Quand le chat n'est pas là...
.
La souris le cherche !
Le côté humain que tu avais adopté depuis quelques décennie te demander du repos. Se poser deux minutes et ne plus bouger jusqu’à ce que la mort ultime n’arrive. Quel doux rêve ! Le soleil était finalement bien haut dans le ciel quand tu te disais intérieurement qu’il fallait te bouger un peu. Tu avais fait pas mal d’heure supplémentaire et avait décidé que ce jour, serait une journée de repos. Tu en avais marre de ne plus avoir de jour où tu puisses ne penser qu’à toi c’était tout de même mérité ! Ton réveil sonna à tue-tête, réglé sur une station de radio local tu poussas un râle pas du tout content. Tu balanças ta main sur l’objet tout aussi maudis que toi qui s’effondra violement dessus mais n’empêcha pas l’objet de continuer cette musique débile. Tu attrapas le fil et tiras dessus avec violence. C’est quand tu te retrouvas avec le câble en main et toujours cette musique forte que tu compris ce qu’il se passait… Tu avais oublié que tu lui avais mis des piles en cas de coupure de courant. Tu finis par l’attraper et l’envoya voler à travers la pièce. «
Me saoule ce truc ! » La chat qui accompagner ta vie feula de rage et de peur avant de filer… Tu tendis l’oreille. Plus rien. Tu t’saucissonnas dans ta couette, comme l’on emmailloterait un bambin et te retourna dans l’autre sens.
Après un long moment ainsi tes yeux finirent par s’ouvrir d’eux-mêmes. La maison était toujours aussi calme ça en devenait presque dérangeant à force. Tu t’assis sur ton lit, le temps te poser un. Il était rare que ton cerveau te laisse un temps de calme aussi conséquent ! Tu finis par te sortir du lit, non sans mal et fila dans ta baignoire. D’habitude tu prenais des douches vite fait bien fait mais pour une fois tu voulais en profiter au maximum. Malheureusement on ne soigne pas ces travers aussi facilement. Le robinet goutait doucement alors que tu l’avais bien fermé. Tu inscrivis dans ta mémoire d’appeler un plombier pour ça. Alors que tu étais confortablement installé sous un amas de mousse. Tu comptais le nombre de goûte tomber dans la baignoire, tu essayas de calculer les centilitres que cela ajoutait à ton bain. Rien de très réjouissant, mais tu marchais comme ça.
Lorsque tu en eux marre, tu mis fin à ce moment de détente. La pièce était embrumé par l’humidité, tu n’y voyais pas ton reflet dans le miroir c’était pour dire ! Tu passas la main dessus pour y dégagé ce film d’eau et pouvoir te voir un minimum. Tu te pris le poids des années dans la tronche. 250 années que tu marchais sur cette terre, tu ne vieillissais plus d’un iota. C’était triste de ne pas pouvoir vivre la belle vie. Celle que tu avais toujours rêvait, à l’image de la vie de ta mère ! Une vie de famille ranger, maîtresse de maison respectable. Au lieu de ça tu affichais les années au compteur et tu n’étais la mère que d’une boule de poil qui d’habitude était assez pot de colle. Tu fronças les sourcils, où était ton chat ? En règle générale, il trainait dans tes pattes dès que tu avais posé le pied par terre. Là tu ne l’avais pas vu.
Tu t’habillas donc simplement, un jean, un tee shirt gris, une veste blanche doublé en polaire qui était très agréable à porter et tu sortis. «
Le chat ? » tu regardas dans la chambre et sous le lit. Pas d’animal. Tu te dirigeais vers le salon allumant la télé comme pour inciter le chat à venir. «
Allez minou ! Je t’ai mis la chaine animal arrête de bouder ! ». Tu te dirigeas dans la cuisine pour remplir sa gamelle, idée pour l’attirer. Tu la tapotas sur le plan. «
Allez ! Fait pas la gueule, ramène ton cul poilu par-là ! » Toujours pas de bruit et pas de chat. Tu vérifias que la chatière était bien fermée, mais au moment d’y passer la main, cette dernière s’ouvre. Tu soupiras. Attrapant tes clés à la volée, une photo qui trônait sur ton frigo pour montrer sa bouille au gens voir s’ils ne l’ont pas trouvé. Ton téléphone portable pour appeler le vétérinaire et prévenir de la fuite de ta boule de poil préféré.
Tu fis le tour du Quartier. Toi qui ne supportait pas les gens être en contact eux, là tu n’avais pas le choix. Personne ne l’avait vu et les gens te prenaient pour un zinzin. Tu avais envie de leur dire que tu l’étais mais que ton chat était tout pour toi ! Tu passas sur le trottoir en face de celui sur lequel tu avais abordé les gens pour continuer tes recherches. Tu ignorais le nombre de fois où tu avais fait le tour des maisons, regardant dans les jardins, entrant même sur les propriétés qui étaient encore à vendre. «
Où est-ce que tu es allé te planquer, c’est pas possible…. » Tu étais en plein désespoir lorsque tu entendis un miaulement. Tu cherchais d’où cela pouvait venir et surtout si c’était bien le tiens. Tu réussis à trouver un banc avec ta boule de poil et un homme. Tu courus vers eux. Soulagé de le voir là, sain et sauf et furieuse de voir le mec faire mumuse sans penser que quelqu’un puisse s’inquiéter. «
Ah ben t’es là toi ! Ça fait un moment que je te cherche ! » Tu fusillas l’homme du regard et récupérant ton chat dans tes bras. «
Ça vous prend souvent d’embarquer le chat des autres ? » tu caressais frénétiquement la boule de poil qui miauler dans tes bras. Tu avais du mal à garder ta contenance humaine, mais tu gardais tes barrières en place, le but n’était pas de t’occuper du cas du jeune homme… Tu pouvais lui en faire voir des vertes et des pas mures mais tu attendais de voir ce qu’il allait te répondre !
- tête du chat: