai pu travailler seul, maitriser seul. Et c'est carrément la classe. D'une, je pourrais pomper assez d'électricité pour éteindre toutes les lumières la boite. Premier exemple. Je pourrais aussi griller le prochain idiot qui se sent pas d'humeur à partager sa copine, même l'espace d'une chanson. Ca fait deux exemples. Et vous commencez à vous dire qu'il est pratique ce petit gadget. Mais là je parlais seulement des gros trucs fatigants et un peu tape-à-l'oeil. En me concentrant un peu, je pourrais rendre le prochain slow particulièrement marrant, en augmentant l'électricité statique de la pièce. Jared Coolidge, électricien en herbe, super-héros en devenir, et terreur des brushings de ces demoiselles. Mais au delà de tout ça, ce truc fait de moi un véritable tombeur. Ce n'est pas toujours au goût de tout le monde mais je vous assure que la plupart de filles n'ont rien contre quelques très légers et habiles coups de jus. J'imagine que c'est ça qui à pousser la dernière à protester aussi violemment quand je l'ai foutue à la porte le lendemain matin. Ca ou sa robe qui était resté sur le sol de ma chambre...

Ca fait bientôt quatre ans que j'habite à Ottawa, quatre ans dans un petit studio qui ne paye pas de mine mais qui a le mérite d'avoir un toit et un chauffage(et un lit super confortable...). Après dix sept ans de vie commune, j'ai dû annoncer à mes parents que nous ne pouvions plus cohabiter, ce qu'ils ont compris sans problème.
En fait, pour être parfaitement honnête, je me suis tiré en pleine nuit, après une énième dispute avec mon frère qui lui a valu une décharge assez puissante pour dormir d'une traite jusqu'au lendemain. Ou au surlendemain. Je sais pas, j'étais plus là à son réveil. Je me suis toujours dit que mes parents viendraient me chercher, qu'ils me retrouveraient. Je me doute bien qu'il ne me regrette pas tant que ça, mais je pensais tout de même que le grimoire familial leur manquerait. Ce bouquin pèse une tonne. C'est un genre de... codex, si on en croit la couverture, qui réunit toutes les connaissances des Coolidge, exception faite de la recette du boeuf Stroganoff de ma mère. Ce qui ne m'étonne pas plus que ça, elle même ne semblait pas la connaitre. L'avoir tiré ne m'avance pas à grand chose, je ne comprends quasiment rien à son contenu et les rudiments d'alchimie que j'ai ne suffisent pas. Il faudrait que je trouve quelqu'un qui saurait quoi en faire mais c'est clairement pas ma priorité. Pour l'instant, je me contente d'essayer de payer mon loyer en temps et en heure et d'avoir de quoi manger la semaine et gerber le weekend. Après quelques mois de galère, j'ai fini par trouver un boulot en tant que videur. Si je n'ai pas ce physique d'ours qui caractérise souvent mes collègues, j'ai su faire mes preuves assez rapidement et me montrer plus qu'efficace. Et comme je suis du genre employé modèle, j'ai commencé à prendre des cours de self-defense et à m'initier à certains sports de combat, juste au cas où. Ca n'a rien d'un destin exceptionnel mais c'est toujours mieux que rien et je considère ce taf comme un énième doigt d'honneur à ma famille. S'ils savaient à quoi j'associe leur nom....