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e signais l'autorisation de sortie. Voilà trois jours que j'étais à l'hôpital suite à cette attaque de...de quoi d'ailleurs. Je n'osais même pas imaginer ce que ses créatures pouvaient être. Sincèrement, je n'en avais pas parlé à grands monde, comprenant que quoi que je dise et bien, les gens me prendraient sûrement pour un fou. J'avais directement téléphoné à Avalon pour avoir de ses nouvelles, apparemment, celle-ci était blessée mais ne daignait pas ramener ses fesses à l'hôpital pour se faire soigner. Franchement, j'aurais bien aimé passer inaperçu, néanmoins, mon médecin avait eu vent de mon entrée et du coup, avait souhaité me garder quelques jours en plus. Donc, pas de sorties pour moi, juste un matelas qui n'était pas le mien et loin de ma fiancé. Super ! Je n'avais pratiquement pas fermé l'oeil, repensant à ses choses, leurs ailes, les crocs, leur visage... Mon petit monde d'humain venait gentiment de s'écrouler et de s'écraser sur ma tronche. Moi qui n'avais jamais pensé que ce genres de choses pouvaient exister, me voilà bien surpris. Passant une main dans mes cheveux, j’attrape mes affaires et appelle un taxi. Ben ouai, je n'avais pas pris ma voiture vu que j'étais arrivé ici sans mon moyen de transport habituel. Une fois là, je lui donne l'adresse d'Avalon et envoie un message à celle-ci, lui annonçant ma venue. Je me faisais du soucis pour elle, elle me manquait et j'avais besoin de la voir, de réaliser que tous mon univers n'avait pas vraiment changé, que elle, elle était toujours là et surtout toujours elle.

Le taxi m’amène donc sur place et je sors fébrilement dans la rue. Je devenais paranoïaque et au moindre bruit je sursautais, scrutant les environs avec un regard suspect. J'étais en train de me rendre compte qu'ici, sur cette terre, je n'étais absolument rien. Bordel, j'étais un humain et ce genre de créatures, elles, étaient loin de l'être. Non, je devais arrêter d'y penser, me focaliser sur autre chose comme mon mariage. D'un coup, j'avais subitement envie de me marier le plus vite possible. Vous savez, quand vous réalisés que vous n'être qu'un grain de sable parmi de multiples dangers, et bien, votre semble vachement plus précieuse. Je m'arrête quelques secondes dans la rue, passant une main sur mon visage, laissant ma barbe agresser la paume de celle-ci. Certes, l'hôpital fournissait une douche, des serviettes, du savon et Alyanna m'avait apportée des vêtements mais, elle avait également oublié mon rasseoir. Du coup, je me retrouvais avec une barbe d'une semaine ce qui me vieillissait assez fort, me donnant un air assez sombre mais également très fatigué. Je soupire. Je suis épuisé. Pourtant, dès que je fermais les yeux pour tenter de me reposer, d'horribles visions prennent possessions de moi. Du sang, eux, des cris, des larmes, des supplications. Je frissonne à cette idée. Me remettant en route, je soulève un pot de fleur pour y prendre la clé d'Avalon. J'allais devoir lui dire de changer de place, franchement, ça fait foutrement cliché ! J’enfonce celle-ci dans la serrure alors que mes mains tremblaient face à la fatigue mais également à bien d'autres choses. Peur, maladie, peux de sommeil, cela ne faisait absolument pas bon ménage.

