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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred

 :: Archives des rps
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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred EmptyMar 15 Mar - 19:27



Outch, ça fait mal.



C'est douloureux...vraiment douloureux. Cette sensation de mal aise, qui sans cesse ne vous quitte. Ce tourment mental qui me déchire de l'intérieur, alors que je sais que celle que j'ai aimé, non, celle que j'aime n'est plus qu'un souvenir que j'ai moi-même brisé. Si seulement Angélique pouvait mourir. Oui, si seulement celle-ci pouvait crever sans demander son reste, me laissant ainsi enfin libre d'aimer qui je veux et quand je le veux. Elle m'avait offert l’immortalité alors que je n'avais rien demandé, profitant de ma faiblesse de l'époque, de mes malheurs, pour me contraindre à devenir cette..chose. Si seulement ça s'était arrêté là. Non, elle avait fait de moi un monstre, m'initient à la chaire humaine pour son bon plaisir, le plaisir de me voir tuer de sang-froid, se délectant du mal que je pouvais faire. Puis elle avait posé sa marque sur mon âme, me laissant crever à petit feu, faisant de moi sa chose, son pantin. Dieu, comme je lui en voulais. J'aurais aimé mourir dans les flammes de l'enfer plutôt que de vivre cette vie. Quand enfin je m'étais échappé, rencontrant Hildred, rencontrant l'amour, elle m'avait retrouvé, menaçant de tout envoyer en l'air. Mes choix ? Mes possibilités ? Je n'en avais aucune. Soit je retournais à ses côtés, soit elle tuait celle qui me gardait un tant soit peut humain. Pour protéger ma louve je m'en étais allé le cœur brisé, n'étant plus qu'une ombre parmi tant d'autres. J'étais retombé dans mes vices cruels, une fois de plus grâce à elle, retombant dans les plaisirs sanguinaires qu'étaient ceux que je fuyais depuis des centaines d'années. Ma vie se résumait à un ramassis de conneries, de déceptions, de douleurs. C'est comme ça, je devais faire avec, une fois de plus je n'avais pas le choix.

Je vivais sans vraiment vivre, déambulant ici et là sans jamais savoir ce qui m'attendait demain. Angélique viendrait-elle de nouveau me chercher ? J'en étais certains. Allais-je fuir de nouveau comme je l'avais fais tant d'années, vivant dans l'ombre, dans la peur des retrouvailles...Non, ça en était fini de cette époque. Qu'elle vienne, je l'attendais, après tout, je n'avais plus rien à perdre. Marchant dans l'obscurité des rues, je cherchais de quoi me nourrir, étant certainement affamé. Je ne faisais plus la différence entre avoir faim et chasser pour contenter mon humeur maussade, c'était devenu une habitude, presque une nécessité pour me sentir plus ou moins puni. Je tuais pour me sentir non pas vivant, mais plus mort que je ne l'étais déjà. Étrange comme raisonnement, mais c'était le mien, il était unique à mes yeux et c'était une sorte de réconfort morbide et sordide. Les magasins autour de moi sont fermés, laissant les quelques volets cacher leurs contenus parfois douteux, parfois luxueux. Les humains sont rares à cette heure-ci, ou alors, je tombais sur des vagabonds qui étaient mes proies recherchées. Après tout, ils ne manqueraient à personne, oubliés depuis déjà longtemps, les pauvres finiraient dans un état lamentable, autant les achever de suite. Je tourne dans une petite ruelle, la sachant souvent abritée de quelques personnages qui, la journée, réclamaient quelques pièces pour s'offrir de quoi manger, de quoi boire ou que sais-je encore. L'argent avait été autrefois un soucis pour moi, alors que j'étais encore humain, à présent, j'en avais plus que suffisamment...hors, à quoi me servait-il si c'était pour finir seul.

Je fais quelques pas dans la ruelle, laissant mon regard balayer les alentours à la recherche d'une proie éventuelle, un homme qui ne manquerait à personne. Pourtant, celle-ci semble vide. Du coup, je veux faire demi-tour me disant que ma chasse serait plus fructueuse ailleurs. C'est alors qu'un bruit léger résonne, comme un atterrissage en douceur. Mon regard se pose sur un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il sourit bêtement, comme amusé par la situation, comme réconforté dans l'idée qu'il avait trouvé celui qu'il cherchait. « Aétios Voulgaris ? » Comment connaissait-il mon nom ? Je me crispe, ça ne sent absolument pas bon. « Lui-même. » « Angélique m'envoie. » Charmant. J'en étais sûr, j'étais dans une merde royale. Pas à cause de ce gamin à peine transformé, il était bien trop sur de lui pour être âgé de plus d'une centaine d'années. Non, elle voulait juste me faire comprendre qu'elle savait où j'étais, me mettre la pression et me foutre ma soirée en l'air. Il s'élance sur moi, heureusement, je suis plus rapide et je m'envole avant qu'il ne me touche. Fonçant dans les airs, je sens que le gamin me colle au cul...Il est plus rapide que je ne le pensais. Je sens un coup dans les côtes et je m'écrase lamentablement contre un arbre, puis un autre, avant de finir ma course le nez sur le sol. Outch, la chute fut brutale. Je me redresse légèrement, j'ai mal à l'épaule et ma tête en a prit un sacré coup. Passant une main dans ma nuque, j'entends un léger bruit et mon regard tombe...sur elle. Hildred. Non mais sérieux ? Au moment où je veux ouvrir la bouche, un sifflement retenti et j'ai juste le temps de foncer sur elle pour la pousser et m'en ramasser une à sa place. « C'est moi que tu veux, pas elle, alors joue pas au con ! »

Mes ailes étaient grandes ouvertes, mon visage avait littéralement changé et je restais à proximité de celle que je souhaitais protéger. « Je suis sur que Angélique me félicitera grandement si je vous tues tout les deux... » Super, ses intentions étaient claires. Je gronde furieusement quand il s'élance de nouveau, cette fois, je ne fuis pas, je n'étais plus le seul en danger. Évitant son cou, j'envoie mon genoux dans son ventre et prend soin de lui donner un coup de boule. Malheureusement, je sens ses crocs s'enfoncer dans mon épaule. Sérieux ? Les jeunes stryges... Il me pousse et je heurte un arbre. Il veut se diriger vers Hildred mais je l'attrape par la gorge et le soulève du sol, mes ongles enfoncés dans sa gorge. « T'aurais pas du jouer à ça. » Bon, je devrais cesser de parler car il en profite pour me griffer littéralement le visage. Mais merde, c'est un stryge ou un animal celui-là ! Je le lâche et il tombe lourdement sur le sol, cette fois j'en ai marre, j'éclate. J'attrape sa tête et dans un geste brusque là lui arrache.

