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Sinners and saints - Andreas

 :: Archives des rps

Astrid Montgomery
Break the bridle to make
losing control, easy
Astrid Montgomery
Break the bridle to makelosing control, easy

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Messages : 648 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Phoebe Tonkin Je me dédouble : // Crédits : Tumblr et moi même Points : 4201 Couleurs RP : #936A7C Sinners and saints - Andreas 276912tumblro96ngmgUBq1qeyb79o6r1250

J'ai : 539 années Age d'apparence : 25, aux environs Je travaille comme : Darwinette Actuellement, je suis : Célibataire Niveau social : Modeste Sinners and saints - Andreas 137518938817001468765636

Sinners and saints - Andreas AiA6gpX

Les amants des prostituées
Sont heureux, dispos et repus;
Quant à moi, mes bras sont rompus
Pour avoir étreint des nuées.

C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.
En vain j'ai voulu de l'espace
Trouver la fin et le milieu;
Sous je ne sais quel oeil de feu
Je sens mon aile qui se casse;

Et brûlé par l'amour du beau,
Je n'aurai pas l'honneur sublime
De donner mon nom à l'abîme
Qui me servira de tombeau.
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Sinners and saints - Andreas EmptySam 23 Avr - 1:04




« soz' lord, I sinned »



Au départ, Astrid devait le ramener chez elle. Sauf que le verre de trop avait changé ses plans.

C'était une soirée banale, un soir de week-end comme tous les week-end de chaque semaine. L'Ange Noir n'était pas de service cette nuit là, et décida de sortir avec quelques amies et passer du bon temps. En fait, elle avait plutôt envie de se mettre à l'envers comme on dit. Il faut dire elle n'avait pas trop d'autre choix que de faire dans la démesure; son immortalité réduisait les effets de l'alcool et des drogues, pour le plus grand damne de la jeune femme. C'était donc avec cette idée là en tête qu'elle franchit la porte d'une des boîtes d'Ottawa.

Passant quelques heures dans la première, le petit groupe était déjà fort sous l'emprise d'alcool et autres substances quand ressortit l'idée de faire un marathon des clubs et bars de la ville. Evidemment Astrid fut la première à approuver l'idée, et bientôt on pouvait apercevoir un groupe devenir plus nombreux au fur et à mesure que la nuit avançait se balader dans tout Ottawa, criant et riant dans la nuit pour réveiller le voisinage endormi.

Lorsque la dernière boîte fut atteinte, il devait être aux alentours de quatre heure du matin. Tandis que certains atteignaient leurs limites et finissaient dans les WC public à dégobiller tout l'alcool ingéré, Astrid continuait son marathon toute seule au comptoir pour ne pas changer les veilles habitudes. Le club se vidait petit à petit, les personnes raisonnables quittaient l'établissement tandis que les ivrognes s'endormaient sur les sièges et les plus agités se faisaient jeter comme des malpropres. Au début cela l'amusait, mais elle s'était lassée et commençait à s'ennuyer de nouveau. Pour une Stryge, elle avait une faible résistance à l'alcool. Mais comparée aux humains.. De son groupe, la plupart des filles étaient rentrées. Ou alors s'étaient perdues dans la villes. Ni chaud ni froid, Astrid continuait de s'enivrer. Et c'est à ce moment là qu'il arriva.

Le barman de la boîte, qui commençait à nettoyer son plan de travail pour fermer boutique. À partir de ce moment là, la jeune femme ne se souvient que de manière très floue de ce qu'il se passa. Sûrement le barman avait tenté de la séduire, et elle s'est dit qu'il était plutôt mignon et qu'elle l'amènerait bien sous sa couette, et peut être dans son estomac. Elle se souvient également avoir piqué une bouteille dans ses étagères, et être sortie en courant main dans la main avec son compagnon d'un soir.

En cavalant comme ça dans la ville, Astrid se rendit compte qu'elle ne savait pas vraiment où elle était. Contrariée de ne pas pouvoir rentrer chez elle avec le jeune homme et faire ce qu'elle avait à faire, en apercevant la cathédrale son esprit ivre lui indiqua que c'était un bon endroit où aller. Et puis, comme les personnes tenant des églises sont la plupart du temps des personnes pleines de bonté et gentillesse envers ceux qui pourraient avoir besoin d'un toit, elle supposa que les portes seraient ouvertes.

Et il se trouva qu'en fait non. Jusque là l'abruti la suivait toujours, pratiquement aussi ivre qu'elle il ne s'était pas demandé le pourquoi du comment et ne faisait que suivre le derrière de la Stryge. Or, là si elle ne trouvait pas une solution rapidement il allait décrocher et elle ne pourrait pas profiter pleinement de sa personne, ce qui la contrariait fortement. Elle força donc les portes, et pénétra dans le lieu sacré.

Aussitôt les portes refermées Astrid attrapa les lèvres de l'homme dont elle ne connaissait pas même le nom avec avidité, les mains de celui-ci se baladant avec maladresse sur le corps de la femme. C'est avec cette même fougue que les deux personnes traversèrent l'église, corps contre corps et laissant derrière eux vestes et autres vêtements. L'adrénaline et l'alcool endormaient les sens d'Astrid, si bien qu'elle remarquait à peine la balourdise de son partenaire, ni l'atmosphère lourde et sombre qui s'emparait du hall. Ce n'est que lorsque le duo finit sur l'autel, Astrid en soutien-gorge et la jupe sur le point d'être arrachée par le barman pataud que les ombres grandissantes commencèrent à éveiller un soupçon d'inquiétude chez l'Ange Noir.




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Sinners and saints - Andreas EmptyDim 24 Avr - 18:09




« Raining blood »



Temps immaculés désormais écoulés, ne restait plus que le vice déversé au cœur de ces nuitées agitées. Sombres décors pour les luxures exacerbées et autant d'ennuis déployés sous l'astre Séléné ainsi érigé. Les cris, les rires, et les sirènes des voitures de police se mêlaient aux silences de la ville. Les gémissements, les plaintes, et les souffles perdus devenaient cacophonies aux oreilles assourdis de ceux qui se terraient encore. Plus rien ne tournait rond, plus aucune croyance ne permettait de garder un semblant d'ordre, un aspect morale, et mortes étaient les anciennes lignes de conduites qui mettaient en exergue l'idée d'honneur ou de pureté. Fuite incessante de l'humanité vers les sentiers que trop usités, mais tellement incertains, de la facilité. Sombrer, toujours sombrer et mieux tomber dans l'infernal vortex de cette existence passive qui ne demande qu'à être active. Pénétrée, toujours un peu plus profondément, toujours plus violemment, par les heurts d'une subsistance qui leur est propre mais qui ne leur donne pas plus de valeur que celle d'une lapin détalant sous les roues d'une voiture. Lièvres de Mars étendu sur le pavé dans l’ivresse de leurs folies, ils ne sont rien de plus que le reflet de cette mort malaisée et infortunée qui n'échappe à aucun, qui toujours rattrape chacun. Rien de bien marquant pour la généralité qui en découle, tout y est néanmoins décevant pour celui qui s'y dresse en immortel.

Ombre palpable qui se repend sous la lumière astrale, laisse transparaître son essence au détriment de cette image qu'il n'a de cesse d'arborer. Nulle humanité ne se dépeint sur ses traits d'albâtre, au travers de cette monochromie de son être qui rôde et taraude sur l'âme de ces autres. Promenade ingénue pour qui ne sait regarder au travers de cette apparence, il vit, revit, et en même temps se sent las et lassé des turpitudes d'un monde aux abois. Il se fait désormais lointain ce temps jadis où l'ombre qu'il était pouvait encore trouver nombre d'innocents à sortir des sentiers de la foi pour mieux les plonger dans le chaudron bouillon de ses mauvaises intentions. Il n'y avait aucun diable bien-attentionné en lui, seul résidait et régné ce besoin subversif de semer le chaos sur sa route. Désormais, il ne restait plus que de fervents croyants qui osaient communier leur pêchés dans de longues confessions par simple peur de l'inconnu et du refus potentiel de leur salut. Fausse moralité inculquée dès l'enfance qui ne permettait pas même à cet autre de venir susurrer à l'oreille des bambins quelques secrets inavouables. Tout était désormais fade à force de se montrer aussi violent, sulfureux, et monstrueux. Tout était désormais morne pour qui se voulait encore empreint de valeurs désormais annihilées.

Démarche languissante et traînante au travers de ce cimetière dont il ne connaît les nom ni ne reconnaît les dates de ces autres qui y résident désormais. Il s'en désintéresse, les délaisse aux regards amourachés, plein de larmes et d'autant de regrets de ces hommes comme de ces femmes qui n'ont de cesse de venir le visiter. Il devrait passer son chemin, continuer sa route, ne pas se perdre dans le méandre de ce temps qui déjà ne s'écoule plus pour lui, mais il est des curiosités qui le prennent à cœur et porte l'estocade à son cœur. Il se laisse prendre aux jeux des semblants et des paraître, se laisse emporter par par la vague qui le plaque dans les sombres recoins de cette église  qui suinte cette luxure à laquelle il ne peut échapper. Souffle sulfureux et vapeurs orgiaques emplissent l'air pour n'en laisser ressortir que les bruits infâmes des baisers langoureux. Chairs contre chairs pour laisser s'écouler les râles et les souffles des deux silhouettes mêlées sans paroxysme. Son silence mortel s'accompagne des ombres qui dévorent la lumière divine, ronge les rayons de la lune qui traversent encore les vitraux et plonge les lieux dans les ténèbres qui en ont fait l'apogée.  

Il s'approche, encore et encore, sourire carnassier et extasié tracé sur le carmin retiré de ses lèvres de macchabée ambulant. Il ne voit rien de cet autre emportée par le chavirement des corps dans l'extase demandé. Puis vient cet instant. Celui qui n'est pas calculé mais qui est emplit de toute la colère, de toute la fureur qui caractérise l'ombre. Vice caché, fêlure de l'âme exposée. La main traverse le corps, intangible, impalpable et les doigts se referment sur le cœur. Il peut l'imaginer palpitant entre ses doigts, battre une chamade effrénée, suivre une mesure endiablée à l'idée même de l'acte annoncée et espéré. Puis tout s'arrête alors que la contenance de l'ombre se fait, que les doigts empoigne le cœur et que l'homme se trouve traversé de part en part par cet autre. Violence inattendue, insoupçonnée qui met un terme à l'existence tandis que ses doigts broient la source d'une vie. Saveur délicate que celle qui consiste à donner la mort, à extirper de cet autre le peut de son existence factice, ce simulacre de vie à laquelle il aspirait naguère. L'autre expire tandis que le corps glisse mollement, agité encore de quelques soubresauts fugaces, et bientôt gît aux pieds de son exécuteur. La main ruisselante encore du sang de l'homme, il reste un instant pantelant en admirant l'autre silhouette qui se dessine sous ses yeux. Pas si inconnue que cela. Pas si méconnue qu'espérer. Sans crier gare il pose sur ses lèvres le fruit de son crime, plaquant sur ses lippes le carmin de cet autre désiré. « Une belle nuit pour mourir, n'est ce pas,  Adelheid  ? »



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Les amants des prostituées
Sont heureux, dispos et repus;
Quant à moi, mes bras sont rompus
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Je n'aurai pas l'honneur sublime
De donner mon nom à l'abîme
Qui me servira de tombeau.
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Sinners and saints - Andreas EmptyDim 24 Avr - 23:00




« soz' lord, I sinned »



Alors que le décor autour du couple semblait s'assombrir de secondes en secondes et qu'un souffle glacé caressait la peau d'Astrid, celle-ci le remarqua à peine. Occupée par son partenaire, la température entre leurs deux corps semblait grimper vitesse grand V. Plus que le simple fait d'assouvir ce besoin purement animal, la jeune femme éprouvait une satisfaction que de le faire dans ce lieu de culte. Elle n'avait jamais été croyante, ou alors peut être quand elle était encore enfant. Pour elle tout ceci n'était que mensonges, et que de profaner de la sorte cet endroit religieux était une façon comme une autre pour elle de se moquer. En observant les vitraux colorés au dessus d'elle, elle songea à laisser ses sous-vêtements ou toute autre chose pouvant laisser une trace évidente de son passage, à elle et sa luxure sur cet autel.

