Nom : Fraser, nom d'origine Ecossaise il semblerait. Et ce, même si ses ancêtres ne viennent pas de cette contrée. C'est le nom qu'ils ont choisit en arrivant au Canada. Prénom(s) : Rose Elisabeth Âge : 103 ans. Âge d'apparence : 30 ans. Sous-espèce : Qilin Date de naissance : 15 Mai 1912. Nationalité : Rose à vu le jour sur le sol canadien. Elle est d'ailleurs la première génération à y être née. Origine(s) : Si vous remontez loin, très loin dans son arbre généalogique, vous verrez que ses ancêtres ont longtemps vécu en Russie avant de partir, encore une fois, pour chercher un endroit où l'on pouvait encore trouver des forets dignes de ce nom. Métier (études) : Vétérinaire. C'est le seul métier qu'elle pouvait songer exercer pour se mêler à la population humaine tout en protégeant la faune et la flore des méfaits de cette dernière. Niveau social : moyen. Rose gagne plutot bien sa vie, mais ne fait pas partie de la haute pour autant. Statut marital : Rose, comme beaucoup de son espèce, est célibataire. Non pas qu'elle joue les célibataire endurcie par plaisir. Mais ceux de son espèce ne sont pas non plus légion à Ottawa, et bien entendu, elle n'est pas des plus sociable de manière générale. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Avatar: Evan Rachel Wood Crédits: Pluplumes+ yumita + Tumblr Personnage:  Inventé Petites curiosités Famille et proches - La famille de Rose n’est pas à Ottawa. Tout simplement parce quel en serait l’intérêt avec tant de forets quasiment vides d’humains à proximité ? Les parents de Rose sont donc toujours dans le parc des Laurentides, sur le sol québécois où ils se sont installés il y a de cela cinquante ans, lorsque la mère de Rose attendait son second enfant. Rose profitant de ce déménagement pour rejoindre la Cour et le monde des hommes par la même occasion. Mais cela n’empêche pas la faë de garder contact avec sa famille, en particulier sa jeune sœur, et d’aller les voir aussi souvent qu’elle le peut. Position sur le conflit - Rose est une Qilin, et de ce point de vue, n’est pas belliqueuse tant que l’on ne touche pas à ce qu’elle chérie le plus, la faune et la flore qu’elle considère sous sa protection. Alors elle considère un peu cela de loin. Car elle a beau ne pas comprendre cette soif destructrice qu’ont les Stryges, elle peut leur trouver une utilité. Car si les Stryges peuvent mettre en péril la Cour de par leurs débordements, ils n’en restent pas moins utiles pour éclaircir les rangs de certains humains qui égal par bien des côtés les déchainements bestiaux des Stryges. Car eux aussi sont bien prompts à détruire cette nature qui lui est si chère. Alors, ne dit-on pas que l’on combat le feu par le feu ? Tout ici serait une question d’équilibre à trouver, chose qui est loin d’être aisée et encore moins prête d’être mise en place. Attitude face aux humains - Rose ne déteste pas absolument tous les humains. Autrement, elle serait déjà retournée se ressourcer dans les bois avec sa famille. Non, elle reste curieuse à leur égard parfois. Elle apprécie de voir leur soif de vie, d’apprendre, la façon dont ils peuvent faire ressortir le meilleur de leur espèce et de ce qui les entoure, leur optimiste et leurs rêves démesurés qui les poussent toujours vers l’avant. Leur sagesse aussi parfois, même si cela se rencontre uniquement chez quelques rares individus, et de moins en moins. L’espèce humaine l’intrigue encore et la surprend de temps à autre. Mais cette espèce est aussi capable du pire. Ayant une fâcheuse tendance à détruire tout ce qu’elle touche. Rose est donc particulièrement méfiante par rapport à ces derniers, qu’elle apprécie encore de temps en temps, d’observer au loin. Mais ils l’ont si souvent déçue, qu’elle n’attend plus grand-chose d’eux. La plupart n’étant que des enfants gâtés qui s’amusent avec le monde qui les entoure comme avec une mouche dont on enlève les ailes. Inconséquents, immatures et cruels. Et les Qilin n’ayant plus la capacité de les maudire pour protéger la nature que les entoure, elle fait ce qui est en son pouvoir pour protéger ce qui demeure, tentant péniblement d’être un garde-fou dans la capitale canadienne. Points faibles - N’importe quel Qilin, dans ce monde industrialisé, a des faiblesses, et pas des moindres. Car la pollution, la mort sont présentes partout ou presque. Les produits chimiques sont eux, omniprésents. Et cela peut affaiblir aussi bien physiquement que mentalement les faës de son espèce. Et se ressourcer dans ces conditions est des plus difficiles. Il n’est pas rare alors que rose s’enferme une journée ou deux dans son jardin personnel, là où elle sait que nul engrais ne s’y trouve ou autre composé chimique. Mais elle ressent aussi le besoin impérieux de sortir de la ville, de s’éloigner du monde des hommes pour respirer un peu. Car Ottawa concentre tellement de maladies et de pollution, que cela l’étouffe vraiment parfois. La viande, est une  autre chose que Rose ne supporte pas. Manger un bout de cadavre, très peu pour elle, merci ! La simple odeur de ce bout de chaire lui donne la nausée et la révulse au plus haut point. Il n’est donc pas rare de la voir traverser la route pour éviter de passer trop près d’une boucherie ou de tout endroit servant ce genre de chose que certains humains considèrent comme de la nourriture. Elle, elle l’évite comme la peste. Autre chose. Rose souffre de ce que les humains appellent insomnie. Elle se sent au meilleur de sa forme lorsque le soleil est à son zénith. Mais ce n’est pas pour autant que l’apparition de l’astre nocturne dans le ciel la soulage de sa fatigue, lui offrant le repos bienvenue que tous apprécie tant. Non, la nuit, Rose erre, incapable de trouver la délivrance du sommeil. Il n’est donc pas rare de la voir se promener dans un parc sous la pâle lumière de la lune. Rose devant ensuite se reposer dans ce qu’elle appelle son « sanctuaire » pendant un jour ou deux après ces « petites crises ».

