Nom : Campbell Prénom(s) : Cassandre Âge : 27 ans Date de naissance : 07 juillet 1988 Nationalité : Américaine Origine(s) : Anglaise Alter-Ego : Un aigle royal Métier (études) : Illustratrice pour enfant à ses heures perdues. Elle est surtout et avant tout l'assistante très personnelle d'Alaric G. Rousseau qu'elle adore appeler Lalatrique ou bien encore Monsieur le Connard Français. Niveau social : Aisée Statut marital : Célibataire Orientation sexuelle : Bisexuelle Avatar: Kristen Bell Crédits: Swani Swanou (Alaric) Personnage: Inventé Petites curiosités Famille et proches -Il y'a comme un gout amer. Des cendres étalées sur une toile assombrie par les coups de pinceaux sournois de la Vie et de la grande Faucheuse. Un vide proche du néant. Il ne te reste que les souvenirs d'un passé devenu nébuleux. Une moitié perdue mais présente dans ton propre reflet.  Ce double qui te hante. Cette sœur qui te manque. Le Vide t'entoure et tu chute toujours plus profondément dans les Ténèbres. Cet ange noir t'invite dans son monde et tu t'y sens étrangement bien. Stryge au dessin obscur, ta vie demeure désormais liée à la sienne. Pacte sournois. Pacte lointain. Et pourtant avec complaisance tu t'y soumet.    Maîtrise du totem - L'ombre protectrice de ses ailes se déploie sur ton avenir. Il te guide à travers cette brume d'incertitudes. Tu te fie sans hésitation à son jugement. Tu te plie à ses désirs les plus voraces. Son aisance et son aspiration à la liberté te confèrent une indépendance sans pareil. Tu admire son intelligence et t'en imprègne. Redoutable chasseur tu le laisse vaquer à ses envies et il te le rend bien.  Il canalise ta fougue pour t'insuffler la sagesse.  Tu allie ton esprit fourbe et sournois à sa grande capacité stratégique. Il exige le meilleur et t'attire constamment vers le haut. Sa patience et sa concentration ont fait de toi une personne plus solide. Cet état sauvage vous convient si bien. Son besoin de solitude déteint sur toi et pourtant, tu n'es jamais réellement seule. Il est toujours-là, en toi. Avec toi. Harmonie et confiance. Ton état de Fureur, contrairement à certains, ne t'effraie point. Tu l'embrasse quand il se présente te laissant submerger sans retenue. Sensibilité - L'Aigle Royal. Forme divine qui te permet de t'évader. Cette sensation inestimable de voler. Cette rapidité jouissive dont tu dispose une fois dans les airs. Tu aime cet état animal et sauvage que te procure la fusion. Tu chasse et tu t'isole. Tu respire et tu oublie l'espace de quelques jours les pertes, les souffrances. Délivrance ultime. Tu te complais dans cette force et cette puissance qui devient tienne. Tu as su accepter cette partie de toi-même avec une facilité déconcertante. Tu as toujours su qui tu étais et ce que tu étais. Tes forces comme tes faiblesses, tu les exploite. Points faibles - Alaric Rousseau. Il est ton point fort mais également ta faiblesse. Ta loyauté envers cet être Ténébreux te pousse à des folies extrêmes. Donner ta vie pour lui,  tu le ferais sans te poser de question. Tu as déjà tout perdu. Tant soufferts. Le Stryge est ton dernier point d'ancrage. En dépit de votre relation tordue et bizarre, tu feras tout pour lui. Toutefois, il n'est pas ton plus gros point faible, n'est-ce pas? Si il y'a bien une chose que tu n'aime pas, c'est devoir affronter ton reflet. Ce miroir qui te projette cette Autre. Cette personne que tu souhaiterais autant retrouver qu'oublier. L'évocation de ta jumelle te rend dans un état de Fureur et de Tristesse inenvisageable. D'ailleurs, qui d'autres à part Alaric est au courant? Plus personne. Sinon... ta phobie des bananes, on en parle ou pas?

qualités
Intelligente
Courageuse
Espiègle
Persévérante
Loyale
défauts
Fourbe
Sournoise
Hyperactive
Insolente
Bordélique


