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"Requiemity, Requiemity, there's no one like Requiemity, For he's a fiend in feline shape, A monster of depravity" ~ Requiem & Willy

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"Requiemity, Requiemity, there's no one like Requiemity, For he's a fiend in feline shape, A monster of depravity" ~ Requiem & Willy EmptyLun 7 Déc - 12:16
Requiem & Willy




"On appelle un piaf qui se vautre d'un arbre, un tombant"


C'était la première fois qu'il avait une nuit tranquille, une soirée sans aller dans ce lieu qui sent la graisse et les gros-lards accompagné des commentaires plus stupides les uns les autres de la plupart de ses collègues de travail, une soirée où il pourrait chasser. Depuis qu'il avait enfin retrouvé sa liberté, c'est-à-dire depuis très peu de temps, Willy avait repris ses habitudes d'il y avait trente ans : la chasse au grand air. Comprenez le "grand air", dans la nature, les parcs et autres forêts, tout ce qui est dans l'extérieur. Sauf que le "jeune" Stryge ne voulait pas quitter la ville, craignant de se perdre, doué comme il l'était. Aussi, pour satisfaire ses envies de chasse au grand air, Willy décida d'aller au parc d'Ottawa, en plus, il serait comme qui dirait  dans son élément.

Dire que du temps qu'il était humain, l'Amérindien ne supportait pas le noir, aussi surprenant que cela puisse paraître, à présent, le Stryge se sentait pleinement en sécurité une fois totalement enveloppé par l'obscurité. C'était une pensée tout à fait idiote et simpliste, un peu à son image à vrai dire, mais quelque chose lui disait que dans le noir, personne n'oserait s'approcher de lui, une créature à la réputation cruelle et malveillante, même si ce n'était pas collé sur son front. Comme si la nuit lui permettait de se servir de ses capacités de Stryge qu'il ne maîtrisait absolument pas. Voyez-vous la stupidité de la chose ?
Portant un long manteau noir et ayant lâché ses longs cheveux qui lui fouettaient le visage à chaque coup de vent, Willy marchait sur le petit chemin de terre du parc, essayant de faire abstraction de la soif qui commençait à le dévorer pour essayer de se concentrer sur... tout le reste. Et pas uniquement sur les odeurs, puisque c'était exactement ce qui le mettait dans la merde jusqu'au cou en général.

Alors que sa gorge était entrain de se transformer en un feu de forêt des plus ravageur, l'attention de Willy fut attirée par quelque chose, une aura, une odeur, il ne saurait trop comment appeler ça, ni comment la définir. C'était quelque chose qu'il avait déjà sentit, qu'il avait déjà eu autour de lui. Un truc qui le mettait extrêmement mal à l'aise, peut-être aussi qui l'inquiétait un peu. Il y avait un membre de cette fameuse espèce dont il ne connaissait que le nom : Faë, dans ce parc. Serrant les dents, ses épaules remontant soudainement, le Stryge regarda tout autour de lui, comme un lapin pris dans les feux de phares. Se cacher. S'éloigner. Faire le mort. Tout plutôt que de rester planter là et risquer de se faire enlever une seconde fois par un ou une dérangé(e).

Grimpant dans un arbre, l'Amérindien sentit son cœur battre à tout rompre, une première depuis fort longtemps, et se dissimula dans les branches, cherchant malgré tout l'endroit d'où venait l'être. Bien camouflé, du moins, c'était ce qu'il espérait, Retenant sa respiration, il ouvrit grand les yeux en regardant passer un homme, de taille moyenne, pratiquement aussi fin que lui, enfin, c'était ce qui lui semblait. Ça, c'était un Faë ? Bon, en tout cas, il n'était pas si effrayant, enfin, impressionnant que ça. Se détendant un peu, Willy descendit silencieusement d'une branche pour mieux voir. L'homme avait l'air sinistre, mais rien de trop ... Quoi que... Une idée commença à germer dans sa petite tête, mais il fallait qu'il soit prudent.


