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"If You Dare Come a Little Closer"

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Jahaal J. Sepehr
أنا مثير و أنا أعلم أنه
Jahaal J. Sepehr
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Messages : 185 Je suis arrivé(e) le : 13/04/2016 Sous les traits de : Jason Momoa Je me dédouble : Heathcliff A. Lovecraft & Aldous B. Koch & Archibald S. Rosier Pseudo : Yuki Shuhime Crédits : @SWAN Points : 2911 Couleurs RP : #cc6600 "If You Dare Come a Little Closer" Giphy

J'ai : 174 ans Age d'apparence : 33 ans Je travaille comme : Chef Pâtissier Actuellement, je suis : En couple avec la plus délicieuse des Louves Espèce : Djinn Iphrine Niveau social : Sans prétention
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"If You Dare Come a Little Closer" EmptyDim 24 Juil - 22:15
"If You Dare Come a Little Closer"



5 Juillet 2016 - 18h30 - Jahaal& Merry


Tu es à la bourre. Tu es toujours à la bourre. Mais d'habitude, tu t'en fous. Pas aujourd'hui. Tu as comme qui dirait les papillons dans le bide qui te font te magner le train. Tu as pris du temps pour tout, depuis que tu as envoyé ce putain de message à Merry. Faut dire que ça avait été une drôle de torture depuis qu'elle était partie. Comme une voleuse. Sans rien dire. Tu dormais encore comme un gros sac et quand tu t'es réveillé, y avait plus que son odeur, l'impression de sa louve, et puis l'empreinte de ses baisers sur ton corps. C'est tout. Pas de mot, pas de message. Que dalle. Alors tu as appelé Nina, tu as appelé Yana, tu as essayé de faire le type normal. Que faire quand une meuf que tu as pécho part sans prévenir et ne rappelle pas ? Que faire pour ne pas passer pour le gros relou de service et risquer qu'elle revienne jamais ? Ouais parce que toi, tu maîtrise la deuxième option. C'est même devenu une spécialité que de faire ce qu'il fallait pour te débarrasser des gonzesses. Sauf que Merry, tu la veux. T'as aucune envie de se débarrasser d'elle. Et ça, tu sais pas faire. Comme un gros gland. Tes deux amies ont été unanimes : si elle est partie, laisse la refaire le premier pas. Si tu la rappelles, ça finira mal. Bah toi, bête et méchant, tu as obéis sans réfléchir. Sauf qu'au bout de quasi deux semaines sans aucune nouvelle, sans message, sans coup de fil, tu commences à péter un plomb.

Les premiers jours, t'avait une pèche comme jamais. Tu te pavanais partout, fin heureux, comme si tu avais jamais rien connu de plus chouette dans ta vie. Pourquoi, comment, par quel étrange mécanisme était-ce arrivé, tu t'en foutais pas mal. Et puis tu avais déchanté, passant tes journées à fixer ton portable, tes permissions entre les services à espionner le MacDo où elle travaillait en te miniaturisant. Toujours rien. Tu restais obstinément attentif à ce qu'avait dit les filles, tu voulais pas te faire insistant ni même lui donner l'impression que tu la suivais. Ce serait trop glauque. Alors tu prenais ton mal en patience. Et puis ce matin, tu n'y tenais plus. Ca faisait une semaine qu'elle venait plus au MacDo et tu avais même pas eu les couilles d'aller interroger une collègue ou le manager. Non, vieux DJinn poule mouillé ! Alors tu avais cédé et envoyé un message. Sobre, un peu con, maladroit, mais qui proposait clairement à Merry de la revoir. Et une réponse dans la foulée, affectueuse, somme toute heureuse de te parler. Tu avais rien pigé sur le coup : elle rappelait pas mais avait l'air contente que tu la rappelles ? C'était zarb tout ça. Tu l'avais invité à se voir et quand elle avait innocemment demandé où tu voulais la rencontrer, tu avais répondu chez elle. Tes intentions étaient claires, pour toi au moins, et tu avais un objectif bien précis pour cette soirée.

Alors tu t'étais préparé avec une attention particulière, subissant les railleries de ta mère qui avait -évidemment cette Djinn diabolique est omnisciente et sait toujours tout- deviné qu'il se tramait un truc. Son "grand bébé tout malheureux" qu'elle disait. Tu parles, elle était aller renifler ses affaires et avait directement compris qu'il avait ramené une fille. Sauf que tu ne ramenais jamais de filles chez toi. Non, tes coups d'un soir et tes amourettes passagères, jamais tu prenais le risque de les emmener à l'appartement. Et pourtant, tu avais pris Merry. Encore une vague de mystères auquel tu n'as pas envie de réfléchir. Pas maintenant. Pas avant de lui avoir parler et d'avoir mis certaines choses au clair. Tu finis par sortir de chez toi en retard, portant un pantalon cintré vert canard et un chemise sur mesure -obligé, ta carrure existe quasiment pas en coupe ajustée- bordeaux. Tu avais peigné tes cheveux -quel exploit- et même arrangé les bijoux dans ta barbe et tes bagues avec coquetteries. Du parfum, un peu d'huile dans la barbe, et pas de chaussures -non parce que faut pas pousser non plus ! Te voila tout beau -ta mère jubile en voyant son "grand bébé si élégant"- et tu quittes ton appartement. Tu sais où Merry habite, tu as cherché -pas la peine de le lui dire, ça te ferait passer pour un désespéré- et tu t'y rends à vélo. Tant mieux, l'air te fera du bien, tu as beaucoup trop chaud, et tu n'aimes pas cette sensation dérangeante de creux dans le ventre. Comme si tu avais faim, mais faim de Merry.