Les ombres grandissaient, encore et toujours plus si bien qu'elles en déformaient les visages des quelques statues présentes, leurs donnant un air bien plus torturé et dérangeant. Mais ce n'est que lorsque l'ombre arriva jusque derrière son compagnon, qu'Astrid comprit ce qu'il se passait vraiment. Sans qu'elle eu le temps d'elle même se sortir de là, l'homme encore à moitié pressé contre elle tressailli. Son visage tordu sous la douleur, il regarda pendant quelques secondes la jeune femme sans comprendre, avant de s'écrouler. Au même moment elle sentit sur son corps dénudé couler un liquide vermillon à l'odeur enivrante. La vie le quittant, il tomba au pieds de l'homme juste en face d'elle, qui visiblement venait de lui arracher le cœur. Aucuns doutes sur son espèce, elle avait affaire à une Ombre.

Son cœur encore emballé et le souffle légèrement court, Astrid se redressa sur ses mains en fixant la personne en face d'elle. Elle se déplaça lentement, sans précipitation. Elle ne pensa pas à fuir, c'était inutile. Le provoquer, proche du suicide. Ses yeux étaient posés sur elle, et elle n'aurait su dire qu'est-ce que cette personne pouvait ressentir. Colère ? Tristesse ? Joie ? C'était indescriptible.

Adelheid.

Un frisson parcouru le corps d'Astrid, partant de sa nuque jusque ses jambes découvertes. La menace de mort ne lui avait fait ni chaud ni froid, comparé au nom que l'Ombre venait d'utiliser. Alors que son corps resta immobile et son visage de marbre, dans ses yeux passèrent un éclair de peur. Elle ne réagit point à son geste, fixant toujours la personne en face d'elle.

Pour lui, peut être. Personnellement, je préfère attendre encore quelques siècles.

Le ton était dénué de sentiment. Alors qu'elle s'était contentée de répondre à la partie superficielle de la question, son esprit s'échauffait. L'Ombre savait, il devait savoir que ce nom était oublié depuis bien des âges autrement, il l'aurait tout simplement appelée Astrid, ou pas du tout d’ailleurs. Adelheid était son deuxième prénom, celui hérité de sa défunte mère quand elle était enfant. Jusqu'à maintenant, elle pensait que seul son frère le connaissait. Inspirant lentement, silencieusement, l'Ange Noir lécha le sang sur ses lèvres. Humain. Son régime habituel était le cadet de ses soucis présentement. Ses yeux rivés dans ceux de son interlocuteur, le corps d'Astrid sembla sortir de l'immobilité alors qu'elle se redressa à nouveau, de quelques centimètres à peine. Assise et droite, elle prenait appui d'une main derrière elle et réservait l'autre au cas où il faudrait en venir aux mains.

Comment connaissez vous ce nom ?




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Sinners and saints - Andreas EmptyLun 25 Avr - 23:46




« Raining blood »



Parfums surannés et tannés de ces fragrances d'un temps jadis où putréfaction se mêle à la putrescence pour ne rien en laisser d'autre que la décomposition macabre de sa mémoire. Lambeaux d'histoires laissés à découvert pour mieux laisser les corbeaux et les charognards s'en délecter pour ne rien en laisser. Miettes et débris de pierres blanches délaissées sur les chemins d'une destinée effarée et effarante ne laissant rien de plus que la silhouette morne d'un corps abandonné. Détestation fortuite et gratuite de ces autres qui jettent la pierre pour la première erreur, perfide agonie d'un amour contrit qu'elle offre à un autre sans en oublier l'objet. Jalousie qui en subit l'outrage sous l'ombrage d'un être vivace qui bientôt expire du vice qui lui est donné par sa seule existence biaisée. Sang versé. Corps éviscéré. Âme expirée. Il n'en reste plus rien que le regard éploré qui suinte la rage. Il n'en reste plus que la bouche tordue qui en crache les mots, en exècre la teneur, et en rugit du parjure. Violence exposée sous les yeux révulsés de cette autre qui ne peut que laisser s'écouler la peine qui naît de la mort, qui emporte l'existence d'un enfant assassiné.