 


  qualités
  Attentive
  Attentionnée
  Curieuse
  Cultivée
  Avisée
 Charismatique
 Pragmatique
 Protectrice
Passionnée
  défauts
  Méfiante
  Solitaire
  Têtue
  Sauvage
  Susceptible
 Rancunière
Trop idéaliste
 

« Les Qilins sont des êtres difficiles à connaitre, vu qu’ils ne se laissent tout simplement pas approcher ces culs terreux » Philemon Wright, Les faës, encyclopédies des espèces , 1882.

Le trait principal qui définit Rose, comme tous ceux de son espèce, est la méfiance. En effet, Rose reste en permanence sur ses gardes, ne faisant confiance à personne ou presque. Rose est donc distante, ne se mêlant pas facilement aux autres, et ce, même si elle vit dans la capitale. Solitaire, elle vit et travaille seule, aimant rester, le plus souvent, dans sa bulle. Elle peut donc paraitre distante, froide, semblant faire partie de ce club de reines glaciale qui marche toujours de manière gracieuse et la tête haute, tirées à quatre épingles, comme si rien ne pouvait les atteindre et les ébranler. Ajoutez à cela que ceux qui la côtoient (voisins, clients, humains en général qui ignorent tout de ce qu’elle est.) la prennent pour une timbrée férue d’écologie, poussant la chose a son extrême. Rose ayant déjà entendu le terme « terroriste vert » pour la désigner. Ils ne comprennent pas le fait qu’elle leur aboie dessus dès qu’ils oublient de trier leurs ordures, qu’elle verse une larme dès qu’ils abattent un arbre ou qu’elle leur claque la porte au nez lorsqu’ils ont la stupidité de l’inviter à un barbecue entre voisins. Pour les petits humains du quartier, elle est la folle écolo qui ramasse tous les animaux et plantes du coin pour les remettre sur pattes. Certains la surnomment même poison ivy, en hommage au personnage de DC, et étonnamment, après avoir fait des recherches sur le personnage, elle commence à apprécier ce petit surnom.

