Sur la liste des choses qui étaient des mauvais plans pour mes relations personnelles ? Sortir avec un alchimiste, ça ma grand-mère m'avait dit que les fréquenter n'était pas vraiment une bonne chose de base. Elle m'avait dit à maintes reprises qu'ils avaient une trop forte influence sur nous les berserkers. On pouvait se faire manipuler par des alchimistes. En second on trouvait, sortir avec quelqu'un tout court. Et enfin tomber amoureuse. Voilà. Autant dit que j'étais en train de faire un gros doigt d'honneur à toute cette fameuse petite liste. Et pour qui me diriez vous ? Pour Flynn. Ce n'était pas N'IMPORTE QUI ! Je le connaissais depuis tellement longtemps. Il n'y avait personne sur cette putain de Terre en qui j'avais plus confiance qu'en lui... de vivant en tout cas. Nous avions grandi ensemble, on se connaissait par cœur. Mais jamais je n'aurai pensé que les choses aillent si loin entre nous. J'avais toujours vu Flynn comme un ami, mon meilleur ami et rien de plus. Je m'étais toujours appliqué à ne pas penser plus loin. Entre ma grand-mère qui m'avait rabâché plusieurs que Flynn était alchimiste et que ce n'était pas bien. Ma petite voix intérieure qui n'avait cessé de me dire que je devais le laisser sortir avec des filles de son age, des filles qui n'étaient pas handicapées des relations amoureuses comme moi. Envisager plus avec lui, c'était une idée que j'avais toujours occultée, totalement supprimée. Ce n'était pas une bonne chose pour moi, mais surtout pour lui. C'était toujours ce qu'on m'avait fait gobé. Mais maintenant, les choses m'apparaissaient sous un nouveau jour. Était-ce vraiment ce que j'avais voulu ? Forcément, depuis que Flynn s'était développé, il m'avait attiré. J'avais toujours mis cela sur le compte des hormones. Mais il y avait plus que ça, il y avait toujours eu plus que ça. Avec l'alchimiste je me sentais … juste bien, moi-même. Personne ne m'avait fait sentir comme cela jusqu'à maintenant.... personne ne l'avait jamais fait. Alors ouais... pour une fois, je prenais un risque. Un putain de gros risque. Ma mère avait tellement souffert de sa relation avec mon père. Nous autres coyotes étions profondément monogames. Nous ne nous attachions qu'à une seul partenaire... alors autant dire qu'il fallait bien choisir.

Flynn avait toujours eu le don pour me faire rire, même quand les choses n'allaient pas....surtout quand j'en avais besoin, en fait. Il avait toujours été là quand j'en avais eu besoin. De l'extérieur, on devait vraiment avoir l'air de deux gamins, à se tirer la langue et à rire de rien. Mais sérieusement, je m'en foutais royalement. Quand mon blond était là, le reste n'existait plus autour de nous. Je souris quand il dit qu'il était surpris. Et je devais avouer que j'étais moi-même surprise... de tout. Sa question, ma réponse, se qu'il se passait. Tout quoi ! Mais le plus surprenant c'était que tout... je disais bien TOUT me semblait NATUREL. Comme si le monde entier était en train de hurler « ENFIN ». Comme si tout n'était qu'une évolution attendue de pied ferme. Je pensais bien qu'il ne serait pas le seul à être surpris, mais ça... à cet instant, c'était vraiment un détail de merde. On y penserait plus tard après tout.

Il faisait, foutrement chaud. C'était dur de ne pas succomber à la chaleur surtout dans une position qui était autant suggestive. Moi forcément, je me mettais des freins. Si j'avais une sacré expérience sur le plan de la fesse, pour Flynn c'était le strict opposé. Je me disais qu'il fallait y aller doucement, si ça se trouve, il voulait.... attendre, j'en savais trop rien. Je ne savais pas comment ça marchait ces histoires de perdre sa virginité avec la personne qu'on aimait. Il fallait dire que la mienne je l'avais perdu assez et... je ne me souvenais même plus du nom du gars avec qui je l'avais fait.... pour vous dire à quel ça m'avait marqué hein. Je lui avais posé la question, sa réponse me faisait sourire. Trois mots qui avaient le méritent d'être clairs et pas du tout assurés. Au moins le message avait le mérite d'être clair. Je ne tardais pas à glisser mes doigts sous le tee-shirt de Flynn pour m'en débarrasser, le bout de tissus fini sur le sol... ou ailleurs. Mes lèvres n'avaient de cesse de rencontrer celles de mon tout nouveau petit copain. Mon débardeur ne tarda pas à subir le même sort, ne me laissant qu'en soutien gorge. Je me mordis la lèvre inférieure, je sentais clairement que le rouge était en train de me monter aux joues. Ben forcément, c'était bien la première fois qu'il me voyait comme ça. Puis en plus ses petits soupirs n'arrangeaient pas la donne. Ils me faisaient un effet de malade, mon cœur rata un battement quand un nouveau soupir, quel doux son pour mes oreilles. C'était sans compter sur la musique du palpitant de Flynn que je pouvais nettement entendre avec mon audition sur-développée. Je frissonnais quand le blondinet posa ses mains sur moi. Je me penchais et laissais mes lèvres courir tout le long de la peau de l'alchimiste. Ma bouche était partie à la découverte de sa nuque, n'hésitant pas de temps en temps à le mordiller tendrement. Sa peau sentait siiii bon. Mon bassin se colla un peu plus au sien. Je finis par laisser mes lèvres remonter vers l'oreille de l'alchimiste. Je sussurais quelques petits mots: Je t'aime Flynn.

Bon, ce genre de situations ce n'était jamais facile. Ceci dit, Flynn ne connaissait pas le moins du monde ce genre de situation. Parce que, en heureux petit Deslauriers il avait eu une maman poule qui avait toujours su l'étouffer...

Tout un petit tas de question se posa dans sa tête. Merde, il sortait des blagues sans être drôle. Il tirait la langue pour amuser Artémis mais est-ce qu'elle ne le trouvait pas plutôt immature nopn? Ouais, Flynn n'était plus vraiment très sûr de ce qu'il faisait maintenant. Mais bon, la réponse de sa petite amie était relativement claire. Elle lui tira la langue en retour. Le garçon rit une nouvelle fois. Voilà. Voilà un truc qu'il aimait particulièrement dans cette Berserker, dans leur amitié. C'était deux gosses totalement immatures sur la même longueur d'onde qui ne faisait jouste que de bien s'entendre, que de s'amuser l'un avec l'autre. C'était ça profiter du monde non? Il n'était plus vraiment très sûr le petit Flynnou. Parce que leur amitiéavait l'air de dériver sur quelque chose de plusfort. Hm... Il y avait peut-être des non dits dans cette relation. A vrai dire, ça parraissait même évident. Une relation si longue...


Attendre... Est-ce qu'ils auraient du? Attendre... Avant de... Voilà quoi, parce que peut-être qu'elle avait de l'expérience, mais la blague c'était que Flynn surement pas. Il serait incapable de faire... De faire quelque chose de conséquent. Enfin c'est pas qu'il s'y connaissait aps non plus mais... Enfin voilà quoi c'était plutôt pas si simple le sexe. C'était surement plus compliqué que ce que l'on voyait à la télé... Et... Et... Et oui Flynn était en train de se perdre dans sa nervosité. Une bonne chance qu'il ne soit plus victime de crises de panique. Vous l'imaginez maintenant? La blague... La nervosité était telle-quelle qu'il préférait regarder le canapé sur lequels ils étaient assit que de suiver le regard d'Artémis. Bon, ne serait-ce que dans sa façon de parler la jeune fille avait dû remarquer qu'il n'était pas réellement à l'aise. Bon allez savoir pourquoi. Son tee-shirt venait de tomber au sol et le débardeur de sa petite amie venait de faire la même chose. Ce qui -en l'occurence- avait eu le don de lui couper le souffle. Ah... Nom de dieu elle était vraiment bien faite Artémis. Comment voulez-vous qu'il conserve son calme avec une Aphrodite devant lui. Tiens, mélange de dieux grecs... Heu... Pas le moment. La respiration coupée, le rouge eut vite fait de faire le tour des joues de notre "tombeur". Heiiiin il faisait un beug interne face à tant de... De... C'était pas commun comme vision. Il avait devant lui la plus jolie fille qui lui soit donné de regarder. Et en plus il pouvait la caresser. Ce qui, bien-sûr fut vite entreprit. Et tandis que ses mains caressaient les courbes exceptionnelles de la jeune fille, cette dernière s'amusait au sein de son cou. Le mordillant. Ce qui lui tira un nouveau petit soupir d'aise. IL espérait au moins que ces petits sons encourageaint la jeune fille. Parce qu'il était tout bonnement incapable de ne pas les faire. Son bassin rencontra celui de la jeune fille et aussi naturellement que cela, leurs deux corps se moulaient avec une harmonie presque totale. Puis ces quelques mots chuchotés à son oreille lui firent raté un battement. Grand dieu oui il les avaient souvent imaginé ces deux mots. Regardant doucement Artémis il lui sourit. « Je t'aime aussi Artémis. Depuis bien trop longtemps » Vu qu'ils en étaient aux révélations.. Nouveau sourire tandis qu'il repartit dans ses caresses. Passant pas loin de la chute de ses reins. Le tissu se faisait trop étroit.