Un peu connement, tu avais profité du trajet pour acheter quelques trucs. D'abord, une marguerite. Ouais, une marguerite. Une inspiration momentanée. Les roses étaient trop kitsch, trop surfait, les autres fleurs moches et pas question d'arriver avec un bouquet. Non, juste une marguerite et un petit paquet entouré d'un ruban qui serait une surprise pour leur soirée. Oh et du champagne. Du vrai cette fois. Histoire d'avoir l'air moins con que la première soirée -tu te surprends à penser que si ça se trouve, Merry n'a que des chopes à bière pour boire le champagne et tu as un petit rire niais. Tu mets tous tes achats dans le panier de ta bicyclette. En arrivant en bas de l'immeuble un peu craspouille de Merry, tu réalises que malgré la douche et le nuage de déo, tu es déjà trempé de sueur. Tant pis, après tout, c'était un fluide tout naturel. Tu repenses à votre soirée, à votre nuit, à Merry et ses joues rouges qui ... Mon dieu ne pas penser à ça. C'est une mauvaise idée si tu veux arriver décent chez elle. Alors tu montes les étages jusqu'à trouver son nom sur la porte et tambourine au battant. Ah, merde, y avait une sonnette. Trop tard, tu avais pas vu. Tu tiens dans ton dos le paquet surprise et le champagne derrière ton dos et la marguerite entre les dents façon dragueur latino. Ton coeur tambourine dans ta poitrine et quand la porte s'ouvre, tu réalises combien elle t'a manqué. Et combien c'est flippant de ressentir ça ...



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Merry Stuart
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Messages : 175 Je suis arrivé(e) le : 09/06/2016 Sous les traits de : Emily Browning Je me dédouble : Jesse P. Baker / Aman Redkar Pseudo : Livia Crédits : Avatar me Points : 3313 Couleurs RP : parme "If You Dare Come a Little Closer" V0mLOT6

J'ai : 27 ans Je travaille comme : Employée d'une chaîne de fast food Actuellement, je suis : Bella Swan cernée de bestioles surnaturelles en couple avec un Djinn... Alter-ego : Loup gris Espèce : Berserker Niveau social : Modeste
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"If You Dare Come a Little Closer" EmptyDim 24 Juil - 23:17

Elle s'est souvent posé la question, au fond, de ce qu'il convenait de faire. Devait-elle le rappeler ? Mais pour lui dire quoi ? Elle avait déconné. Dans la panique du moment, elle avait juste oublié de laisser un mot, n'importe quoi. Elle avait prit sa forme de louve et avait détalé. Les gens pensèrent à un grand chien. Elle galopa ventre à terre, sans pouvoir s'empêcher de se sentir déchirée. Ce n'était qu'une fois être passée à l'appartement pour se changer, une douche d'une seconde et elle avait filé droit vers une pharmacie, rapport à la pilule du lendemain et tout ça. Ce n'était qu'une fois dans le bus qui l'amenait au boulot qu'elle s'était frappée le front : elle aurait dû lui laisser un mot.
Pas le temps d'envoyer un sms, elle s'était faite pourrir par son sous chef pour son heure de retard. Et la journée merdique avait succédé à la nuit magique. Elle était rentrée tard, épuisée, cherchant en elle le courage de lui envoyer un message. Mais elle ne l'avait pas trouvé. Peut-être qu'il faisait ça à toutes les filles. La nuit magique et c'était ce qui avait creusé ce trou dans sa poitrine. Elle ne voulait pas se voiler la face. Sexy comme il l'était, les demoiselles devaient se bousculer pour arracher leur string. Pas de raison que ce soit différent, cette fois. Non, vraiment, aucune raison : qu'avait-elle à offrir ?

Alors Merry avait reprit sa vie, à une différence près : cette surveillance constante de son portable. S'il voulait la revoir, il enverrait un message, pas vrai ?
Alors, pour palier à son chagrin, elle s'était occupée de celui de Mara, en tout bien tout honneur. Elle ne supporterait pas de coucher avec quelqu'un d'autre. Pas encore. Le trou dans sa poitrine était trop frais. Elle se mentait plutôt bien. Elle se concentra sur Mara et sur Diane la dramaturge pour oublier un peu.
Puis, lasse de trop de douleurs, choisit le moindre mal. Elle partit pendant sa semaine de congés à Toronto. Elle avait par trop remisé la confrontation avec ses parents. Mais même dans la tourmente, Jahaal lui manquait.

Le sms était enfin arrivé quand elle était dans le train pour Ottawa. Merry ne l'attendait plus. Elle avait tenté de mettre son mouchoir sur sa peine en se persuadant qu'il ne lui avait rien promis. Et elle non plus. En voyant ce texto tellement banal mais tellement attendu pendant deux longues semaines, elle s'était mise à pleurer, répondant aussitôt. Tant pis si ça faisait la meuf en chien - c'était un peu ironique pour une Berserker. Elle n'était pas sûre de survivre jusqu'au lendemain...