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Dernière édition par Willy Kaniethi le Ven 11 Déc - 10:32, édité 2 fois
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"Requiemity, Requiemity, there's no one like Requiemity, For he's a fiend in feline shape, A monster of depravity" ~ Requiem & Willy EmptyMar 8 Déc - 16:53
Willy & Requiem




"On appelle un piaf qui se vautre d'un arbre, un tombant"


La nuit. Rien de mieux qu'une balade avec pour seule compagnie la lune après une longue journée éreintante. Requiem avait enchaîné les rendez-vous aujourd'hui, il avait donc besoin de calme et de solitude pour prendre du recul sur ce monde qu'il n'appréciait guère. Une cigarette coincée entre ses lèvres et une sacoche de vêtements ballottant négligemment sur le côté, le Nuckelavee comptait bien profiter de cette soirée paisible pour prendre sa forme de Faë terrestre et gambader tranquillement dans cette réserve naturelle. Ici au moins pas de gosses à consoler, pas de secrétaire indienne à gérer … Juste lui, lui et encore lui. Un peu d'égoïsme ne faisait pas de mal, bien au contraire. 

Pénétrant dans ce parc où seul le piaillement des bêtes sauvages perturbaient le silence nocturne, il marcha droit devant lui connaissant son itinéraire par cœur. Il venait souvent ici pour se ressourcer et laisser sa vraie nature prendre le dessus, la libérant de ce carcan humain bien trop étroit. Requiem sentait poindre une certaine impatience mais il dût la refouler avec beaucoup de mal  le temps de sortir des plates bandes et de rejoindre la forêt. Forêt qui semblait s'agiter à son approche. Les animaux savaient. Ils savaient qu'une chose terrifiante allait souiller leur territoire et s'empressaient de détaler à vive allure pour ne pas croiser son chemin. Puis le silence. Un silence oppressant, anormal. Le vent ne soufflait pas ce soir et la neige déjà bien présente formait une sorte de caisse insonorisée avalant chaque son qui l'entourait. Seul le bruit de ses pas crissaient sur ce manteau blanc glacial. Le Nuckelavee tira sur sa cigarette avant de recracher une fumée épaisse dû à la température hivernale très basse. Le froid ne le dérangeait pas, il préférait même et puis après plus de cent cinquante ans dans ce pays, il avait eu le temps de s'y faire.

Alors que le Faë allait reprendre une bouffée de ce bâtonnet toxique, une désagréable sensation d'être observé se fit sentir. Fronçant les sourcils et ralentissant le pas, il tenta de se concentrer pour voir d'où cela pouvait venir. Les sens en ébullition, il entendit un léger bruissement dans l'arbre se trouvant à sa droite et tourna la tête dans cette direction. Ce n'était pas une chouette ou tout autre animal se réveillant la nuit, c'était différent. Une présence assez forte. Une créature bien plus dangereuse. Bordel, pourquoi fallait-il toujours que ses moments de tranquillité soient bousillés par quelqu'un ? Un soupire traversa ses lèvres, suivit d'une longue et fine fumée blanche. Cette chose l'épiait, Requiem pouvait sentir ses yeux braqués sur lui. Pas très enclin à être conciliant ce soir et partagé son espace vital avec un badaud du coin, il s'arrêta net devant ce conifère dont les aiguilles semblaient résister à ce climat et observa minutieusement chaque branche pour déceler celui qui le guettait. Trouvant ce jeu ridiculement long et ennuyant, le pédopsychiatre lâcha l'affaire et reprit sa marche, déclarant tout de même d'une voix blasée :

- Je sais que vous êtes là. Restez planqué si vous le voulez, mais cessez ce petit manège ou vous le regretterez amèrement.

De nature plutôt calme en règle général, ce soir il n'était pas d'humeur à supporter un individu. Le centaure en lui bouillonnait d'impatience et si on le faisait trop attendre, les dégâts pouvaient être catastrophiques. Effectuant un léger signe de la main prouvant qu'il abandonnait toute recherche, Requiem continuait son pèlerinage sans se préoccuper de cet inconnu. La réserve était grande. Tant que l'autre restait à sa place, il n'y aura aucun problème ...



