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Alek ♣ Born to be a monster

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Alek T. Nikolaï
Neither male nor female
Alek T. Nikolaï
Neither male nor female

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Messages : 60 Je suis arrivé(e) le : 30/08/2016 Sous les traits de : Erika Linder Je me dédouble : Angel & Shawn Pseudo : Mellowness Crédits : Nedeelzebuto Points : 344 Couleurs RP : DarkOrange Alek ♣ Born to be a monster  1474311326-tumblr-nq3x2x8xat1urlrd4o1-250

J'ai : Bientôt 122 ans Age d'apparence : 23 ans Je travaille comme : Dogsitter, serveur & chargé de la plonge Actuellement, je suis : Seul, cela vaut mieux Niveau social : Misérable Alek ♣ Born to be a monster  Tumblr_mak5b28uK91qdndm8o1_500

J'aimerais avoir le courage de franchir cette ligne.
De te serrer contre moi, de tout oublier.
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Alek ♣ Born to be a monster  EmptyMar 30 Aoû - 17:36
Stryge



Alex  T. Nikolaï

Chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface.



   Nom : Il  ne signifie plus grand chose.  Nikolaï. Pourquoi l'avoir gardé ? Peut-être résonne-t-il encore au creux de tes oreilles comme l'ultime réminiscence de ton passé lointain et humain.
Prénom(s) :  Jamais tu n'en dévoiles plus que ce surnom elliptique : Alek. On en déduit que tu te prénommes Aleksandr ou bien Aleksander. Personne n'a su déceler l’inexplicable imposture. Cette apparence masculine n'est en réalité que le camouflage d'une femme répondant au nom d'Aleksandra.  
Âge : Comme l'eau qui glisse entre les doigts  sans qu'on ne puisse la retenir, les années nous échappent inlassablement. Êtres insignifiants face à la machine du temps.  Toi, ancienne faible créature humaine,  tu as embrassé l'immortalité. Pour le moment, tu vogues, ou plutôt tu te laisses emporter vers ta 122 ème année.
Âge d'apparence : Hésitation partagée pour ceux qui posent le regard sur toi. Doivent-ils s'en remettre à ton visage juvénile ou à ton regard d'une profondeur surannée ?  Toi seul sait que c'est à 23 ans que ton âge s'est figé.
Date de naissance : Le jour de ta naissance humaine remonte au 28 novembre 1894. Mais cette date que l'on nomme ensuite anniversaire, n'a plus vraiment de sens depuis que tu as fais l'expérience de la mort. Ta vie humaine est loin derrière toi.
Nationalité : Malgré tes déplacements dans nombre de pays, tu n'as jamais demandé la nationalité de l'un d'entre eux. Passages toujours éphémères. Incapacité de déposer définitivement tes valises. Alors, ta nationalité russe est restée.
Origine(s) : Née sur le sol russe, qui plus est dans une famille biologiquement et patriotiquement russe, la question ne se pose même pas.

Métier (études) : Sans aucun diplôme entre tes mains, tu ne peux prétendre qu'à de modestes emplois. Tes semaines se composent de quelques heures en tant que serveur, quelques autres où tu es chargé de la plonge. Et quotidiennement, tu es aussi le dogsitter d'une grand-mère, désormais incapable de promener son magnifique berger.
Niveau social : Les fins de mois difficile à boucler, cela te connaît immanquablement. Tous tes revenus sont engloutis pour payer ton médiocre logement, si bien que t'acheter des vêtements ou une nouvelle guitare est mission impossible.
Statut marital : Tu t'es mariée une fois, avant de fuir le lendemain matin. Mais c'est bien la seule chose que l'on peut dénoter.  Autrement, ta vie sentimentale s'est éteinte avant même d'avoir commencé.
Orientation sexuelle : Ayant toi-même des difficultés avec ton propre genre, tu accordes guère d'importance à celui d'autrui. Bien que tu ne t'es jamais défini clairement comme tel, on peut dire que tu es pansexuel.

