Je n'avais jamais été douée pour exprimer mes sentiments. En fait j'étais complètement nulle. Avec ma grand-mère tout me venait si facilement. Je pouvais lui dire quand j'étais en colère, quand quelque chose n'allait pas. Et même quand je ne parlais pas, elle avait toujours compris ce qui n'allait pas. Mais pour les autres... les autres, c'était compliqué. Oreste par exemple, cela faisait tellement longtemps que je le connaissais. Il avait même connu ma mère, peu de temps avant qu'elle mette fin à ses jours. Avec le temps, je l'avais assimilé avec une figure rassurante. Petit à petit je m'étais attachée à lui, aujourd'hui je le considérais un peu comme... mon père, en quelques sortes. Mais pourtant, c'était quelque chose que je ne disais pas ouvertement. Notre relation s'exprimait par des actes. Je venais le voir si j'avais besoin de conseil et je lui sautais régulièrement dans les bras. Bref j'étais tactile, mais jamais je ne le disais directement. Trop dur pour moi.

D'ailleurs quand il me dit qu'il s'était engueulé avec son oncle, je pris un air interrogateur. Je voulais essayer de plus en savoir. Je ne voyais pas Oreste et Flynn s'engueuler. Puis Oreste était quelqu'un de formidable. Il avait toujours veillé sur mon après le décès de ma mère, Diane. Enfin, je me disais que s'il avait envie d'entrer ans les détails, il l'aurait fait de lui-même. Puis Oreste et Flynn ne pouvaient pas rester fâchés bien longtemps, ils s'aimaient trop pour ça. A son retour, tout irait mieux. Mais en attendant, je gardais Flynn jalousement pour moi. J'étais trop contente de l'avoir chez moi. J'aimais quand il était là, il rendait mon appartement moins vide. Et surtout, il m'empêchait d'avoir des pensés sombres. Plus brillante aujourd'hui ? Je ne savais pas vraiment si j'étais en capacité de briller ces deniers temps. Mais pour Flynn je ferai cet effort. Il le méritais bien dans le fond. Après tout il me supportait quotidiennement. Je m'éloignais doucement de lui, bien que sa place dans ses bras m'eusse été très agréable. J'aimais les câlins silencieux parfois. Je souris quand il me fit sa blague, sacré Flynn. Juste avant de l'embrasser sur son front, chose qui le fit net arrêter dans son rire. Puis mes lèvres vinrent s'égarer aux coins des siennes. En me rendant compte de ce que je venais de faire, je m'éloignais et balbutiais des excuses. Bordel. Je ne pouvais pas. Il était jeune et je l'étais moins. Puis je ne pouvais pas... pas avec Flynn. Je n'étais pas une fille pour lui. J'enchainais les conquêtes, les relations ce n'était pas pour moi. Je ne voulais pas le blesser et je savais bien que ça se finirait comme ça. Putain je ne voulais pas gâcher … tout ? Notre amitié, mes liens avec sa famille.

Alors que j'étais en train e faire la guerre avec mes pensées, Flynn me dit de ne pas s'excuser. J'étais toujours aussi rouge et lui aussi. Je me mordis la lèvre inférieure et la suite.... non je ne m'y étais pas attendue. Flynn approcha son visage du mien et ses lèvres se posèrent sur le miennes. Hmpf. C'était.... doux. Je finis par fermer les yeux pour profiter de cet instant délicat. Mon corps c'était rapproché du sien, à nouveau. Mais quelques secondes plus tard, je m'éloignais à nouveau de lui, brutalement cette fois. Non je ne pouvais pas. Ce n'était pas possible. Je ne crois que ça soit une bonne idée Flynn... Je baissais le regard, je me sentais presque honteuse de lui avoir répondu. Pourtant je ne pouvais pas le nier. Il était attirant. Il fallait dire que c'était un beau jeune homme. J'avais conscience que c'était les hormones qui me travaillaient, c'était mon meilleur ami. Il n'y avait pas pire plan que d'envisager quelque conque relation avec son meilleur ami... que ça soit amoureux ou sexuel. J'avais franchement envie de fuir, mais je me souvenais que j'étais chez moi. Tu... tu mérites mieux que moi... vraiment.... Je pris mon courage à deux mains et le regardais à nouveau. Il semblait aussi gêné que moi, aussi rouge aussi. Mon cœur battait incroyablement fort pourtant. Fichues envie. Je le regardais en me tripotant les doigts. Bordel. Je ne voudrais pas... Doucement pourtant je m'étais à nouveau rapproche de lui. Plus fort que moi. Nos visage étaient proches, encore une fois. J'arrêtais ma phrase et déglutis difficilement. ... te faire du mal. Et encore une fois, le baiser se fit. Bien sue cette fois c'était moi qui avait craqué. Je me fichais ça soit une bonne idée ou pas. Je le voulais c'était tout. Le baiser devint un peu plus passionné. J'essayais d'y aller doucement cependant aux derrières nouvelles Flynn et les choses.... physiques … enfin pas besoin de faire un dessin hein ?