Tu danse sur les ruines d'un passé chaotique. Tu ris sur les chants funèbres d'une vie passée. Tu tombe pour toujours mieux t'élever. Ta grandeur n'a de limites que ton ambition. Tu as toujours eu cette flamme en toi. Cette joie de vivre et cet esprit espiègle. Celui-là même qui étire constamment tes lèvres, déforme les traits de ton visage en une grimace. Tes peines et tes douleurs, tu les efface à grand coup de pinceau. Tes fêlures demeurent mais tu les oublie. Tes blessures saignent mais tu ne vois pas tout ce rouge qui entache tes mains. Non. Depuis longtemps, tu as sombré dans ce puits ténébreux. La frontière du bien et du mal n'existe plus dans ton monde. Le pouvoir est la clé. La ruse ton moyen d'y accéder. Sous tes airs les plus angéliques se cache cette bête. Cette chose capable de prendre une vie sans la moindre culpabilité... car mieux vaut les autres que toi. Il en a pas toujours été ainsi mais quelle importance à présent? Tu as laissé ton passé derrière toi. Une partie de toi a déserté ton cœur et pour seule compagnie, la présence emblématique de l'Aigle. Mais qu'importe tout tes efforts. Ce vide te ronge. Incapable de le combler, tu ne peux que glisser vers ce gouffre sans fin. Et tu persiste à nier l'évidence. Tu persiste à croire que tu vas bien.

Tu n'a plus d'amour à donner. Plus aucune tendresse à distribuer. Tu laisse l'indifférence t'envahir car c'est bien plus simple ainsi. Tu ne veux plus ressentir la peine, la détresse. Cette douleur affligeante de perdre un être aimé. Tu ne veux plus sentir cette déchirure à l'intérieur de toi. Alors tu te ferme à tout attachement. Tu laisse l'esprit libertin et solitaire de l'Aigle te dominer bien trop souvent. Et paradoxalement tu sais te montrer sociable et ouverte. D'apparence si accessible, tu ne t'ouvre jamais réellement. Tu laisse entrevoir une façade. Après tout, tu es si douée lorsqu'il s'agit de manipuler les esprits. Tu es si agile pour observer et voir ce que d'autres ne peuvent percevoir. Tu use et profite de ton aptitude pour te jouer des autres comme un marionnettiste le ferait. Tu use de stratagème variés pour atteindre tes objectifs. Qu'importe les moyens que tu emploi, tu ne t'intéresse pas aux dommages collatéraux mais uniquement aux résultats. Et tu le sais, combien il est difficile de voir cette noirceur en toi. Tu le sais combien il est facile de duper les autres de tes grands sourires. Tes mimiques et ton espièglerie diluent la dureté de tes actes, de tes pensées les plus sombres. Cette violence en toi ne te quitte jamais. Elle grouille en toi, rampe sous ta peau et se propage dans tes veines.  Mais l'Aigle veille sur toi. Il t'aide à canaliser cette rage et tu puise dans son immense sagesse.

A l'image de ton totem, tu te montre d'une loyauté sans faille. Tu reconnais l'homme qui a su te tendre la main et ta dévotion ne connait aucune limite. Tu joue dans son ombre et jouis de cette relation. Si simple et limpide. Cette insolence enfantine que tu cultive l'épuise mais tu te sais bien trop performante dans ton domaine. Tu as su te montrer indispensable de part ta ruse et ton charisme. Les années passent et tu deviens le monstre dont il rêve. Les années passent et ton humanité s'efface. Là vois-tu, cette lumière lointaine? Là vois-tu encore, cette parcelle d'humanité? Prends le temps de t'arrêter, prends le temps de regarder autour de toi. Vois. Vois cette étincelle qui t'appelle Cassandre. Je t'en supplie, douce Cassandre, cherche la lumière.
 