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Aodhan Caldwell
Il m`a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière.
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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred Giphy

Messages : 67 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Travis HOT Fimmel Je me dédouble : En Une handicapée des sentiments, Lilwenn Millward Pseudo : SUNRISE Crédits : ETERNAL LOVE Points : 989 Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred Tumblr_mkjvbzLJAf1qhjmm4o1_250

J'ai : 34 ans, qui me paraissent une éternité Je travaille comme : Membre de la garde rapprochée de la reine Actuellement, je suis : Veuf Niveau social : Bien plus qu'aisé, bosser pour la reine, ça paie !
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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred EmptyMar 15 Mar - 22:35
Kill me nowAprès ce que j'avais vécue il y a quelques jours, on aurait pu croire que j'aurai préféré éviter les bois. Une Faë, dont j'ai appris qu'il s'appelait Magyar m'avait percuté en pleine nuit alors que je me trouvais sous ma forme lupine. Résultat, j'avais mis plus d'une demie heure à complétement m'en remettre et j'avais boité toute la journée suivante. Heureusement pour lui, je n'étais pas rancunière. Quoi qu'il en fut, je me retrouvais encore une fois en pleine nuit dans les bois. Était-ce due à ma  situation précaire ( Je n'avais pas encore de chez moi) ou à ma récente rencontre avec Aétios, je ne pouvais le dire. J'avais besoin de me rapprocher de la terre, de ma nature profonde. Les températures, bien qu'encore fraîches avaient grimpées de quelques degrés, si bien que la neige avait laissé place à des matinées verglaçantes. Je frissonnais de plaisir en inspirant l'air frais. Alors que beaucoup sorte en ville pour se détendre, moi j'avais besoin de marcher au milieu des arbres, étant donné que je n'étais plus tranquille au sein des musés.

J'étais venue à Ottawa dans le but de trouver mon frère caché mais je tournais indéniablement en rond. Je ne savais pas si c'était par manque de moyen ou de volonté. J'avais envie de le retrouver, c'était certain, mais je ne me sentais pas la force de l'affronter. Que pourrais-je lui dire ? Salut, je suis ta soeur, nos parents sont morts par ta faute, t'es qu'un connard ? J'aurai indéniablement l'air d'une folle. En réalité j'avais peur. Peur de voir la réalité en face, peur de me retrouver en face de la dernière famille qu'il me restait. J'étais seule, irrévocablement seule. Ce constat ne fit qu'assombrir mes pensées. Moi qui était là pour me soulager l'esprit, je ne faisait que l'embrumer de sombres pensées. J'étais sur les nerfs. Un bruit de bois craqué me fit sursauter, à l'affut. Je tournais rapidement la tête sur le côté et remarquais une forme bouger dans l'obscurité, mon dieu. Mon cœur manqua un battement lorsque mon regard croisa celui d'Aétios. Il était en sang , la face à moitié égratigné, ayant sacrément souffert d'avoir raclé le sol. Mes yeux se posèrent quelques secondes sur ses magnifiques ailes noires qui m'avaient tant manqué avant d'être attiré par une autre personne. Je n'eus pas le temps de réagir qu'Aétios me repoussa violemment, m'évitant de me prendre une droite monumentale, qui m'aurait mise sur le carreau à coup sûr. Le cul par terre j'observais alors le combat qui se déroulais sous mes yeux. « C'est moi que tu veux, pas elle, alors joue pas au con !» Je retenais ma respiration depuis quelques secondes lorsque je m'en rendis compte. Je voulais me faire le plus petite possible. La vie se foutais joyeusement de ma gueule, alors que je faisais tout pour l'éviter, j'avais croisé 2 fois Aétios en deux semaines. Je n'aurai pas pu faire mieux dans le genre mélodramatique.

Je suis vite ramené à la réalité par l'autre stryge « Je suis sur que Angélique me félicitera grandement si je vous tues tout les deux... » Je me sens fulminer, littéralement. ENCORE ELLE ? Mais merde, n'avait-il pas fait tout ça pour éviter qu'elle ne me pourrisse la vie à moi aussi ? Alors pourquoi à chaque fois que je croisais Aétios le sujet en revenait forcément à cette folle ? Je crispais les mâchoires mais ne dis rien, j'étais énervée mais pas suicidaire. Mon regard dérive de nouveau sur Aétios et l'espace de quelques seconde, une bouffé d'admiration m'envahit. D'un coup, un corps à corps endiablé se déroula sous mes yeux. Je me sentais impuissante et inutile face à ces deux créatures qui luttaient pour leur survie. Et si Aétios mourrait, là ce soir ? Une onde d'angoisse me traversa tandis que l'inconnu se dirigeait vers moi. Une seconde plus tard, mon ex lui serrait le cou de sa main. « T'aurais pas du jouer à ça. » Sa voix me fit trembler et la seconde d'après la tête de l'inconnu roula sur le sol gelé. Pendant ce qui sembla durer une éternité, je ne pus décrocher mon regard de son visage livide. Ses yeux semblaient me fixer alors qu'il  ne faisait plus partie de ce monde. Lentement, je redressai la tête pour poser mon regard sur Aétios. On aurait pu le croire tout droit sortie d'un film d'horreur. Pareil à un ange déchu, ses ailes s'étendaient majestueusement dans son dos tandis que son corps entier était barbouillé d'un mélange entre son sang et celui du mort étendu à ses pieds. A ce moment précis, il me terrifiait. Mais me remontait aussi au plus haut point. Je me redressai rapidement et me dirigeai vers lui.  « Mais c'est quoi ce bordel ?! Tu me suis ou quoi ? » J'avais frôlé l'hystérie alors que je m'étais arrêté à seulement quelques centimètres de lui, jetant un regard assassin.
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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred EmptyMar 15 Mar - 23:19



Outch, ça fait mal.