Je tourne donc la clinche et ouvre la porte calmement, pénétrant chez ma future femme. « Mon cœur, c'est moi ? T'es où ? » Criais-je légèrement en tendant l'oreille tout en enlevant mes chaussures et ma veste. J'aimais bien me promener en chaussette, c'est débile, je sais, mais c'est comme ça...D'ailleurs, généralement je devais racheter des chaussettes blanches toutes les semaines, les miennes finissaient, même en étant lavées, à ne plus retrouver leur couleur d'origine. J'entends la voix de la jeune femme résonner et je me dirige vers la pièce d'où le son provient. Enfin elle est là...Je sens une bouffée de chaleur énorme envahir tout mon corps, comme un soulagement monstrueux. Elle était vivante. Blessée, certes, mais vivante ! « Merci seigneur, tu vas bien. » Je me précipite pratiquement vers elle, venant l'embrasser pour, dans un sens, me rassurer qu'elle était bien réelle. Je laisse mon visage près du sien, mes mains sur ses joues, les yeux légèrement fermés. « J'ai vraiment eu peur pour toi. » Ces attaques avaient été menées sur plusieurs front, Avalon avait été en plein dedans également. Enfin, je ne savais pas exactement ce qui c'était passé, mais il était évident que ce n'était absolument pas une coïncidence. Je suis avocat, j'ai une logique pratiquement infaillible.

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lle m'avait manqué, cruellement manqué. Je n'avais plus l'habitude d'être seul, enfin, surtout sans elle. Depuis que nous avions décidés de nous marier, notre temps libre nous le passions ensemble. J'avais fais venir une organisatrice de mariages pour s'occuper des plus gros détails, étant du même avis qu'elle sur le fait que nous ne voulions pas passer nos moments ensemble à faire les préparatifs. Du coup, être trois jours sans elle à mes côtés lorsque je me réveillais était loin de m'amuser. Avalon me cria qu'elle était dans le salon. Curieusement, je redoutais de voir dans l'état où elle se trouvait. Je la savais blessée mais au téléphone elle semblait minimiser les choses. Bien sur, directement je ne fis pas attention à ça, bien trop en manque de ses lèvres pour y résister plus longtemps. Ses lèvres. J'avais l'impression qu'elle était devenue le centre de mon univers, la douceur qui pansait toutes mes blessures. Cette situation m'avait fait comprendre que je ne pouvais plus me passer d'elle. Bon, beaucoup diront que c'est normal, que nous allions nous marier, que nous étions en plein dans les « beaux jours de notre couple ». Pourtant, j'en étais sur, il y avait bien plus que ça. Elle était simplement la femme que j'aimais, celle avec qui je voulais passer le peux de temps qu'il me restait. « ça va je vais bien. » Dis-je doucement. Elle fini par me lâcher pour s'asseoir dans le canapé, me tirant la main pour que je fasse de même. A présent que j'étais plus proche et plus concentré, je peux constater les dégâts infligés à sa personne. Elle avait réellement minimisé les choses et je sens un léger pincement s'emparer de mon cœur. Décidément, nous nous ressemblions beaucoup.

« Bordel Avalon, tu aurais du te rendre à l'hôpital ! » Dis-je d'une voix légèrement dur tout en déposant une main sur sa joue. Mon regard plongé dans le sien, je dépose un léger baiser sur ses lèvres, prenant place à ses côtés, faisant en sorte de ne pas me laisser aller dans le canapé comme un sauvage. Cette situation me fit repenser à notre premier baiser, nos premières caresses, ce jour ou mon cœur réalisa que je la voulais elle et personne d'autre. Oui, à ce moment-là c'était moi qui était en piteuse état et elle qui avait prit soin de moi. Bon, ça c'était terminé dans mon lit après avoir commencé sous la douche, mais cela restait néanmoins le plus beau jour de mon existence. Depuis, nous étions partis en Italie et je l'avais demandé en mariage, nous ne nous étions plus jamais quittés et cela ne risquait pas de changer de si tôt. « Il faudrait peut-être appeler un médecin non ? Histoire qui t'examine de plus près. » J'étais réellement inquiet pour elle et cela se voyait sur mon visage. La savoir blessée, mal en point, ça ne me convenait absolument pas. J'aurais du être là pour la protéger...enfin, la protéger de quoi. Je n'aurais même pas été capable de faire quoi que ce soit devant ses créatures, je me sentais foutrement inutile et faible, une souris parmi les chats. J'étais une proie entouré de prédateurs, ça me faisait carrément flipper. « C'était quoi ses créatures...J'ai...j'ai l'impression d'avoir complètement halluciner, de devenir fou. Au départ j'ai même cru que ma maladie me rendait cinglé...Puis y'a eu tout ce sang, ses meurtres, cette pauvre femme... » D'accord, il fallait absolument que je me calme sinon j'allais partir dans une crise de panique et ce n'était absolument pas le moment.

