Nom : Jones - Un nom de famille classique, rien à dire dessus hormis que l'on me sort souvent 'comme Bridget Jones' et que c'est relativement chiant. Prénom(s) : Riley Indiana - Donc non contente de me filer un prénom de mec, ma maman m'a affublé du second : Indiana. Car oui vous comprenez, ça fait "Indiana Jones", c'est marrant... Âge : 23 ans presque tout rond. Date de naissance : 29 décembre 1993. Nationalité : Pancakes... Canadienne Origine(s) : Québecoise - S'il vous plait pas de mouvement de foule, je sais que c'est sexy mais quand même... Pouvoir : Contrôle des Virus Métier (études) : Étudiante en école Supérieure Hôtelière, en alternance au Fairmont Château Laurier pour devenir Gouvernante. Niveau social : Limite pauvre, mais je m'en sors ! Statut marital : Célibataire, pas le temps moi. Orientation sexuelle : Bisexuelle Avatar: Jane Levy, la seule et l'unique ! Crédits: Babine et Tumblr <3 Personnage: Inventé Petites curiosités Famille et proches - Ma famille se résume à la mère. Et elle prend trop de place donc ça tombe bien, même si parfois j’aurais aimé avec un frère ou une sœur pour partager ce fardeau. On se demande parfois qui de la mère ou de la fille, est la plus responsable. Moi je le sais : c’est pas elle… Mais bon, c’est ma maman, c’est comme ça. Je l’ai toujours connu ainsi, certainement un peu déphasée par la mort de mon papa il y a plus de 15 ans. Maitrise de l'alchimie - L’alchimie y’a pas à dire, c’est la classe. Et j’aime bien croire que je maitrise pas mal ! Mon père était Alchimiste et s’il m’a légué son don, j’ai aussi récupéré à sa mort quantité de grimoires et de notes pour parfaire toute seule mon éducation. Mon niveau n’est donc pas excellent, je cherche à me perfectionner, mais étudier toute seule ne me dérange pas. Maitrise du pouvoir - Bien bien bien… donc là c’est le sujet un peu délicat. Disons que… j’ai un peu de mal à choper le truc et qu’il n’est pas rare que je déclenche de micro épidémie de gouttes au nez, otites, pneumonies et autres herpès génitales super sympa. Comme les x-mens (oui, j’ose…) il m’arrive souvent de déraper quand je suis stressée… Et comme je le suis presque constamment, les choses sont parfois difficiles à contrôler. Heureusement, je n’ai pas non plus une grande force dans laquelle puiser, mes virus sont pour l’instant, fort peu dangereux. Points faibles - Et bien justement, j’estime que ma plus grande faiblesse reste malgré tout mon manque de connaissances sur l’Alchimie. Pour l’instant je n’ai pas trouvé de mentor, et je n’ose même pas mettre les pieds à la cour des Faës… donc c’est pas demain la veille que je parviendrais à combler mes lacunes. Ma mère peut être considérée comme une faiblesse également puisqu’elle me prend du temps, de l’énergie… et que m’occuper d’elle me donne parfois l’impression de perdre pied. Et pour finir, je suis trop tatillonne… peut être à la limite d’être considérée comme maniaque. Ce qui est un atout dans le choix de la future profession mais un léger handicape au quotidien.

 
 qualités
 Opiniâtre
 Affable
 Loyale
 Ingénieuse
 Intègre
Juste
Modeste
Magnanime
  défauts
 Tempétueuse
 Familière
 Désinvolte
 Tête brulée
 Capricieuse
Revancharde
Bagarreuse
Grande gueule
 
Dans l’intimité, je suis une loque. Mais une loque efficace car je ne supporte pas le désordre. Si bien que j’ai tendance à commander plutôt que de cuisiner, et à n’inviter personne pour que mon petit univers reste propre. Faut pas bouleverser les choses, ma bulle doit rester sauve ! Que le monde reste dehors, ici tout doit être calme, paisible, et bien rangé. Au-delà de ça, je suis une dingue de Catch… Oui. Et je pratique depuis plusieurs années maintenant, sous le nom « d’Indiana Fly » -pitié ne riez pas - quitte à m’en prendre plein les dents (j’en ai déjà pété trois !) ! Peut pas m’en passer, c’est comme ça ! Et je crois que pour canaliser un peu mon énergie et mon agressivité, c’est pas plus mal ! Mais j’ai pas le temps, je cours partout… tout le temps. Entre mon job, ma mère, et le temps que je peux accorder à mes quelques passions, mon petit nid est loin d’être douillet et ressemble plutôt à un appartement témoin. Comme la vie… en fait. Un peu vide contrairement à ce que l’on pourrait croire, et trop bien rangé.