Ton histoire commence avec la mienne. Nos vies liées dès les premières secondes de notre existence. Cette Autre qui te ressemblait comme une seconde goutte d'eau. Tu étais l'extravagante et moi la timide. Tu étais la frivole et moi la soucieuse. Nos différences nous rapprochaient. Nos similitudes nous unissaient. Une enfance sous le signe du partage et de l'amour. Entourées de parents plus pauvre que riche, cela ne nous avait jamais réellement dérangés. Nous étions ensemble. L'important résidait en ça. Nos premiers émois, on se les confessait. Les années passaient. Nous grandissions et tu changeais. De façon tellement peu perceptible que je ne l'ai pas vu venir. Nos opinions, bien souvent, divergées. Le lycée passé, tu aspirais à la grande aventure en dépit de la volonté de nos parents. Tu rêvais de voyage et de découverte. Tu voulais vivre de ta passion et abolir les contraintes. Pendant que moi, je désirais plus que tout rentrer dans une grande école. Un voeux qui ne s'est malheureusement pas exaucé. Et tu l'a fait. Tu as franchi la limite. Ce jour fatidique où tu as vendu ton âme à Alaric. De l'argent contre ta servitude future. Si jeune et pourtant, tu savais déjà ce que tu voulais. Si jeune... et malgré tout, tu savais pertinemment dans quoi tu t'embarquais. Un secret liant tes lèvres. Un secret que jamais tu ne m'avais partagé. Usant de mensonges et de bonne volonté, tu m'entraîna avec toi dans la grande aventure. Dire que je le regrette serait un mensonge. Toi aussi, tu ne le regrette en rien, ma douce Cassandre. Ce fut une année riche en expériences et en découvertes. Comme tu l'avais toujours rêvé. Dommage que le rêve ai très vite prit fin. Un accident. Un banal accident de voiture. Quand j'y pense c'est tellement ironique. Combien de fois avions-nous prit la route, ivre et insociante, sans qu'ils puissent nous arriver quoi que ce soit? Mais ce matin-là, pourtant en possession de toutes mes facultés, ce camion m'a fauché. Je sais que par moment, tu t'en veux. Cette culpabilité te ronge et te bouffe au point de te réveiller la nuit en pleur. Comment pouvais-tu le savoir? Tu ne pouvais deviner l'Horreur frappant à nos vies... parce que c'était mon tour d'aller chercher nos donuts. L'annonce de ma mort t'a bouleversé. La colère en toi était grande au point d'enclencher ta Furie. La première d'une série relativement longue. Les dégâts n'étaient pas si important mais c'est à la suite de cette crise que ta route a recroisé celle d'Alaric. Celui pour qui à présent ton allégeance allait. Il était tout naturel pour toi d'embrasser les Ténèbres. Tu avais déjà tout perdu... Ton humanité n'était qu'une horrible camisole t'étouffant. Depuis ce jour funèste tu travail pour cet homme que tu aime appeler Lalatrique ou bien encore Monsieur le Connard Français.

Des années se sont écoulées depuis votre rencontre. Des années de carnages, de morts, de tortures. Tu deviens le monstre qu'il a toujours rêvé. Sous tes grands sourires ce cache une bête capable du pire. Terrible manipulatrice, tu fais courber l'échine à ses ennemis de par ta ruse. Il te confie en toute confiance ces trafics les plus malsains. Sans jamais le remettre en question, tu te plie en quatre pour satisfaire ses envies mais ne rate jamais une occasion de le charrier ou le taquiner. A ta manière tu égaie sa vie et tu le sais parfaitement bien. Ton attachement à lui ne s'explique pas. Cette loyauté pour Alaric n'est pas négociable. Combien de fois as-tu prit les armes pour le défendre? Combien de fois est-tu resté auprès de lui dans les pires situations? Non pas par devoir mais par loyauté? Tu ne les compte plus. Tu n'a jamais fait le décompte d'ailleurs. Tu te contente d'être là. Car tu aime l'entendre dire fièrement "c'est ma petite chose". Il te donne puissance, richesse et protection. Et pourtant, tu ne te contente pas de ça. Tu prends le temps de t'adonner à ta grande passion : le dessin. Aussi surprenant que cela puisse paraître, tu es douée dans ton domaine. L'illustration pour enfant. Ce travail a au moins l'avantages de convenir à votre mode de vie. Toi et le Stryge voyageaient souvent. Vous êtes tellement doués pour vous attirer de nouveaux ennemis... une chose qui a le don de t'amuser. Jusqu'à un certain point en tout cas.

Pendant tes premières années en compagnie d'Alaric, tu as prit grand soin à maîtriser l'art du combat auprès d'une combattante : Savannah. Cette femme ténébreuse avait su t'atteindre. Ton cœur figé dans la pierre s'était ranimé. Tu la trouvais si belle, si forte, si majestueuse. Le contact de sa peau contre la tienne t'électrisait et pourtant, tu n'a jamais rien tenté. Tu brise tout ce que tu aime.  Tu en es persuadée au point de te fermer aux autres. Sauf Alaric, bien entendu. Tu as parfois le regard d'une petite fille pour son père. Tu le pense invincible mais ça ne t'empêche pas d'être constamment derrière ses fesses pour t'assurer qu'il ne lui arrive rien.

Tu vis malgré tout dans l'insouciance, apportant avec toi bonne-humeur et joie de vivre. Ce qui était au départ une simple façade est devenu un véritable masque qui te colle à la perfection. Toi-même, tu es persuadée d'être enfin heureuse et pourtant, il t'arrive encore de te réveiller en pleur. Les fêlures demeurent. Les blessures du passé restent. Ce vide qui t'englouti ne pourra jamais se combler. Tu emménage dans cette nouvelle ville, Ottawa, avec l'espoir vain de trouver ce qu'il te manque. Tu te comble d'illusions et désespère déjà à l'idée de déballer les cartons et de tout ranger.

Une nouvelle aventure commence.