Merry inspira profondément en voyant l'heure tourner. Elle avait rangé l'appartement toute la journée, le T2 ne lui avait jamais semblé si impeccable. C'était petit, à vrai dire, mais confortable. Il n'y avait pas de photographies aux murs, juste des posters de films qu'elle aimait bien - Dracula de Coppola, Batman ou encore 300.
Un minuscule coin cuisine dans le renfoncement du salon diffusait l'odeur de ce qu'elle avait choisit de préparer. Elle avait longuement hésité pour finalement faire des spaghettis sauce bolognaise. En entrée, elle avait acheté des petits fours tout prèt. Et en dessert un moelleux au chocolat - seule pâtisserie qu'elle réussissait à coup sûr. Ca lui sembla convenir. Jehaal n'avait pas semblé hyper à cheval sur l'étiquette et elle avait peur de faire vraiment trop.

Elle portait la même robe rouge que l'autre fois chez Mara, cintrée à la poitrine et évasée à partir du buste. Pour éviter de montrer ses chaussons mickey débiles, elle marchait pieds nus. Point de bijoux ou de trucs très sophistiqués, elle avait simplement relevés ses cheveux comme la première fois. Elle ne portait qu'un maquillage discret. Et s'il voulait juste venir la baiser pour repartir aussi sec ? Elle n'espérait pas. Pas sûre qu'elle puisse faire tenir son cœur.

Les coups à la porte la firent bondir et elle se précipita vers la porte, se forçant à inspirer, lissant un peu sa robe avant d'ouvrir. Il était bien là, un peu essoufflé. Elle eut un petit sourire timide. Elle se rendit compte qu'elle avait pensé à tout sauf à quoi faire en le voyant. La bise ? L'embrasser ? Elle préféra s'effacer un peu pour le laisser entrer dans la petite entrée du T2.
"Salut. Tu n'as pas eu trop de mal à trouver ?"
Elle referma la porte derrière lui, se mordillant la lèvre inférieure. Putain bravo, super les retrouvailles, hyper chaleureuses. Et elle ne venait pas de sortir des putains de platitudes non plus... Aller, inspire, on se calme. Pourquoi restait-elle plantée là, comme une niaise ? Elle se serait bien giflée.

Mais elle était simplement heureuse qu'il soit venu...
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Jahaal J. Sepehr
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"If You Dare Come a Little Closer" EmptyLun 25 Juil - 10:07
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5 Juillet 2016 - 18h30 - Jahaal& Merry


"Wahou !"

Plutôt équivoque comme réaction. En même temps, Merry venait de faire très fort. Elle avait ouvert la porte et était apparu, magnifique dans une robe rouge serré sous la poitrine, les cheveux arrangés, juste un peu de maquillage. Elle a un petit sourire timide quand elle te voit, chaleureux pourtant et elle t'invite à entrer en baissant un peu la tête. Tu passes la porte en crabe, pour dissimuler ce que tu tiens dans ton dos. Tu entends la porte se refermer derrière toi et Merry rester là en se triturant la lèvre avec ses dents. Dans le genre réplique à deux balles, tu aurais pas fais mieux. Tu souris toujours avec la marguerite entre les dents et hausse les épaules. Sans gêne, tu avances davantage dans l'appartement. Petit mais clean, accueillant et confortable. Tu trouves d'un coup d'oeil la table du salon et tu déposes tes paquets dessus avant de reprendre la fleur en main, tirer sur ta chemise et passer une main dans tes cheveux pour les remettre en arrière. Tes boucles foncées encadrent ton visage qui se fend d'un immense sourire quand tu arrives à sa hauteur, en deux pas. Tu te colles un peu à elle, tu la respires, et pose délicieusement tes lèvres sur les siennes, une paume contre sa joue. Une seconde à partager son regard, à y chercher le même trouble que tu ressens au creux de toi et tu reprends une distance raisonnable. Tu lui tends la marguerite sans plus de cérémonie.

"Ouais sans problème. J'ai laissé mon vélo en bas, ça craint pas trop ? Oh et tiens, c'est pour toi ! J'sais bien que les loups kiffent pas trop trop les végétaux, mais bon. Si tu en veux pas tu peux la balancer hein."

Un petit silence gêné s'installe. Tu ne sais pas trop quoi dire. En fait, tu es tellement content de la voir que tu arrives pas à regarder ailleurs -et faut dire que sa robe attire indubitablement ton regard sur une partie plutôt voluptueuse et agréable. Tu te racles un peu la gorge. Ce qui te rassure dans l'histoire, c'est que tu as voulu la jouer romantique et apprêté, et que elle aussi. Déjà c'était un bon point, si tu étais arrivé et qu'elle était vautrée devant la télé en jogging -bon elle aurait été tout aussi sexy et appétissante c'est pas la question- tu aurais un peu supposé qu'elle en avait rien à battre que tu sois là. Tu inspires profondément et regarde autour de toi, les mains dans les poches.

"C'est chouette chez toi dis donc. Vachement plus respirable que mon appartement avec tout cet encens et ces foutus rideaux partout. M'enfin, j'trouve ça cool. Oh et regarde, je t'ai apporté ça, histoire de se rattraper de ... notre première soirée. Et ça, c'est un petit cadeau pour le dessert, tu peux l'mettre au frais ? Ca sent super bon en tout cas, mouahah, c'est toi qui a cuisiné ?"


Tu t'étais instinctivement rapproché du canapé et montré à Merry le champagne et le paquet enrubanné. Tu as un petit sourire gêné en te grattant un peu la tête. Depuis quand ça te foutait mal à l'aise d'être devant une nana ? C'était vraiment n'importe quoi. Tu cherches une réplique moisie pour casser l'ambiance un peu pesante et tu ne trouves que ça. Pathétique. Tu t'en serais frapper le front avec la paume de ta main. Mais trop tard, ce qui est dit .. est dit.