Les sentiments... Hm, ce truc qui le rendait handicapé... Enfin, pas handicapé à proprement parler... Disons juste que Flynn avait toujours eu du mal a exprimer ses sentiments. C'était ce genre de gamin qui avait toujours été stoïque. Faut dire aussi que les Deslauriers étaient des gens - sans aucunes méchancetés aucunes - un peu haut placé. Et dans ces cas là... Ouais non arrêtons nous là tout de suite. En fait ce n'était pas pour ça qu'il avait des problèmes avec ses sentiments. Disons que Flynn n'a jamais su gérer cette boule de sentiments qui se promenait de son estomac à sa gorge passant par a poitrine, descendant parfois plus bas. Non... Ça c'était chose sûre, la petite tête blonde n'avait jamais su comment exprimer son amour, son dégoût ou son admiration pour quelque chose. Ou bien si il le faisait, c'était involontairement. La plupart du temps, les regards qu'il portait sur Oreste, son oncle, ces regards étaient plein d'admiration. Parce que son oncle c'était... Un peu un dieu quand même... Il ne pouvait pas cacher son stress quand c'était Darwin qui pointait sa tête. Ou encore cacher sa curiosité quand c'était Willow. Et finalement sa tristesse quand le sujet Anthéa revenait sur le tapis... Et bien ici c'était pareil. Flynn ne pouvait cacher ses sentiments volontairement.

Alors c'est pour ça qu'en voyant son air interrogateur Flynn se sentit obliger de préciser que c'était en partie... Voir totalement sa faute. Le blondinet était devenu... Une sorte de gosse a problèmes depuis que Anthéa l'avait laissé. Il était le plus souvent a fleur de peau. Beaucoup plus irritable avant ça c'était un fait avéré... Mais sa mère adoptive l'avait laissé ainsi dans les bras de son oncle. Il avait peut-être un grand nombre de raisons d'être a fleur de peau. Ceci dit au point d'en faire profiter les autres d'une manière courante par vraiment... Les gens n'avaient pas a subir ses sautes d'humeur. Et c'est pour ça qu'il était chez Arte. Parce que elle, bizarrement elle arrivait à calmer son esprit même si Flynn partait en pleins de sens différents.« Et oui madame, comme un petit soleil personnel. » L'idée le fit rire doucement. La perspective d'avoir un soleil personnel était très alléchante et tentait bien Flynn. Si ça lui permettait d'avoir toujours son amie à ses côtés... Alors Flynn n'était pas contre chasser les nuages qui planaient sans cesse au dessus de lui ces derniers temps. Oui, ça lui plaisait comme idée, comme celle se tenir Artémis dans ses bras. Oui c'était agréable. Un baiser sur le front lui fit stopper son rire qui aurait pu devenir incontrôlé. Un baiser au coin des lèvres pour lui faire perdre la tête. Des excuses pour le pousser à commencer. Et ses lèvres étaient si proches. Des pensées contradictoires passèrent dans la tête du garçon. Sa meilleure amie, mais celle qu'il aimait à côté, une amitié exceptionnelle a ne pas gâcher. Mais un amour possible en devenir...

C'était bien plus que ce qu'il avait toujours espéré finalement. Les pensées pas très sures, les gestes tremblants et finalement Flynn avait fait son choix. Le choix de poser ses lèvres sur celles de sa meilleure amie. Parce que Bordel il rêvait bien que se soit plus que sa meilleure amie... C'était chaud... Certes humide mais ce n'était pas dérangeant. C'était un bizarre agréable comme pouvait en témoigner la douce chaleur qui se diffusait dans son bas-ventre. Comme elle ne lavait pas repoussé, Flynn avait en premier lieu prit ce baiser pour acquis. Et puis finalement quand elle se recula il baissa la tête pour ne pas croiser son regard.« Non tu... Tu as peut-être raison... C'est moi... » Et voilà... Voilà pourquoi il avait encore été célibataire durant un long moment de sa vie. Parce qu'il avait peur du refus. Peut-être que c'est pour ça qu'il n'aurai pas du tenter? Le blond posa un regards sur ses mains avant de les triturer nerveusement. Bon dieu il ne rêvait plus que de partir maintenant. Trouver quelque chose à faire qui l'attirerai loin de la connerie qu'il venait de faire. Flynn espérait au moins qu'elle n'allait pas... Le mettre a la porte...« Oh non s'il te plait Artémis.. Tu es quelqu'un de super.. » Flynn releva la tête, croisant les beaux yeux de sa-meilleure-amie-c'est-ambiguë-entre-eux-faute-a-Flynn. Voilà ce que c'était que d'écouter son coeur au lieu d'écouter son esprit. Parfois on comprenait la rationalité de certaines personnes. Le garçon regarda la jeune fille rapprocher son visage. Elle avait quelque chose d'envoutant Artémis... Et même si elle certifiait être dangereuse, Flynn n'en croyait pas un traitre mot. Alors le baiser se fit. De nouveau. Plus puissant, plus passionné, plus empli de quelque chose que le garçon ne pouvait définir. Il posa une main sur la joue d'Artémis, légèrement tremblant pour accentuer leur étreinte avant de couper les embrassades pour respirer. « Jamais tu ne me fera de mal... »

Je me sentais bien dans les bras de mon meilleur ami. Il n'y avait pas de mots pour le décrire. C'était une sensation parfaite de plénitude. Je devais avouer que les choses n'étaient pas vraiment facile pour moi en moment. Avec la mort de ma grand-mère, j'étais encore plus soumise aux sautes d'humeurs qu'avant. C'était devenu plus compliqué pour moi. Alors souvent c'était le bordel dans ma tête. Entre mes conflit avec mon coyote, mes études, les révisions et un tas d'autres trucs... ben je n'arrivais pas vraiment à me poser ou à trouver un instant de calme. Mais je savais qu'en présence de Flynn, j'étais toujours calme. C'était comme si tout d'un coup s'arrêtait. Flynn avait toujours eu cet espèce d'effet sur moi. Je n'avais jamais su si c'était son caractère ou sa nature d'alchimiste qui m'apaisait. Avec le temps j'avais fini par penser que c'était les deux en combinés qui me faisaient cet effet là. Enfin tout cela pour dire que je me sentais.... juste bien. J'aurais pu rester dans cette position pendant des heures complètes, juste à câliner Flynnouille. Il m'avait fait rire en disant que j'étais son petit soleil. Faut que sans toi, le petit soleil brillerai moins. C'était vrai. En ce moment, il n'y avait qu'avec Flynn que j'arrivais à bien me sentir. Me sentir... moi, comme avant que je sois coincée dans mon corps de coyote. Souvent il m'arrivait de penser que Sonja avait fait une erreur en m'aidant à redevenir humaine, qu'elle aurait mieux fait de passer son chemin. Il y avait des moments pendant lesquels je finissais par penser que rester sous ma forme animale aurait été bénéfique pour tous. Mais Flyn était là pour me rappeler que j'avais des personnes auxquels mon humanité était ancrée. On est un peu comme le soleil et la lune... une lumière et son ombre quoi !