Il s'en souvient. Il ne peut oublié l'instant dont il a été l'un des témoins privilégiés. Ombre parmi les ombres, il se souvient de ce temps qui déjà n'existe plus, celui où les ténèbres régnaient dans les silences et non pas dans la cacophonie des villes impies. Il ne peut se défaire de ces odeurs macabres qui ont un jour fait son bonheur, il ne peut faire table rase de ses passés décomposés qui le font, désormais, baigner dans la nostalgie. Mélancolie persistante qui fait de l'ombre un martyr des temps écoulés, perdus, oubliés, et le force à lever les yeux au ciel pour exiger une réponse inexistante. Réflexe d'une vie entière passée à supplier un mirage, bien plus que cela une chimère toute cousue de fils d'or par l'imaginaire d'un monde aux aboies. Les deux émeraudes de son regard retombe sur terre, affronte cette douloureuse réalité qui l'impacte bien plus qu'à son habitude. Sombre fureur de vivre au travers d'une mort sans attrait, il y trouve néanmoins en cette rencontre un regain significatif d’intérêts.

Il la regarde, se noie dans cette simple pensée, presque idyllique qui le rapporte à ce passé qu'ils ont identiques. Presque. Il est un témoin des actes de cruauté sans pourtant en être un acteur. Il est un rouage d'un temps défini qui toujours l'aura suivi. Machinations mises en branles qui laissent entrevoir le sourire entendu et les paroles de ce compagnon d'un instant fugace qui résonnent encore autant qu'elles déraisonnent. « Il fut un temps où nous avions des connaissances communes. », les mots endossent l’énigme, l'ombre joue sur les mots, immisce le mystère dans ce qui n'en mérite pas vraiment. Il pousse le cadavre du bout du pied, le fait dégringoler les trois marches de pierre brute qui mènent à l'autel et ne prête qu'une attention sommaire au bruit mate qu'il fait une fois arrivé à son point de chute. Il se détourne, contourne ce corps féminin encore essoufflé et irradiant de la chaleur d'une étreinte qui lui aura échappé de peu. Frôlement fait du bout des doigts sur la bordure de la table de pierre sur laquelle sont célébrées les prêches, suit bientôt la courbe de ces doigts qui y prennent appuis. Caresses chiennes et exigeantes qui n'ont rien d'anodines. Mortalité confrontée, il cesse sa ronde pour laisser vagabonder la pulpe de ses doigts sur les bras dévêtus de cette curieuse invitée. « Ambivalente en bien des occasions, parfois aimantes, souvent sanglantes. », souffle rauque, expiré de ces expiations qui se mêlent à l'odeur suave du sang qui se répand.

Mais l’effleurement se rompt tandis que l'ombre fait un pas en arrière, se détache de cette créature qu'il connaît sans véritablement déchiffrer. Relique d'un passé déjà fort lointain, elle le rattache pourtant à ce qui fut et désormais n'est plus. « Rassure-toi, il n'est pas dans mes projets de te tuer. Il n'a d'ailleurs jamais été dans mes projets de ne serait-ce que te blesser. », rajoutait-il d'un ton pausé, sans pudeur, loin d'être rassurant dans la teneur du propos. Il s'éloigne, encore un peu, et l'ombre semble se défaire des lieux, lui redonne un peu de la clarté que la lune veut bien distribuée. Bientôt il s'adosse à une des longues colonnes qui soutiennent la voûte de la nef, se plonge dans l'ombre de son ombre, seul brille son regard dans l'obscurité. « Il en est un autre, en revanche, qui souhaiterait bien plus te voir souffrir, et qui en de nombreuses reprises se sera fait le plaisir de t'entendre supplier quelques instances supérieurs. », il se mord la lèvre à force de se remémorer, ne peut ravaler ce sourire qui remonte et jaillit. Pendant narquois de son existence, il se gausse de cette fatalité qui les surprend l'un comme l'autre.