Au boulot, c’est comme sur le ring. Faut être pointilleux et combatif ! Mais je suis surtout super, super, super… pointilleuse. A passer le moindre détail en revu, sans parvenir cette fois à me contrôler quand à mes pulsions méticuleuses. Je suis une emmerdeuse, mais une emmerdeuse soignée et volontaire. Et pour une future gouvernante en hôtellerie de luxe, faut croire que c’est plutôt une bonne chose. Etre autoritaire et me faire détester n’est pas un problème, tant que je suis efficace et que le travail est toujours parfaitement fait.

Avec mes amis, je me dis parfois que je suis trop grande-gueule, peut-être un peu trop honnête et que l’on a beau dire, il n’y a pas que la vérité qui blesse. Mais des amis, j’en ai plus beaucoup. Sans doute parce que je suis un peu teigne (j’ai beau me convaincre du contraire, il faut voir la vérité en face de temps en temps), mais qu’en plus, j’ai vraiment pas trop le temps de me consacrer à des amitiés sérieuses. Mais je me soigne ! Je tente comme pour ma déco, de mettre chaque chose à sa place et d’accorder du temps pour tout. Ce qui n’est parfois pas chose aisé, surtout en les catégorisant ainsi.

Avec ma mère, c’est une toute autre histoire. Je suis peut-être trop inquiète, je la surprotège… Mais je ne peux pas faire autrement. J’ai l’impression d’être toujours stressée en sa présence, parce qu’elle m’angoisse avec son comportement mais aussi parce que j’ai l’impression de devoir la materner. Et soyons clair, c’est ni mon rôle, ni ma tasse de thé. Mais je ne sais pas me montrer despotique ou légère à son encontre, et me charge d’une responsabilité dont je n’ai pas vraiment besoin… Mais pour elle, j’apprends à tout faire ! A faire rire, comme à réparer un toit. Peu importe ce qu’il lui faut pour être heureuse, je tente de le lui apporter.

Avec le reste du monde, j’ai tendance à rester plutôt distante. Tendance aussi à croire que l’inconnu est forcément mon ennemi, et cette impression couplée à mon irritabilité m’engage parfois sur des terrains glissants, dans des frasques fort peu agréables en finalité. Bah oui, car je suis une grande bagarreuse, je fonce un peu dans le tas et que je n’arrive jamais à apaiser mon sale caractère. C’est peut être aussi un peu pour ça que je ne sais pas me faire d’amis… J’ai envie d’aller vers les autres, mais je ne sais pas le faire. C’est con…

Quand je vois les histoires des gens autour de moi, c’est soit le drame, soit la platitude. J’me dis que la platitude parfois c’est quand même mieux. Perso, je sais pas trop où je me situe… Sans doute plus du côté non-drama, car en réalité il ne s’est pas passé grand-chose de palpitant dans mon existence.

Je suis née à Calgary en Alberta, la ville au complexe sportif le plus moche du Canada. Mais hormis cette anecdote touristique remarquable, je n’ai pas grand-chose à dire sur ma ville natale. J’y ai pourtant passé les 8 premières années de ma vie. Les plus simples sans doute, comme la plupart des enfants de mon âge. A l’époque où mon père était encore en vie, tout était facile. Même s’il faut quand même avouer qu’il était aussi sacrément perturbé lui aussi… Il s’accordait bien avec ma mère, pour avoir accepté de me nommer Riley en hommage à la chanson Baba O'Riley de The Who (Rien que l’intro me file de l’eczéma), et Indiana… vous savez pourquoi. Ils étaient un peu hippie tous les deux, restant bloqués dans l’ambiance des années 70, et la playlist qui va avec. Mais mon père est mort, brutalement. Une rupture d’anévrisme, qui sembla un peu emporter ma mère en même temps que lui puisqu’après cela, elle perdit totalement pied.