Franchement, cette fille n'allait pas me lâcher, finalement, ça m'étonnait d'elle cet acte. Généralement, elle préférait faire le sale boulot elle-même, mais bon, peut-être voulait-elle juste me faire peur. Malheureusement, Hildred n'était absolument pas prévue au programme et je fus sur le cul de la voir dans la forêt. Sincèrement, le destin semblait se foutre royalement de ma gueule. Quoi t'es content, tu penses pas que je souffre assez comme ça ? Apparemment non. Sympas la vie. La lutte s'enchaîna et dura plusieurs minutes. Ses jeunes stryges sont vraiment imprévisibles, puis, ils mordent tout et n'importe quoi. J'avais été comme lui autrefois, sûrement plus brutale vu que à l'époque, j'étais également carnassier. Je l'étais de nouveau, mais ça, c'était inutile de le spécifié à Hildred. Je finis par arracher la tête du corps du Stryge, envoyant valser celle-ci loin de son corps, histoire qu'il n'y aille pas de mauvaises surprise. J'allais devoir le brûler, comme ça, il ne pourrait pas revenir à la vie. Enfin, à la vie, c'est un grand mot. J'ai le sang chaud, alors que l'adrénaline en moi semble doucement retomber, laissant de nombreuses douleurs envahir mon corps meurtri. Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas battu, ça faisait drôle mais au moins je n'avais pas perdu la main. Les ailes étendues, le corps tâché de sang, je tourne les yeux vers la jeune femme sur le sol. Elle semblait choquée et je ne su quoi dire sur le coup. Franchement, il n'y avait pas de mots. Voilà pourquoi j'étais parti, c'était exactement pour éviter ce genre de situation ! Mes efforts avaient étés vains. Je bouge très légèrement mais cet acte m'arrache une petite grimace. La douleur est assez habituelle, mais bon, ça reste très désagréable quand même. Elle fini par se redresser pour se diriger vers moi. Vu son visage, elle n'était absolument pas enchanté et je pouvais clairement la comprendre. Sur le coup, je recule d'un pas mais ne sais pas faire plus, ma jambe me fait souffrir et je suis obligé de me tenir les côtes.

« Mais c'est quoi ce bordel ?! Tu me suis ou quoi ? » Elle est sérieuse là ? Genre, j'avais vraiment la tronche du pervers qui harcèle ses ex ? Non, très peux pour moi. Je sens une certaine colère m'envahir face à son regard assassin. Je gronde légèrement alors que mes ailes frémissent sous la violence de mes émotions. Plongeant mes yeux dans les siens, je ne fais pas spécialement attention à notre proximité, en tout cas pas directement. « Non je ne te suis pas ! Navré de m'être écrasé près de toi, la prochaine fois je tenterais de vérifier si t'es pas dans les parages ! » Donc nous en étions là... Nous nous lancions des saloperies dans la tronche. Charmant. Je peux sentir son souffle contre ma peau, cette sensation m’enivre et me donne de sérieux frissons. Je replie mes ailes avec douleur mais ne fait pas disparaître celles-ci, j'en aurais sûrement encore besoin. L'odeur du sang percute mes narines et mon visage changea légèrement. Je me recule d'un pas et je finis par me calmer, prenant une grande inspiration. Je dois m'appuyer contre un arbre pas très loin de moi pour éviter de finir le cul à terre, la guérison avait déjà commencée, néanmoins, elle n'était pas super rapide face aux os broyés, les morsures et les blessures provoquées par les serres du stryge. « Merde, il m'a pas raté ce con ! » J'avais marmonné ses paroles dans ma barbe. Perde du sang c'était pas une bonne chose chez moi, j'allais devoir récupérer la dose perdue et donc, chasser deux fois plus. Charmant. Je tourne le visage vers la jeune femme, ne pouvant m'en empêcher. J'aurais aimé la haïr, surtout après notre dernier échange. Elle avait clairement laissé entendre qu'elle avait tout oublié de nous, ses paroles restaient gravées en moi, me brûlant de l'intérieur.

« J'suis désolé. C'était pas prévu au programme, il m'est tombé dessus dans une ruelle, j'ai essayé de le semer mais il m'a choppé en plein vole et j'ai atterri ici. Je ne savais pas que tu étais là, sinon, je pense que j'aurais essayé d'atterrir plus loin...enfin, si c'était possible. » Ben ouai, je venais de lui sauver la vie et elle, elle me remerciait avec un regard assassin. J'entends un craquement et je grogne légèrement. Super, l'une de mes cotes vient juste de se replacer convenablement. Chiure, ça fait mal ! Je ferme légèrement les yeux, ayant clairement du mal à déglutir. Je regarde mon épaule et soulève légèrement mon haut, un morceau de peau avait été arraché, laissant entrevoir l'os. Charmant, très glamour. Je grimace et recouvre la blessure avec le bout de tissus déchiré. « C'est bon, tu peux t'en aller Hildred, je vais prendre du temps avant de guérir, perds pas ton temps avec moi, j'sais bien qu'il est précieux, puis, j'en vaux pas la peine tu me l'as bien fait comprendre. » Ok, j'étais grognon et j'en avais conscience, en même temps, pourquoi resterait-elle avec moi vu que madame ne voulait plus de moi. J'avais le cœur en miette depuis notre dernière rencontre, déchiré de l'intérieur, à moitié mort, elle avait fait de moi une ruine totale. Je me laisse aller sur le sol, les ailes repliées dans mon dos, la tête contre le tronc d'arbre. Nouveau craquement, mon épaule venait de se reformer également. Plusieurs petits os suivaient la démarche, néanmoins, les plus gros étaient douloureux. Je gémis silencieusement, fermant les yeux. L'odeur de Hildred m'enivrait, elle sentait toujours aussi bon. Qu'elle torture.