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"Requiemity, Requiemity, there's no one like Requiemity, For he's a fiend in feline shape, A monster of depravity" ~ Requiem & Willy EmptyVen 11 Déc - 13:21
Requiem & Willy




"On appelle un piaf qui se vautre d'un arbre, un tombant"


A vrai dire, il ne s'était pas attendu, comme tout jeune qui se respecte ayant foi en ses capacités, et se croyant immortel, même si c'était son cas quand même, à se faire repérer, ni à entendre une voix. La voix de la personne juste en bas, qu'il était plus ou moins entrain d'espionner. Plus que moins d'ailleurs. Fronçant les sourcils, Willy resta sur son perchoir, les yeux fixés sur le dos de l'homme qui s'éloignait comme si de rien n'était. Il avait tant perdu que ça sa discrétion et ses sens d'Enfant de la Terre ? Après avoir passer trente ans dans ce qu'il appelait un aquarium, ce n'était pas étonnant après tout. Le derrière posé sur une branche, le "jeune" Stryge restait songeur, relativement surpris du ton blasé et relativement menaçant de la créature machiavélique. Bon... le suivre ou ne pas la suivre ? S'il ne le faisait pas, il perdait sans doute une belle occasion de pouvoir comprendre un peu les Faës. Et oui, fort naïf le petit jeune. Cédant finalement à la tentation et la curiosité, il se redressa, sentant la branche plié un peu sous son poids et sauta sur l'arbre le plus proche, suivant ainsi l'homme.

Après tout, qu'est-ce qu'il risquait à rester en hauteur et à distance du Faë ? Rien. Il pouvait très bien continuer de rester dans les arbres, il ne faisait absolument rien de mal ! Tout le monde avait le droit de grimper dans les pins et autres conifères en pleine nuit, non ? Enfin... c'était sans doute louche aux yeux des humains, mais les créatures surnaturelles avant quand même le droit de faire ce qu'elles voulaient, merde ! Reniflant légèrement, Willy se renfrogna, fronçant le nez. Il allait espionner et suivre ce type, quoi qu'il arrive. Le Stryge était passablement irrité, sans vraiment savoir pourquoi, peut-être comme un enfant capricieux, il n'aimait pas qu'on le surprenne, ni qu'on l'envoie promener. De colère, il fit un bond plus grand que les autres, dans l'espoir de pouvoir rejoindre sa cible, qui avait quand même pris de l'avance pendant qu'il était dans ses pensées, mais son atterrissage ne se fit pas avec douceur. Les branches cédèrent sous son poids et sous la violence du choc... Le faisant tomber sur l'homme qu'il voulait justement suivre.

- Merde, putain... Aïe...

Willy se redressa et s'éloigna le plus vite possible que lui permettait sa cheville tordue à cause du choc, la vision brouillé par ses nombreuses mèches de cheveux qui lui tombaient devant les yeux. Mais quel idiot il était, vraiment ! D'autant plus qu'il se sentait horriblement con. Pour le coup, son cœur s'était mis à battre à un rythme effréné. La peur, le stress et la honte. C'était déjà un bon cocktail. S'éloignant encore un peu plus, le Stryge tenta de prendre un air détaché alors que ses méninges travaillaient à toute vitesse pour essayer de se sortir de cette situation délicate et de son plan qui avait... lamentablement échoué. Avec l'élégance d'un boiteux avec le manteau déchiré et le pantalon plein de sève, il s'inclina légèrement.

- Bo... Bonsoir.

Si l'Amérindien était doué pour se sortir pour se sortir des situations pitoyables dans lesquelles il se retrouvait ça se saurait. Surtout quand, comme maintenant, il ignorait la petite voix dans sa tête qui n'arrêtait pas de dire : Fais gaffe. Fais VRAIMENT gaffe. Toujours avec un air dégagé, même si l’entorse qui se résorbait lui faisait un mal de chien, il observa le Faë avec un mince sourire, bien que ses yeux allaient de droite à gauche, comme s'il cherchait une issue de secours.