Avatar: Erika Linder
Crédits: Swan
Personnage:  Inventé

Petites curiosités

Famille et proches - Qui ne connaît pas la révolution russe de 1917 ? Chute du régime tsariste, victoire des bolcheviks, guerre civile. Événement qui n'est pour vous qu'un fait historique, un événement révolu, un cours ennuyant d'histoire. Mais pour la famille Nikolaï, c'était bien pire que ça. Ce fut la signature de leur arrêt de mort. Exécution bestiale d'une famille aristocrate et opulente par un peuple assoiffé de vengeance. Tu as échappé à ce sort, mais tu as toujours su que toute ta famille avait été massacrée. De tes parents nantis et inflexibles jusqu'à ton adorable petit frère âgé de sept ans, en passant par tous tes autres frères et sœurs. Il ne te reste plus rien d'eux.  Tu ne te souviens même plus de ce que cela fait de vivre dans une telle famille.

Besoins carnassiers - Pendant une cinquantaine d'années, t'abreuver de sang humain avec contrôle et modération, tel te l'avait appris ton créateur. Tu avais toujours respecté son enseignement à la lettre. Quoi qu'il en soit, l'idée de vider quelqu'un de son sang, ou de la manger littéralement, te faisait tout bonnement horreur. Et puis, il y eut ce moment  où ta nature de prédateur, ou plutôt de monstre, resurgit. Tout dérapa. Tu tuas sommairement deux hommes, avant d'en dévorer deux autres. Comme une vulgaire et abominable Stryge Carnassière. Une partie de ton âme se noircit irrémédiablement ce jour-là, car au plus profond de toi, tu savais que tu avais aimé cela.  Depuis, tu ne te nourris plus que du sang animal. Sans jamais les tuer. Mais avec la crainte permanente de ressombrer tôt ou tard.

Position sur le conflit - Les Faës, tu les évites. Tu t'en éloignes dès que tu en croises une. Tu n'oublieras jamais que ce sont eux qui ont supprimé ton créateur. Tout cela par ta faute. Tu hais ces créatures autant que tu te hais toi-même. Mais tu n'as jamais eu l'âme guerrière ou belliqueuse. Non, tu as appris à te tenir loin des conflits. Pour ton bien et pour celui des autres. De plus, tu ne peut trahir la promesse que tu as faite à ton créateur. Alors tu te contentes de te tenir loin d'eux en refoulant ta douloureuse rancune.

Points faibles -  Être étouffé par les sentiments et fissuré par le temps, tes faiblesses sont multiples. À la fois sempiternelles et mal dissimulées.
Allant de villes en villes, tu erres. Au sens littéral du terme. Sans rêve à concrétiser, sans personne à aimer. Telle une pierre, se laissant emporter par le courant qui brouille les envies et noie les espoirs. Qui sait combien de temps tu resteras encore à Ottawa ? Un jour, une semaine ou bien un mois ? Tu ne sais pas où tu vas, tu ne sais pas qui tu es. Cesseras-tu un jour d'être cette âme errante et solitaire ?
Pour ne rien arranger, tu souffres de dysphorie du genre Personne cisgenre, tu l'as été par le passé. Ce n'est plus le cas désormais. Mal-être identitaire. Rejet soudain envers ta féminité et tout ce qui s'en rapporte. Jusqu'au point de ne plus supporter d'apercevoir ton reflet. Situation invivable. Seule solution à tes yeux,  se faire passer pour l'un d'entre eux. Illusion boiteuse d'être un homme. Comme une tentative de fuir ce dégoût profond envers ton corps et ses courbes féminines. Cela dure depuis cinquante longues années. Déterminé à ce que jamais personne ne le découvre, tu évites soigneusement les contacts physiques trop prononcés.

