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Caméra au pays des bisounours ♣ Promotheus

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Caméra au pays des bisounours ♣ Promotheus  EmptyMer 20 Jan - 17:21
Caméra au pays des bisounours



feat Promotheus & Fauve

Fauve n’avait pas bien compris pourquoi le foyer avait accepté de faire cette espèce de film sur la vie qu’ils avaient ici. Peut-être qu’ils avaient besoin d’argent, et qu’ils toucheraient une prime sur les recettes du documentaire, ou alors c’était pour ouvrir la conscience collective, vous savez, tous ces gens qui vivent leur vie sans rien savoir de celle des autres ? Elle se souvenait que quand elle était petite, dans sa classe – elle était alors au primaire, parce que ses propres parents n’étaient pas encore morts – il y avait des enfants qui venaient des foyers. Souvent on les regardait étrangement, et on leur posait tout pleins de questions, parce qu’on ne savait pas trop ce que ça représentait, d’être en foyer. Elle se souvenait même qu’il y avait deux jumeaux, tous deux pourvus d’une peau plus sombre que la moyenne, aux deux billes si noires qu’elle se demandait s’ils étaient bien humains. Ils étaient gentils, et elle se souvenait que l’un d’entre eux faisait du breakdance, tandis que l’autre adorait la cuisine. C’est là qu’elle avait compris que certains enfants en foyer avaient une famille. Mais on les disait « fragilisés, en conflits ». Être en foyer leur permettait de se « reconstruire personnellement, d’être soutenus dans leur parcours », avec des éducateurs comme principales figures d’autorité. Apparemment, ça fonctionnait sur certains, et pas sur d’autres. Elle avait bien vite oublié ces jumeaux atypiques, car elle était dans une famille, elle, elle n’était pas fragilisée, elle, elle n’avait pas de conflits, elle.
Jusqu’à ce que ce soit le cas.