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Sinners and saints - Andreas EmptyDim 22 Mai - 18:59




« soz' lord, I sinned »



L'Ombre tourne, semble s'amuser de cette situation qui dérange l'Ange Noir. Sentiment de faiblesse, cette simple constatation la révolte contre elle même. Des connaissances communes ? La réponse était loin de satisfaire Astrid qui ne comprenait toujours pas comment quelqu'un autre que son frère puisse connaître son deuxième nom.

Le corps tombe plus bas, laissant la jeune femme et l'Ombre ainsi comme au centre d'une scène. Si son exécution avait pu la surprendre sur l'instant par sa brutalité, elle ne souciait guère du sort du malheureux. Si L'Ombre n'était pas intervenu, sa mort aurait été bien plus douloureuse, longue, et il serait probablement décédé au bout d'une interminable agonie, les tripes à l'air. La Stryge suit du regard l'homme, ne s'en détache pas. Le contact est à la fois doux et cruel, frôlements intimes mais torturants pour elle qui se voit dans l'obligation de se montrer plus ou moins docile pour le moment; elle veut des réponses. L'Ombre s'écarte et s'éloigne ainsi que les ombres qui s'évanouissent dans les recoins. Il s'efface, la jeune femme pourtant ne lâche plus les deux pupilles qui luisent dans l'ombre même de la créature. Elle profite qu'il se soit éloigné pour elle même se remettre sur pieds, lentement l'Ange Noir se détourne et lui fait face, les bras croisés. La proximité des paroles faussement rassurantes l'insupportent, ses yeux jades semblent se planter comme deux dagues dans ceux de son interlocuteur. L'Ombre s'amuse d'elle, ce qui est loin de lui plaire. Son regard tombe sur le corps plus bas un instant durant lequel elle contemple la chose. L'odeur concupiscente se mélangeait à celle de mort, celle du sang qui s'écoulait sur les dalles et attirait l’œil de la Stryge. Effluve alléchante, un court instant des veines sombres apparaissent sous ses yeux de prédatrice.

Astrid laisse la cadavre de côté, pour fixer l'Ombre à nouveau. Dans ses propos, elle comprend aisément qu'elle est encore sous le joug, la menace, de son propre sang. L'aurait-il retrouvée ? Derrière les paroles doucereuses de l'homme, serait-il au final une relation de son frère ? Il clamait ne pas lui vouloir de mal, ne jamais lui en avoir voulu, mais Astrid voyait en lui un danger potentiel.

Tu sembles bien connaître ma famille, depuis combien de temps t'es-tu caché dans les ombres ?

Toisant les yeux qui brillaient dans la pénombre, l'Ange Noir se retrouve face à l'Ombre perdue dans d'autres. Elle n'avait jamais apprécier se retrouver en présence de Sidhs, surtout les Ombres et encore moins les provoquer. Ces saletés étaient immortelles, rien ne pouvait les arrêter. Elle l'était aussi, mais son éternité pouvait prendre fin très rapidement si jamais elle jouait trop avec le feu. L'homme la connaissait depuis sûrement des années, et selon ses propos ne lui ferait aucun mal. Bien qu'il aurait été aisé de mentir, Astrid était encore en vie après tout ce temps à probablement le côtoyer sans le savoir, et cette nuit n'allait pas faire exception. Posant ses pieds nus sur la pierre froide, elle se dresse et s'avance de quelques pas vers lui.

Je me demande bien quelles vieilles connaissances nous pourrions avoir en commun. Qui es-tu ?



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Angel & Dante

Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3