« En plus je n'arrivais pas à te contacter, je m'imaginais le pire. J'avais peur de plus jamais te revoir. » Je passe une main nerveuse sur mon visage alors que mon rythme cardiaque s'accélère dangereusement. Je ne savais plus ce que je devais croire, ce qui était réel, ce qui ne l'était pas. Ce que je venais de vivre n'était absolument pas normal ni même logique, je sombrais doucement dans la folie, aveuglé par des images d'horreurs, des souvenirs qui me hanteront toute ma foutue existence. « Je comprends...je comprend plus...rassures-moi, tu as vu la même chose que moi ? Ses...ses créatures avec des ailes. » Voilà, elle allait me prendre pour un fou et ne plus vouloir m'épouser. Je détourne le regard durant quelques secondes avant de murmurer. « Si ses monstres existent, je n'imagine même pas ce que le monde peux abriter d'autre. » Oui, si eux étaient sur terre que pouvait-il y avoir d'autres... Des loups-garous, des trolls, des fées....Ok, je m'égare, je tombe carrément dans la fantaisie. Je cache mon visage dans mes mains, attrapant soudainement un mal de crâne étonnant. « Je deviens fou. »

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Je ne pouvais rien faire pour elle, c'était une véritable torture que de voir la femme qu'on aime souffrir ainsi. Je me sentais terriblement faible. Bordel, j'étais censé pouvoir la protéger contre vents et marées, pas la laisser se faire blesser. Nous n'étions même pas encore mariés que j'échouais dans mon rôle, c'était une sensation que je n'appréciais que très peux. Elle soulève son haut assez large et je peux voir cette blessure recousue et agrafée. Je sens mon cœur se serrer devant cette vision d'horreur, me sentant encore plus coupable après avoir vu sa. J'aurais dû rester à ses côtés ce jour-là, choisir un autre moment pour me rendre à la mairie, passer ma mâtiné au lit avec elle quitte a l'enfermée pour qu'elle ne puisse pas bouger. Oui, nous n'aurions pas du nous séparer. En même temps, nous ne pouvions pas non plus être h 24 ensemble, cela deviendrait vite insoutenable. Pourtant, je me sentais coupable, une culpabilité bien déplacée mais tellement douloureuse. Le médecin l'avait donc soignée. Tant mieux, mais cela ne me rassura que très peux. J'aurais de loin espéré la savoir entourée de médecins compétant et d'infirmières. J'allais devoir sonner à Aly pour lui demander son aide, qu'elle garde un œil sur Avalon et sa blessure, au moins sa la changera de s'occuper de quelqu'un d'autre que de moi-même. Il faut dire que je ne suis pas un patient très facile, calme voir sympathique...Loin de là. Pourtant, elle s'occupait bien de moi et ce depuis deux ans, je me demandais comment elle tenait le coup. « Je comprends, mais laisses moi au moins contacter Alyanna pour qu'elle prenne soin de ta blessure, au moins histoire de me rassurer, je n'ai pas envie que sa s'infecte. »