"M'enfin c'est pareil, si t'en veux pas, tu peux le vider dans l'évier. Ou le garder pour l'offrir à quelqu'un d'autre."


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Merry Stuart
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"If You Dare Come a Little Closer" EmptyJeu 28 Juil - 13:40


Elle le laisse entrer, songeant combien elle se sent godiche à cet instant, à lui sortir une phrase démodée depuis au moins quarante ans. Il va déposer ses paquets sur la table et elle en profite pour inspirer profondément. Ca va bien se passer. Le voir avec sa marguerite entre les dents lui fait lever les yeux au ciel. Quelle idée ! Mais en vérité cela l'amuse et elle allait le suivre dans le salon quand il la bloque soudain, s'approchant d'elle et Merry retient son souffle. Visiblement il tergiverse moins qu'elle et ses mains chaudes encadrent son visage. Le goût de ses lèvres lui tord un peu le ventre d'un plaisir simple. Elle a eu peur pendant tellement de jours de ne plus jamais le revoir... Elle s'est retrouvée dans plein de galères, de plans foireux ou juste de trucs cheloux depuis qu'ils se sont vu la dernière fois... Alors ce baiser la ramène deux semaines plus tôt et elle oublie un instant tous ses soucis pour se perdre dans son regard, rouge du plaisir idiot qu'il l'ait embrassée.

Merry ne sait pas trop comment nommer leur relation. Etaient-ils ensemble ? Amants ? Fuckfriends ? Elle n'en sait rien et ne veux pas se poser la question. Quand il lui tends la marguerite, elle l'accepte, un peu émue et gênée à la fois de ce cadeau pourtant simple. Mais qui la touche sincèrement. Et lorsqu'il sous entends un peu pataud qu'elle peut la jeter...
"Si tu me la donne pour que je la mange, je risque de ne pas avoir assez pour une salade mais si c'est pour me l'offrir, c'est plus joli qu'un steack dans un vase..." Dit-elle, gentiment moqueuse. "Mais pas de soucis pour ton vélo, ça crains pas autant qu'on se l'imagine dans le coin. C'est juste... vêtuste ?" Elle rigole. L'endroit ne fleure pas le neuf et le luxe, c'est clair. Mais au finalement elle n'a pas trop de soucis.

Le cadeau la touche, évidemment, et elle la garde un instant avec elle, le temps d'aller chercher un verre d'eau - puisqu'elle n'a pas de vase - et de l'y mettre, la posant au centre de la table. Les fleurs ça fait plus gai, après tout.
"Franchement ? Ton appart' m'a paru très bien. On se sent..." Elle hésite un instant. "Protégée, dedans. Comme dans un cocon." Dans les bras de Jahaal aussi, en fait. Mais cela, elle ne le dira pas, c'est suffisamment gênant comme ça. Il lui désigne le paquet et elle songe qu'elle va avoir l'air con, avec son fondant tout basique parce que ça vient de la heurter d'un coup : c'est vrai qu'il lui a dit être pâtissier. Quelle quiche ! Ca lui ressemble bien de zapper ça. D'autant qu'au fond, elle le connait à peine. C'est le genre de chose qui la met un instant mal à l'aise, lui donnant l'air aussi gênée finalement que lui.

Elle se passe une main dans les cheveux et met le paquet au frais. Le champagne, le gâteau... Tout ça est terriblement... Cliché ? Cool ? Elle soupire un instant : pourquoi est-ce que ça la remue autant de le voir chez elle. Personne n'est jamais rentré dans son appart, à part le réparateur de la chaudière, une fois.
Même pas Mara, même pas sa soeur. Alors y voir Jahaal c'est au moins aussi bizarre qu'un ours en tutu sur un monocycle. Bref.
"Hum, merci pour le gâteau, le champagne et... tout ça." Merci de ne pas m'en avoir tenu rigueur de m'être barrée comme une voleuse, aussi. Mais ça elle préfère ne pas le dire.
"Oui, enfin c'est rien de très... recherché... La cuisine... Juste... Des spaguettis bolognaise... Rien de très... Famous." Elle se passe une mains sur la nuque et se détourne pour aller chercher des verres dans son petit placard. Pour l'apéro, quand même. C'est une excellente idée pour cacher sa gêne.
Elle dépose tout sur la table basse. Tout est fonctionnel. Petit. Mais pratique. Heureusement qu'elle a rangé, cependant, songe-t-elle. Elle sort des bières, du jus de fruit et du coca, histoire de faire bonne mesure, pose un saladier de chips. Un apéro parfaitement prolétaire qui ferait hurler Mara...
Elle hésite un instant à aller s'asseoir à côté de lui. C'est juste qu'il fait beaucoup trop chaud depuis qu'il est ici. Elle s’assoit quand même à côté de lui et prend une grande inspiration.
"Je suis désolée d'être partie comme ça... L'autre jour..." Bon, autant briser la glace tout de suite, non ? "J'étais en retard au boulot, j'ai paniqué et j'ai pas pensé à te laisser un mot. J'espère que tu ne m'en veux pas trop ?" Et s'il la revoit juste pour le cul, et ben tant pis, elle passera pour une groupie idiote. Parfois, il faut savoir se mouiller un peu.
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"If You Dare Come a Little Closer" EmptyDim 14 Aoû - 14:59
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5 Juillet 2016 - 18h30 - Jahaal& Merry


"Tu peux toujours la brouter si ça te dit, mais je t'avoue que je préfère un steak, ahah."