Elle pouvait presque comprendre donc, pourquoi un cameraman suivait le moindre fait et geste des gamins au sein du foyer. Ils avaient de la chance, l’immeuble dans lequel ils résidaient était plutôt joli. Il faisait partie de la banlieue d’Ottawa, mais n’était pas si éloigné que ça tout de même, ce qui permettait aux enfants – et aux adolescents, comme elle – de continuer à voir leurs parents, côtoyer leurs amis, fréquenter leur école… Fauve n’avait donc pas changé d’école, ni vraiment d’habitudes, simplement ses parents s’étaient évanouis de son paysage personnel. Elle faisait partie des plus vieux à être au foyer, et elle était souvent considérée comme la plus grande, celle qui savait tout, celle qui était la big boss du game, si on pouvait dire. Elle, elle se considérait comme la plus normale des enfants, elle ne foutait pas autant le bordel que certains, mais elle n’était pas aussi sage que d’autres. Elle avait vu quelques psychologues, qui l’avaient considérée comme bien ancrée dans la réalité, et après quelques séances où elle n’avait cessé de les faire tourner en bourrique… elles s’étaient espacées, pour finalement s’effacer complètement. Mais Fauve, elle, savait qu’elle n’était pas bien. Et c’était bien simple : elle ne pouvait toujours pas tenir un crayon sans se sentir envahie d’un grand vide, comme si on posait un poids sur ses poumons. Elle avait envie de dessiner à nouveau, elle avait envie de créer à nouveau. Fauve avait passé un long moment à contempler le caméraman – Promotheus, hein ? –, qui semblait-il, vivait de sa passion. Enfin, elle ne lui avait pas parlé assez longtemps pour poser cette question, mais aujourd’hui, c’était à son tour d’être filmée, et elle avait bien envie d’en savoir plus sur l’homme. On leur avait expliqué ce que c’était, ce documentaire. On leur avait dit d’être le plus naturel possible, de faire tout comme d’habitude. Certains y arrivaient, d’autres non. Fauve allait donner le meilleur d’elle-même, ce qu’elle était à l’état pur, car elle voulait montrer à qui regardait ce docu-film, qu’il y avait aussi des enfants joyeux, des enfants qui rêvaient, dans les foyers, et que ce n’étaient pas que des enfants qui s’amusaient à faire du tapage nocturne, ou à foutre le bordel. Ils avaient tous des envies, des rêves, des besoins, et quelque part, ils arrivaient à y trouver leur compte, dans leur putain de foyer. Ils géraient tous différemment, mais ils géraient, et ça c’était le plus important. Et voilà, il filme, le caméraman s’approche avec sa caméra, il fait ce qu’il a à faire hein, chacun son métier, chacun sa place, comme partout dans ce bas monde. « Moi, j’adore être sur les toits, » qu’elle s’entend dire, sa voix un peu étranglée par le stress, par les émotions contraires, elle va leur montrer qui elle est, Fauve, qui elle est vraiment, en dedans. « Et quand je monte sur les toits, qu’est-ce que je fais ? Je regarde Ottawa, je regarde cette si belle ville. J’dois avouer que parfois je fume, aussi, chacun sa tare, chacun ses défauts, hm ? » Ils passèrent dans le couloir, rentrèrent dans la chambre de Fauve. « Et puis parfois, il y a Mairead qui m’accompagne, c’est elle, Mairead, » dit-elle en désignant l’adolescente assise sur le lit en train de bouquiner. « Elle me pique mes livres, c’est quand même moins dangereux que de monter sur un putain de toit, pas vrai ? Le règlement, il aime pas trop qu’on batte des pieds dans le vide, mais bon, comment on sait qu’on est en vie si on fait pas des choses un peu folles huh ? » Elle ouvre la fenêtre en grand, respire à pleins poumons. « Alors Mairead, tu lis quoi de beau ma belle ? » « On peut plus lire Keats tellement t’as tourné et retourné les pages, alors là c’est… Blake. Tiens, voilà une citation qui nous conviendrait bien : L’aigle ne perdit jamais plus de temps que lorsqu’il consentit à recevoir les leçons du corbeau. » « Et nous, Mairead, on est l’aigle, ou le salopard de corbeau, hein, dis moi ? » « Faut pas trop m’en demander, déjà que je lis du Blake, je vais pas en plus te l’expliquer. » Elles rigolent, mais c’est un rire triste, car elles savent très bien qui c’est, l’aigle, dans l’histoire. Fauve se retourne, et ne veut pas qu’on voit leur tristesse à l’écran, elle veut que ce soit joyeux, car on a plus de place, plus de temps pour être triste. Elle chope la caméra, et dépose un gros baiser baveux dessus, déposant une jolie trace de rouge à lèvres au passage. Elle fait un clin d’œil à Promotheus, elle sait qu’elle va s’en prendre une belle, là, mais c’est aussi pour leur bien qu’elle a fait ça. « Vite, vite, cachons la poussière sous le tapis avant que mamie n’arrive ! » qu’elle disait, sa mère.

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Caméra au pays des bisounours ♣ Promotheus  EmptyMer 27 Jan - 15:33
Fauve & Theus





Rien ne ravive mieux le passé
Que l'odeur qu'on lui a autrefois associé.


Parfois, le spectateur ne se rendait pas compte du travail accompli par les cameramans, les monteurs, les preneurs de son. Souvent même.
Je travaillais alors sur un reportage qui devait durer quarante-cinq minutes, (court) générique inclus. Depuis trois semaines déjà nous étions sur place, chaque jour ou presque. Quasiment six-sept heures par jour à filmer, à prendre des images, des photos, des plans. A saisir l'évolution des personnes que nous filmions, à trouver quelques précieuses secondes qui donneraient vie à ce reportage.
Aussi, il fallait que ce que nous filmions, des jeunes adolescents orphelins ou ayant des problèmes psychologiques rendant leurs sociabilités difficiles, voir impossible, ne nous remarque plus. Être un meuble. Un mur. L'abnégation du cameraman devait être ce qui me plaisait le plus dans ce travail, mais la partie la plus ardue aussi. Ne pas tressaillir, ne pas se crisper, ignorer ce qui se passe de l'autre côté de l'objectif pour être impartial, pour rapporter et non agir.