Mais Rose n’est pas qu’une fanatique du veganisme. C’est aussi quelqu’un de très sensible, certains diraient même qu’elle fait preuve d’un peu trop d’empathie ou qu’elle souffre d’un syndrome de scout ou quelque chose qui s’en approche. Car elle ne peut pas venir en aide à quelqu’un ou quelque chose qui soufre, c’est plus fort qu’elle. Alors oui, elle ramasse tout ce qui passe près de chez elle et qui est mal en point, chats, rongeurs, oiseaux, plantes, elle bichonne tout ce petit monde, n’hésitant pas à donner de sa propre force pour soigner un être vivant, et ce, même si cela doit l’affaiblir un peu. Mais elle n’est pas naïve pour autant, loin de là même. Elle sait bien dans quel monde elle évolue. Et si elle donne beaucoup, cela ne l’empêche pas de sortir de son petit monde calme et tranquille pour aller au conflit. Car Rose a beau être solitaire, elle n’est pas non plus totalement une ermite. Et cela fait déjà plusieurs années qu’elle est en conflit ouvert avec le zoo d’Ottawa. Des années qu’elle n’hésite pas à débouler comme une furie dans le bureau de la direction pour dire ce qu’elle pense de la gestion de cette prison, de ce mouroir pour animaux. Et dans ces cas-là, le ton monte, souvent même. Car ce que Rose fait, elle, elle ne le fait jamais à moitié, se laissant souvent porter par l’impulsivité et le feu bouillonnant dans ses veines.

Brent, Ontario, 20 Juillet 1962.

La chaleur n’est pas étouffante grâce à la légère brise qui souffle doucement depuis le lac Cedar. Et pourtant, cela n’empêche pas Rose d’avoir l’impression de ne plus pouvoir respirer. Elle est assise sur une souche, à l’ombre d’un pin centenaire qui la protège du plus gros de l’étreinte brulante du soleil. Et pourtant, Rose a l’impression qu’un phoenix l’a emprisonnée de ses flammes, qu’elle est prisonnière de cette fournaise qui veut la tuer à petit feu. Tout est paisible, les oiseaux pépient au loin, elle entend le léger ressac provenant du lac, et pourtant, tout ce qui d’habitude suffit à la calmer, à apaiser ses tourmentes, l’irritent. La Qilin qui était recroquevillée sur elle, le visage perdu contre ses genoux pour y dissimuler ses larmes, se redresse légèrement, fixant son regard embué de larmes sur la surface tranquille du lac, ses mains ramenant ses mèches qui semblent éternellement hésiter entre le blond et le roux, vers l’arrière. Son souffle, déjà erratique, se bloque dans sa gorge lorsqu’elle entend une branche craquer derrière elle. « Rose… » Elle se fige. C’était bien la dernière voix qu’elle souhaitait entendre dans sa tête en cet instant, et ce, même s’il a eu la délicatesse de la prévenir de sa présence avant de dire quoi que ce soit. Les doigts de la Qilin se figent dans sa chevelure, se crispe. « Va-t-en. » Croasse-t-elle, la voix brisée, elle ne prend pas la peine de lui parler mentalement, elle ne veut pas le faire, pas avec lui. Elle ne veut pas de lui ici. Elle est venue ici pour être seule, pour pouvoir faire correctement ses adieux à cette forêt qu’elle aime tant. Car elle ne peut pas rester. Sa famille s’en va dans les Laurentides, pour se rapprocher de son oncle puisque sa mère va bientôt mettre au monde son second enfant. Et elle, doit quitter la forêt qui la vue naitre après que ses parents et d’autres Qilins furent placés ici par la Cour pour leur protection. C’était alors en 1912, et ses parents venaient de quitter l’Europe à bord d’un célèbre paquebot n’ayant jamais pu rejoindre la terre ferme. Et voilà qu’on ne lui laissait guère le choix que de quitter l’endroit qu’elle appelait maison. Elle aimait tout ici, le lac, la forêt, les insectes…Connaissant chaque subtilité de ces bois où elle avait habité pendant cinquante années. Elle ne voulait pas suivre ses parents. Après tout, elle était assez grande pour vivre de ses propres ailes si l’on pouvait dire les choses ainsi.