Pourtant les choses étaient appelé à mal se passer. Ou à déraper. J'avais conscience que mon baiser à la commissure de ses lèvres était de trop. Je n'aurai pas du. Pourtant la première fois que ces lèvres rencontrèrent les miennes, j'étais loin de le repousser, bien au courant. L'expérience avait été foutrement agréable. C'était comme si tout mon être me criait « ENFIN ». Ce baiser, bien qu'il fusse maladroit, était empli de douceur et délicatesse. Mon corps c'était rapproché du sien automatiquement. Je ne pouvais le nier, nous étions attirer comme deux aimants. Je comprenais pourquoi ma grand-mère m'avait dit plusieurs fois que les relations intimes avec les alchimistes n'étaient pas vraiment la meilleure idée du monde. Alors que je me rendis compte de ce qu'il se passait je mis fin au baiser. Ce n'était pas une bonne idée. Je ne voulais pas qu'il s'attache à moi comme ça. Je ne voulais pas qu'il commence à se développer entre nous.... ce truc qu'on appelait l'amour. Je n'avais pas le droit de l'être. Finir comme ma mère ? Non jamais de la vie ! Je ne pouvais pas lui faire ça. Il méritait mieux que moi. Des filles qui était capable d'aimer il y en avait des tas. Bon sang voilà que nous étions tous les deux gênés. Je regardais mes mains, il regardait les siennes, voilà la belle paire de pas doués de la vie ! Il affirma que j'étais super. Mais j'avais du mal à y croire. Je n'étais qu'une bête sauvage qui avait chroniquement peur de répéter les mêmes erreurs que sa mère. Je ne voulais pas le blesser physiquement et mentalement. Pourtant à peine eus-je croisé son regard que je m'étais approchée de lui. C'était plus fort que moi. Il m'attirait. Comme le soleil et la lune. Une nouvelle fois, nous nous embrassâmes et cette fois, c'était moi qui l'avais fait. Cette fois il fut moins brouillon. Mes gestes étaient beaucoup plus précis que ceux de Flynn. Enfin vous alliez me dire... j'avais aussi plus d'expérience que lui sur ce domaine-là. Pour une fois qu'il y avait une domaine dans lequel que j'étais plus casée que Flynouille !

Cette fois-ci se fut lui que rompit le contact. Je devais bien avouer que moi-même, j'avais le souffle court à cet instant. Bon ok, il fallait peut-être respirer en fait. Sa main était encore sur ma joue, je penchai ma tête sur le coté pour que le contact soit encore plus fort. Ouais je devais avoir l'être d'un petit chien en train de de quémander une caresse de son maitre. C'était limite malsain présenté comme ça. Je ne le blesserai jamais ? Jamais je ne lui ferai du mal ? Si j'en étais persuadée. Parce qu'il arrivait toujours quelque chose de mauvais aux gens qui m'entouraient. C'est ma nature de blesser le gens tu sais. j'avais toujours la joue posée dans sa main. Je le regardais tendrement. Ouais, mon discours n'était pas crédible. Je finis par éloigner mon visage de sa paume. Sans crier gare, je vins m'installer sur lui. A califourchon sur les jambes de Flynn, je me collais à lui et vins enfouir mon visage dans son cou. J'avais l'air d'un petit animal sans défenses à cet instant. Si un jour je te blesse, que je te fais du mal... s'il te plais, pardonne moi. Je me redressai pour faire face à Flynn. Je me mordis la lèvre inférieure. J't'aime beaucoup... tu sais ? Vraiment beaucoup. Doucement je me penchais vers lui pour à nouveau faire rencontrer nos lèvres. Je glissais mes doigts dans ses cheveux. Je voulais être douce, le plus possible. Je ne voulais pas vraiment le.... brusquer. Je ne voulais pas.... aller trop vite en besogne. Mais c'était dur de me contenir. Mon coeur battait déjà comme un fou. Fichus hormones. Je finis par m'éloigner, avec le rouge aux joues. Excuse-moi si... je vais vite. Je me mordis la lèvre inférieure une nouvelle fois. Je ne t'ai même pas demandé si tu voulais.... toi... moi. Enfin tu vois ?