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"Requiemity, Requiemity, there's no one like Requiemity, For he's a fiend in feline shape, A monster of depravity" ~ Requiem & Willy EmptyMar 22 Déc - 13:25
Willy & Requiem




"On appelle un piaf qui se vautre d'un arbre, un tombant"


Alors ça, Requiem ne l'avait pas vu venir ! Enfin si mais pas de cette manière. Il avait bien entendu l'inconnu le poursuivre dans les arbres avec autant de discrétion qu'un troupeau de pachydermes en fuite mais ce qu'il ne savait pas, c'était qu'il avait aussi l'agilité de ces derniers. Face contre terre, ou plutôt contre neige à cette époque, Le Nuckelavee gardait les yeux grands ouverts à la fois de surprise et d'incompréhension. L'autre lui était réellement tombé dessus ? Genre, vraiment quoi ? Littéralement même pour être plus précis ? Se retournant prestement, le visage enneigé et glacé, ses muscles se contractèrent, croyant être la proie d'une attaque nocturne. Son regard se posa sur le type qui poussa quelques injures et recula. Que ? … Sérieusement ? Légèrement excédé et sentant la colère l'envahir petit à petit, Requiem se releva trempé jusqu'aux os, ne tremblant pas à cause du froid mais de la rage qui s'immisçait dans son regard et son expression.

Lorsqu'un inconnu lui faisait face, il y avait quelques principes de base à respecter : On ne le fixait pas, on ne le touchait pas, on ne lui parlait pas de façon enjoué et surtout … Ô grand surtout, on ne lui tombait pas dessus comme un gros tas ! Le Faë avait cru à une embuscade mais apparemment, il avait fait fausse route car le type était seul et venait tout juste de le saluer le plus normalement du monde. Il se foutait de sa gueule là ? Les poings serrés, il tentait de garder son calme olympien habituel mais ce soir, c'était peine perdue. Au mauvais endroit, au mauvais moment comme disait le dicton. Tant pis pour lui, le centaure exigeait d'être libéré sans quoi il prendrait forme sans qu'il puisse contrôler quoique ce soit. Et la douleur en serait encore plus pénible.

Lâchant son sac qui tomba mollement sur le sol, le brun ne quittait pas l'amérindien des yeux qui s'assombrirent pour combler le blanc de leur orbite et ne laisser qu'une traînée noire effrayante. La transformation débutait. Alors que cela devait être une nuit paisible, elle allait devenir sinistre. Tout son corps se rétracta et une succession de craquement net et sonore annonçait l'arrivée de la bête. Celle qui avait fait fuir les animaux dans les coins les plus reculés de la forêt. Celle qui faisait à présent face à l'homme, le dominant de ses deux mètres de haut, le regard menaçant. Ses longues griffes éraflaient le sol enneigé tandis que ses sabots le martelaient en se rapprochant de lui. De la fumée l'entourait, simple réaction du froid avec la chaleur de sa chair à vif, abîmé par certains endroits suite à son triste passé. Liberté, voilà la sensation qu'il ressentait à cet instant, même si elle n'était pas optimale à cause de l'élément perturbateur qui se trouvait à quelques pas de lui. Un long grondement s'échappa de ses lèvres écorchées qui plongea toute la réserve dans un silence complet … Même les feuilles semblaient ne plus vouloir frissonner sous l'impact du vent qui venait de se lever. Puis une voix s'éleva d'outre-tombe, grave, gutturale et apathique au possible, laissant les mots roulés jusqu'aux oreilles de l'homme :

- Ma phrase était pourtant simple … « cessez ce petit manège ou vous le regretterez amèrement. » … Tu es sourd ou stupide ? Ma foi, j'ai ma petite idée ! Très bien, on s'arrange comment à présent ? Je te tue tout de suite ou je te laisse le temps de t'expliquer avant ?