   



   
Caractère



   


Au fond d'un bar populaire, au coin d'une ruelle passagère, tu es cette présence fantomatique. Celle qui est là mais qu'on remarque à peine. Jamais tu n'es le centre d'attention. On pose un instant le regard sur toi, puis on t'oublie la seconde suivante. Que tu sois ici ou ailleurs, cela ne change pas grand chose. À l'image du vagabond que tu es devenu, tu vas, tu viens, tu disparais. Sans laisser la moindre trace. Tu n'as pourtant rien d'un fantôme. Mais cette aura que dégage les Stryges, tu as su la camoufler, la rendre invisible. Et te rendre presque invisible par la même occasion. Tu n'attires pas les regards, tu parles peu - bien que toujours avec une franchise déconcertante - et tu veilles à toujours rester en retrait. Pourtant, tu es bel et bien là. Tu n'utilises pas ta bouche, mais tu sais parfaitement te servir de tes yeux et de tes oreilles. Tu ne vois pas, tu observes. Tu n'entends pas, tu écoutes. Cela fait toute la différence. Tu captes le monde qui t'entoure avec précision, mais comme si tu n'en faisais pas toi-même partie. Comme si tu n'était qu'un spectateur qui reste toujours à l'écart de ce qu'il se passe sur scène. En évitant le plus possible d'intervenir dans la vie des autres, tu t'es toi-même condamné à une vie profondément solitaire. Par méfiance, par manque de confiance ou par véritable choix ? Difficile à dire. Mais dans tous les cas, tu peux donner l’illusion d'être ce garçon énigmatique, indépendant qui n'a besoin de personne. Attitude héritée d'un mélange inhabituel de jeunesse indisciplinée et de vieillesse désabusée. Même si une personne de plus d'un siècle dans un corps d'une vingtaine d'année est un fait ordinaire à Ottawa.

Bien sûr, parfois certains t'adressent tout de même la parole. Non pas parce que tu as capté leur intérêt mais juste parce qu'ils ont besoin de parler à quelqu'un, de déballer leurs tracas en ayant  la vague impression d'être écoutés. Tu es cet inconnu dont on ne sait rien mais à qui on confie sa vie sans vraiment savoir pourquoi. Après on se sent mieux, comme si ta présence nous avait apaisé. Et puis, on se rend compte que tu n'es plus là. Tu es parti sans donner ton nom, ni quoi que ce soit d'autre. Les traits de ton visage s'efface même petit à petit dans notre esprit. Parce que tu restes cette ombre passagère qui nous échappe trop tôt. Après tout, tu as l'allure banale d'un jeune homme parmi d'autres. Un visage fin, pas désagréable mais sans aucune virilité qui fait tourner la tête.  Pas de voix gutturale, de barbe séduisante,  ni de muscles saillants. Mais rien dans tes manières ne trahit non plus une quelconque trace de féminité. À vrai dire, tu es au milieu de nulle part, perdu entre ces deux genres. Tu as enfoui profondément la femme que tu as été par le passé, tout en sachant que jamais tu ne parviendras à être véritablement un homme.

Tu te présentes comme tel pourtant, sous l'apparence d'un homme avec le nom, ou surnom, d'Alek. Mais cela bien fait longtemps que tu as renoncé à savoir qui tu es vraiment. Alors tu te vois comme un être non-binaire désorienté, comme une Stryge à la fois faible et dangereuse. Tu n'as pas toujours été ainsi, mais ton estime pour toi est morte en même tant que ta féminité. Tout cela après ce jour épouvantable qui reste gravé en toi comme si on l'avait inscrit dans ta mémoire au fer rouge.  C'est aussi à partir de là que ta foi inébranlable en tes rêves, tes espoirs  a été brisé. Tu as perdu cette ténacité si précieuse, pour te ta laisser aller à un certain pessimisme . Comme si tu ne connaîtras plus jamais autre chose qu'une vie pauvre, vagabonde, isolée.  Néanmoins, tes pensées ne concernent que toi. Personne ne t'entend te plaindre ou te lamenter.  Tu gardes les choses pour toi car se confier signifie baisser sa garde, donner sa confiance, montrer ses failles. Apparemment tu ne t'en es jamais senti capable puisque voilà cinquante ans que tu vogues seul à travers les villes et les pays. Voilà aussi cinquante ans que jamais personne n'a su que tu n'es pas l'homme que tu parais être.