Suite au décès de mon père, nous avons déménagé à Ottawa chez ma grand-mère maternelle, qui elle est partie il y a plusieurs années maintenant en nous laissant sa bicoque. Après cela, j’ai grandis, j’ai appris, j’ai évolué jusqu’à devenir la personne que je suis aujourd’hui. Et bien que ma mère soit une étrange personne (bien plus que les êtres surnaturels que je croise parfois à Ottawa), rien de bien intéressant n’a cadencé mon existence. Voilà, je vous l’avais dit ! Il n’y a pas grand-chose à raconter sur moi. Mais je suis certaine que je peux encore vous apprendre quelques petites choses. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’après la mort de mon père chaque jours importants de ma foutue vie semblent se ponctuer de bobo, de situation vraiment à chier (si je peux me permettre). Voyez vous-même :

Juin 2004 ; Déménagement à Ottawa : A 9 ans, je commençais déjà à assumer ma mère et ses ‘crises’. Il fallait être forte quand elle ne l’était pas, c’est-à-dire presque toujours. Je crois qu’à certain moment, elle ne voyait plus en moi sa fille, juste une présence, la seule qui peut être pouvait la soulager, et à qui elle racontait tout. Elle décortiquait ses émotions, ses regrets, son malheur en détail… Sans le moindre filtre et par conséquence, me donnait des responsabilités d’adulte vis-à-vis d’elle. Le déménagement fut difficile, mais heureusement ma grand-mère prit ensuite le relais. Pourtant, ce premier jour à Ottawa fut marqué une blessure ridicule, première d’une longue série : Me prenant un carton dans l’œil, je me déchirais la cornée en direct live. Bienvenue à Ottawa.

Novembre 2006 ; Découverte des affaires de mon père : J’ai toujours su que mon père était un Alchimiste. Ça, il ne le cachait ni à ma mère, n i à moi… J’ai donc grandis en confiance, forgé par ses valeurs et ses préceptes. Il avait commencé mon éducation mais après son décès, j’ai cru que maman s’était séparée de la plupart de ses affaires, encore plus après le déménagement. Mais non. J’en ai retrouvé beaucoup… précieusement rangées dans des boîtes au grenier. Je me souviens que souvent, elle s’y absentait, sans doute pour plonger dans l’univers de mon père et ne pas l’oublier. Ce fut mon tour ensuite mais pour des raisons bien plus pédagogique. Quoi qu’apprendre seule ne fut pas évident… Mais ce jour-là, je me souviens très bien avoir profité de l’absence de ma famille pour prendre de quoi étudier l’Alchimie, enfin ! Sauf qu’après des heures passées à lire et décortiquer les notes en pattes de mouche de mon papa, je me suis étirée un tendon derrière le genou… Sans commentaires.

Février 2008 ; Mort de ma grand-mère : Il est difficile de supporter la mort d’un proche. Et pourtant dans le cas de ma grand-mère, c’est resté étrangement ‘facile’.  Dans le sens où nous étions tous préparés. Il n’y avait pas de mystère, pas de surprise lors de sa veillée. Et moins de douleurs que pour son deuil. Elle allait bientôt mourir des suites d’un cancer et pourtant, elle gardait son beau sourire. Je me souviens encore de ses faibles éclats de rire, pourtant très joyeux ce jour-là dans la chambre d’hôpital. Elle était simplement heureuse d’être entourée de sa famille et de toutes ses amies, qui riaient elles aussi en jouant aux cartes, en discutant de n’importe quoi avec légèreté. C’était une belle journée, et nous avons attendu avec elle, soulagée de la douleur, qu’elle s’éteigne. Et que dire de son dernier fou-rire ? Il fut magistral, quand en organisant une partie de Scrabble et ramassant une lettre tombée par terre, je me suis pris une lombalgie aigüe… C’est beau la jeunesse !

Mai 2009 ; Premier rencard : Je crois bien que c’est à ce moment-là que j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Parce qu’ok, j’étais particulièrement stressée, surtout qu’à l’époque je tentais de maintenir ma mère debout tout en gérant mes études et l’apprentissage de l’Alchimie en parallèle. M’enfin au bout d’un moment je me suis rendue compte que j’avais la pouasse un peu. Pourtant le gars, il était beau putain ! Il m’avait tapé dans l’œil (littéralement, à l’aide d’un ballon de foot…) en cours de sport dès la rentrée, et après quelques approches à pleurer, il avait fini par m’inviter. Au restaurant Chinois. Et je ne sais pas si c’est le fait que ma mère nous avait suivis pour espionner à une table voisine et très discrètement derrière un ficus en plastique… Ou parce que le type m’a roulé ma première pelle après avoir engloutit une salade aux oignons mais j’ai trouvé le moyen de me blesser à l'auriculaire de la main droite en manipulant les baguettes. Que j’ai en sainte horreur depuis, donc.