Oui, si elle ne le faisait pas pour elle et bien qu'elle le fasse pour moi, sinon, j'allais être sur son dos durant toute sa guérison et elle allait finir folle. Je suis du genre têtu à ne pas lâcher l'affaire, hors, j'étais sur qu'elle allait finir par devenir folle si je commençais ainsi. Je commence une légère crise de panique alors qu'Avalon tentait de me rassurer comme elle le pouvait, pressant ma main dans la sienne, me disant que nous étions en vie et que c'était le principale. Oui, nous nous l'étions, en vie, mais les autres...Combien de morts y a t-il réellement eux ? Combien de blessés, de traumatisés, de gens qui se croyaient fous comme moi je le pensais actuellement. Je n'osais même pas imaginer toutes les séquelles abominables que d'autres devaient subir, les familles, les amis, l'entourage...C'était trop, beaucoup trop. La jeune femme m'annonça que je n'étais pas fou, que elle aussi avait vu la même chose que moi, ce qui me rassura l'espace d'un instant. La folie ne c'était pas encore complètement emparée de moi, j'étais donc bien conscient des événements qui c'étaient produits. Après m'être senti rassuré je me sens de nouveau très nerveux. Oui, si elle m'avouait avoir vu la même chose que moi, c'est que je n'avais pas halluciné et que dorénavant ma vie ne serait plus pareil. Allais-je vivre dans la peur ? Sûrement. Oui, en sachant ce que je sais désormais, je devais cesser de me voiler la face, j'allais vivre en regardant à chaque instant par dessus mon épaule. Ma fiancée attrape doucement mon visage, m'obligeant ainsi à la regarder droit dans les yeux. J'écoute ses paroles sans vraiment la comprendre, fronçant doucement les sourcils, un regard interrogateur planté dans mes yeux.

« De...de quoi tu me parles...Des stryges ? Des... » Je ne comprends absolument pas ce qu'elle tente de me dire. Je dégage légèrement mon visage, prenant ses mains dans les miennes, ne quittant pas ses yeux. Des choses que je devais connaître ? Déjà, comment savait-elle le nom de ses créatures, en avait-on parlé aux informations sans que je ne le sache ? Non, j'avais laissé ma télévision allumée toute la journée, obligeant pratiquement mes infirmières et les médecins à se la boucler quand ils pénétraient dans ma chambre. Si une telle information avait été diffusée je l'aurais entendu. « Comment tu sais que c'est des...strunyges ? Puis, c'est quoi ses choses ? Expliques moi parce que là je suis totalement perdu. » J'ai toujours détesté être dans le flou, pourtant, ma futur femme semblait en savoir d'avantage qu'elle ne le laissait paraître. J'avais peur. Non, pas peur d'apprendre la vérité, au point où j'en étais...mais peur qu'elle m'aille menti, caché une vérité qu'elle n'aurait pas dû. J'avais un principe, le mensonge n'a pas sa place dans un couple. Je m'étais toujours montré d'une grande franchise avec elle, allant jusqu'à lui expliqué en détail ma maladie, ce qui l'attendait. Je n'avais jamais menti à Avalon et je ne comptais pas le faire. Et elle ? Si jamais c'était le cas je ne répondais plus de moi. Ma gorge se serre et je presse doucement mes mains dans les siennes, ne quittant pas son regard avec le mien. J'ai envie de la secouer, de lui hurler de me dire ce qu'elle sait, qu'elle me devait la vérité, que je devais tout savoir, que je l'aimais plus que tout au monde également. Pourtant, je patiente, car oui, j'ai toujours été d'une patience à toutes épreuves...Sauf lors de la prise d'otage où je m'étais fritté avec un mec pas très commode, mais soit, la situation m'avait mit à bout de nerf.

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e vois bien que l'idée de se faire voir par Aly ne l'enchante pas forcément, néanmoins, elle fini par accepter et cela ne peut que me faire plaisir. J'avais connaissance de la jalousie d'Avalon, d'ailleurs, j'en avais fait l'expérience en Italie et cela avait provoqué une légère dispute. Bon, rien de grave vu que quelques heures plus tard je la demandais en mariage, néanmoins, je lui avais fait bien comprendre qu'une telle crise en publique ne m'était absolument pas acceptable. Qu'elle soit jalouse, certes, mais qu'elle aille un comportement déplacé limite violent n'était pas spécialement bien vu de ma part. Quoi que, j'étais moi-même d'une jalousie maladive, mais voilà, contrairement à ma fiancée j'étais d'une patience à toutes épreuves et je savais gérer le stress qu'engendrait une crise pareil. Bon, je risquais d'envoyer mon poing dans la tronche du mec si il dépassait les limites...mais il fallait vraiment me pousser à bout. Je souris très légèrement quand elle accepte, me sentant vraiment soulagé voir légèrement plus serein devant ses blessures. Néanmoins, ma culpabilité ne c'était pas enfuie, loin de là. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'elle était blessée. « Merci, je lui sonnerais demain pour la prévenir. » Oui et je n'allais absolument pas oublier de le faire, quitte à la payer le double ! Je ne regardais pas à l'argent, je payais déjà largement Aly le faisant avec plaisir bien sur, un peux plus ne me ferait absolument pas du mal. Bref, elle avait acceptée et c'était tout ce qu'il comptait à mes yeux, je dormirais plus tranquille ce soir. D'ailleurs, je n'allais aller nul part, bien décidé à dormir chez elle, j'avais passé trop de nuits loin de ma fiancée pour rentrer chez moi.