Flynn avait peut-être quelques soucis à régler avec lui-même mais a vrai dire ce n'était pas lui qui était le plus à plaindre dans cette affaire. Il avait ses soucis, certes nombreux mais Artémis était bien plus touchée par des problèmes. Et le fait est que le blondinet se sentait inutile. Vous voyez ce sentiment d'impuissance tellement ancré au fond de soi-même qu'il arrive à douter de ses capacités. Oui... Oui oui ça allait loin. Peut-être un peu trop d'ailleurs. Il avait toujours des capacités, là n'était pas la question, bien sûr. Mais avoir des capacités intellectuelles ne l'aidait pas vraiment en cet instant. Les capacités humaines l'aurait plus aider sur quoi que ce soit. Mais non. Les choses étaient là. Il ne les avaient pas ces capacités humaines. Et se savait incapable de faire quelque chose pour les avoir. Alors il puisait le petit Flynnou. Il avait déjà vu des films où les garçons enserraient leurs amies de cette façon. Ceci dit,le mec qui faisait ça était ou bien gay, ou alors si il était chanceux il embrassait la fille qui lui plaisait. Hum... Ceci dit -oui encore une fois - ils n'étaient pas dans un film. Et Flynn le savait... « Il faut bien une personne pour profiter de monsieur soleil. Et j'avoue avoir la chance de répondre à l'appel. » Le garçon lui sourit doucement en déposant un nouveau baiser sur sa tempe. « Ah oui? C'est... Ironique... Tu sais que dans certaines croyances , le Soleil et La Lune étaient deux amants engendrés par Gaea, la Terre. Tous deux s'aimaient follement. Et Gaea jalouse de n'avoir personne à aimer les condamna à se pourchasser dans le ciel. Les seuls moments où ils se croisent c'est aux aurores et lors d'une éclipse... » Il soupira. A vrai dire Flynn n'avait aucune idée pourquoi il avait dit ça. Ça c'était... Échappé...

Maladroit... C'était vite dit pour peu dire en fait... C'était bien pire que maladroit et Flynn le savait, ça avait été un baiser catastrophe. Pourquoi il ne pouvait pas tout simplement être comme tous ces gars qui m'étaient le feu quand ils embrassaient une fille! Eux ils avaient la classe et le savoir faire. Lui il n'avait ni l'un ni l'autre. La classe dans une telle situation était un point qui lui paraissait inconnu et disons que le savoir faire c'était bien bien pire. Est-ce que c'était elle? Est-ce que c'était lui? Flynn ne savait pas trop. Il n'était pas sur de ce qui venait de se passer. Un baiser. Oui ça c'était sur. Mais par qui? Lequel des deux avait commencé, amorcé cet agréable pression. Agréable pour lui mais apparemment par pour elle. Artémis y avait coupé court. Et lui il avait regardé sa meilleure amie terrifié. Il était peut-être le meilleur ami gay finalement... Il avait du mal faire quelque chose. Ou commencé un baiser n'était pas vraiment la meilleure idée lorsque l'on était pas sûr des sentiments de la personne avec nous. Mais grand dieu, il l'aimait lui. Il l'aimait Artémis. Et plus qu'un ami. Et en fait, pour dire vrai il avait cherché Flynn. Cherché d'autres filles. Parce que l'amitié qu'il avait avec Artémis il ne voulait pas la gâcher. Se disant que si ça ne se passait pas entres eux deux alors ils allaient gardés une amitié plus qu'instable. Il avait cherché, rencontré quelques demoiselles. Des gentilles, très gentilles. Mais ça n'aurait pas pu marcher. Alors toutes les rencontres qu'il avait fait Flynn il y avait coupé court. Toujours. Parce que ce n'est pas ce qu'il désirait. Le regard posé sur les mains Flynn n'avait qu'une seule envie en cet instant. Il désirait réellement disparaitre, prendre ses affaires et aller trainer dans les rues de la ville pour ne pas rentrer chez lui non plus. Tout mais pas ici en fait... Ce serait extrêmement agréable. Bien plus vivable que maintenant. Et puis il fut prit de court. Attiré dans un baiser que pour une fois il n'avait pas amorcé. Des plus enivrants...

Ok, ok, okay, okay, oké, oké, oye... Naaan... Elle en avait redemandé et lui avait coupé court à un baiser! Ah l'abruti! Bon, ceci dit respirer semblait être un besoin fondamental pour les deux. Elle et lui. Lui et elle. Le soleil et la lune. C'était poétique en étant dramatique. Hm voyez il ne pouvait s'empêcher de relever ce genre de détails. A vrai dire là, en ce moment même Flynn n'avait pas le cerveau qui carburant normalement. Ouais, redefinissez normalement en fait... Un petit sourire encourageant se planta sur ses lèvres. Il s'emballait naturellement vite notre petit alchimiste. Et neuf fois sur dix il regrettait amèrement... « Bien sur que non... Si tu étais conditionnée par ça je serais déjà mort. » Il n'acceptait pas réellement le fait qu'elle puisse dire du mal sur soi-même. Il avait confiance en elle. Jamais elle ne lui ferai mal. Puis elle se recula. Brossant le contact de sa main avant de venir s'installer sur lui. Flynn en premier lieu surprit retint un petit cri qui n'aurait sûrement pas été viril avant de lâcher un petit soupir d'aise. Ouais c'était carrément plus agréable que ce qu'il pensait en fait... « Promis Artémis... Promis... Mais je ne te crois pas capable de me faire mal... Tu es trop bien pour ça. » Il lui chuchota ces quelques mots à l'oreille avant de finalement la regarder dans les yeux. « Beaucoup comme beaucoup? Comme moi je t'aime? » Beaucoup comme lui il l'aimait.... Si vous saviez comme c'était énorme comme Flynn l'aimait. Bien plus qu'une simple amie. Plus qu'une meilleure amie. Il l'aimait d'un amour profond et légèrement pas si chaste qu'il... N'y paraissait.
« Je... Sincèrement tu peux texcuser pour tout mais pas pour ça. Et si tu veux je te le demande en bonne et du forme... Histoire que... Enfin voilà... Artémis, tu veux sortir avec moi? » N'attendant pas la réponse, il rattrapa la jeune fille pour la serrer de nouveau contre lui, faisant de nouveau rencontrer leurs lèvres dans un baiser moins chaste.