Comme avec les diamants, on ne voit souvent qu'une ou deux facettes d'une personne. Les autres sont masquées, ou elles se dissimulent d'elles-mêmes. Mais elles sont aussi réelles qu'essentielles.  Alors tu n'es pas uniquement un vagabond solitaire, un inconnu mystérieux,, un être transgenre.  Tu as tes goûts, tes capacités.  Tu n'as pu les effacer. Ils sont les vestiges de ton histoire. Et tous témoignent d'une habileté des mains et d'une sensibilité qui te sont propres.  Le piano par exemple, symbole par excellence de ton enfance aristocrate. Les cours te semblèrent d'abord comme une corvée avant de devenir un réel passe-temps. Cela fait bien longtemps que tu n'as pas tenté d'y jouer de nouveau mais il y a des gestes et des sentiments qui ne s'oublient pas. De même que ton talent pour cuisiner se dévoila lors de ta vie - ô combien plaisante - aux côtés de ton créateur.  Enfin, la guitare est quant à elle la compagne que tu as toi-même choisie. Un instrument qui te correspondait à merveille jusqu'au jour où on cassa le tien et tu n'as depuis, plus les moyens d'en acheter. Et derrière cet air parfois glacial, il ne bat pas un cœur de pierre. Malgré tes galères financières, tu es celui qui offre à manger à cet homme vivant dans la rue que tout le monde ignore superbement. Tu es celui qui peut se montrer attentionné, protecteur mais jaloux quand tu t'ouvres à quelqu'un. Mais tu es aussi celui qui agit sous le coup de l'impulsivité dès que tu es en proie à de fortes émotions.  Bref, tu es Alek. Tu ignores toi-même ce que cela signifie réellement mais peut-être le découvriras-tu à Ottawa. Ville où toutes les créatures comme toi ont leur place.


   
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Dernière édition par Alek T. Nikolaï le Lun 5 Sep - 16:58, édité 4 fois
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Alek T. Nikolaï
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Alek ♣ Born to be a monster  EmptyMar 30 Aoû - 17:37




Histoire

Dans le silence de la solitude, on n'entend que l'essentiel


*****************

Année 1894. Alliance franco-russe. Traité commercial entre l'Allemagne et la Russie. Bref, un pays qui tente de s'élever. De se faire une place en s'entourant de puissants alliés. Mais terrible ironie du sort, tu n'es pas juste née l'année de ces grandes décisions. Tu es également née la même année que le début du règne du tsar Nicolas II. Cet homme dont ta famille s'était tant rapprochée en pensant gagner du pouvoir elle aussi. Cet homme qui allait être finalement, la cause indirecte - mais bel et bien responsable - de la mort de tes deux parents et de chacun des membres de ta fratrie.  Mais bien sûr, aucun de vous ne l'avait prévu.

Tu naquis lors d'un mois hivernal au sein d'une famille aristocrate. Une chance ? Ça le fut en effet pendant toute ton enfance.  Contrairement à beaucoup d'autres, tu ne connus ni le froid, ni la faim. Tu n'étais pas contrainte de travailler toute la journée, voire la nuit, dès ton plus jeune âge, pour aider tes parents. Tu ne connus pas cette vie miséreuse et besogneuse qu'une grande partie du peuple russe était contraint de vivre. Comme dans beaucoup d'autres pays d'ailleurs.  Toi tu vivais dans ta douce bulle aux éclats dorés. Demeure somptueuse. Jardin luxuriant. Serviteurs multiples. Cette vie, c'était la seule chose que tu connaissais. Tu étais cette fille modèle et élégante, qui a totalement disparu désormais. Tes coiffures étaient belles - conformément à la mode de cette époque - et sophistiquées, tes vêtements étaient raffinés et impeccables.  Tout t'était offert.  Même si tout n'était pas toujours facile avec tes parents exigeants et tes nombreux frères et sœurs,  tu ignorais tout des véritables difficultés du quotidien. Tu ne te doutais pas de la dureté de la vie. C'est certainement ce qui explique ton désarmement total face à des situations dramatiques. Encore aujourd'hui, tu restes si vulnérable face aux complications.  Pendant que certains enfants travaillaient déjà à la sueur de leur front et à la force de leurs mains, toi tu recevais toutes sortes de cours. Certains pour apprendre à te comporter comme une femme noble, d'autres par exemple pour apprendre à danser ou pour jouer du piano. Mais ces souvenirs d'enfance te paraissent bien loin à présent. Comme si cette vie n'avait jamais été la tienne.