Août 2009 ; Premier petit copain : Alors ce jour-là faut dire que j’hésite encore. Je ne sais pas si c’est effectivement parce que j’ai conclu avec mon premier petit copain ou si c’est parce que j’ai décroché un p’tit job dans une librairie… mais j’ai fait fort. Passionné de tennis, et suivant l’euphorie d’un début de relation tout mignon tout fluffy, il m’a invité chez lui pour une partie avec sa famille. Oui, ils étaient tunés, c’était un bon parti. Mais à peine les premières minutes s’étaient-elles écoulées que je me suis cognée la raquette contre l’arrière de la tête... pour m’ouvrir le crâne ! Sept points de sutures, et rupture avec le copain en question. Cause : Si désormais j’avais peur des raquettes de Tennis, ce n’était même pas la peine de continuer avec lui. C’est ce qui m’a dirigé vers les filles après ça (parce que les mecs, c’est –presque- de la merde), et éclairée sur le faite que j’étais en effet une grosse poissarde de l’existence.  

Juillet 2013 ; Entrée à l’école Supérieur Hôtelière : Alors là, c’était vraiment un événement ! J’ai travaillé très dur pour arracher ma place à tous les autres vils concurrents qui me toisaient avec arrogance, parce que j’étais boursière et pas eux. Bah ouais… quand on n’a pas de tune, on fait avec ! Ou sans … enfin on se débrouille quoi. Sauf que ma place dans cette école, je ne l’ai vraiment pas volé les gars ! Sans rancune… j’vous ai tous coiffé au poteau. C’était un peu une revanche sur la vie, la preuve qu’en travaillant dur, en misant sur la persévérance, tout était possible. Et je faisais la fierté de ma mère, qui croyait en moi malgré la trouille qu’elle avait de me voir m’éloigner vers une vie sans elle. Pourtant, elle sembla se faire une raison, et organisa pour moi une petite fête surprise (dépeuplé puisque j’ai pas d’amis… haha.) avec quelques amies à elle, et deux trois voisins qui n’avaient sans doute rien de mieux à faire. Mais j’étais contente ! La chance me souriait enfin. Mais soudain, je me suis mise à éternuer. Deux fois, mais très violemment. Les spasmes me secouèrent tellement que certains muscles de mon dos se froissèrent… Premier jours à l’école : Une calamité !

Avril 2015 ; Prendre son envol : Et j’ai fini par me faire avoir… Car grisée par une réussite sans catastrophe (A savoir : j’ai été accepté en alternance au Château Lauriers les gars !! Move Bitch ! Get Out the Way) j’ai légèrement pété mon câble et décidé de dilapider mon héritage en achetant ma première propriété. Le monopoly a tendance à me monter un peu à la tête. Généralement quand je déclare que je suis proprio de mon appart’ à 23 ans, les gens s’extasient tous, entre ‘Oooooh !!’ et ‘Whaaaaaou’ d’admirations. Et puis en voyant la gueule du truc… c’est différent, mais la question n’est pas là ! Il se trouve que, pensant être à présent sauve, j’ai pris mes aises très vite. J’ai glapis mon bonheur sur chaque latte de parquet de mon domicile à moi ! Ma liberté enfin acquise, j’étais heureuse… Mais ce soir-là, en ouvrant la porte de mon micro-onde pour inspecter des œufs qui venaient de cuire, l'une des coquilles m’explosa au visage. Cramures en écailles sur la tronche deux semaines durant, j’avais l’air finaude. Fin de l’illusion, j’étais encore maudite, et c’était même pas surnaturel.

Après, qu’on ne vienne pas me dire que le Catch, c’est violent ! Parce que j’ai jamais été blessé en pratiquant ce sport… Sur ce, je pense avoir fait le tour de ma petite existence pas bien longue encore. Et puis que je viens de raconter l’intégralité de mes emmerdes, je pense pas pouvoir me taper plus la honte que ça ! Si …. ?