Ok, le choses devenaient vraiment bizarres. Je ne savais pas ce qu'il se passais mais ça se passait. J'aimais profondément etre dans les bras de mon meilleur ami, cela avait le don de m'apaiser. J'avais eu tellement de soucis dernièrement. Avec lui, j'avais l'impression que tout ce poids sur mes épaules n'existait plus. Avec lui je ne pensais plus que j'étais seule au monde, avec lui mon coyote était calme... tout était facile avec Flynn dans les parages. Tout sauf mes hormones bien sur. Ça c'était une autre histoire, il fallait dire que l'alchimiste était plus jeune que moi, mais putain, la puberté avait finit son œuvre et bordel... voilà quoi. Il m'attirait... moi et probablement mon double qui était attirant comme un aimant par son coté alchimiste. Quand il me raconta son histoire, je l'écoutais attentivement, je buvais ses paroles. Cela m'étonnait toujours de constater que Flynn savait autant de choses. Il était plein de surprises, cela faisait longtemps que je n'en doutais. Ton histoire est belle, mais elle est tellement triste aussi. Je ne voudrai que jamais on ne nous sépare toi et moi ! C'était la conclusion qui s'était imposée à moi. Si jamais on essayait de me séparer de mon alchimiste, il était clair que je montrerai mes crocs et mes griffes. Je tenais trop à lui pour envisager ma vie sans lui.

Puis le baiser arriva. Tendre, doux, légèrement chaud et humide. Tout mon corps était comblé, comme si j'avais attendu ce moment depuis longtemps. Le pire, c'était que malgré la maladresse de Flynn – qui était cependant très mignonne – tout me semblait naturel. L'échange de baiser se refit, encore et encore. A chaque le geste devenait de plus en plus assuré, de moins en moins brouillon. Bordel, ça me plaisait. J'adorais ça. J'embrassais mon meilleur ami, mon plus vieil ami. J'embrassias Flyn que je connaissais depuis que j'étais toute gosse et …. ça ne me gènait pas le moins du monde. PIRE, j'adorais et je ne voulais pas que ça s'arrête. PIRE, je n'aurais pas craché pour que les choses aillent plus loin encore. J'avais fini par m'installer à califourchon sur le blondinet pour fourrer mon visage dans son cou. Je pouvais ainsi sentir son odeur. J'allais en devenir complètement accroc. J'étais trop bien pour lui faire du mal. Il était bien le seul de nous deux à me tenir autant en estime. Je devais avouer que cela ne me faisait pas de mal. Il était persuadé que je ne lui ferai pas de mal. Physiquement, j'en étais sure aussi... il y avait une chose que j'étais certaine avec mon vil coyote, c'était qu'il ne considérait pas Flynn comme une menace. J'étais persuadé qu'il tenait à lui aussi, si quelqu'un faisait du mal à mon Flynn, la bête en moi voudrait absolument le défendre. Mais je savais bien que je lui ferai du mal moralement. Je n'aimais pas les relations. Pourtant... si mon coyote tenait tant à le protéger... le mal n'était-il pas déjà fait ? Moi qui avait toujours cherché à fuir les relations amoureuse pour ne pas finir comme ma mère.... n'étais-je pas tombé en plein de dedans ? Je me mordis la lèvre inférieure.

Je finis par lui avouer que je l'aimais vraiment beaucoup. Énormément. Plus que de raison. Il était probablement la personne la plus importante de ma vie à cet instant. Sa réponse me fit sourire. Comme lui. Oh. Lui aussi il.... m'aimait ? J'acquiesçai d'un petit signe de tête. Beaucoup comme.... très très très trèèèèèèèèèèès beaucoup. J'écartai les brascomme pour imager la chose. Comme ça environ, voire meme plus. Mes bras ne sont passez long. Jes ris légèrement alors mes mains virent se placer sur le torse de Flynn, mes doigts enserrèrent les bords de son sweet. Est-ce que c'est autant que toi ? Je souris en posant mon front contre celui de Flynouille. Je fermai les yeux quelques instant comme pour profiter de l'instant. J'avais un sourire niais bloqué sur mon visage. Puis doucement je me penchai pour que nos lèvre se rencontrent une nouvelle fois. Mes doigts virent se nicher dans les cheveux blond de mon.... meilleur-ami-c'est-compliqué. Je sentais mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Mais je ne voulais pas aller non plus trop vite, mais clairement j'étais loin d'avoir des pensées chaste. Puis je m'excusais rapidement auprès de Flynn. Dans le fond, lui voulait peut-être.... prendre son temps ? Flynn finit par me poser la question. Je restais sur le cul. Pourtant, ma réponse fut presque instantané. Mais je n'eus même pas le temps d'ouvrir la bouche que Flynn eu poser ses lèvre sur les miennes. Le baiser qu'il m'offrit fut loin d'être chaste. Oh. Intéressant. Je sentis la langue du blondinet se glisser dans ma bouche. Je laissais le jeune homme faire, étonné, surprise dans le bon sens. Je laissais mes mains glisser sur son torse jusqu'à ses épaules, faisant tomber en même temps le sweet qu'il portait. Oups. Alors, je rompis le contact. Bordel je voulais répondre moi. Oui. Je veux sortir avec toi. Est-ce que je venais de me foutre dans la merde ? Définitivement. Est-ce que ça me plaisait que Flynn soit « à moi ». UN PEU MON NEVEU ! Désolée, il me semble que nous étions quelque part par là... Mes lèvres retournèrent se poser sur celles de mon blondinet. Les lèvres entrouvertes, je devais avouer que l'idée de ce qu'il pouvait se passer ensuite me faisait monter le rouge aux joues. Non pas que j'eusse été.... une sainte. C'était loin d'être le cas. J'avais couché avec un petit paquet d'hommes et de femmes. Mais avec Flynn s'était différent... lui n'avait pas d'expérience et.... ben c'était Flynn. Je le connaissais depuis gamine alors c'était un peu bizarre. Mais étrangement naturel. Je finis par faire dégager mon pull informe, ne laissant en dessous que mon simple débardeur moulant. Je sentais déjà le rouge me monter aux joues. Il fait chaud, tu ne trouves pas ? Je souris légèrement mutine. Avant prendre les mains de Flynn et de les poser au niveau de mes fesses, l'air de rien. Non non monsieur, j'étais innocente.