Aujourd'hui, pour la troisième fois depuis le début du reportage, je suivais une jeune fille nommée Fauve. A côté de moi, un preneur de son et, derrière moi, quelqu'un avec une caméra plus petite, plus maniable, pour d'autres plans. Créer du style dans un épurement simple, rendre esthétique le viol que nous orchestrions.
Car nous regardions tout, chaque détail, chaque respiration. Nous les espionnions vivre, manger, dormir, parler. Comme un être fantomatique les hantant, nous étions partout et nulle part, nous n'existions pas pour que tout le monde sache qu'eux existaient.
La caméra ne pouvait être plus crue, dure et froide que celle de ce reportage. Nulle musique au montage, nulle post-production , pas même de flou et de censure. Rien. Disséquer la vie avec un objectif. Autopsier des humains avec des bobines.

Et je la suivais sur le toit, Fauve. Elle parlait, racontait ce qui lui plaisait car elle savait que j'étais là. Présent. Derrière cette immense et immonde oeil de verre. Elle semblait naturelle mais jouait, se jouait de moi. Oh, elle enfonçait des portes ouvertes avec sa philosophie adolescente et esthétique, elle me montrait qu'elle était joyeuse, gaie. Il ne fallait pas me la faire, à moi.
Je voyais chaque semaine des horreurs, des parents morts laissant des enfants seuls, j'entendais leurs cris tandis que je filmais les cadavres ou poursuivais la police fuyant les caméras tant ils étaient désemparés devant ce spectacle. L'été dernier, j'avais dû prendre image par image, photo et film, les vingt-trois enfants morts dans un accident de bus. Chaque détail, chaque regard désabusé par la chute dans le vide, chaque membre tordu et coincé dans les éclats de verre, les enfants étranglés par les ceintures de sécurité et les goûters baignant dans le sang coagulé. Quelle ne me dise pas, cette orpheline, que tout allait bien. Candide, peut-être, mais à l'âme maculée de ténèbres indélébiles.

Je devais disparaître encore un peu, m'enfoncer dans cette ombre, dans les coins retords et les angles morts de sa vision, pour apercevoir cette partie là de son être. Chasseur du mal-être, vicieux carnassier jouant avec ma nourriture, je ne m'en repaissais même pas, j'en jouais. J'en gagnais ma vie afin que d'autres se complaisent, se rassurent, devant les images que je fournissais.

Je la vis balancer ses pieds dans le vide, fumer. Je cherchai l'instant où l'amertume viendrait dans son regard, où son visage se teindrait de gris, ce moment où elle fit tomber sa clope dans le vide, son corps lâcha prise un bref instant et j'entraperçus mon sésame, ce que je voulais, ce que je devais trouver.
Elle continua de regarder le ciel et les nuages avant de redescendre à l'intérieur de sa maison imposée. D'un geste, je demandais à mon compère de filmer les cieux, cela pourrait faire un plan sympa, sait-on jamais, une transition, des outils que je donnerai plus tard au monteur.

Fauve nous présenta sa partenaire de chambre, Mairead, une jeune fille d'apparence introvertie, plongée dans ses livres, dans sa haute littérature. Le cliché semblait parfait, une pointe de culture dans l'océan du foyer, après ce que nous avions filmés les autres jours, les autres soirs, cela risquait de faire un beau schisme. Entre la violence et les livres, entre l'aigle et le corbeau, la pauvreté familiale sublimée par la poésie. Le rire amer et les auteurs classiques, que de quoi émouvoir la ménagère et le littéraire.