Ouvrant les yeux, je remarque que la Berserker n'a pas bougée. Plongeant mon regard dans le sien, cette fois-ci il n'y a aucune animosité qui émane du mien, juste une foutue douleur, une peine à tomber par terre. La gorge serrée, la voix tremblante, je dis sans réellement le vouloir. « Je ne voulais pas ça Hildred...c'est pour ça que je suis parti...je voulais t'éviter tout ça. » J'avais échoué. « C'est de ma faute. Même quand j'essaye de te préserver je te met radicalement en danger... » Je sens tout le poids du monde envahir mes épaules. Trop de pression. Je perdais la boule, je faisais du grand n'importe quoi. Je tuais pour oublier, sans elle, je n'étais plus rien et c'était complètement fou. « Je suis tellement désolé. »
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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred EmptyMer 16 Mar - 0:01
Kill me nowBon, je venais peut être de réagir un peu impulsivement. Je me retrouvais à provoquer un stryge alors qu'il venait de décapiter l'un des membres de sa race, pas très intelligent de ma part. Par chance, c'était Aétios que j'avais en face de moi et je savais très bien, au plus profond de moi, qu'il ne me ferait pas de mal. Qu'il soit sur les nerfs, à deux doigts de commettre l'irréparable, il ne me blesserait jamais à dessein. Il me jeta à son tour un regard assassin, bon au moins nous étions tous les deux sur la même longueur d'ondes. « Non je ne te suis pas ! Navré de m'être écrasé près de toi, la prochaine fois je tenterais de vérifier si t'es pas dans les parages ! » Une part (toute petite) aurait voulue qu'il me suive en cachette et fut donc déçue de sa réponse. Je plissai les yeux sous le sarcasme évident de sa phrase, pas la peine de monter sur ses grands chevaux non plus ! Ottawa était bien assez grande afin qu'il puisse m'éviter non ? A croire que nous étions irrémédiablement attirés l'un par l'autre, comme deux aimants qui ... Stop, je divaguais complètement. Je secouais la tête afin de me concentrer de nouveau sur lui, ne sachant trop quoi répondre à ça, si ce n'était par une autre pique.

J'eus le temps de percevoir un changement s'opérer dans son regard tandis qu'il se détournait de moi en repliant ses ailes. C'était comme s'il réalisait soudain les blessures que l'autre lui avait infligé et d'un coup, je me sentais bien ridicule de lui gueuler dessus alors qu'il devait souffrir de martyr. J'affichai une petite moue de grimace tandis qu'il murmurait pour lui même.  « Merde, il m'a pas raté ce con !»  Je fis semblant de ne pas l'avoir entendue et me concentrai sur ses blessures. Entre ces vêtements déchirés et les nombreuses tâches de sang je ne pouvais clairement voir l'état de son corps. L'odeur métallique propre an sang m'empêchait de sentir son odeur. Même si je l'avais voulue, je fus incapable d'esquisser le moindre mouvement. Lorsque son regard croisa le mien, je fus happée par son intensité. « J'suis désolé. C'était pas prévu au programme, il m'est tombé dessus dans une ruelle, j'ai essayé de le semer mais il m'a choppé en plein vole et j'ai atterri ici. Je ne savais pas que tu étais là, sinon, je pense que j'aurais essayé d'atterrir plus loin...enfin, si c'était possible. » J'allais lui répondre lorsque j'entendis un bruit d'os que l'on brise et qui me cloua le bec. Etait-ce ses os qui se ressoudaient ? A la grimace qu'il afficha, je touchais dans le mile. Alors qu'on aurait pu croire que les stryges et les berserkers n'avaient rien en commun, beaucoup de similitudes ressortaient quand on prenait le temps de s'y intéresser. Je penchais la tête sur le côté tout en plissant les yeux, légèrement dégouté par le bruit de ses os se replaçant. « Je n'avais jamais remarqué que vous vous régénériez aussi rapidement que nous. » J'avais dis ça sur le ton de l'observation. D'un côté, je fus soulagé que son corps ait déjà commença le processus de guérison, je me serais mal vue lui proposer de le soigner, plutôt signer mon arrêt cardiaque sur le champs !

Il se laisse alors glisser sur le sol et intérieurement je n'ai qu'une envie, aller le soutenir. Alors qu'il y a quelques minutes j'étais bien partie pour lui rejeter toute la rancœur que j'éprouvais, je ne pouvais plus que le regarder avec pitié. Dans mes rêves, je le voyais souffrir autant que moi lorsqu'il m'avait quitté et ça me remplissait le coeur de joie. Seulement en cet instant, j'aurai donné n'importe quoi pour ne plus le voir souffrir. J'ai la bouche qui s’assécha  tandis qu'il reprenait la parole en me fixant étrangement. « Je ne voulais pas ça Hildred ... c'est pour ça que je suis parti ... je voulais t'éviter tout ça. C'est de ma faute. Même quand j'essaye de te préserver je te met radicalement en danger...  Je suis tellement désolé.»  Je secoue la tête dépitée. Quand allait-il finir de s'excuser ? Il n'était pas la cause de tous les malheurs sur terre. J'avais en face de moi un véritable martyr. Je me décidai enfin à me déplacer, mes jambes me paraissant peser des tonnes chacune. Je m'arrêtais en face de lui et pris quelques secondes pour le détailler. Je finis par m'accroupir afin d'être à sa hauteur et réfléchis quelques instants avant de lui murmurer, consciente qu'il m'entendrait clairement.  «  Pourquoi tu t'excuses ? Je n'ai rien eut, c'est toi qui est blessé et qui ressemble à une biche en train d'agoniser sur le bas côté. Pas moi.» Je tentais un petit sourire en coin. Mais qu'est ce qu'il me prenait ? Quelques secondes plus tôt je voulais l'étriper et à présent je me retrouver là à essayer de détendre l'atmosphère. Je devais probablement être fatiguée. Oui c'était sûrement ça.
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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred EmptyMer 16 Mar - 0:34



Outch, ça fait mal.



J'étais littéralement épuisé. Toutes ses émotions me revenaient en pleine gueule, laissant ce poids me tomber brutalement dans l'estomac. Elle ne pouvait pas comprendre, d'ailleurs, peut-être ne le comprendrait-elle jamais, cette souffrance qui m'habite continuellement depuis mon départ. Non, elle ne pouvait pas, c'était impossible, pour ça, elle devrait-être à ma place, hors, elle ne l'était pas. C'est difficile à imaginer. Un être comme moi avec une fille comme elle. Je me nourrissais de sang, elle l'avait toujours su, pourtant, elle m'avait quand même aimé ainsi. Pour elle, j'avais changé, tournant le dos à mes envies carnassier. Oui, avec elle c'était plus facile, le monde semblait plus paisible, moins dangereux. Puis voilà, elle avait disparue de mon existence et j'avais lamentablement replongé dans mes vices. C'est dur pour un stryge de remonter la pente, mais si facile de la descendre. Nous, les anges noirs, avons une certaine tendance à la noirceur, actuellement, j'étais en plein dedans. Jamais je n'oserais le lui dire. Lui avouer que quelques jours auparavant je m'étais nourri de sang, mais également de chair, me laissant tomber dans le vide de cette noirceur. C'est plus facile de ne rien ressentir, pourtant à chaque fois que je tuais, je sentais de terribles remords m'envahir et je devenais fou, me dégoûtant. Décidément, j'étais un bien piètre stryge ! Quand le craquement se fit entendre, je vois ses yeux se plisser. Elle semble dégoûtée mais également surprise, voir attentive. C'est fou comme nous pouvions passer d'une extrémité à une autre. Peut-être que c'est du à notre passé commun, après tout, nous nous étions réellement aimé. Enfin, en tout cas je l'espérais. Pour ma part je l'avais aimé plus que de raison, baissant ma garde, vivant nos moments à fonds et avec toute la puissance du monde. Je ne voulais pas en perdre une miette, j'avais trop peur que ça s'arrête. C'est ce qui c'est passé.

