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Se lever à 6h, c'est faire une grasse mat' - Svet

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Se lever à 6h, c'est faire une grasse mat' - Svet EmptyVen 15 Jan - 13:04
Svat & Theus





Des tresses dans mes cheveux,
Détresse dans mes yeux.





Mon réveil sonnait à 7h chaque matin et il restait là, à sonner dans le vide, durant une trentaine de minutes. Rarement je l'éteignais, non pas que je n'arrivais à m'ôter des bras de Morphée mais simplement car j'avais quitté mon lit plus tôt, bien plus tôt.
Ce matin là ne dérogeait pas à la règle, au beau milieu de la nuit mon téléphone sonna. Je grommelai au bout du fil quand la délicieuse voix d'une collègue hurla de joie en entendant quelqu'un au bout du fil. Ah, t'es le premier à être réveillé. Ça te dit un scoop ? Bien sûr, acquiesçai et elle m'envoya les coordonnées du rendez-vous pas texto. Sans prendre le temps de me laver, de manger ou quoi que ce soit, j'enfilai pull, écharpe, bonnet et mitaines, récupérai ma caméra et courrai au garage faire vrombir le moteur de ma voiture.

Direction Westboro, et vite. Il fallait être là en premier pour avoir les exclusivités sur les images. Avant les autres journalistes. Avant les flics. Être seul avec sa caméra et filmer l'impossible, souvent l'atroce et le choquant, ce qui se vend en somme. Comment avait-elle eu ce scoop, aucune idée mais semblait-il qu'elle soit seule au courant dessus.
J'ignorai les feux rouges, les priorités, tout. J'étais seul sur la route, seul dans l'obscurité la plus totale ; je m'éloignai du centre, de la foison de lampadaire et d'enseignes lumineuses, le GPS me guidait de sa voix aseptisée et semblait m'engueuler quand j'empruntai des sens interdits ou dépassait gracieusement la limite de vitesse.
Enfin, j'aperçus la rivière au loin. La luminosité commença à baisser. Si je n'avais l'instinct pour m'aiguiller vers ma collègue, j'aurais tourné en rond dans ce quartier, dans la noirceur des lieux. Je vis au loin son van et, tel le pro que je suis, je défis ma ceinture tout en faisant mon créneau et allumant ma caméra.

"Prépare-toi Theus, c'est assez crade. Les flics arrivent dans 5 minutes, prend le max
- T'inquiète, je connais mon taf."

Le faisceau lumineux ne montrait rien pour l'instant excepté l'asphalte et la buée sortant de ma bouche. Je m'approchai de la rive, le plus rapidement possible tout en faisant extrêmement attention. Sur quoi allais-je tomber à part du glauque ? Karin m'avait juste dit "Crime".
A mesure que je m'approchai de la rive, le goudron laissait place à la terre givrée. Ma lampe balayait les environs à la recherche d'un indice et je vis le premier. Une emprunte de chaussure, pas très nette dû sans doute à une glissade sur la glace mais avec la particularité d'être particulièrement bien vermeille. Du sang.
D'autres pas continuait mais allait à mon contresens, le criminelle s'était enfui en laissant ces traces, il n'avait sans doute dû pas voir ou pas prédire. Je suivais les balafres écarlate sur le gel quand je vis enfin une plus grosse flaque de sang gelé. Et son corps.
Totalement éventré.
Des coups de griffes.
Des morsures.

Il s'agissait d'une femme morte. Sans doute une pute. Je filmai de près son visage, son maquillage excessif sous son bonnet et son écharpe. Ses grands yeux verts ouverts grands, figés dans la terreur la plus totale. Sur son fasciès crispé par la douleur et la surprise, le mascara coulant s'ornait de quelques gouttes de son sang. Elle tenait dans ses bras écartés son sac ouvert, il ne semblait pas qu'on ait fouillé à l'intérieur. Et elle ne s'était pas débattu, juste prise par surprise. Mais ses cuisses écartées, peut-être avait-elle aussi été prise.
Oui.
J'imprimai sur la pellicule numérique la position de ses jambes, ouvertes, avachies sur le sol, en suivant son vieux collant de laine, son string gisant encore au niveau de sa cheville. De sa botte à talon brillante de mille feux mais usée par la pauvreté de sa condition.