Réplique de merde sur réplique de merde. Tu te reconnais à peine à être aussi con. Pas que tu ne sois pas con d'habitude, non. D'habitude tu le fais exprès. Là, tu sais juste pas quoi dire. Comme un crétin heureux qui ne fait que sourire et dire des conneries. La soirée commence super. Enfin, faut dire que Merry hausse pas forcément le niveau. Ca te console un peu de voir qu'elle a l'air aussi perturbée que toi. Tu la regardes bêtement quand elle va chercher un verre d'eau faisant office de vase, en te disant qu'elle était quand même vachement belle. Et puis tu la regardes toujours bêtement quand elle va chercher l'apéro. Tu as la présence d'esprit de te laisser mollement tombé sur son canapé quand elle revient avec des petites choses à grignoter et de quoi boire un coup. Tu plonges d'abord la main dans les chips, en essayant mentalement de te convaincre que tu n'es pas simplement un malotru qui se goinfre sans ménagement sans y être invité. Tu laisses crouncher sous ta dent les pétales de pomme de terre en fixant obstinément le saladier quand tu sens Merry s'asseoir à tes côtés. Elle a hésité avant, mais elle est venue.

Tant mieux. Ton genou frôle le sien, sa cuisse contre la tienne. Tu ne sais pas quoi dire et le silence s'installe quand la jeune femme y met fin. Tu l'entends soupirer fort avant de se jeter à l'eau, mais tu fixes toujours le saladier. Tu sens son regard sur toi, ou alors sur le poster de film juste derrière toi, c'est selon. Finalement, quand elle parle, tu captes ses prunelles aussi fuyante que les tiennes. Ses paroles pénètrent ton esprit et coulent en toi comme une douche d'une fraîcheur salvatrice une chaude journée dans le désert. Un sentiment de bien être, de soulagement même, irradie dans ton ventre et tu ne peux t'empêcher de sourire. Tu la crois sans mal, vos quelques sms allaient déjà dans le sens qu'elle avait du partir précipitamment. Tu ne t'expliques toujours pas pourquoi elle ne t'avait pas rappelé plus tôt, mais comme tu conviens ne pas l'avoir rappelé non plus, tu supposes que c'est une sorte de match nul. Néanmoins, tes entrailles se serrent quand tu te demandes mentalement ce qu'il se serait produit si tu n'avais pas envoyé ce fichu sms. Ton sourire se change en moue soucieuse et tu romps le contact visuel en reprenant des chips. La bouche pleine, tu te lances enfin.

"T'en fais pas. J'peux comprendre. C'est juste que j'ai cru que ..."

Petite pause. Tu ne voulais pas dire ça. Tu le pensais mais tu ne voulais pas vraiment que Merry le sache. Pas tant que tu te sentais aussi empêtré par ce qu'elle te faisait ressentir. Alors tu ne dis rien. Tout simplement.

"Enfin bref, on s'en fout. Tes chips sont tops. J'adore au goût paprika. Et toi c'est quoi ton parfum préféré ?"

Plus flagrant comme changement de sujet tu meurs. Tu étais vraiment trop con. Tu repenses à tes autres histoires, les autres filles. Tu ne te souviens pas de t'être senti aussi mal fichu et aussi embarrassé auparavant. Tu remontes mentalement tes 174 ans d'existence et les 150 d'activité sexuelle sans trouver point de comparaison acceptable. Finalement, est-ce que tu voulais vraiment en parler maintenant ? Non. Clairement pas. Tu voulais profiter de Merry. Apprendre à la connaître. Discuter avec elle. Car votre histoire avait été plutôt insolite. Rencontre inopinée au McDo où tu l'avais fais tellement chier qu'elle avait cédé un rencart simplement pour que tu lui lâches les basques. Soirée un peu anarchique avec transformation en Djinn et en louve. Et puis nuit torride. Suivie de deux semaines sans aucune nouvelle. Au final, qu'est ce que tu savais d'elle ? Son prénom. Son boulot. Sa race. Basta. A part où elle aimait qu'on l'embrasse et ce qui lui donnait du plaisir, tu ne connaissais rien d'elle. Et pourtant. Pourtant tu te sentais bien, comme auprès d'une personne que tu aurais toujours connu. Une grimace. Un silence.

"Dis. Je ... Je voulais savoir un truc."

Une grande inspiration. Tu te retournes vers elle, vos jambes se touchant toujours, ta peau presque brûlante contre la sienne. Tu captes à nouveau ses orbes claires et t'y plonges quitte à t'y noyer. Tu prends ton courage à quatre pattes. Autant briser la glace, et Merry avait bien commencé en s'excusant d'être partie. Alors ...

"Pourquoi ... Pourquoi tu m'as pas rappelé ? Enfin, après, j'veux dire. Enfin tu vois ..."