« Je n'avais jamais remarqué que vous vous régénériez aussi rapidement que nous. » Je souris légèrement amusé par sa réflexion. Nous guérissions rapidement, puis, cela dépendait également de nos blessures. D'ailleurs, même pour mourir fallait nous brûler sinon nous pouvions encore nous « reconstruire », c'est dégeu quand j'y pense, mais je n'avais jamais eu l'occasion de tester la chose. « En même temps, je n'ai jamais été blessé devant toi autrefois...Mais oui, mon espèce guéri facilement, enfin, sauf si on crame, là, on meurs. » J'observe la jeune femme approcher de moi, doucement mais sûrement. Je la suis du regard. Elle semblait plus calme, mais la pitié dans son regard me donnais envie de me foutre des baffes. Sérieux, je devais vraiment faire pitié, mais là, de suite, je n'en avais rien à foutre. Plus elle approchait et plus je pouvais admirer sa beauté naturelle. Hildred avait toujours été d'une beauté éblouissante, nombreux sont les hommes qui se retournaient à son passage, rêvant d'une fille comme elle. Bon, à l'époque j'avais tendance à vouloir leur mettre mon poing dans la tronche, je suis un mec jaloux et possessif, du coup, je n'aimais pas ce genre de comportement. Mais j'étais également fière. Oui, fière de pouvoir l'avoir à mon bras, à mes côtés quand je me réveillais. Elle s’accroupit et je me redresse légèrement contre le tronc de l'arbre, grimaçant doucement devant la régénération. Ça allait prendre une bonne heure voir deux avant que tout ne soit reformé, que les morsures soient refermées, mais qu'importe...Après tout, quand je me sentirais près j'étendrais mes ailes et je prendrais mon envole.

«  Pourquoi tu t'excuses ? Je n'ai rien eut, c'est toi qui est blessé et qui ressemble à une biche en train d'agoniser sur le bas côté. Pas moi.» Je ris très légèrement, mais une fois de plus, ça se termina en une grimace. Ouai, j'étais lamentablement amoché et je ressemblais plus à un cochon cas une biche, mais soit, elle avait raison. « C'est quand même de ma faute. Si je t'avais pas embarqué là dedans... » Ouai, si je n'avais pas croisé son chemin au musé, si je ne l'avais pas aimé à un point inimaginable, Angélique n'aurait pas ressenti le besoin de la voir morte. Ma créatrice savait, oui, elle savait que la Berserkers était celle que j'aimais. Du coup, jalouse et tarée comme elle l'était, elle souhaitait éliminer la menace, surtout pour me faire chier. Je laisse aller ma tête sur le côté, laissant mon regard caresser son visage avec une expression douce et calme. Ça faisait du bien de l'avoir ainsi et non pas en mode furie au regard assassin...Je garde le silence durant quelques instants, je me content de l'observer, simplement. Je faisais souvent ça autrefois, ça la faisait rire à l'époque. Quand elle dormait, je pouvais rester des heures à l'observer respirer, un sourire niai sur les lèvres. A présent, je me réveillais avec de nombreux cauchemars, le cœur battant, le corps en sueur. Que dire...Que j'étais désolé ? Désolé d'être parti ? Désolé de l'aimer encore aujourd'hui ? D'être assez égoïste pour ne pas savoir quitter Ottawa simplement parce que je sais qu'elle s'y trouve...Voulait-elle vraiment entendre tout ça ? Pas sur, elle devait en avoir marre des excuses. Alors, simplement, je tends la main et j'attrape la sienne, la tirant légèrement vers moi. Bon, c'était un acte assez étrange sur le coup, mais c'était venu tout naturellement...

Quand ma main attrapa la sienne, je sentis un frisson m'envahir. Le fait de sentir sa peau était étrangement apaisant, presque magique. J'avais souvent tenté de me remémorer cette émotion, cette sensation, mais le fait de le faire était bien plus étrange que dans mes souvenirs. « Juste...tais-toi. » Je n'avais pas envie qu'elle dise quelque chose, qu'elle me dise de la lâcher, d'arrêter mes conneries, que je l'avais abandonné. Non, je n'avais pas envie de tout ça là de suite, je souhaitais juste la tenir quelques instants dans mes bras. Oui, je voulais juste oublier que nous n'étions plus ensemble l'espace d'un instant, oublier Angélique, oublier le stryge qui gît sur le sol. Juste elle et moi, un instant, quelques minutes, même quelques secondes. Je me contenterais de peux.
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Aodhan Caldwell
Il m`a conduit, mené dans les ténèbres, Et non dans la lumière.
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Messages : 67 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Travis HOT Fimmel Je me dédouble : En Une handicapée des sentiments, Lilwenn Millward Pseudo : SUNRISE Crédits : ETERNAL LOVE Points : 989 Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred Tumblr_mkjvbzLJAf1qhjmm4o1_250

J'ai : 34 ans, qui me paraissent une éternité Je travaille comme : Membre de la garde rapprochée de la reine Actuellement, je suis : Veuf Niveau social : Bien plus qu'aisé, bosser pour la reine, ça paie !
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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred EmptyMer 16 Mar - 1:11
Kill me nowSon rire résonne comme une douce mélodie dans mes oreilles. Depuis combien de temps je rêvais secrètement de l'entendre de nouveau rire avec moi ? Je ne saurai le dire. Depuis le jour où il m'avait quitté probablement. Soudain, ce fus comme si je me retrouvais plongé plus d'une année en arrière, alors que nous filions le parfait amour. Je le revois me regarder comme si j'étais la plus belle chose qui lui était arrivé. Mais cette époque était révolue et à présent nous ne pouvions nous parler sans nous déchirer.   « C'est quand même de ma faute. Si je t'avais pas embarqué là dedans...  » Je pouffe à mon tours tout en le fixant, d'un côté il n'avait pas totalement tord, et pour une fois, il avouait qu'il était fautif.  « Oui j'avoue, franchement tu abuses. » J'affichai de nouveau un sourire, consciente du revirement soudain de la situation. Je me retrouvais là, assise dans les bois à plaisanter avec mon ex, unique et grand amour, qui m'avait brisé le coeur. Où était la logique là dedans ? Allez savoir, en tout cas je n'allais pas m'en plaindre.