« S’il te plait, laisse-moi au moins… » Continue-t-il à voix haute cette fois-ci. Elle se retourne alors vers lui, furieuse envers celui qui a partagé toutes les joies de son enfance. Ils ont tout fait ensemble, il est comme un frère pour elle, et il a tout gâché. « Je t’ai dit de partir ! » Lui hurle-t-elle, ne prenant pas même la peine de se lever de son siège improvisé. Elle ne veut plus le voir, pas maintenant en tout cas. Car sans lui, elle aurait pu rester ici. Elle aurait pu s’il n’avait pas choisi le plus mauvais moment pour lui avouer ses sentiments, et ce, devant toute sa famille. Mais elle, elle l’aime, certes, mais pas de cette façon. Et elle a beau continuer de l’éconduire depuis deux jours, rien n’y fait, il veut toujours continuer à en parler, comme si cela pouvait la faire changer d’avis. Or, elle a beau le détester pour le choix qu’il la pousse à faire, elle veut qu’il soit heureux. Son Maximilien. Et il ne le sera que lorsqu’il sera passé à autre chose. Et pour cela, elle doit partir. Et comme elle le déteste pour cela. Car s’il y a bien une chose qu’elle aime par-dessus tout, c’est sa forêt.

Le soir même, sa mère lui demande ce qu’elle compte faire. Rester ou partir avec eux ? Rose lève sur elle un regard triste et morne. Car c’est la mort dans l’âme qu’elle va quitter cet endroit. Même si les promesses de son voyage commencent à éclipser petit à petit cette peine. « Ottawa. »

Ottawa, Ontario, 15 Décembre 1962
Tout est différent ici. Ce n’est jamais vraiment calme, on ne peut que rarement se poser dans un endroit pour en savourer la quiétude. C’est une vie, mais bien différente de celle qu’elle a toujours connue. Une forêt est toujours en mouvement, il y a toujours un bruit, un son, une voix, un cœur qui bat. La ville a aussi un cœur, mais il est bruyant, violent, cruel,  à l’image des hommes qui le font vivre. Et s’il n’y avait pas le refuge de la Cour pour se couper de cette cacophonie, Rose ne pourrait décidément pas vivre ici. La première fois qu’elle est descendue du train, elle a d’ailleurs bien faillit y remonter aussi sec, et ce, même si elle préférait voyager autrement. Tous ces gens, ces odeurs, cette pollution, avait failli la faire battre en retraite. Elle pourrait se trouver un petit coin de forêt à elle, bien tranquille. Mais la Cour lasserait-elle passer cela alors que son espèce a, à de si nombreuses reprises, frôler l’extinction ? Peu probable. Et puis, elle ne pouvait pas retourner à Brent.
Alors les premiers jours, elle s’était réfugiée à la cour, et n’avait pas mis un pied dehors. Tout simplement parce qu’il lui fallut du temps pour dépasser l’horreur de ce que les humains pouvaient faire, voir que tous n’étaient pas mauvais. Parce qu’il lui fallut du temps pour ressentir l’envie de protéger ce qu’elle pouvait, pour avoir envie d’effacer la destruction que ces êtres vivants rependaient autour d’eux.