Mais l'important demeurait le buste. Outrageusement défoncé. Sa robe or délavée, ne luisant plus dans la nuit et désormais maculée de son propre sang, avait été griffée puis déchirée de parts et d'autres. Quant à sa peau albâtre, on aurait dit qu'elle s'était battue contre un ou deux tigres enragés. Les lacérations, brutales, prouvaient d'une sauvagerie pure, d'une animalité certaine. Des traces de crocs, de morsures par endroit, laissait penser à du cannibalisme. Mais je ne cherchais pas à comprendre, juste à filmer les organes croqués, répandus sur le sol.

Tout était dans la boîte mais je souhaitai continuer à prendre des clichés, des plans plus précis, améliorer la lumière, faire quelque chose de plus propres, moins hâtif. Cependant, dans le silence le plus total, les sirènes de la police vinrent heurter le clapotis de la rivière. Aussitôt, je m'éloignai de la scène de crime, faisant un grand tour pour pas qu'ils ne me trouvent.
De nouveau au van de ma collègue, j'insérai la carte mémoire de ma caméra dans son ordinateur pendant qu'elle appelait les rédacteurs de la matinale. Au passage, elle me tendit un café bien fumant en affirmant "Je suis tellement un amour." Ce à quoi je lui répondis simplement "Si tu veux passer à 5h30, faut te maquiller".

Pendant que je configurais le wifi afin d'envoyer les images au centre, j'envoyai un message à une chère connaissance policière.
"Tu devrais venir à côté du club nautique de Westboro Village, c'est dans ta came, ça devrait te plaire." Et un petit smiley à côté.

"Les images sont atroces, s'exclama de joie Karin, c'est génial Theus. Bon, ils auront pas le temps de les monter et les flouter avant six heures, faut combler ça."

Compris. J'enfilai de nouveau mon matos et me mis à filmer la scène de crime. Du moins, le côté officiel, la patrouille matinale dépitée par un tel cadavre, les barrières temporaires installées, les gyrophares, la troupe de journaliste. Ca fera patienter.
Retournant dans le van, j'envoyai de nouveau ces images pour satisfaire la curiosité malsaine des téléspectateurs.

"Plus foncé ton anti-cerne Karin, tu risques de passer pour un cadavre sinon. J'installe la lumière pour le direct de 5h30, grouille toi."

Trépieds, spots, micro. Un véritable technicien. La vraie équipe, si les images étaient satisfaisantes, arriverait pour le direct de 8h, voir celui de midi. En attendant, fallait se débrouiller à deux, même si ce n'était pas nôtre boulot.

"J'suis content que t'es répondu à l'appel Theus, t'es vraiment un bon. On va avoir les images pour le direct de 7h. On aura p't'être des postes plus calés ensuite.
- J'ai un reportage à filmer cet aprem à 14h, j'ai pas vraiment forcément besoin de ça en fait.
- Ton truc sur les vieux en maison de retraite, c'est ça ?
- Ouaip.
- Ah, un truc pour rassurer l'audimat de l'après-midi, un bon reportage fallacieux.
- En plus, Mike, le directeur artistique assigné à ce truc, est vraiment mauvais haha. Ca va être un torchon."

Un torchon mal filmé, expliquant la vie heureuse dans les maisons de retraite afin que les vieux soient heureux d'y aller, et donnant une bonne conscience aux enfants envoyant leurs parents croupir dans ces mouroirs.
5h20, le central nous appelait, est-ce que nous étions prêts. Oui, bien sûr. Café terminé, caméra en place. On cherchait des mots chocs, sauvage, féroce, sanglant, atroce, pour attiser la curiosité quand la flic arriva. Déjà ? Svetlana devait être aussi sensible du réveil que moi.