Je sentis un certain picotement sur ma nuque et pose de nouveau les yeux sur Aétios pour remarquer qu'il me regardait étrangement. Mon souffle se fit plus rapide à mesure que je reconnaissais ce regard, pour l'avoir souvent vue dans le passé. Il avait pour habitude de me regarder comme ça lorsque nous passions des moments simples ensemble. Et dans ces moments là, j'aurai pu mettre ma main à couper qu'il m'aimait. Seulement, au jour d'aujourd'hui, il était strictement impossible que ce regard ait la même signification. Non, Aétios m'avait clairement fait comprendre en m'abandonnant que c'était finit entre nous, qu'il n'y avait aucune avenir possible entre lui et moi alors pourquoi s'amusait-il à me regarder de la sorte ? Mon rythme cardiaque s'affola d'autant plus lorsqu'il tendis la main dans ma direction et vint attraper délicatement la mienne. Je défaillis intérieurement. Son contact m’électrisa, au point que mon corps tout entier réagi à ce simple contact. Ses doigts sur les miens me semblèrent tout à coup brûlants, alors qu'il faisait extrêmement froid à l'extérieur. Je ne pouvais détacher mes yeux de nos mains liées, incapable de faire le moindre mouvement. Alors qu'il esquissa un mouvement afin de m'attirer vers lui, mon esprit me cria que je devais partir. Fuir loin de lui, loin de son regard, loin de son corps. Que je devais partir, mettre le plus de distance entre nous afin de me préserver. Afin de sauver le peu d'âme qu'il me restait. Un part de moi se trouvait aux combles de bonheur, retrouvant sa moitié qu'il lui avait tant manqué tandis que l'autre se trouvait effrayée. Se simple contact éveillait tant de sentiments en moi que ça m’effrayais. Aétios avait bien trop d'emprise sur moi et même si je ne voudrais jamais l'admettre, une part de mon corps répondrait toujours présent au sien. Je l'avais dans la peau. « Juste...tais-toi. »  Sa remarque me surpris et mis fin à toutes mes réflexions intérieurs. J'avais souvent trop tendance à réfléchir, à peser le pour et le contre et je passais souvent à côté de moments simples et là la fois si importants. Et cet instant là, j'en étais certaine, resterai gravé dans ma mémoire. Il m'attira contre lui et l'espace d'un instant je m'autorisais à savourer le contact de son corps contre le mien. Vue de l'extérieur, cette scène avait tout de ridicule, de personnes se blottissant l'une contre l'autre dans les bois avec un cadavre à leur pied. Très romantique comme ambiance, on ne pouvait guère faire mieux. Mais en réalité je n'en avais rien à foutre. J'étais dans ma bulle, et plus rien ne comptait autours.

Après quelques secondes, où je ne sut trop comment me mettre pour ne pas le blesser, je m'autoriser à inspirer son odeur qui m'avait tant manquer. Bien que j'avais trouvé Aétios magnifique au premier regard, ce fut son odeur si particulière qui m'attira dans ses filets. Il n'avait pas besoin de se badigeonner de parfum pour sentir bon. L'odeur de son corps, si singulière avait le don de me retourner le cerveau. La seconde suivante, je me retrouvais la tête enfouie dans son cou, les bras autours de lui. Alors que nous avons tenté de nous repousser, alors que je ressentais encore une haine envers la souffrance dont il m'a fait endurer, je ne pouvais plus résister contre ce lien qui nous unissait. J'avais très clairement conscience qu'aucun avenir n'était possible entre nous, que demain tout redeviendrai comme avant, mais à ce moment précis, en pleine nuit au fin fond des bois, j'avais besoin de le sentir contre moi, de sentir son souffle régulier résonner dans le silence de la forêt. Personne n'en saurait jamais rien à part nous.

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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred EmptyMer 16 Mar - 8:03



Outch, ça fait mal.



« Oui j'avoue, franchement tu abuses. » Je souris en coin, même si au fond, c'était loin d'être drôle. Elle ne réalisait pas le danger qu'elle courait en restant à mes côtés, cela revenait à se condamner elle-même. Et moi, j'étais encore pire qu'elle en la laissant faire, en ne réagissant pas. C'était enfantin et puérile de souhaiter la garder aussi près de moi que possible. Après tout, je l'avais fuis une fois, pourquoi ne pas recommencer...Je ne m'en sentais plus capable. Je préférais la savoir non loin, dans la même ville, qu'ailleurs où je ne pourrais pas la croiser même par accident. Je suis sûrement un peut masochiste sur les bords. Elle allait finir par refaire sa vie, après tout, Hildred est belle, intelligente avec son petit caractère piquant qui fait toute la différence. Elle ne finirait pas sa vie seule. Peut-être que d'ici peut elle rencontrera un autre homme, une relation moins compliquée, moins douloureuse. Elle allait se marier, avoir des enfants, sûrement avec un Berserkers ou un humain et aurait sa propre maison, sa propre famille. Et moi dans tout ça ? Et bien, je resterais tapis dans l'homme, essayant d'oublier, de me faire une raison. Je serais heureux pour elle, justement parce que je l'aime. Jamais bien loin, juste invisible à ses yeux, près à bondir à la lumière si elle se retrouvait en danger. Pas sur que je sauve son futur mari, lui, je le laisserais sûrement crever...faut pas trop m'en demander non plus ! Quoi que, je serais bien capable de lui sauver les miches si il se retrouve en fâcheuse situation, juste pour éviter à la louve blanche de souffrir de nouveau. Elle passera toujours avant mon propre bien être, après tout, tant qu'elle est heureuse je le serais aussi, même si cela s'avère être ma chute. Puis, notre relation aurait-elle tenue ? J'étais immortel, je ne vieillissais pas contrairement à elle. Je ne pouvais lui offrir d'enfants, elle allait rêver d'une famille un jour ou l'autre, je n'aurais pas pu lui offrir ça. C'était peut-être mieux ainsi.