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Merry Stuart
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"If You Dare Come a Little Closer" EmptyDim 14 Aoû - 21:54

Elle se sent aussi gourde et maladroite qu'une adolescente qui voit pour la première fois son petit ami en cachette chez ses parents. Combien de temps sans ressentir cette douce-amère torsion au creux de son ventre ? Combien d'années, puis de décennies ? Combien de nuits solitaires, tristes jusqu'à l'infini ?
Merry n'était pas toujours une femme d'introspection : elle aimait cette routine stupide et abrutissante du boulot/dodo. Cela lui évitait de penser qu'elle trouvait sa vie nulle. Moins cependant depuis qu'elle avait ouvert la porte de son coeur à une amie. Elle aimait tendrement Mara, car elle était sa seule amie, précieuse et aussi tarée qu'elle soit. C'était un peu de la lumière réconfortante d'une étoile qui éclairait sa vie. Mais Jahaal irradiait comme un soleil, être de feu et de flammes auquel elle rêvait de se brûler. Il était peut-être trop lumineux pour une louve habituée à l'obscurité et au silence.

Elle le laissa se servir, elle-même ne prit qu'une chips qu'elle grignota sans trop d'appétit. Il ne semblait pas vraiment fâché mais quelque chose traînait dans sa voix, comme un non-dit tenace qui l'effrayait un peu. Alors quand il changea brutalement de sujet, elle esquissa un sourire un peu timide - mais bordel, pourquoi devait-elle agir avec lui comme une pucelle à son premier béguin ?
"Poulet braisé. Mais bon, j'aime bien les chips, peu importe à quoi." Elle faillit ajouter que ça devait se voir, vu ses poignées d'amour et ses 5 kilos en trop.

Le silence se fit, étrangement moins facile que ceux qu'elle partageait avec Mara. Car plus lourd de beaucoup trop de sous-entendus.
"Oui ?" Fit-elle doucement, un peu nerveuse mais tentant de le cacher de son mieux, maîtrisant le léger tremblement de ses mains.
Et puis vint la question qu'elle avait redouté. Bien sûr, il n'allait pas se contenter d'une vague excuse.
Un instant, elle éluda, faisant mine d'aller touiller les pâtes dans la cuisine toute proche, lui tournant le dos, pour cacher le maelström de sentiments qui venaient de la prendre à la gorge. Elle mit du temps à répondre, inspirant discrètement profondément en touillant ses pâtes.

Mais Merry n'était pas lâche. Elle était juste une louve peureuse qu'on a toujours chassé à coups de pierres. Elle se retourna finalement et revint vers Jahaal, luttant contre tout ce qui l'étranglait. Séparé seulement de lui par la table basse, elle croisa les bras sur sa poitrine comme pour se protéger.
"Parce... Parce que tu es un dragueur. Et qu'il y a sûrement beaucoup d'autres filles à ton tableau de chasse. Et que je pense... Que je ne suis au mieux qu'une nouvelle lubie, au pire une meuf que tu as culbutée et voilà."
Elle inspira et battit des cils pour refouler les larmes que cette idée lui amenait aux yeux. Elle se mordit la lèvre inférieure, fort, et ne pu soutenir plus longtemps ses yeux de feu et d'ombre.
"Parce... que j'avais peur. Que je m'attache à toi." Elle releva bravement la tête, malgré sa poitrine douloureuse. "Alors si c'est juste pour le cul, tu dois me le dire. Maintenant. Sinon, je ne suis pas vraiment sûre que je puisse rester longtemps indifférente..."

Qu'avait dit Mara ? Reconnaître qu'elle l'aimait ? Elle n'était pas prête pour ça. Mais elle attachait trop d'importance peut-être à cette nuit passée avec le Djinn. Peut-être n'était-elle qu'une passade, qu'un amusement. Elle préférait le savoir. Même si le mal était déjà fait, que ses sentiments avaient  doucement éclos, bien malgré elle.
"Si je ne suis qu'une fille de plus, dis-le. Je ne t'en voudrais pas, je te dirais même pas les conneries du genre que je veux rester amie avec toi : voyons les choses en face : nous ne nous connaissons pas."
Elle était réaliste, jusqu'à la douleur. C'était ainsi. Mais ses sentiments, à cet instant lui donnaient terriblement envie qu'il démente, au moins pour la forme. Pour la douce illusion de pouvoir être amoureuse...
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Jahaal J. Sepehr
أنا مثير و أنا أعلم أنه
Jahaal J. Sepehr
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Messages : 185 Je suis arrivé(e) le : 13/04/2016 Sous les traits de : Jason Momoa Je me dédouble : Heathcliff A. Lovecraft & Aldous B. Koch & Archibald S. Rosier Pseudo : Yuki Shuhime Crédits : @SWAN Points : 2911 Couleurs RP : #cc6600 "If You Dare Come a Little Closer" Giphy

J'ai : 174 ans Age d'apparence : 33 ans Je travaille comme : Chef Pâtissier Actuellement, je suis : En couple avec la plus délicieuse des Louves Espèce : Djinn Iphrine Niveau social : Sans prétention
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"If You Dare Come a Little Closer"



5 Juillet 2016 - 18h30 - Jahaal& Merry


Poulet braisé et paprika. Des goûts qui vous ressemblent, finalement. La louve et le Djinn. Tu souris un peu. Mais ce n'est que de courte durée. A ta question que tu n'as pu extirpé qu'à renfort d'un courage démentiel, elle ... s'en va ? Et oui ! Plus de chaleur brûlante contre ta cuisse, plus de peau blanche à portée de main. Elle s'enfuit dans la cuisine et s'affaire devant une marmite. Alors tu ne dis rien. Tu accuses le coup. Tu attends. Elle sera bien obligée de revenir, à un moment ou un autre. Ne serait-ce que pour te foutre dehors le cas échéant. Alors tu prends ton mal en patience en l'entendant touiller son plat et soupirer difficilement. Ta mâchoire se contracte, tes phalanges se crispes mais tu ne dis toujours rien. Ton coeur bat plus fort quand elle revient près de toi. Mais elle ne s'assoit pas cette fois, non, elle se campe seulement face, les bras croisés sur sa poitrine, le regard soudainement plus dur. Déterminée, mais presque désagréable avant même qu'elle ne parle. Tu le sentais pas. Pas du tout. Cette distance pour commencer, ça n'augurait rien de bon. Autant que la posture, les prunelles obscures et l'expression fermée.