Agréable. Oh mon dieu agréable au point qu'il en perdait le fil de ses pensées. Elle était jolie vraiment jolie. Et il ne pouvait s'empêcher de le noter. Encore et encore. En mode "Mon dieu elle est vraiment belle. J'aimerai tellement que..." Non. Elle n'était pas à lui. Flynn était seulement son ami. Certes il était son meilleur ami et pouvait se considérer seul dans cette catégorie mais Artémis ne serait pas à lui. Elle était tellement indépendante... Tellement que parfois ça en effrayait le garçon. Lui n'avait pas la capacité d'être aussi indépendant. Il vivait au crochet de son oncle depuis que sa mère était parti. Et a vrai dire il vivrait encore aux crochets des autres membres de sa famille si les uns disparaissaient au fur et à mesure... Il avait beau être adopté, Flynn était assez attaché aux valeurs morales et familiales. Mais bon... Parfois les valeurs se perdaient. Ici la question ne se posait pas. Artémis faisait partie de la famille. « Je ne veux pas que l'on se sépare non plus. Toi et moi on est plus comme Peter Pan et son nombre. Soudé et insoudable! » Il sourit doucement. A vrai dire il y avait pleins d'autres comparaisons qui lui étaient venues en tête. Mais annoncé à une fille qu'ils étaient un peu comme Phèdre et Théramène n'était pas vraiment le plus adorable des compliments.

Amoureux. Oui. Sûrement. Il n'en ferai part à personne. Certainement encore moins à elle... Mais il le savait. Flynn était amoureux d'Artémis. Ce sentiment qui tirait des frissons ou des vagues de chaleur au creux des reins. Celui qui vous donnait envie de vomir lorsqu'elle était loin. Ou qui vous prenait les tripes de jalousie lorsqu'elle est avec un autre. La peur de la perte. Le plaisir de s'imaginer dans ses bras. Espérer alors qu'il n'est pas là qu'elle aille bien. A voir, il avait toujours pensé à elle avant de penser à lui. Il était amoureux d'un amour le plus pur. Pas celui que l'on peut voir dans les films qui pète plus que tout et qui à haute dose fait lever les yeux au ciel. Pas celui du lycée où on se croise dans les couloirs simplement en lâchant un bonjour. Un amour simple. Un amour pur.

Beaucoup... C'était peu dire. Si elle était le soleil dont il était la lune vous prenez la différence qui sépare les deux sphères et vous multiplier par le nombre de systèmes solaires présents dans les différents univers. Certes c'est assez technique mais c'est aussi assez exceptionnel. Il l'aime.
« Ouais t'inquietes pas. Beaucoup comme très très treeeeeeees beaucoup...» Flynn rit en la voyant ainsi les bras écartés. Pareil à une galiner. « Et bah moi je t'aime plus encore. Nah... » On aurait dit deux gosses dans une cours de maternelle qui tentaient tous deux de montrer qu'ils avaient plus raison que l'autre. Et la c'était dur de savoir lequel gagnait. « C'est pas assez pour exprimer mon amour moi. C'est beaucoup plus grand, gros, fort et intense. Nananere » Meilleure amie plus ambiguïté... Ils étaient bien partis eux deux. Son front posé contre le sien, le plus jeune sourit en soufflant un baiser sur son front avant d'enserrer Artémis qui avait remit un baiser en cours. Il sourit contre ses lèvres sans pour autant l'arrêter. Sans rire, si vous saviez le nombre de fois où il l'avait rêvé ce moment. Certes ce n'était peut-être pas aussi... Chaste la plupart du temps mais ça restait surtout plus intéressant de le vivre ainsi. En direct... Alors qu'elle était posée sur lui. Qu'il était là, le coeur qui battait beaucoup trop vite. Si ça continuait Flynn allait faire un arrêt cardiaque. Impossible de penser correctement avec Artémis penchée sur vous. Surtout lorsque sa bouche était collée à la votre. Elle avait tout pour mettre tout en ébullition chez lui. Son esprit, ses idées, ses pensées, ses hormones... Surtout sa testostérone. Oui monsieur une fille qui est assise sur vous ne peux pas décemment rien ne vous donner comme sensations. A part quand c'est votre soeur. Dans ce cas là. Ça peut être chelou. Légèrement... Enfin on en etait a parler question Lannister... Pourquoi diable ses pensées allaient elles là dessus. Et bordel comment voulez-vous qu'il s'imagine des choses. Notre cher ami Ici Alchimiste est fils unique. Pas très pratique de s'imaginer une grande soeur pour... Ok arrêtons ça de suite. « Non! Vraiment ? De vrai de vrai? Tu veux bien? » Certes le refus serait un peu mal passé après ce qu'ils venaient de faire tous les deux mais... WOUHOUUUU Elle venait de lui dire oui! Les efforts de jouer le petit ami... Certes il n'y avait eu aucuns efforts maiiiiis Artémis avait dit oui. Sentez vous le possible malaise? Ou la possible connerie qu'il allait faire et qui allait laisser Flynn tremblant et Artémis hilare? Non? Lui oui. Il sourit en reprenant le baiser avec vigueur. Ça va, franchement les baisers il maîtrisait. C'était pas le plus compliqué encore... Après il ne s'y connaissait pas. Et pourtant il pouvait se passer beaucoup de choses dans l'après. Le garçon grogna légèrement contre ses lèvres. Prêt? Sûrement. Il l'Était. Avec elle? Plus encore. Anxieux? Plus que jamais... La voyant retirer son pull il avala difficilement sa salive. « Ouais... Plus que jamais si tu veux tout savoir. » Il tira sur son tee-shirt. Ouais. Beaucoup trop chaud.