Je l'observe tout en me remémorant ses défauts de vie, ses interdictions, ses désavantages de vivre une vie à mes côtés. Pourtant, je ne peux que l'aimer encore et encore. J'entends son souffle s'accélérer légèrement, alors que les battements de son cœur suivirent le mouvement. Cette mélodie m'avait manqué. Son cœur battait bien plus vite que le mien. Logique, celui d'un stryge ne bat qu'une fois tout les x temps, quand l'excitation s'empare de moi il s'accélère d'un battement, ce qui est loin d'être franchement flagrant. Je l’attire contre comme, lui incitant de se taire. Je connaissais sa façon de fonctionner, toujours en train de se poser dix milles questions. D'ailleurs, autrefois quand je lui faisais une surprise j'avais droit à un véritable interrogatoire au mille et une questions. Heureusement, j'étais têtu et je la laissais se torturer mentalement, mais cette fois-ci je ne voulais pas qu'elle pense. Non, je voulais juste qu'elle me laisse profiter de ce moment, de cet instant où il n'y avait plus qu'elle et moi et...ce cadavre, mais là, c'était secondaire. Son cœur bat de nouveau beaucoup plus vite, un très léger sourire s'affiche sur mon visage face à ce tambourinement sur lequel je pourrais aisément danser. Elle se laisse faire et vient bientôt se blottir contre moi, laissant mon corps se détendre d'une façon étrange. Dès que son contacte se fit ressentir, je sentis une sensation brutale et douce s'emparer de moi. Elle m'avait manqué. Mon corps retrouvait celui pour qui il avait été fait, tout simplement. Comme si mon âme avait été déchiré en deux lors de mon départ, restant en quelque sorte accroché à celle de Hildred, j'avais été tout ce temps incomplet. Je fais abstraction de la douleur, passant une main dans sa nuque, la laissant blottir son visage dans mon cou, ses bras m'entourant.

Je ne veux plus jamais bouger, rester ainsi pour l'éternité, comme figé dans le temps pour imprimer ce moment non pas seulement dans notre mémoire, mais également dans ce lieu. J'étais conscient que, demain, il n'y aura aucun changement, je n'étais pas stupide et la rancoeur qu'elle me tenait était toujours bien présente. Pourtant, je pouvais également sentir que se retrouver ainsi contre moi lui faisait du bien. J’enfouis mon visage dans son cou, laissant ses cheveux cacher la moitié de mon visage. Je l'entoure de mes bras, laissant mes doigts caresser sa peau d'une simple caresse cruellement doucement. Je m'imprime de son odeur, de son corps contre le mien. Je dépose alors un simple baiser sur le haut de sa clavicule, rien de bien osé, juste un simple baiser qui m'arracha de nombreux frissons. Je laisse mes mains glisser dans le bas de son dos, non par perversité, mais plus pour la soulever légèrement et la décaler vers la droite alors que je sentais ma jambe se refaire une beauté. Je ne souffrais plus réellement, à vraie dire, j'en oubliais la douleur dès qu'elle était près de moi. Décalant légèrement mon visage, je passe une main dans ses cheveux blonds, laissant mon front se posé sur sa tempe droite. Mon second bras l'entour toujours, je n'ai plus envie de la lâcher, c'est cruelle, ce moment ne peux pas se terminer. Mes doigts glissent sur sa joue, frôlant doucement sa peau comme pour redécouvrir ses traits. « Tu te souviens, au musé, quand je t'ai dit de tout oublier... » J'avais murmuré ses paroles à son oreille, sans pour autant décoller mon front de sa tempe. Mes doigts continuèrent de tracer un chemin invisible sur son cou, alors que mes yeux étaient grands ouverts et fixaient le sol.

« J'ai menti...je ne veux pas que tu oublie, je ne veux pas que tu nous oublies. » Je me décolle légèrement. Je ne souris pas, je n'en ai pas envie, je suis sérieux, terriblement sérieux. « Et...je ne veux pas que tu trouve quelqu'un d'autre. C'est peut-être égoïste, mais je ne pense pas pouvoir le supporter alors que je t'aime toujours. » Certes, j'étais parti, mais je n'avais pas envie de recommencer à me justifier à propos de ce sujet là. Tout avait été dit dans le musé, j'avais vidé mon sac ce jour-là et ça c'était mal fini. Pas ce soir, ce soir ça devait être différent. « Je ne vais plus nul part Hildred. » Oui, c'était fini de fuir, de toute façon, elle était définitivement en danger, autant me battre pour elle que de crever avec des regrets. Ma main c'était posée dans son cou, cherchant la chaleur de sa peau, laissant les battements de son cœur se répercuter sur celle-ci.
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Et si tu m'achevais maintenant, là tout de suite - Hildred EmptyMer 16 Mar - 11:36
Kill me nowJe n'avais plus conscience de ce que j'étais en train de faire. Ce fus comme si ma conscience observait mon corps animé par sa propre volonté. Mon esprit me hurlait de toute arrêter sur le champs, de le repousser et de rentrer chez moi en courant, de laisser tomber mes recherches sur mon frère et de partir dans un autre pays, mais mon corps lui, en voulait plus. Il se grisait du contact de sa peau contre la mienne, ce délectant de cette sensation qu'il faisait naître en moi. Ce Stryge avait toujours eut une immense emprise sur moi, au départ je pensais que c'était juste une intente attirance, mais avec le temps je m'étais rendue compte que c'était beaucoup plus profond que ça. Chaque cellule de mon corps répondait à ses caresses, à ces paroles, à ces mots murmurés aux creux de mon oreille. Il aurait pu faire ce qu'il voulait de moi, j'aurai dit amen à tout. Même aujourd'hui, alors qu'il m'a fait souffrir comme personne, je ne peux lui refuser cette étreinte. Ce fus comme si je revivais de nouveau, j'avais beau lui gueuler dessus, lui dire les pires horreurs afin de le repousser, je ne pouvais en aucun cas nier l'évidence. Il m'avait tant manqué.