Faisant faussement mine de réfléchir, un grand sourire s'afficha sur son visage mutilé rendant le tableau abjecte et malsain. Au fond, il n'avait qu'une envie, c'était que l'autre s'enfuit et le laisse enfin en paix ...



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"Requiemity, Requiemity, there's no one like Requiemity, For he's a fiend in feline shape, A monster of depravity" ~ Requiem & Willy EmptyMer 30 Déc - 11:29
Requiem & Willy




"On appelle un piaf qui se vautre d'un arbre, un tombant"


Sur le moment, Willy ne comprit absolument pas ce qui se passait. Pourtant, il n'était pas plus bête qu'un autre, enfin, pas qu'il lui semblait, mais même avec les yeux grands ouverts et tous les neurones connectés, il ne comprenait tout simplement pas qu'un homme, Faë certes, parvint à se transformer en un centaure de deux mètres de haut non loin de lui. Il n'avait pourtant pas prit de drogues ou d'alcool, alors... est-ce que c'était possible ? Sans trop s'en rendre compte, il se mit à comparer avec celle qui l'avait enlevé quelques dizaines d'années auparavant. Elle pouvait se changer, mais c'était uniquement des objets. Rien de semblable. Et d'aussi... effrayant, fallait bien le dire. Déglutissant, le Stryge recula d'un pas, ne pouvant pourtant pas détourner le regard de cette créature. Décidément, oui, il avait vraiment le don pour se créer des problèmes et des sérieux problèmes. La bouche toute sèche, il secoua quand même la tête, faisant ainsi tomber la neige encore sur le sommet de sa tête, comme si cela pouvait chasser cette vision. Peut-être qu'il essayait de lui faire croire des choses, un peu comme les pouvoirs de son espèce, ou comme celle de Danaë ? Cependant, en entendant cette voix sinistre et sombre, l'instinct de survie de Willy fini par se réveiller - il était temps.

- Je... euh... ce n'était pas mon intention... de... de vous déranger...

En même temps, qu'est-ce qu'il pouvait dire à un monstre de cette envergure ? Pardon monsieur le... truc de deux mètres, je voulais juste vous espionner pour vous comprendre, vous et votre espèce, parce que vous voyez, l'une d'entre vous m'a enlever et j'aimerais bien savoir pourquoi sans pour autant avoir à lui demander à elle ? Non, c'était idiot et puis... qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire à cette chose ? C'était totalement idiot. Pourtant, il ne parvenait pas à se dire qu'il fallait fuir. Willy voulait vraiment savoir. Même si une petite ironie le frappa tout à coup. Par le passé, on lui avait dit qu'ils étaient considérés comme des monstres, qu'ils étaient les pires créatures qui existent à cause de leur soif de sang, mais aussi parce qu'ils pouvaient dévorer la chair humaine... Mais quand l'Amérindien voyait ce montre à quelques mètres de lui, il ne put s'empêcher de se poser la question : qui était le plus monstrueux des deux ? Cela dit, son idée que les Faës étaient bien plus abjectes que lui ne fit que se renforcer. Qu'est-ce qu'il avait fait de mal pour se faire ainsi menacer de mort ? Une filature, peu discrète certes, et si courte valait-elle une condamnation à mort ?

- Je ne suis ni sourd, ni stupide. Je ne vais pas m'enfuir non plus. Je suis désolé de vous être tombé dessus, ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais vous observer, rien de plus.

Allez savoir d'où lui venait ce courage venu de nul part face à un être d'une espèce qui normalement le faisait paniquer, lui faisait peur, mais pour une fois, le "jeune" Stryge voulut tenir tête. Et peut-être était-ce dû à cet état d'esprit, cette minuscule force mentale que se passe une chose qui ne lui était encore jamais arriver : ces ailes sortirent de son dos. Avec un grognement de douleur venant de sa part. C'était la première fois qu'il parvenait à les déployer et sortir à les voir, autant qu'un Stryge pouvait voir ses ailes du moins. Avec un mouvement de recul surpris, Willy jeta un oeil à la créature, comme si elle comprenait mieux que lui ce qui se passait, mais avant de comprendre ce qu'il venait, ces ailes battirent suffisamment pour qu'il se retrouve à quelques centimètres du sol. Puis plus haut. Et encore plus haut. Jusqu'à être au-dessus de la tête de la bête, mais hors de portée. Du moins, c'était ce qu'il espérait.