Bon ok, j'avais peut-être un peu perdu le contrôle de la situation. Un peu ? Totalement en fait. A partir du moment ou je m'étais installée à califourchon sur le blondinet en fait. Je devais bien avouer que c'était assez.... plaisant. Complètement en fait. Plusieurs fois j'avais imaginé cette scène, ou quelque chose qui y ressemblais beaucoup. Cela aurait été mentir que de dire que j'avais plusieurs fantasmé sur le fait qu'il se passe plus entre Flynn et moi. Mais je l'avais toujours assimilé aux hormones. Après tout, j'avais connu l'alchimiste toute jeune, je l'avais vu grandir, se métamorphoser, devenir un jeune homme. J'aurais menti en disant qu'il était repoussant ou qu'il ne me faisait pas le moindre effet, mais c'était Flynn. C'était mon meilleur ami. Et c'était connu, coucher avec son meilleur ami c'était souvent un très mauvais plan et ce dans tous les domaines. Je savais bien qu'en répondant au baiser du blondinet, j'étais en train de me mettre dans la merde jusqu'au cou, et pire. Mais je ne pouvais pas m'arrêter. Je ne pouvais plus m'arrêter. Je ne pouvais plus m'en empêcher, c'était plus fort que moi. Maintenant que je savais que c'était réciproque, j'en voulais plus encore. Plus, plus et encore plus.

J'avais souris en montrant physiquement à quel point mes sentiments étaient fort pour lui. C'était vrai, il était devenu un des piliers de ma vie. Tant de ces pilier s'étaient effondrés. Ma mère, ma grand-mère. Mais Flynn, lui il était toujours là. C'était peut-être pour ça que j'étais tellement mieux avec lui et que j'arrivais à tout oublier. Quand il me sortit sa phrase digne d'un cours de récréation, ma réaction fut tout aussi mature. Je lui tirais la langue comme une gosse. Mon propre acte m'arracha un rire léger, nous étions vraiment cons. Je continuais de sourire comme une imbécile. Mon Flynn posa ses lèvres sur mon front, acte qui ne manqua pas de m'arracher un frisson de plénitude. Puis ses lèvre sur les miennes. C'était bon, tellement bon. Au fur et à mesure, les baisers se faisaient plus précis. Moins brouillons. Clairement sur ce stade-là, notre gêne était passée à la trappe. Mais pour la suite... Quand Flynn me demanda d'être sa petite-amie, je restais sur le cul. Je savais j'avais la réponse. Après un énième baiser je lui répondis par l'affirmative. Il semblait surpris, ce qui m'arracha un sourire. Ben si je te le dis patate ! Je souris, je n'étais pas vraiment douée pour les trucs de couples. Je n'avais jamais été en couple en fait. Coucher, avec des filles, des gars, ouais. Mais sortir avec quelqu'un, c'était un monde inconnu pour moi. J'avais toujours refusé ce stade-là... pourtant on me l'avait proposé. J'avais toujours dit non. Mais avec Flynn... tout avait toujours été différents avec lui.

J'avais du mal à garder le contrôle de moi-même. Je finis par ôter le pull trop large que je portais. Putain qu'est-ce qu'il pouvait faire chaud. La réponse de mon nouveau petit-ami m'arracha un sourire. Plus que jamais il faisait chaud. Oui c'était certains. Nous n'avions jamais dépassé ce cap. Nous étions sur des terres inconnues depuis que nous nous étions embrassés. Et là, nous étions carrément sur un pente savonneuse. Le pire était que je ne voulais pas qu'on s'arrête. Je m'arrêtais quelques instants et regardais le blond. Est-ce que tu veux... Je continuais de le regarder, presque gênée de ce que j'allais lui demander. Je me mordillais la lèvre inférieure. ... hmm aller plus loin ? J'attendais sagement en le regardant. Après tout, il n'avait peut-être pas envie... ou peut-être qu'il voulait prendre son temps. Mais c'était le moment de le dire s'il ne voulait pas, si ça allait plus loin je risquais de vraiment perdre la tête.

Quand sa réponse arriva, je souris. Ok j'étais presque stressée. J'avais l'impression que c'était ma première fois alors que c'était bien loin d'être le cas. Je voulais aller doucement, je ne voulais pas vraiment traumatiser Flynn après tout ! Eh puis merde ! Je m'étais retenue. Nique le cerveau ! Je glissais mes mains sous le tee-shirt et je le retirai doucement. Je me penchai pour poser des petits baisers sur la nuque de l'alchimiste. Je me collais un peu plus contre lui. Mon cœur battait fort et ils faisait de plus en plus chaud. Par chance, je savais que l'autre n'allait pas vraiment montrer le bout de son nez. Sortir les griffes aujourd'hui n'était pas prévu au programme. Je n'allais quand même pas barrer le dos de Flynouille de traces dès notre première fois ! Au lieu de ça mes mains glissèrent sur la peau diaphane de blond pendant que je continuais de l'embrasser. Je voulais plus, putain, beau plus. Mais je savais qu'après ce cap passé, plus rien ne serait pareil entre nous. Notre relation allait définitivement changer.