"J'ai dix minutes avant le direct. Pas besoin de courtoisie. Tu verras, ça ressemble grandement au meurtre qui a eut lieu il y a deux semaines, j'ai pensé à toi. Au moins moi je les partage, ces genres d'infos."

Petit sourire, un peu narquois. Elle ne m'avait rien dit sur ledit meurtre mais, de toute façon, toute la presse s'en était emparé bien vite. Pourtant, l'affaire avait été étouffé rapidement. Coïncidence, je supposais que oui. Les éditorialistes autant que moi devions penser que le coupable n'était autre qu'un Berseker proche de la bouteille et loin de maîtriser sa bête. Un gamin, sans doute, esseulé, ivre dès ses quatorze ou quinze ans, ne sachant pas que des griffes lui poussaient une fois l'ivresse atteinte.
Mais ça, Svetlana ne le savait pas, je pouvais la faire tourner en bourrique. Désormais, elle m'en devait une.




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Se lever à 6h, c'est faire une grasse mat' - Svet EmptyMer 20 Jan - 23:02
Svetlana est ce que l'on peut appeler une passionnée. Autrement, qu'elle fasse autant de sacrifices aurait juste été impossible. Oh oui. Des sacrifices. Elle en faisait, à la pelle. Travailler à la ville était le premier d'entre eux, et tout particulièrement à Ottawa, cette ville étrange, où rien ne tournait rond. Puis, l'air, l'odeur, les gens... Tout était mieux chez elle, à la maison. A l'entendre, on croirait là le discours d'une vieille femme, regrettant tout ce qui datait de son époque mais non, non non, il s'agit du discours d'une jeune femme d'à peine vingt-trois ans, qui simplement a vécu un peu trop longtemps à la campagne et qui semble peiner réellement à s'en détacher.

Pour se donner l'illusion d'un rythme de vie plus ou moins similaire, et de possibilités similaires malgré le béton et l'air pollué de la ville, donc, la russe était partie courir au milieu de la nuit en compagnie de son chien, Raspoutine, dans l'un des espaces verts que mettait la municipalité à disposition des habitants. Heureusement, car cela constituait une véritable bouffée d'oxygène pour la belle. Certes, une bouffée d'oxygène artificielle et non naturelle mais, c'était toujours mieux que rien, non ? Et puis, quoi qu'on en dise, Svet était plutôt du genre à relativiser et à optimiser.
Elle avait donc couru longuement, avec son chien, sans crainte aucune. Suicidaire ? Sûrement. Qui oserait se promener à une telle heure dans des endroits aussi peu fréquentés ? Svet. Son rôle de lieutenant lui donne des ailes et surtout la fausse sensation d'être invincible. Tout comme la présence de son chien, un gros gabarit extrêmement bien entraîné, mais qui ne pourrait malheureusement rien faire face à des créatures d'un tout autre ordre. Son ignorance du surnaturel – qui ne risque pas de faire long feu – lui donne encore droit pour le moment à une certaine insouciance. Et oh que oui, elle ferait mieux d'en profiter...

Même si, soyons sérieux : ce dont elle souhaiterait profiter actuellement, c'est de son sommeil. Si l'on comptabilise sa longue promenade, après une journée et une soirée de travail tout aussi longue, la belle n'avait à son compteur que quelques maigres heures de sommeil. De quoi lui donner des cheveux blancs avant l'heure. Mais, pas le choix. Pas le choix, il allait falloir se bouger. Déjà qu'il avait déniché l'info avant elle... La honte...