*****************


Tu étais devenue une honte pour ta famille. Ils étaient sur le point de te renier lorsqu'une occasion immanquable les fit changer d'avis. Ce serait ta dernière chance. Jamais ils ne supporteraient que tu désobéisses une nouvelle fois. Quoi qu'il arrive, ils étaient déterminés à ce que tu épouses un cousin du tsar.  Mariage arrangé parmi tant d'autres, dans un milieu où les sentiments n'avaient jamais eu leur place. Opportunité inespérée aux yeux de tes parents. Miracle beaucoup trop important pour qu'ils te laissent te défiler une fois de plus. Jusqu'à ce jour, de mille et une manières, tu avais trouvé le moyen d'échapper au mariage. Malheureusement pour tes parents, le cœur de leur fille aînée battait sous l'impulsion de la soif de liberté.   Une soif irrépressible, solidement ancrée dans les fins fonds de ton âme. Mélange de désir de découvrir le monde et de crainte d'être enchaîné pour les restants de tes jours à un homme choisi par ta famille. Un homme qui aurait un pouvoir illimité sur toi, qui te garderait dans sa somptueuse maison telle une cage dorée. L'éducation de tes parents n'avaient pas eu l'effet escompté puisque jamais tu n'avais semblé vouloir de cette vie qui t'était destinée. Mais ta raison ne t'avait pas quittée. Tu savais que c'était inévitable. Tu avais 23 ans maintenant, tu ne pouvais plus fuir. Il était probablement temps d'abandonner tes rêves d'adolescente et de faire face à tes responsabilités. Après tout, la moitié de tes frères et sœurs, tous plus jeunes que toi, étaient déjà mariés. Tu aurais dû montré l'exemple, mais tu pouvais sauver ton honneur et être la fierté de ta famille en épousant cet homme de la même famille que le tsar.

Dans deux mois et quatre jours, le mariage aurait lieu.



*****************


Cette nuit fut pire que tout ce que tu avais pu imaginer. Cette nuit de noce où tout "mari" put prendre ton innocence. Cette nuit où il posa ses mains moites et repoussantes sur ton corps fragile avant de faire preuve d'une bestialité sans nom. Nuit de supplice, de peur et de douleur. Nuit interminable. Tu sus à cet instant que jamais tu ne pourrais endurer cette vie. Tu ne supporterais pas de passer une journée ou une nuit supplémentaire à côté de cet homme qui te répugnait comme jamais personne auparavant. Et il n'y avait pas que lui. Tu ne voulais plus de toutes ces obligations,  de ce luxe, de cette hypocrisie. Tu refusais que ta vie se matérialise en cauchemar. Alors dès l'aube suivant cette nuit infernale, tu profita du sommeil lourd de ton nouvel époux pour fuir. Un maigre sac sur le dos et quelques billets en poches. Tu ne savais pas où tu allais, mais tu allais loin. Loin de ta famille, de cet homme, de cette vie qui t'était imposée. Là où ils ne te trouveraient pas. C'est après une quinzaine de jours tumultueux, que tu le revis. Il n'était pas un mirage, c'était bien lui. Ton professeur de piano, lorsque tu n'étais qu'une fillette. L'homme pour qui tu avais presque immédiatement éprouvé un mélange de respect, d'affection et de fascination innocente. Il n'était pas qu'un simple professeur, comme toi n'avait jamais été qu'une simple élève pour lui. Il y avait toujours cette connexion inexplicable entre vous. Comme si votre amour secret pour la liberté vous avait lié.