Coucher avec son meilleur ami c'était souvent un très mauvais plan. Au plus étrange que cela puisse paraître, coucher tout court paraissait être un mauvais plan. Lui et ses... Petites connaissances en matière de sexe allait sûrement... Se retrouver comme un abruti si ils allaient plus loin. Oh mon dieu plus loin... L'idée le fit rougir une nouvelle fois. Bien sûr qu'il voulait aller plus loin avec elle. Si vous saviez le nombre de fois où il en avait rêvé. Il était clair que le stade fantasme était largement passé à ce moment là. Et bizarrement, ou aussi normalement que cela puisse paraître, ça paraissait vachement plus facile en rêve. Il n'était pas stressé en rêve. Et même si maintenant, dans le moment c'était très naturel et bah... Et bah en rêve c'était encore plus naturel. En fait si on y pensait, Flynn et Artémis étaient quasiment prédestinés ces deux abrutis. Ils avaient grandis ensembles, le chemin qu'ils avaient fait ensemble était simplement bien, vraiment bien long. Alors voilà où ils en étaient. Ouais, elles en avaient fait du chemin les deux petites têtes qui courraient dans le jardin l'une après l'autre. Du chemin... C'est peu dire. Ils avaient tracés une autoroute tous deux.

Si elle considérait que Flynn l'avait aidé, elle ne savait pas à quel point sa présence avait été vital après le départ de sa mère. Flynn n'avait jamais compris les raisons de ce départ. Précipité, triste, un abandon... C'était comme ça qu'il voyait l'acte d'Anthéa. Un abandon de sa personne. Peut-être qu'elle n'en voulait plus tout simplement? Flynn le gamin jetable... Qu'elle ironie adopté tu passes à adopter. Enfin, là n'était pas la question. Voilà que les deux gosses jouaient à qui serait les plus gamin. En riant Flynn tenta d'applaudir. « Ah bah bravo. Je vois la maturité chez notre amie Artémis ici présente! » Brouillon. Ouais, voilà les baisers, les gestes du petit alchimiste étaient tous plus ou moins brouillon. Veuillez comprendre, plus que rouillé c'était une première fois qu'il faisait ça. Même si il avait déjà eu d'autres gens avec qui il avait trainé, amoureusement ou non, sans mentir il n'y avait toujours eu qu'elle. La Berserker. Toujours. Même son oncle Darwin qui n'avait cesser de lui présenter fille plus jolie les unes que les autres n'avaient pas compris. Voilà, peut-être maintenant avec sa petite amie, il comprendrait. « Hey, laisse moi le droit d'être surpris un peu! » Ouais surprit. Parce que même si il aimait beaucoup Artémis, il pensait que ces sentiments là n'étaient pas réciproques. Enfin, on parlait d'amour et Artémis était connue pour avoir beaucoup d'aventures. Il ne savait pas qu'elle était capable d'arrêter ça pour lui. Sans dire pour lui. Flynn le petit alchimiste qui a part sa gueule d'ange et son nom de famille ne possède rien d'original.

Blondinet se passa la langue sur les lèvres. Il était anxieux le champion. Tout paniquant à l'intérieur de lui. Oui oui, vraiment tout. Sans rire on avait l'impression qu'il se foutait la pression lui-même. Soupirant il tira une nouvelle fois il tira sur son tee-shirt. Chaud chaud chaud... Sans rire il mourrait de chaud plus que jamais. A vrai dire il mourrait tout court. Hey! C'était la faute d'Artémis cette fois-ci! Pour la disparition de Flynn il allait falloir s'adresser a elle. Et il connaissait un petit paquet de gens qui ne seraient pas content si tête d'ange disparaissait. Est-ce que tu veux... Aller plus loin? Oui non peut-être... Nan surtout oui en fait. Mais il était légèrement trop... Trop... Timide et timide surtout en fait. Il se passa une main sur le visage en arrêtant un petit rire nerveux qui menaçait de s'échapper.« Ouais... Bien... Oui. » Il avait réussi à le dire. Et de trois façons différentes en plus. Hey? Si elle n'avait pas compris cette fois-ci les choses étaient claires. Ils allaient aller plus loin. Nerveusement...

Plus rien ne serait comme avant. Pour sur. Ils allaient passer la barrière de la chaire. Aller plus loin alors que pour eux deux ça représentait quelque chose. Rouge comme un camion de pompier repeint à neuf le garçon sourit en la laissant retirer son tee-shirt lâchant un soupir nerveux avant de faire de même pour le sien. C'était une bonne idée moyenne bonne idée voir totalement une mauvaise idée. Une nouvelle fois Flynn sourit avant de se mordiller la lèvre et de venir rembrasser Artémis. Ce n'était pas compliqué. Il fallait juste laisser aller comme ça venait. Mon dieu il faisait réellement chaud ici. Petit soupir encore. Nerveux. Nerveux. Nerveux. Puis finalement après un dernier retournement de cerveau le garçon secoua la tête et mis ce dernier en stand-by. Ce soir ce n'était pas la raison qui dirigeait ses gestes mais bien son coeur. Alors il posa ses mains indécises sur Artémis. Enfin.

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