Histoire
Prend une chaise, un verre, assit toi. Amuse toi
« Nils? » Le brun tourne la tête. C'est la jolie brune qui se tient devant lui. Celle qui est arrivée tout dernièrement. La nouvelle. Elle porte un cache-œil, elle n'a pas voulu expliquer pourquoi même si malheureusement lui s'en doute. « Oui? »
« J'a... J'arrive pas à dormir... » Il lui lance un sourire compréhensif. Les lits ici sont trop grands, trop froids et trop intimidants pour ceux qui viennent d'arriver.
« Viens là. » L'adulte se déplace sur le canapé. Faisant une petite place plus la jeune fille. Alya. Elle hésite. Elle a peur. S'assoir à côté d'un parfait inconnu après l'histoire compliquée de la maison.
« Si tu veux t'asseoir à côté sur l'autre siège je ne t'en voudrais pas. » Elle sourit. Il comprend juste ce dont elle avait besoin. Alya prend place. Un peu plus loin. Le brun se passe une main sur le visage avant de baisser le son de la télévision juste devant lui.
« Tu veux parler Alya? » Elle hoche doucement la tête.
« Tu veux que je parle ou tu veux parler » Sourire hésitant.
« Je parle? » Hochement de tête. Bon. Ça allait être le joli récit de sa vie une nouvelle fois alors?
Pas de date. C'est comme ça que ça commence. Une histoire peu banale pour une vie qui se résume pas des embuches. Soupirs. Et bien la voici cette histoire. Ce n'est pas Nils qui est né au XVI ème siècle. C'est Alekseï. Sous son véritable nom. L'an 1590. La date est peu précise. Certes c'est un peu compliqué pour le début mais il n'est pas totalement reconnu comme enfant. Les lois ne sont plus très clair maintenant. Il est né en Slovaquie. Pas dans la meilleure famille. Il est né chez les pauvres. Ce n'est pas la vie la plus facile. Il s'en sort bien. Fils unique ses parents surviennent à ses besoins comme ils le peuvent. C'était ce moment où l'État taxait les pauvres. Jusqu'à ce qu'ils en crèvent. Une maladie à emporter papa. Lorsque maman a finalement du s'occuper de lui tout seul. Ils ne s'entendaient pas bien. Comment auraient-ils pu... Elle ne l'appréciait déjà pas lorsqu'il y avait le père. Enfin... Quand ils ont pu partir chacun de leurs côtés ça les a plutôt soulagés l'un comme l'autre. Se décharger d'un poids mort. Ça c'est plutôt bien passé lorsqu'ils ont vécus l'un loin de l'autre. C'était mieux pour Aleskeï. Bon ce n'est pas comme si sa vie allait devenir attrayante d'un jour à l'autre.
« Et tu t'appelle comment? » « Alekseï. » « Alekseï ? Mais c'est moche ça!? » Le brun effectue une moue avant d'hausser les épaules.
« J'ai pas choisis. » Elle rit. Elle a un jolie rire. Franc. C'est pas comme ça que c'est censé se passer les rencontres avant. C'est pas des rencontres. Juste des arrangements. Pourtant c'est comme ça que ça c'est passé entre eux. Une malheureuse rencontre. Malheureuse. Allez savoir pourquoi elle fut malheureuse. C'est un mariage qui dura longtemps... Ils étaient heureux. L'un comme l'autre. Heureux dans un bonheur limité. Alekseï ne se faisait pas d'illusion, sa vie était celle d'un paysan. Il ne deviendrait jamais quelqu'un de spécial. Il connut l'amour pendant un long moment. Sa compagne Lanka l'aimait tout autant qu'il l'aimait. Sans plus de fanfreluches ils vivaient un amour durable. Mais quelqu'un est arrivé. Pour tout perturbé. La vie de paysan avait commencé à le user, les calles sur ses mains s'étaient installées, Alekseï a peine âgé de 47 années, ce qui était élevé pour l'époque savait la vie doucement le quitter. L'amour s'était dissipé, la routine les avaient prit tous les deux. Et puis est arrivée cette jolie femme. Ce n'était plus une fille. Non c'était une femme. Belle, réellement belle. Elle marchait sans prendre la peine de s'occuper des gens. Elle était là ne s'intéressant que peu aux garçons qui lui faisaient de l'oeil. Elle était là, sûrement de la royauté, vu sa beauté c'est ce que se disait le garçon. Lanka le voyait s'arrêter toujours pour regarder la jolie blonde qui marchait a travers les champs sans que l'on sache pourquoi. Hm, elle n'aimait pas du tout...
« C'est toi Aleskeï. C'est toi qu'il faut. » Froncements de sourcils. Alors elle était venu le voir finalement. La blonde qui se promenait, les yeux remplis d'étoiles. C'était sur lui qu'elle s'était arrêtée. Elle connaissait son nom. Elle l'avait déjà vu travailler. Lui qui n'avait d'yeux que pour sa réussite. Elle l'avait observée.
« C'est toi que je veux. » Il n'était pas spécial. Il n'était qu'un pauvre homme perdu parmi tant d'autres, non? Pourtant c'était lui qu'elle voulait. Et bizarrement il l'avait suivit. Lorsque, toute tendre elle l'avait regarder dans les yeux et lui avait demander de la suivre. Le brun n'avait que pu cligner des yeux et la suivre fébrilement. Comme un bon garçon...
« Tu es spécial Aleskeï. » Qu'elle revoit sa définition de spécial... Aleskeï était tout, vraiment tout sauf spécial.
« En quoi? » « Tu n'es personne. Tu n'as personne. » Hm... C'est dur en fait. Très dur qu'un parfait inconnu sache mettre le doigt ou ça faisait mal. Mais elle avait raison. Il n'était personne. Et elle. En quoi était-elle spéciale?
« Ferme les yeux Aleskeï. » Il a peur. Réellement. Il a peur parce que tout son corps refuse de bouger. Parce que la voix que la femme devant lui lui parait si douce. Il a réellement peur. Mais en bon toutou et sans savoir pourquoi il ferme les yeux, fébrile et peureux.
« N'ai pas peur Alekseï. Je t'offre juste une chance de recommencer ta pauvre existence. » La pression se fait, l'obligeant à pencher la tête. Il est à sa merci. Tout simplement. Et puis il la sent. Bizarrement au creux de son cou. L'embrassant avant de le mordre. Un grognement s'échappe de ses lèvres. Elle le mord plus fort et pourtant il ne se débat pas. Puis. Elle s'arrête. Il rouvre doucement les yeux. Son cou lui fait mal.
« Tu me remerciera Aleskeï. » La douleur le prend. Commençant par la tête, violente. Comme si son crâne menaçait d'exploser. Elle se diffuse rapidement dans son corps. Atteignant sa poitrine. Alekseï lâche un cri, tombant au sol. Elle continue à se développer. Se répandant doucement dans son ventre, lui arrachant les boyaux. Lui faisant si mal que son souffle en est stoppé. Sa gorge le brûle. Son envie d'en finir grandit. Il frappe sa tête contre le sol dans un geste désespéré. Combien de temps ça a durer. Combien de temps a t'il tant souffert, se retournant sur le sol comme un diable. Suppliant l'arrêt immédiat de tout ça. Et finalement plus rien. La douleur passe. Pas d'un seul coup, son corps reste endolori, en besoin de repos. Pourtant il se lève, avec l'envie de partir. Ramper aurait prit trop de temps. Il se lève en gémissant, la douleur est là. Pas partie. Il tombe, sa jambe gauche lui fait défaut. Difficilement Alekseï se relève. Faisant face à la blonde. Rapidement, trop rapidement pour lui, si faible. S'étant relever fièrement, elle fait quelque chose, elle lui brise quelque chose. Et il tombe raide. Place au silence. Place à la mort.
Ouvre tes yeux. Il prend une grande respiration. Avant de se mettre à tousser. Tousser comme si s'était ses tripes qui allaient s'échapper. Le mal de crâne est là. Bien présent, bien lancinant. Son corps tremble, il a froid. Et pourtant trop chaud.
« Oh, déjà? » Alekseï tourne les yeux. C'est encore cette femme. Qu'est-ce qu'il foutait là? Avec elle. Pourquoi il l'avait suivit? Elle avait juste demandée.
« Comment te sens tu? » De nouveau l'homme secoue la tête. Il avait vraiment mal au crâne.
« Migraine? » Il hoche doucement la tête.
« Normal. Ça passera quand tu t'abreuvera. » Abreuver. C'est vrai que finalement... La faim lui tire les tripes, la soif lui gratte la gorge.
« Faim? » Décidément elle tapait tout juste la belle blonde...
« Soif... » Elle sourit. Il se sent bizarre. Si bizarre...
« Soit. J'ai ici quelqu'un qui peut t'aider. » Remonte la tête. Surpris, curieux. Quelqu'un? Qui?
« Elle est dans l'autre pièce. » Il fronce les sourcils. Qui?
« Ta femme. » En effet. Elle se tenait là. Debout, lorsque la blonde ouvrit la porte les yeux d'Aleskeï se posèrent sur elle.