Douceur, c'était bien la chose qui semblait régner. Je m'étais tellement taper de mec et de nana que j'avais oublié ce que ça pouvait faire de coucher avec quelqu'un avec qui j'avais quelque chose de spécial. Flynn était spécial. Il l'avait toujours été. J'avais toujours ressenti tout ça pour lui, tout cet amour. Mais je m'étais toujours interdit d'aller plus loin. Après tout, il était plus jeune que moi, puis il y avait des filles mieux que moi dans le monde, c'était aussi facile à trouver. Des filles qui ne risquaient pas de lui trancher la gorge à cause d'un coup de colère... ou même un gars, j'en savais rien moi, après tout. Pourtant... nous avions franchis le pas. Est-ce que nous étions dans la merde ? Clairement. Nous étions tous les deux empêtrés dans nos sentiments sans trop savoir ce que nous allions faire par la suite. Pour moi, c'était un univers tout nouveau, ma première relation de couple. Je m'étais toujours refusée d'avoir des sentiments pour quelqu'un, j'avais déjà assez vu ma mère souffrir comme ça pour que ça m'arrive aussi. Mais c'était Flynn. Flynn putain ! Je le connaissais depuis que j'étais gamine. Amour d'enfance ? Oui, sans nul doute. Il me connaissait par cœur, et l'inverse était totalement vrai. Je ne pouvais pas me passer de lui. Non. Les choses seraient différentes. Je ne serai pas comme elle. Il ne me lâcherai pas, il me l'avait promis.

J'ouvrais doucement le yeux, les posant sur le visage de celui que je pouvais appeler maintenant mon petit-ami, mon amoureux, mon tout. Un sourire se traça sur mon visage. J'étais en train de gouter au bonheur le plus simple et le plus efficace de ma vie. Mes doigts vinrent se glisser dans les cheveux du blondinet, doucement de peur de le réveiller. Plus rien ne serait pareil ? Peut-être.... ou pas. Nous avions été très proches après tout... maintenant il y avait juste des petits suppléments ? Le fait était que tout me semblait naturel à cet instant. Rien n'était forcé, ou je ne savais quoi. C'était comme si chacune de mes cellules était en train de me dire « Pauvre conne, T'AS ENFIN FRANCHI LE PAS ». Ouais. ENFIN. Je posais ma main sur le torse de Flynn alors que mes lèvres vinrent se poser délicatement sur les siennes.Salut toi... Il ouvrit les yeux. Il faudrait peut-être penser à s'habiller non ? Il rit légèrement. Ouais dans le fond je n'en avais pas vraiment envie moi non plus. Mais il fallait bien prévenir Oreste... juste pour éviter qu'il appelle les flics et le FBI parce que Flynn n'était pas encore revenu. J'ignorais encore comment ce dernier allait prendre nitre relation... après tout, je l'avais toujours considéré comme un père pour moi. Bon allé, zen tout irait bien après tout ? Tant que j'étais avec mon alchimiste, tout irait bien.