Il ? Promo. Promotheus. Snowden. Un cameraman de talent, il n'y a pas à dire. Un fouineur de talent, aussi. Les deux jeunes gens avaient décidé de collaborer et ils collaboraient relativement bien, si on omet le fait qu'ils se livraient en amont une guéguerre certes enfantine mais plus ou moins féroce, une guerre d'égaux : qui trouvera le premier, qui bernera l'autre. Et... Voilà qu'à une heure à laquelle même les poules de son feu poulailler n'étaient pas encore levées, Svetlana, en se levant à cause du bruit atroce de son téléphone cette machine moderne de la mort, et en jetant un coup d'oeil sur l'écran de celui-ci, avait appris qu'elle venait de se faire royalement avoir. Un point pour lui. Même si elle ne lui décernerait qu'en serrant les dents.

C'est donc non sans difficulté mais avec une extrême rapidité qu'elle sauta hors de son lit, laissant son chien roupiller encore un peu, pour s'habiller, se coiffer, et courir dans sa voiture. Il ne lui fallut que quelques minutes pour arriver à destination. Et il l'accueillit avec son petit air satisfait là, il la narguait, il la narguait bon sang. C'est en forçant un sourire – très peu crédible – que Svetlana lui répondit très aimablement, évidemment « Je croirais presque que tu insinues quelque chose, mais tu n'es pas du tout ce genre de personne donc... Je présume que je fais fausse route... » Mais, comme si ça la démangeait, la jeune femme finit par se pencher vers lui, en ajoutant d'une petite voix « Tu veux que je te rappelle toutes les fois où toi aussi tu m'as grillé ? Tu veux qu'on lave notre linge en public, c'est ça ? » Mais, non. Non. Pas laver leur linge en public. Il ne fallait surtout pas. Prenant une grande inspiration, Svet se recula. « D'après toi, c'est quoi comme affaire ? Y a encore les autres poulets autour, j'irai vérifier par moi-même une fois qu'ils auront évacué un peu le terrain, mais en attendant je compte sur tes talents d'analyse. » Les poulets... Comme si elle-même n'était pas dans la police... « T'as pris des photos avant que les autres ne soient là, ou quelque chose comme ça, n'est-ce pas ? » Ou, en d'autres termes : montre-les moi, histoire que je puisse voir cette scène de crime sans qu'elle n'ait été touchée par toutes leurs vilaines mains.
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Se lever à 6h, c'est faire une grasse mat' - Svet EmptyVen 29 Jan - 17:19
Svat & Theus





Des tresses dans mes cheveux,
Détresse dans mes yeux.





Le problème des directs du matin, le grand problème, venait du fait que nous étions seuls. Deux, parfois trois, mais aujourd'hui seulement deux, pour tout faire. Tout installer. Les branchements, le son, la lumière, les images à envoyer, les téléphones à transformer en routeur. Et tout cela, toutes ces missions, dans le même laps de temps que si nous étions six ou huit. Autant dire que le travail s'avérait difficile.
J'aimais le travail difficile. Il donnait l'impression de challenge, de montagne à gravir, il était clairement plus gratifiant que ces moments où je tenais une caméra sans bouger pendant une vingtaine de minutes, à écouter des gens déblatterer des paroles fades.  
Alors, je m'étais rendu la tâche encore plus ardue, j'avais appelé une fouine.

Pour vous imaginer la bête, la créature, il faut partir d'une petite image mignonne. Un lapin. Un petit lapin tout jeune, au poil duveteux, très doux, et au regard perdu d'admiration devant ce monde nouveau qui l'entoure. On lui donnerait le bon Dieu sans confession, pour sûr. Pourtant, quelques jours plus tard, ce mignon petit lapin s'enfuit derrière vos meubles et croque tout. Les fils, surtout. Plus de télévision, que faire ? On allume l'ordinateur, mais la bête a aussi farfouillé derrière le bureau et l'alimentation est aussi rogné qu'un épi de maïs après un repas trop frugal. Et puis la lumière de la chambre, et les télécommandes, les consoles. Tout, ce mignon petit lapin, on ne peut pas lui en vouloir, il est vraiment trop adorale, a bousillé tout l'électronique de votre demeure.
Et pour vous remercier, vous savez ce qu'il fait ce lapin ? Quand vous le prenez sur vous, sur votre épaule ou votre ventre, il fait ses besoins. Une belle auréole de pisse sur votre beau tee-shirt neuf, des petites crottes sur et sous votre lit.
N'est-ce pas merveilleux ?
Eh bien, cette merveille se nommait alors Svetlana. Droite devant moi.