Je fronce les sourcils en écoutant ses paroles. Tous me dire ? Être honnête ? Je craignais vraiment le pire. J'ai du mal à déglutir alors que mon cœur bat à toute rompe dans ma poitrine, laissant ainsi encore plus de stress envahir tout mon être. Elle prend appuie sur le divan et laisse une grimace s'échapper de ses lèvres, montrant ainsi qu'elle souffrait malgré le fait qu'elle dise que tout allait bien. « Va y, je t'écoutes. » Oui je l'écoutes, je suis même impatient de tous savoir, d'être enfin dans la lumière et surtout d'arrêter d'être aveugle au monde qui m'entoure. Ce qui me fait le plus peur, c'est qu'elle semble sur le point de me révéler des choses qui pourraient ne pas me plaire... Ma main toujours dans la sienne, je tente de la serrer légèrement pour l'encourager à aller plus loin. Elle est stressée, je peux le sentir, le voir sur son visage. La bombe fut alors lâchée... De quoi me parlait-elle. Vampires, Bersek-machin truc, Faës, Alchimistes...C'est quoi tout ce bordel. Non, je ne pensais pas qu'elle me mentait, j'avais été témoin de cet univers qui gravitait autour de moi, dans l'ombre, mais c'était vachement dur à accepter. Je lâche sa main pour passer celle-ci dans mes cheveux, gardant quelques instants le silence. Que dire face à ça et puis, pourquoi me demande-t-elle de ne pas la déteste mais surtout, comment a-t-elle connaissance de toutes ses choses. Elle devait sans nulle doute être impliquée d'une façon ou d'une autre dans ce monde surnaturel. Des vampires....Non de dieux, des vampires ! Je me croyais presque dans Dracula. Puis, des Faës... j'avais lu des livres quand j'étais gamin qui parlait de ses créatures, enfin, perso je pensais plus à la fée clochette...

Je prends une grande inspiration fermant les yeux, levant légèrement les mains en l'air. « Alors, laisse moi digérer la chose durant quelques secondes. » Je tentais de garder mon calme, de prendre conscience de cet univers qui s'écroulait sur mes petites épaules. Après deux trois secondes, j'ouvre enfin les yeux et regarde de nouveau ma futur femme. « Comment tu sais tout ça ? Puis, c'est quoi des Bersek-truc. Quand tu parles de Faës c'est genre la fée clochette ? Ne me dis pas que les alchimistes c'est comme dans le manga stupide que les adolescents regardent...Mon dieu, je n'y comprends plus rien. Commence seulement par me dire comment toi tu as eu connaissance de cet univers, ça serait déjà bien...et merci d'éviter de me mentir ! » Oui mes dernières paroles n'étaient pas très sympathique et elles m'avaient échappées sans vraiment le vouloir. Néanmoins, elle m'avait cachée des choses et des événements importants. D'ailleurs, si je ne m'étais pas fait attaquer m'aurait-elle seulement avouée qu'il y avait un autre univers que celui que je connaissais ? M'aurait-elle seulement dit la vérité ? Merde, j'allais l'épouser et je me rendais compte qu'elle m'avait menti, qu'elle me cachait des choses assez énorme quand même. Je plonge mon regard dans le sien, le dos droit, les muscles tendus. Je ne voulais pas me disputer avec elle, non, je n'en avais pas envie, mais j'étais réellement à bout de nerfs et cela pouvait se ressentir..