« Alors tu étais avec elle depuis tout ce temps? Je le savais... Je savais que tu n'étais pas un homme bien Aleskeï. Que tu étais du fumier comme tous les autres. » Le mot de trop... Lui, il a toujours tenté de faire bien. Il a toujours tout tenté... Ça n'était apparemment pas suffisant... Est-ce que la blonde l'a arrêté lorsque sans trop savoir pourquoi il s'est jeté dessus? Non. Enfin, pas jusqu'à ce qu'elle soit totalement inconsciente. C'est à ce moment là qu'elle l'a stoppé. Sa migraine n'a pas cessée d'augmenter tandis qu'Alicia, la blonde du fait lui a expliquer. Tout expliquer en détail. Ce qu'il était devenue. Comment et ce qu'ils devaient faire maintenant... Pourquoi est-ce qu'elle l'avait choisit? Voilà une question qu'il continue à se poser même maintenant.
Est-ce que survivre à travers les différentes années est dur? Non. Pas le moins du monde. Pas lorsque l'on a un bon guide. Plus vieux que tout. Enfin, il ne lui as jamais demandé son âge. Il s'est abstenue. Se tenant éloigné d'à peut près tout. Coupable d'à peut près tout. Tout allait bien jusqu'à ce qu'elle disparaisse, Alicia. Partie, envolée. Avec un simple mot. "Catch me if you can"... Très drôle. Une course poursuite a travers le monde. A travers les âges. C'est ce qui l'a conduit a travers différents endroits... Pour le moins différents de sa connaissance...
« C'est tout ce que tu as a proposé ? Vraiment? C'est pathétique... » Toux grasse. Respiration saccadée. Son mal de crâne revient. Nils crache son sang. A quatre pattes sur le sol, la tête posée contre le béton froid. Les bruits de fonds lui parviennent différents. Sourds. Juste en arrière plan. Il se concentre sur la voix. Cette voix qui exècre plus que tout.
« Allez Nils. Relève toi! Le show n'attends que toi! » Ferme les yeux. Respire doucement. Il suffit juste de garder son calme. Juste ça. Ne pas s'énerver.
« Relève toi putain Nils. » Un nouveau coup s'abat. Entre les cotes. Le faisant de nouveau grimacer. Oui il peut cicatricer plus rapidement. Mais ça n'enlève pas la douleur lancinante. Nils. Ce nom qu'il a choisit en traversant peu a peu les années. Aleskeï c'était son nom d'humain. Maintenant il est différent. Il est différent au point de se retrouver dans des combats illégaux. Quel con...
« Sinon tu sais ce qui t'attends Nils. C'est encore plus traitre qu'un simple combat. » Le brun tousse une dernière fois avant de se mettre debout. Oui lui il savait. Les autres pas. Tsss... Déjà que c'était ignoble de faire ça à des humains. Le faire a une Stryge était l'enfoncer dans les ténèbres de son lui-même. La viande humaine putain... Nils regarde son bourreau dans les yeux. Il est prêt à se battre maintenant.
« Il n'avait très certainement pas une vie très cool ce mec... » La gamine est pendue à ses lèvres. Ce qui fait doucement rire le plus vieux.
« Comment tu fais pour avoir l'imagination? » « J'ai le vécu... Et toi, c'est quoi ton histoire? » Elle fronce les sourcils, devient mal à l'aise. Question audacieuse de la part du plus vieux.
« C'est à cause de mon père... » Comme la moitié des enfants ici.
« Il battait mon frère et parfois moi... » « C'est qui ton grand frère? » A vrai dire il savait déjà...
« Jay. C'est Jay mon grand frère. Le garçon qui porte toujours son sweat noir à capuche. Il reste peu de temps ici... » « Il était déjà venu avant toi... » Elle hoche la tête. Jay... Ce garçon. Nils fait sur lui une grande fixette. Sans savoir pourquoi il l'intrigue. Va surement falloir le coincer dans un couloir...
« Tu vas dormir maintenant? » Elle hoche la tête avant de se lever. Il soupire en laissant tomber sa tête contre le canapé. Jolie vie...
Patate alias Arman/Carpman Bonjouuuur c'est remoi avec ce personnage plus ou moins étrange d'ailleurs... Je suis pas sur qu'il va plaire a tout le monde, j'ai d'ailleurs beaucoup hésite ne sachant pas trop si j'allais avoir des demandes de liens, et j'ai reçu ma commande d'avatars, ce qui m'a fait totalement craqué :**: Boooon alors j'aime encore beaucoup ce forum. Je passe des bisous aux Delauriers, la famille (okayjesors) et aux non Delauriers parce que je les aimes aussi hein
Heu... C'est Noyel et à l'heure où j'écris ça il est 2h01 du matin et j'arrive pas à dormir
Bref, joyeux Noyel a vous
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