Je la remerçiais toujours pour ses tuyaux, pour ses coups de main, même si je savais qu'ils étaient intéressés, même si j'imaginais toujours ses arrières pensées. Peut-être que mes remerciements s'avéraient hypocrites et que je passais mon temps à la narguer, à lui donner le minimum vital des infos et à essayer de lui cacher le surnaturelle en l'aiguillant souvent sur de mauvaises pistes, malgré ma franchise et mon économie de mots pour communiquer avec elle, je la remerciais toujours.
Aujourd'hui, elle non. Peut-être était-ce l'exception, peut-être avait-elle mal dormi. Je ne pouvais lui en vouloir, mais je notais juste son ton. Elle était mon lapin à qui je venais d'offrir une succulente carotte et, elle, venait de me chier dessus.

Oh, je ne le prenais pas comme ça ; j'aurais pu, si seulement j'étais plus susceptible, plus chaud. Je gardais juste ce détail pour moi-même.

"Ah, tu es du genre à compter, toi ? Moi j'ai tout oublié, mais je suis certain de qui gagnerait."

Et je me mis à rire devant le regard désabusé de ma collègue de travail. Elle devait sans doute se demander ce que je faisais au lieu de préparer le direct. D'ailleurs, sur cette phrase, je me penchais pour brancher un fil. Le son venait d'être prêt, j'entendis de loin l'ordinateur répercuter au loin mon ultime éclat de rire en écho. Je coupai alors le micro et le posai à l'endroit où la journaliste parlerait à la caméra.

"Les images sont en train d'être envoyées, dis-je calmement à Svet'. On les transfère au monteur et après je te les montre. Il faudra un certain temps, sans doute après le direct."

Tout en parlant, je tournai autour d'elle, m'affairant à mes problèmes de techniciens improvisés. Sans lui demander son avis, d'ailleurs, je lui tendis un boîtier qui ne devait pas traîner sur le sol en enfonçait par la même occasion plusieurs fils à l'intérieur. Plus bas, je continuai mon flot ininterrompu et lui expliquai :

"C'est ... sauvage. Je pense qu'il faudra classer l'affaire en disant que c'est un animal, histoire de calmer le voisinage, et travailler dessus dans l'ombre. Tu sais, c'est par les informations que tu contrôles la foule, si tu dis qu'un psychopathe rôde dans les parages avec déjà deux meurtres à son actif, le quartier va perdre énormément économiquement, en plus on est en hiver, une bonne saison creuse ici."

Quand on avait vu ma plume, ma caméra, des journeaux à scandale avait voulu me recruter pour des photos ou des petits films. J'étais bon, semble-t-il, à montrer le plus tragique, le plus sombre de l'humanité, ainsi que les images les plus glauques et sordides. J'avais bien entendu refusé.

"Quant aux autres ... poulets (j'avais prononcé ce mot avec un drôle d'accent), tu ferais bien d'aller vite les aider, une foule de journalistes risque d'arriver sous peu. Il faut enliser la masse avant qu'elle ne devienne trop dense. Ca nous rendra service mutuellement."

Et déjà, un autre van arriva au loin, parabole sur le toit, un cameraman en sortit, caméra au poing, prêt à filmer la police tenter de protéger le corps du regard froid des yeux de verre du journalisme.
Sur ce, je plantai un énième fil dans le boîtier que tenait Svet. Un spot s'alluma d'un coup, viollement, et visa le regard encore ensommeillé de la jeune journaliste. Oups. Aussitôt, je baissai l'intensité lumineuse mais le mal était fait.

"Désolé, les risques du métier."




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Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3