Et puis la déferlante arrive. Comme une vague qui balaie tout et emporte le rivage sur son passage. Tu te laisses submergé, ne cherche même pas à te débattre. Tu as du mal à réaliser chaque mots qu'elle prononce même si ils s'impriment farouchement dans ton esprit de sorte qu'ils résonnent encore dans ta tête quand elle finit par se taire. Tu as cessé de la regarder. Enfin, tes prunelles sont toujours sur elle, mais tu ne vois plus rien. Tu as comme un flou dans le regard. Ni cette lèvre qu'elle triture pour se donner du courage, ni sa crispation et ses tremblements qui prouvent combien elle se sent mal de tout te balancer. Non, il n'y a que ses phrases qui tranchent comme des lames de rasoirs qui te confrontent à une réalité que tu n'as même pas envisagé. Tu pensais que tu ne lui plaisais pas. Tu pensais qu'elle te trouvait trop vieux. Tu pensais qu'elle avait cédé parce qu'elle avait peur de ta condition Djinn. Tu pensais que c'était sa louve qui voulait et pas elle, ou alors l'inverse. Tu pensais à absolument toutes les possibilités. Sauf celle qu'elle te prenne pour un gros con.

Tu étais vexé. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elle avait absolument pas tord. Ouais, tu étais un dragueur invétéré. Ouais tu collectionnais les aventures d'un soir de la plus goujate des façons. Ouais tu consommais les filles comme on achète des nouveaux vêtements quand la mode change ou la saison, ou ton envie du moment. Sauf que là, c'était pas pareil. Pas pareil du tout. Mais ça, elle pouvait pas le savoir. Pourquoi ? Elle venait juste de le dire. Parce que vous vous connaissiez pas. Et là, la vérité tombe comme un couperet. Et tu as mal. Tu te sens blessé. Ta fierté en prend un coup. Ta bonne volonté aussi. Celle de ce soir. Et du première soir. Tout ce que tu as fais pour lui montrer sans le lui dire, qu'elle compte. Tout simplement. Que tu tiens à elle. Alors tu t'emportes. Il ne le faudrait pas, tu le sais, mais ton sang chaud ne fait qu'un tour. Brusquement, tu te lèves. Ton visage se ferme, une mine grave obscurci tes traits et te vieillit d"un coup. Ta carrure se gonfle, surement parce que ta forme Djinn s’immisce un peu dans le problème. Tu bondis sur elle et l'attrape par les épaules. Tu la sers, trop fort, trop brutalement, mais tu es en colère. Et tu as mal. Et tu ne veux pas l'avouer.

"Voir les choses en face ... C'est toi qui parle d'voir les choses en face alors qu'tu t'es barré sans rien m'dire et que tu m'as pas rappelé ? Et c'est moi l'enculé qui s'tape des meufs à la pelle et qui couche avec toi pour te jeter le lendemain ? Tu crois pas que c'est c'que j'ai pu croire aussi ? Non, ça t'a pas traversé l'esprit une seconde que ça soit toi qui aies agit comme une conne ?"

Tu trembles et tu fais violemment un pas dans l'autre sens. tes mots ont dépassés ta pensée. Enfin pas totalement. Tu te retourne, prends ton visage dans ta paume avant de faire à nouveau face à Merry. Tu sais à la seconde où tu l'as dis, que tu n'aurais pas du dire ça. Mais tant pis. Quand tu te sens blessé, tu deviens méchant. Un vieux réflexe de défense. Tu as pris de la distance avec elle, et ton coeur se serre alors que tu continues d'une voix rauque qui ne dissimule pas aussi bien que tu le voudrais ton trouble.

"Tu l'as dis toi même hein. On se connait pas. Tu veux savoir comment ça se passe d'habitude ? Tu veux savoir comment je fais avec les autres meufs ? Bah je vais te le dire, si c'est ce que tu veux. J'les drague sans même chercher à leur parler, de toute façon, avec ma gueule et ma carrure, j'ai pas besoin d'ouvrir la bouche. Je vais chez elle, j'essaye même pas de leur mentir. Je ne leur promets rien. Non. J'les baise. C'est tout. Parce que c'est ce qu'elles veulent de moi, et moi d'elles. Et j'me barre. C'est tout. C'est clair, c'est net. Y a pas de mensonge. Mais y a rien d'autre. J'ai jamais dormi avec elles. J'ai jamais emmené l'une d'elles chez moi. J'ai jamais revu aucune d'elles. Je leur ai jamais acheté de fleurs, ou fait une pâtisserie spéciale ou encore acheté une connerie de bouteille de Champagne de merde. Non. Rien !"