Cerise sur le gâteau, la jeune fille se retourna après cet éclat de fausse joie et posa ses lèvres sur la lentille de la caméra, laissant son rouge à lèvre, bien rouge, orner l'écran de la silhouette de ses lippes. L'innocence de l'adolescence, le stéréotype de la jeune fille, la Lolita violée par la Fatalité mais demeurant comme tout le monde, en apparence. L'oxymore de l'orpheline, si fragile, si sombre, mais si souriante, si heureuse.

La jeune fille s'en alla, quittant la pièce, la chambre. Je la filmai, s'éloignant, avant d'éteindre ma caméra.

"On en tirera peut-être cinq minutes."

Je sorti d'un sac de la micro-fibre et mon produit de nettoyage, laissant ensuite mes affaires dans l'endroit approprié, là où on nous avait laissé une place.

"On descend, à plus tard Mairead. Les gars, on doit faire une pause, ma carte est pleine, faut que je transfère sur l'ordi. Et faut nettoyer l'objectif maintenant, on en profitera pour boire un coup."

Je quittai la pièce et descendit vers la salle réfectoire. Le preneur de son avait déjà retrouver Fauve pour lui parler, ou je ne sais quoi, refaire des prises, aucune idée.
Je lui lançai un regard complice et, quand mon collègue eut fini avec ses âneries, je m'adressai à la jeune fille :

"T'es fière ?"

Mon chiffon légèrement humecté avait du mal à enlever la tartine de rouge à lèvre, j'étalai le tout en réalité. J'aurai droit à un film instagram naturel.

"On bricole un peu et on reprendra tout à l'heure. On va enchaîner un peu avec les coulisses, l'administration et la cantine, tout ça."

D'un geste, je l'invitai à s'asseoir en face de moi. La jeune errante du foyer, tous erraient ici, à la recherche de repaire que le destin leur avait volé.

"Et puis on reviendra ce soir, sans doute pour le repas, comme d'hab quoi. Ca te laissera le temps de te remaquiller, histoire d'être prête à me refaire perdre du temps."

Sarcastique, narquois, je soulignai mon ironie d'un sourire aimable, d'un petit rire,






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Caméra au pays des bisounours ♣ Promotheus  EmptyJeu 28 Jan - 17:25
Caméra au pays des bisounours