Voilà des années que tu n'avais plus besoin de prendre des cours et que tu ne les voyais plus, mais le hasard t'avait remis sur son chemin. Il était en route pour Copenhague. Le pouvoir Russe, non seulement était impliqué dans la guerre mondial, mais en plus il était clairement menacé par le peuple qui se révoltait. À cause de ses nombreux liens avec l'aristocratie et le gouvernement actuel, ton professeur préférait partir pour ne pas être mêler à ces révolutions qui menaçaient sa sécurité.  Et en cette période de guerre, il ne pouvait pas rejoindre Berlin. Ville qu'il aimait tant. Il avait donc porté son dévolu sur Copenhague. Le Danemark était resté un pays neutre -officiellement - et là-bas les civils étaient hors de danger. Bien trop attaché à toi pour t'abandonner au milieu de tous ces conflits,  il t'emmena avec lui. Mais quelques semaines seulement après votre arrivée là-bas, un article de presse danoise provoqua l'effondrement de ton monde. Cet article mentionnait une puissante famille russe du nom de Nikolaï, sauvagement assassinée par un terroriste révolutionnaire. Fait divers idéal pour des journalistes, tandis que toi tu sentis un vide glacial s'emparer de ton cœur et le glacer. Comme si le néant était préférable au chagrin. Tu mis un moment avant de réaliser que tu n'avais plus rien. Ta famille n'était plus. Balayée de la surface de la terre, comme si elle n'avait été qu'une poussière indésirable. Ta vie passée s'était envolée, jamais tu ne retrouverais ce que tu venais de quitter. Seule. Pourtant, lui, il fut là. Envers et contre tout, il se montra plus inquiet, plus tendre et plus protecteur que tout ce que tu aurais pu imaginer. Il révélait ce qu'il avait toujours été au fond. Ton père de cœur, ton mentor, ton ancre. Tu fis alors ce que jamais tu ne pensais lui demander.Tu voulais être comme lui. Une Stryge, toi aussi. Pour être sûre de ne pas le perdre, de pouvoir toujours être là. Tu connaissais sa véritable nature depuis que vous aviez quitté votre pays natal. L'esprit sage de ton mentor ne résista pas aux élans de ses sentiments. Séduit à l'idée de ne plus être jamais seul lui non plus, il devint ton créateur. Un lien encore plus fort que celui entre un père et sa fille.
Deux âmes éternelles, le cœur battant au même rythme, le regard tourné vers le même horizon.



*****************


Non, non, non ! Stop arrêtez... je vous en prie... arrêtez ! Non... laissez-moi ! À l'aide...non... Tes pensées hurlaient ton désespoir mais aucun son ne parvenait à sortir de ta gorge pétrifiée. Tu t'entais de les empêcher mais rien n'y faisait. Ils t'entouraient, se collaient à toi, commençaient à te déshabiller et touchaient ton corps féminin, objet de leur désir animal. Tu n'étais plus une pauvre humaine sans défense, tu étais bien plus forte qu'eux. Tu étais une Stryge depuis plusieurs dizaines d'années. C'était là le problème. Ils t'avaient pris par surprise, et le temps que tu réagisses, ton cœur était déjà affolé et tes idées s'embrouillaient, ensevelies sous une vague de sombres émotions qui s'ajoutaient à ta vulnérabilité naturelle. Si tu utilisais tes capacités surnaturelles dans un tel état,  il ne faisait aucun doute que tu pourrais facilement perdre le contrôle de toi-même. Tu ne voulais pas que tout cela tourne au carnage. Mais la scène se déroulait tel un film au ralenti, en même temps que des souvenirs de cette nuit épouvantable avec ton "mari" remontèrent à la surface. Cela fut l'horreur de plus, alors comme pour se protéger, ta conscience sembla se déconnecter. Tes yeux révélèrent alors le monstre que tu avais toujours tenté de retenir en toi et qui se faisait une joie de sortir ce soir. En seulement deux secondes, tu pris le couteau de l'un de hommes et égorgea deux d'entre eux. Tu te jetas ensuite sur le troisième pour planter tes crocs dans cou et de le dévorer, au sens propre du terme. Tes instincts de Stryge carnassière se dévoilaient au grand jour à cause de la rage, de la peine et de la souffrance qui venaient de briser ton esprit. Le dernier des hommes, qui avait tenté vainement de fuir, subit le même sort. Le silence de la nuit fut déchiré par ses hurlements inhumains. Ce n'est qu'une fois qu'il fut mort, comme tous ces comparses, que tu  fut frappée par l'horreur de ce que tu venais de faire  Cette tentative de viol s'était transformée en une boucherie effroyable. Tu étais l'unique coupable. Tout cela parce que tu étais devenue une créature, une Stryge. Non... tout cela parce que tu étais... une femme.