Lorsqu'il posa à son tours sa tête au creux de mon cou, un léger frisson de bien être me traversa de part en part, là , tout de suite, j'aurai pu lui dire de tout oublier et de recommencer à zéro. Ces sensations qu'il déclenchait en moi étaient tellement puissantes que j'aurai donné n'importe quoi pour les sentir tout au long de ma vie. Je ne contrôlais plus rien, j'en voulais plus, plus de lui, plus de nous, rien d'autre n'importait. Au final, je m'en foutais complètement de ressortir de là pleine de sang, je garderai en tête qu'il m'avait touché, qu'il m'avait serré contre lui. J'attendais ça depuis tellement de temps que j'eus l'impression que nous ne nous étions jamais autant savouré. A tort, puisque nous avions partagé bien plus qu'une étreinte au fond des bois. Les souvenirs de nos nuits passées ensemble firent naitre une sensation de brûlure au fin fond de mon abdomen. Merde, je le désirai, là, au fin fond de cette forêt. Mais qu'est ce qu'il me prenait ? Ce fut encore pire lorsque je sentis ses lèvres se poser sur ma clavicule et ses bras parcourir mon dos dans une douce caresse. Un immense frisson me prit de court, à tel point que j'étais certaine que même lui l'avait senti. Comment expliquer ça ? J'étais tellement gêné ! On ne pouvais pas faire plus fort pour montrer à l'autre qu'il vous faisait de l'effet ... Je me mordis intérieurement la joue, espérant qu'il ne fasse pas de commentaire sur la réaction primitive de mon corps face au sien. Il me passa alors au dessus de lui pour m'étreindre plus confortablement, de mon côté, je ne bougeais plus, incapable de faire le moindre mouvement. Et ce fut alors qu'il se rapprocha dangereusement de moi, je ne contrôlait plus mon rythme cardiaque. Un peu plus et mon cœur aurait pu sortir de ma cage thoracique tant il battait à un rythme effréné. « Tu te souviens, au musé, quand je t'ai dit de tout oublier...  » Oh oui, je m'en souvenais parfaitement, chacune de ses paroles resteraient gravées dans ma mémoire tant elles furent violentes. Surtout vers la fin. Je hochai simplement la tête, pour lui signifier que je m'en souvenais.  J'étais incapable de me concentrer correctement, entre ses paroles murmurées à mon oreille et ses doigts qui caressaient inlassablement ma nuque, je bouillonnais intérieurement. Mais pourquoi était-ce si compliqué ? Pourquoi devais-je réfléchir sans cesse aux conséquences de nos actes et pas vivre l'instant présent. Je relevai les yeux vers lui tandis qu'il fixait le sol et mon regard s'attarda quelques secondes de trop sur ses lèvres. Ces lèvres qui m'avaient fait tant de choses indécentes. Mon dieu, je recommençais. Je me voyais lui sauter dessus et lui violer les lèvres, oui carrément, à ce stade, mes pensées intimes s'apparentaient à du viol pur et simple. « Tu te souviens, au musé, quand je t'ai dit de tout oublier...  »  Oh non, il n'avait pas le droit, pas le droit de faire fléchir ma volonté comme lui seul en était capable. Il se recula de quelques centimètres tandis que je pouvais pleinement admirer son magnifique visage. Je me préoccupais même plus des battements erratiques de mon coeur lorsque je le fixai ainsi.   « Et...je ne veux pas que tu trouve quelqu'un d'autre. C'est peut-être égoïste, mais je ne pense pas pouvoir le supporter alors que je t'aime toujours.  »  Voilà, j'étais morte. Alors qu'une seconde auparavant mon coeur battait tel une zumba endiablé dans ma poitrine, il venait de se prendre une décharge à milles voltes. Je ne pouvais plus respirer. Venait-il de me dire qu'il m'aimait ? Réellement ? Je déglutis difficilement, la gorge subitement sèche. J'avais besoin de boire, de reprendre mes esprits parce que si j'avais su qu'en me promenant dans cette forêt ce soir là, j'allais entendre Aétios me dire qu'il m'aimait, j'aurai sûrement pris une bonne douche froide.

J'étais incapable de décrocher de son regard. J'avais tant voulu, tant espéré qu'il me dise ça ! Depuis tant de mois, lorsqu'il m'avait abandonné j'avais rêvé qu'il revienne et me supplie de tout oublier, de le reprendre et de vivre notre vie là où nous l'avions laissé, au lieu de ça il m'avait laissé. Indéniablement seule. Déprimée. Au bord du gouffre. Et il me faisait oublié tout ça en seulement quelques minutes dans ses bras. Non, je ne pouvais pas. « Je ne vais plus nul part Hildred. » Je continue de le fixer quelques secondes avant de détourner le regard, incapable de soutenir le sien tant la douleur qui pointe dans ma poitrine fut violente. Je venais de passer d'un extrême à l'autre et mon corps supportait difficilement la transition brutale. C'était forcément trop beau ! Il me vendait de la poudre aux yeux alors qu'on savait parfaitement tout les deux ce qu'il en était de la situation, nous nous étions laissé allé, parce que nos corps réclamaient respectivement la chaleur de l'autre mais rien de plus. Nous ne pouvions espérer rien de plus que cette proximité, là dans cette forêt à ce heure tardive de la nuit. Mon coeur se compressa dans ma poitrine tandis que je sentais mon alter ego bouillir de rage déçue de ne pas en avoir eut plus. Plus d'Aétios, me criait elle. Oui mais non. Je ne pouvais pas. J'allais craquer. « Jusqu'au jour où elle te menacera de nouveau. » J'avais fait cette constatation d'une voix froide et étrangement amère. Mais c'était la stricte vérité, il fallait se le dire. Je savais, comme je sais que 2 + 2 font 4, qu'arriverait le moment où elle lui poserait un nouvel ultimatum. Le cadavre étendu à quelques mètres de nous en était la preuve. Et je ne pouvais supporter un autre abandon de sa part. « Qu'est ce qui change cette fois-ci des autres ? Tu dis ça maintenant mais si elle revient, ce qui ne saurait tarder tu m'abandonneras de nouveau ! Tu l'as dis toi même, c'est soit ça soit me voir morte et tu as su faire ton choix la dernière fois. » Je reculai la tête, me libérant de son emprise. Tout d'un coup je sentis le froid glaciale de l'air sur ma peau, ce qui me déclencha une chair de poule. Une larme m'échappa sans que je ne puisse rien y faire et s'écrasa sur mon bras. Je m'essuyais furieusement le visage et lui hurlais à présent dessus. « Tu vas recommencer, encore une fois ! Tu vas me vendre du rêve, me prendre dans tes filets et le jour où je ne pourrai plus me passer de toi, tu vas m'abandonner comme on jette une chaussette trouée. Je ne pourrai pas le supporter, pas une seconde fois. » Être abandonné une fois était déjà assez douloureux, alors deux fois consécutive par la même personne, c'était prendre le risque de courir tout droit au suicide. Autant prendre une corde tout de suite.


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