La sensation de liberté était énorme. Incroyable. Comment avait-il fait pour ne pas pouvoir y toucher plus tôt ? Des années auparavant, il avait observé les siens avec envie, voir leurs ailes si belles, si grandes... Et maintenant, lui aussi en était capable. Son bonheur était tel qu'il oublia totalement qu'il y avait un danger de mort juste quelques centimètres au-dessous de lui.

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Willy & Requiem




"On appelle un piaf qui se vautre d'un arbre, un tombant"


- Je ne suis ni sourd, ni stupide. Je ne vais pas m'enfuir non plus. Je suis désolé de vous être tombé dessus, ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais vous observer, rien de plus.

Ses paroles l'atteignirent plus que de raison. L'observer ? Pourquoi faire ? Ses pupilles se rétractèrent sous la colère comme si les mots qu'il venait de prononcer l'avait plongé dans une rage peu commune. Et c'était un peu le cas. Si il y avait bien une chose qu'il ne fallait pas dire, c'était ça. Dans le mille, l'amérindien ! Sa jeunesse, Requiem l'avait passé à être le cobaye d'une expérience dont l'éthique était aussi élevée que son confort dans l'aquarium où il « vivait ». Il avait mis pas mal de temps à mettre ce traumatisme de côté et l'autre, sous prétexte qu'il était intrigué, avait remis ce sujet à la surface en un claquement de doigt. Idiot. Très idiot. Le centaure allait rétorquer avec violence mais le type ne lui laissa pas le temps de le faire, se transformant lui aussi sous ses yeux. Stryge. Et vu la surprise imprimée sur son visage, tout portait à croire que ce n'était un nouveau né. Un misérable moucheron donc. Un soupire agacé sorti de ses lèvres décharnées quand l'oiseau de malheur vint virevolter près de lui et comme pour se débarrasser d'un moustique un peu trop insistant, il balança son bras dans sa direction pour le virer. Ses longues griffes ne le touchèrent pas de peu mais son geste n'avait pas pour but de le blesser, juste pour lui signaler de dégager vite fait sinon la prochaine fois il ne se loupera pas.

- M'observer ? Écoute gamin, soit gentil retourne jouer avec tes petits copains ailés et lâche moi ok ? Une personne censée éviterait d'espionner les plus grands que soi, c'est d'une logique implacable. Je ne suis pas conciliant alors si tu ne veux pas mourir ce soir, je te prierais de faire marche arrière et de partir sur le champ ...  

C'était sa dernière chance. Après ça allait être un bain de sang. Non pas que tuer le passionnait plus que ça, mais il ne fallait pas non plus trop pousser le Faë dans les orties, surtout sous cette forme. Il se trouvait déjà bien sympathique de lui avoir accorder deux sommations mais sa bienveillance s'arrêtait là. Requiem était prêt à pénétrer dans son esprit et le rendre dingue avec ses plus mauvais souvenirs et si, vu qu’a priori son existence était fugace, il n'avait rien à se mettre sous la dent, il le piétinerait ou le broierait entre ses propres griffes. Violent ? Oui ! Gratuitement ? Non, le stryge était entrain de le provoquer, certes involontairement (du moins il laissait le croire), mais cela était une raison tout à fait valable pour lui ! Ce qui, ma foi, semblait être l'essentiel. Le monstre darda son regard orageux dans celui de l'amérindien, prêt à en découdre rapidement s'il refusait son offre de fuite. Ce n'était pas un petit merdeux tel que lui qui allait l'impressionner, il en avait vu des plus terrifiants dans sa vie et certains même se trouvaient être juste des humains. Alors merde, celui-là n'allait pas gâcher son envie de solitude plus longtemps ! Excédé au possible, il lâcha entre ses dents quelques mots qui fusèrent comme une balle de fusil :

- Je te laisse dix secondes pour disparaître de ma vue ! Après ce délai, si tu es encore dans mon champ de vision, je t'arrache tes ailes une par une !