À cet instant, ton corps pouvant éveiller les désirs te sembla le pire monstruosité qui n'avait jamais été créée. En plus d'une culpabilité insoutenable pour les crimes impardonnables que tu avais commis, un dégoût d'une profondeur abyssale s'ancra en toi. Tu te débarrassas de chacune de tes affaires personnelles, tu brûlas chacun de tes vêtements et tu coupas ta soyeuse et longue chevelure brune. Désormais, tu ne serais plus jamais Aleksandra. Elle était morte en même temps que ces hommes. Toi, tu ne serais plus que Alek. Ton créateur était impuissant, incapable de t'aider à surmonter cette répulsion envers-toi même qui t'obsédait. Tu ignorais pourquoi il restait à tes côtés après ce que tu venais de faire, mais vous avez quitté ensemble le Darnemark pour rejoindre la France. Là où la police danoise ne pourrait remonter jusqu'à vous. Ce que vous ignoriez, c'était que les Faës vous poursuivaient. Lorsqu'ils remarquaient une Stryge carnassière, ils n'avaient aucun scrupule à l'éliminer. Quand vous comprîtes  qu'elles étaient à vos trousses, ton créateur te déclara qu'aucune erreur n'était impardonnable et te fit promettre de rester en vie et de profiter de l'éternité pour voyager comme il avait toujours rêvé de le faire.  Sur le coup tu ne compris pas sa requête, tu le pensais juste inquiet pour vous, mais le lendemain tu vis qu'il s'était livré aux Faës. Il avait prétendu être le responsable des quatre meurtres barbares que tu avais commis. Lui aussi, tu l'avait perdu. Par ton unique faute.


*****************



Cinquante ans plus tard, tu honorais toujours ta promesse tout en restant ce jeune homme dénommé Alek et en  veillant à ne plus voir personne mourir par ta faute. Ta destination la plus récente est celle d'Ottawa. Peut-être que ce berceau du surnaturel pourrait t'offrir la place que tu n'as jamais su trouver.




Sandra alias Mellowness
C'est encore moi  :3 Voilà j'aime tellement vous embêtez que j'ai décidé de créer un troisième personnage  (aa) Je ne vais pas blablater sur moi, tout ce qui compte c'est que je love ASN et que je vous love aussi les loulous  :asn: Et puis, merci de me supporter  :hoho:




©️ fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN




Dernière édition par Alek T. Nikolaï le Lun 5 Sep - 19:30, édité 2 fois
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Caroline L. Bloch
Beauty isn't everything. It's the only thing
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Messages : 220 Je suis arrivé(e) le : 08/07/2016 Sous les traits de : Elle Fanning Je me dédouble : Mara D. Danvers Pseudo : Melkin Crédits : merenwen & sosoland Points : 1524 Couleurs RP : #AE7F00 Dancing with myself.

J'ai : 16 ans Age d'apparence : ... 16 ans Je travaille comme : étudiante en anatomo-pathologie Actuellement, je suis : célibataire par choix, mais pas le mien Pouvoir : contrôle de la Chair Niveau social : modestement boursière. Alek ♣ Born to be a monster  Large

Je suis seule à crever,
Et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi,
Nous allons nous connaître
Préparez votre temps,
Pour vous j'ai tout le mien.