Ottawa, Ontario, 10 Février 2014.
Cela devient comme une habitude. Dont elle se passerait bien. Mais ce n’est pas encore quelque chose qu’elle est prête à faire. Plus qu’un devoir dont elle s’est accablé seule, elle a tout simplement l’impression que si elle ne fait tout simplement rien, elle ne pourrait tout simplement plus trouver le repos qui la fuit déjà bien suffisamment. Car si personne n’entend leur cri de détresse, si elle ne les entend pas, qui le fera ?! Ce n’est pas comme si les Qilins pullulaient dans les rues de la capitale, loin de là même. Et si les êtres humains qui dirigeaient cet enfer pouvaient entendre ce qu’elle entendait chaque fois qu’elle s’approchait trop près de ces murs, peut être comprendraient-ils, mais rien n’étaient moins sûr. Ils étaient vils, calculateurs, sournois, dénués de la moindre empathie… Comment autrement pourraient-ils garder des êtres vivants ? Les faire vivre dans de telles conditions ?! Et alors que Rose faisait les cents pas dans la salle d’attente attenant le bureau de la direction, comme elle le faisait minimum une fois par ans depuis cinq ans, elle en vint à se dire, alors que son regard était posé sur la moquette d’un bleu douteux, que les Stryges avaient beau être ce qu’elles étaient, elles seraient les bienvenues pour faire un peu de ménage ici.

Une fois qu’elle put, enfin, entrer dans le bureau, elle était déjà des plus excédée. Elle avait horreur qu’on la fasse attendre dans cette petite salle sans fenêtre, remplies de plantes en plastiques qui ne sentaient rien d’autre que les produits chimiques utilisés pour lustrer les feuilles en silicone. « Mademoiselle Fraser, comme c’est une surprise. » Rose entendit parfaitement le sarcasme dans cette salutation. Mais elle garda le silence pour autant. A quoi bon s’abaisser à répondre à quelque chose d’aussi bas venant d’une vermine pareille ?! Rose ne prit pas la peine de s’assoir, cela ne servirait à rien, elle savait fort bien qu’elle ne serait pas ici longtemps de toute façon. « Je tenais à vous informer moi-même que les autorités ont été informée de ce qui se passe chez vous, ainsi que les associations compétentes. » Un soupir vînt lui répondre de l’autre côté du bureau. Personne n’aimait avoir Greenpeace à faire le pied de grue à l’extérieur de ses murs. « Vous faites encore une montagne d’un incident mineur… » Rose eut du mal à contenir son accès de violence. Comment cette abomination de la nature osait-elle répondre cela ? Des vies avaient été perdues, et à cause de quoi ? D’une lenteur administrative ? De coupes budgétaires ? Cette personne lui donnait tout simplement envie de vomir. « Mineur ?! » Sa voix vibrait de la colère difficilement contenue. Elle se pencha, tapant légèrement de ses mains sur le bois polis et vernis. « Vous auriez dû faire quelque chose !! Si un médecin faisait preuve d’autant de négligences que vous, cela ferait longtemps qu’il serait derrière les barreaux ! » Oui, une cage, cela lui ferait le plus grand bien pour perdre ce sourire suffisant qu’elle rêvait de voir s’effacer. « Et quoi je vous prie ? Vous appelez vous ?! » Il la regardait, les mains soigneusement croisées sur le bureau, la jaugeant de ses petits yeux perçants. « J’aurais fait quelque chose moi au moins… » Articula-t-elle difficilement entre ses mâchoires serrées. A cet instant, les portes s’ouvrirent, elles s’ouvraient toujours sur les deux mastodontes dont il ne se séparait jamais. Retournant sans plus ample préambule à ses papiers, il la congédia sans même la gratifier d’un regard. « C’est bien ce qui me fait peur Mademoiselle Fraser. Mais vous oubliez toujours qu’il ne s’agit que d’animaux… » Droite comme un i, elle ne détourna de lui au dernier instant, comme si elle ne voulait pas quitter sa proie du regard. Elle n’était pas une de ses faë belliqueuse, mais les Qilins avaient perdu depuis longtemps leur capacité à maudire les hommes. Sans quoi, celui-ci ne serait pas ici à jaser comme une imbécile. Mais elle lui ferait comprendre, tôt ou tard, qui était l’animal ici. « Assurez-vous que Mademoiselle ici présente retrouve sans encombres la sortie. »