La rage te fait trembler les mains et vibrer la voix. Tu te sens con. Tu te sens mal. Mais tu es surtout déçu. Tu pensais que Merry avait compris. Tu pensais qu'elle t'aimait ... bien. Ou peut être qu'elle t'aimait tout court. Enfin pas déjà. Ou si. Parce que toi aussi, tu l'aimais ... bien. Ou tu l'aimais tout court. Ca t'éclate en pleine face, à la seconde où tu te dis que tu es entrain de la perdre. Alors tu contournes la table basse, tu te précipites sur elle, te colles à son corps, te baisse pour te plonger dans son regard.

"Tu me connais pas ... Mais pour moi, ce que j'ai fais là, c'est la première fois. Et ça compte. Ca compte beaucoup."


Et tu poses rageusement tes lèvres sur les siennes. Un baiser humide et féroce. Un baiser possessif avec tes bras qui entourent jalousement ses hanches avec toute la colère que t'inspire ses derniers mots et toute l'affection que tu as pour elle. Un baiser à couper le souffle qui s'achève dans un murmure triste.

"Alors si tu veux que je parte, dis-le moi. Mais moi, ce que je veux, c'est toi ..."



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Merry Stuart
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"If You Dare Come a Little Closer" EmptyDim 14 Aoû - 23:09
♦♦♦♦

Merry se tends. Elle l'a enfin dit, toute cette peur, tout ce qu'elle a retenu. Toutes ces heures à fixer son portable jusqu'à avoir les yeux qui brûlent. Tout en sachant très bien qu'on ne la rappellerait pas. Pas ce soir, ni le suivant, ni celui d'après. Elle avait attendu, parce qu'elle avait eu peur d'être la grosse lourde, la fille qui s'accroche à quelques flammèches. Celle dont on se moque avec ses potes. Elle ne voulait pas ça.

Alors quand il se tends de colère, elle se tends aussi, par pur réflexe. Il est immense, par rapport à elle, mais la Louve ne permet pas qu'on la provoque. Pas sur son territoire. Il s'impose en mâle alpha mais Merry se tends alors qu'il la secoue et l'engueule en lui envoyant en pleine face qu'elle est la méchante de l'histoire. Elle grogne tout bas comme un avertissement sourd. Merry n'est pas patiente, pas lorsqu'elle est en colère. Tristesse et peine, cela ne fait pas bon ménage. C'est tout ce qu'il a à dire ? Qu'il les baise à la pelle ? Merry est une femme entière : les demi mesures elle ne connait pas. C'est tout ou rien, pour elle. Entendre évoquer le récit de toutes celles qui se sont fait troncher par ce foutu Djinn la rend presque folle de rage, de tristesse. Elle voudrait être à lui, qu'il soit à elle. Les loups sont farouchement monogames.

Finalement, ils sont aussi cons l'un que l'autre et Merry s'emporte pourtant, malgré le baiser - ou peut-être à cause de ce baiser. Ses doigts s'allongent douloureusement, des griffes apparaissent et elle les lui plante dans les bras - oh pour un type de sa carrure ce ne sera pas grand chose - ses yeux ont viré à l'or en fusion. Mais, presque sans effort, elle le balance soudain contre le mur le plus proche, si fort que les bibelots sur l'étagère juste à côté tremblent. Elle le plaque contre se mur, du haut de son mètre soixante, elle irradie d'une sauvagerie de louve, même sa voix devient plus profonde, plus grondante :
"Tu me menace sur mon territoire ? Tu me parle de ces pétasses ?" Elle feule presque ce dernier mot. "C'est vrai, je t'ai pas rappelé. Mais je suis pas ta poule. Pas encore. Alors si tu joue les gros bras contre moi, je te défonce." Elle est sauvage, elle ne se laissera jamais faire au jeu de la domination violente.
Elle le veut, elle le désire, elle l'aime, peut-être même. Mais Merry est Merry et elle a au moins aussi mauvais caractère que ce Djinn.

Elle retire ses griffes des bras du colosse, alors que sa colère s'adoucit peu à peu. Ses doigts redeviennent humain. Il saigne mais ce n'est pas le plus important à cet instant - elle ne lui a pas tranché l'artère non plus. "Je ne peux pas deviner que c'était spécial de m'amener chez toi. Tu ne peux pas deviner que je n'aurais jamais laissé n'importe qui me prendre." Elle se montre plus conciliante, se fait plus douce, comme pour l'amadouer à présent que les choses sont bien claires.
"On ne se connait pas. On peut essayer d'apprendre." Elle est rationnelle, même en question de sentiments. Pourtant à cet instant ses yeux sont de la plus pure sincérité. "On peut essayer de reprendre cette soirée en partant du principe que tout va bien se passer entre nous maintenant que tu sais que tu es spécial pour moi et que je sais que je suis spéciale pour toi. Ou on peut aussi arrêter tout ça." Elle le fixe avec une intensité à briser le coeur. "Mais je n'ai pas envie que ça s'arrête. J'ai attendu ces deux putains de semaine comme la dernière des midinettes devant son portable, okay ?"

C'est à ce moment qu'elle se hausse sur la pointe des pieds pour l'embrasser à son tour. Cette fois, elle ne le laisse pas se dérober à elle, c'est un baiser exigeant, autoritaire. S'il la veut, elle-même le veut tout autant. Elle n'est pas des filles que l'on prend : elle est de la race de celles qui se donnent non sans emporter au passage le cœur de leur soupirant. Elle ne veut laisser Jahaal à personne.
"Je te veux, aussi, idiot de Djinn." Dit-elle entre deux baisers, contre ce corps qui lui a tellement manqué...
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