Alek ♣ Born to be a monster  L66Z7OV

Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi
Si j'en ai connu, je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher
Faire des comparaisons
J'ai un coeur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom...
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Alek ♣ Born to be a monster  EmptyMar 30 Aoû - 17:41
ALEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEKKKKK TE VOILAAAAAAAAAAAAA ! *en admiration* :meow: :meow: :meow:
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Alek T. Nikolaï
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Alek ♣ Born to be a monster  EmptyMar 30 Aoû - 17:45
Oui je suis là  :laugh: :asn: Je ne voulais pas te faire attendre plus longtemps :miam:
Tu peux m’admirer autant que tu veux  :cool:  
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Micah Rosner
Alchimiste
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J'ai : 27 ans Je travaille comme : Styliste et gérant de ma boutique Actuellement, je suis : Célibataire Pouvoir : Archivage de la mémoire Niveau social : Relativement aisé
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Alek ♣ Born to be a monster  EmptyMar 30 Aoû - 18:01
Bienvenue à nouveau et bon courage pour ta fiche :meow:
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Astrid Montgomery
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Astrid Montgomery
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Messages : 648 Je suis arrivé(e) le : 03/01/2016 Sous les traits de : Phoebe Tonkin Je me dédouble : // Crédits : Tumblr et moi même Points : 4201 Couleurs RP : #936A7C Alek ♣ Born to be a monster  276912tumblro96ngmgUBq1qeyb79o6r1250

J'ai : 539 années Age d'apparence : 25, aux environs Je travaille comme : Darwinette Actuellement, je suis : Célibataire Niveau social : Modeste Alek ♣ Born to be a monster  137518938817001468765636

Alek ♣ Born to be a monster  AiA6gpX

Les amants des prostituées
Sont heureux, dispos et repus;
Quant à moi, mes bras sont rompus
Pour avoir étreint des nuées.

C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.
En vain j'ai voulu de l'espace
Trouver la fin et le milieu;
Sous je ne sais quel oeil de feu
Je sens mon aile qui se casse;

Et brûlé par l'amour du beau,
Je n'aurai pas l'honneur sublime
De donner mon nom à l'abîme
Qui me servira de tombeau.
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Alek ♣ Born to be a monster  EmptyMar 30 Aoû - 18:52
Re-bienvenue toi :hihi:
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Alek T. Nikolaï
Neither male nor female
Alek T. Nikolaï
Neither male nor female

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Messages : 60 Je suis arrivé(e) le : 30/08/2016 Sous les traits de : Erika Linder Je me dédouble : Angel & Shawn Pseudo : Mellowness Crédits : Nedeelzebuto Points : 344 Couleurs RP : DarkOrange Alek ♣ Born to be a monster  1474311326-tumblr-nq3x2x8xat1urlrd4o1-250

J'ai : Bientôt 122 ans Age d'apparence : 23 ans Je travaille comme : Dogsitter, serveur & chargé de la plonge Actuellement, je suis : Seul, cela vaut mieux Niveau social : Misérable Alek ♣ Born to be a monster  Tumblr_mak5b28uK91qdndm8o1_500

J'aimerais avoir le courage de franchir cette ligne.
De te serrer contre moi, de tout oublier.
De t'aimer.
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Alek ♣ Born to be a monster  EmptyMar 30 Aoû - 19:56
Merci à vous deux :heart:
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Elijah Rosner
Alchimiste
Elijah Rosner
Alchimiste

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Messages : 202 Je suis arrivé(e) le : 23/08/2016 Sous les traits de : Katherine Moennig Pseudo : Capam Crédits : Sinsina Points : 580 Couleurs RP : #006699 Alek ♣ Born to be a monster  Bn91Kxk

J'ai : 35 ans Je travaille comme : Prof d'équitation & copropriétaire Actuellement, je suis : Tranquille... Pouvoir : Communication avec les animaux
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Alek ♣ Born to be a monster  EmptyMar 30 Aoû - 20:01
re-bienvenue ici ! Bon courage pour ta fiche :hug:
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Angel & Dante

Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3