La menace était lancée, plus qu'à savoir si le stryge prendrait enfin conscience du danger ou s'il allait continuer de foncer tête baissée dans l'inconnu.

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"Requiemity, Requiemity, there's no one like Requiemity, For he's a fiend in feline shape, A monster of depravity" ~ Requiem & Willy EmptyMar 26 Jan - 11:16
Requiem & Willy




"On appelle un piaf qui se vautre d'un arbre, un tombant"


C'était vraiment magique comme sensation, voler. Vraiment. C'était totalement unique, le sentiment de liberté, la joie, le bonheur qu'il ressentait au simple fait de ne plus toucher terre étaient juste indescriptibles. Mais ma joie de Willy fut évidement largement occulté par la bête juste en dessous de lui qui avait clairement envie de le tuer. Pour un motif complètement futile. Du moins, de son point de vue. Observer un Faë était donc aussi interdit ? Ou alors, il était tombé sur un particulièrement susceptible et mal luné. Et particulièrement agressif, il fallait bien le reconnaître. Une partie de lui avait envie d'obéir, son instinct de survie, en réalité, mais il y avait quelque chose aussi qui lui interdisait tout simplement de faire ce que la Bête disait. Ce n'était pas parce qu'il n'était qu'un novice dans le monde surnaturelle et qu'il ne connaissait pas les rapports de force entre les espèces qu'il allait partir la queue entre les jambes. Une personne saine d'esprit aurait probablement dit que c'était l'exact raison de le faire, mais l'Amérindien voulait aussi arrêté d'être un petit être faible qui a sans cesse besoin d'être protégé. Il était adulte, il était un Stryge, il était largement temps qu'il grandisse.

- Vous ne me faites pas peur.

Ce qui n'était qu'à moitié vrai. Après tout, qu'est-ce que cette bête pouvait lui faire de pire que ce qu'il n'avait déjà subit, et que ce que son cerveau plaisait à déformer pendant son sommeil depuis qu'il était enfant ? Probablement rien. Il se dépêcha de remonter un peu plus haut, histoire d'être à l'abris de la poigne du centaure, au cas où l'idée lui viendrait de lui fracasser le crâne par terre en l'attrapant par les pieds pour mettre justement ses menaces à exécution. Après tout, il venait de défier un Faë, il venait de refuser sa proposition de rester en vie. Sauf que Willy n'allait pas non plus rester sans rien faire. Et même s'il ne savait absolument pas se battre, il allait sortir les griffes et les crocs, un peu comme un chaton en monde agression. Il passerait probablement un très mauvais quart d'heure, mais au moins, il aurait la satisfaction, pour une fois, d'avoir lutter. Maintenant qu'il était totalement libre, qu'il n'avait plus personne pour assurer ses arrières, ni pour le surveiller, il pouvait montrer qu'il n'était pas insignifiant. En plus, il restait poli envers son probable agresseur, comme quoi, il ne manquait quand même pas de classe.

Le Stryge prit une profonde inspiration tout en prenant un peu de recul grâce à ses ailes, ne lâchant pas du regard la bête. Peut-être qu'il aurait dût tout simplement rétracter ses ailes et partir en courant, vu qu'il ne les maîtriser pas vraiment, il n'avait pris conscience d'elles quelques minutes (peut-être seulement des secondes ?) auparavant. S'il devait se battre, se n'était pas le terrain le plus favorable. Mais même si son adversaire était imposant et grand, lui restait cloué au sol. Dans les airs, il avait plus de chance de le tenir à distance. Au final... peut-être qu'il était bien suicidaire. Non.

- Même si je devais mourir ce soir, au moins je serais certain d'une chose : les monstres ne sont pas forcément ceux que tout le monde disent. Je n'ai rien fait qui mérite une mise à mort.

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