feat Promotheus & Fauve

« Cinq minutes ? Non mais, j’ai au moins parlé pendant vingt ?! Je suis pas sûre que vous soyez le meilleur de votre professeur, m’sieur le caméraman. » Elle se moquait de lui bien sûr ; d’une part parce qu’elle n’y connaissait rien, en film, montage et tous ces bidules, et aussi parce qu’elle comprenait combien ça devait être difficile de filmer ce genre de choses. Ils se faufilaient dans les couloirs comme des âmes en peine, comme des charognards qui cherchaient le moindre morceau de viande, mais ça lui plaisait, à l’adolescente, parce qu’elle avait presque l’impression que sa vie avait un intérêt, que quelqu’un avait donné de l’argent pour la filmer, et pour la montrer aux autres. Bien entendu, Fauve n’était pas stupide ; c’étaient les conditions des foyers, l’ensemble, la masse des grouillots orphelins qu’ils voulaient, pas juste un cadrage sur elle. Mais ça lui reboostait un peu l’ego, ça lui rappelait qu’il y avait pleins de belles rencontres à faire dans une vie, et que peut-être qu’être orphelin ouvrait des portes. Elle pourrait peut-être devenir actrice avec tout ce bordel. Promotheus – un nom bien à la con comme le sien, punaise, leurs parents étaient en relation par le passé ou quoi ? – sortit d’un sac des trucs et des bidules pour nettoyer sa caméra qu’elle venait d’orner d’un magnifique symbole de rébellion. Elle suivit le jeune homme à la trace, comme un loup sur celles de sa proie ; elle aimait être avec des personnes plus âgées, et à mesure que les années s’engrenaient, il y avait de moins en moins de ‘plus vieux’, dans le foyer, puisque c’est elle qui prenait la place. Il y avait bien les éducateurs avec qui elle pouvait discuter, mais voir de nouvelles têtes, ça faisait partie de son petit plaisir. « On descend, à plus tard Mairead. » « Salut cowboy. » Mairead aussi, elle l’aimait bien, le dieu grec – c’était pas un dieu grec Promotheus ? en tout cas il en avait le physique. « Les gars, on doit faire une pause, ma carte est pleine, faut que je transfère sur l’ordi. Et faut nettoyer l’objectif maintenant, on en profitera pour boire un coup. » L’homme qui savait tout faire quitta la pièce et descendit dans le réfectoire où la brune le suivit comme une ombre. Mais elle fut interrompue par le preneur de son qui voulait absolument lui dire quelque chose. Elle s’arma de son plus grand sourire et de la plus belle dose de patience qu’elle possédait et se décida finalement à l’écouter. « Ca te dérange si je mets en place un dispositif de sonorisation adapté à l’espace et à ses capacités acoustiques dans ta chambre ? » « Non, non, bien sûr. Faites ce qui vous semblera le plus approprié. C’est pas vraiment ma chambre de toute façon, alors il vaut mieux demander aux éducateurs. Mais je donne mon feu vert. » Après cet échange, le soulagement s’empara d’elle lorsqu’elle remarqua que Promotheus la regardait avec une lueur d’amusement dans le regard, et qu’il souhaitait lui dire quelque chose. « T’es fière ? » qu’il lui demanda. S’il la connaissait un tant soit peu, il devait savoir que c’était une pure question de rhétorique, car Fauve était toujours fière de tout ce qu’elle faisait. C’était un peu une sorte de super pouvoir, comme tous ces gars dans les Marvel ou les DC Comics. Certains contrôlaient le temps, elle, elle était fière, chacun son truc non ? Elle le vit galérer à enlever les traces de rouge à lèvre et elle eut presque un peu pitié de lui. « Ca va, je trouve que j’ai fait un truc plutôt esthétique, mais pas non plus trop dans l’exubérance, un peu comme Leo, ouais, c’est mon maître. Ah, ce bon vieux De Vinci… ». « On bricole un peu et on reprendra tout à l’heure. On va enchaîner un peu avec les coulisses, l’administration et la cantine, tout ça. » Elle soupira. « Y’a pas grand-chose d’intéressant à voir par là-bas, sauf si tu veux filmer Camilla. Elle doit te plaire, non ? Elle plait à tous les éducateurs. » Fauve l’appréciait aussi beaucoup. C’était un chouette petit bout de femme, avec ses opinions, mais une gentillesse et une ténacité à toute épreuve. Elle était certaine que son éducatrice aurait un rôle incroyable dans ce strip-tease. Il l’invita à s’asseoir en face de lui, et elle se posa sur une des tables du réfectoire, le regardant essayer d’enlever les traces rouges ; s’il n’y arrivait pas au bout de quelques minutes, elle irait chercher le remède miracle, le démaquillant. Elle ne voulait pas bousiller sa caméra non plus. « Et puis on reviendra ce soir, sans doute pour le repas, comme d’hab quoi. Ca te laissera le temps de te remaquiller, histoire d’être prête à me refaire perdre du temps. » Ca va, il ne l’a pas mal pris. Elle s’était attendue à voir un gaillard sérieux, deux mètres de haut, trois de larges, style armoire à glace ou porte de prison, le genre qu’on avait pas envie d’embêter. Mais pas du tout. Fauve n’avait pas de grand frère, mais il s’y apparentait un peu : ce genre de sourire narquois qu’ils envoient à leur fratrie. « C’est bien mignon de vouloir tout savoir sur la vie des autres, et si tu nous parlais un peu de toi, hein ? On fera comme si je tenais une caméra. Comment t’as décidé de faire ce métier ? T’es un peu pervers, voyeuriste sur les bords ou ça se passe comment ? »

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