Un jour je serai le meilleur... dresseur ! { Adria }

Eros & Adria

La team rocket s'envole vers d'autres cieeeeeeux !!!

« Raaaaaaah comment ça marche déjà ce truc ! »

Eros fronçait les sourcils devant sa tablette, qui pourtant fonctionnait parfaitement bien le matin même tandis que Flynn l'utilisait. Ce gamin était un débrouillard ... c'était certain. Mais en plus il était d'une patience d'ange lorsqu'il s'agissait de filer un coup de main à Eros. Et ce, dans un but bien précis... Pendant quelques secondes, l'Alchimiste fut tenté de frapper l'appareil. Et puis il se souvint que c'était fort désagréable de se prendre une prune et que pour le faire chier, la tablette aurait été capable de rendre l'âme sur le champs. Il avait toujours eut de la chance avec la technologie. Mais l'attente fut récompensée, puisque bientôt l'application se lança, arrachant un sourire vif et une exclamation heureuse à Eros qui leva un bras au ciel en signe de victoire. Cette fois, l’après-midi serait une réussite ! Il fallait dire que depuis quelques mois les choses étaient vraiment compliquées. L'Alchimiste le savait, il négligeait un peu sa petite sœur et accordait plus de temps à Jezabel ou même, Flynn et son adorable copine. Adria était forte... bien plus que lui il en était conscient. Mais elle n'en était pas moins sensible, et elle lui manquait terriblement. Si bien qu'en apprenant qu'elle se gardait une après-midi le jour même, Eros s'était empressé d'utiliser cette information... Et avait lui même engagé son emploi du temps pour qu'ils puissent en passer ensemble. Cette idée l'enchantait tant qu'il se retrouvait enthousiaste au point de ne plus savoir ou donner de la tête ! Comme un enfant devant un stand de pâtisseries ou un camionneur à une convenions sur les pots-d'échappement... Il était à fleur de peau. Adria. Son petit ange qui restait pour lui l'enfant téméraire d'autrefois, à qui il tirait doucement la joue, devant qui il devenait un parfait idiot. Qu'il l'aimait, sa fougueuse petite sœur ! Moins la voir lui fendait le cœur.

Mais aujourd'hui était une journée qui leur était réservée ! Rien qu'à eux, comme autrefois, lorsqu'ils se cachaient durant des heures dans une partie de grenier, là où ils avaient cachés des dizaines de BD, et des jeux de société dont ils refaisaient les règles à leur guise (surtout Eros, pour qu'Adria gagne !). L'avantage aujourd'hui, c'était que personne ne chercherait à les importuner, ils ne devraient pas se taire et se cacher en attendant qu'une quelconques perceptrices ne les cherchent... Ce qui annonçait un magnifique moment de complicité dont Eros avait particulièrement hâte. En entendant la voiture de sa sœur, ce fut comme si un frelon (et non un Frodon MERCI) venait de lui piquer le cul. Tout s’accéléra, et il se mit à courir pour vérifier que le gâteau ne cramait pas dans le four, puis que la tablette n'était pas décédée puisqu'il venait d'en foutre un coup contre le mur... C'est à ce moment qu'Adria actionna la poignée de la porte, à l'instant où son frère observait avec attention l'écran de l'appareil avec une consternation de taille.

« Je crois que j'ai encore pété la tablette... »

La lumière revint alors sur l'écran comme sur le visage de l'Alchimiste. Et il s'écria :

« Somos salvos... Ça remarche ! J’espère que tu es prête pour une partie de POKEMON GO p'tite sœur ! On va chasser de la bestiole comme jamais ! Et je veux de la belle bête, du prestige ! »

Et sur ce, il exécuta la chorégraphie des Powers Rangers... la derrière connerie en date qu'il est trouvée judicieux de faire découvrir à son Adria !

Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016

Eros & Adria

j'peux pas venir, j'ai Ronflex sur ma route.

La journée tranquille. Ça n'arrivait pas souvent, mais parfois ça faisait plaisir. J'aurais pu passer une super après-midi au stand de tir comme je le faisais régulièrement, ou encore à la salle de sport. Après tout ça faisait toujours du bien de se dépenser et surtout d'actualiser ses capacités à se défendre. Puis il fallait dire que tenir une arme à feu dans ma main m'avait toujours détendue. Mais cette après-midi, n'y avait pas de plan de la sorte. Pour la simple et très bonne raison qu'en apprenant que je me payais une demie-journée au calme Eros avait failli sauter au plafond. Il m'avait réservé mon temps de repos pour qu'on puisse se voir. Il était tellement enjoué que j'avais été incapable de dire non. Sérieusement vous le verriez avec ses yeux de petit chiot tout content, perso je ne pouvais pas y résister. Puis il avait raison, ça faisait un petit moment que nous n'avions pas eu de petit moment frère-sœur. Ouais c'était vraiment que ça me manquait cruellement. Des petits moments simples pendant lesquels je redevenais gamine, des instants pendant lesquels j'arrivais presque à oublier tout ce que j'avais pu subir. J'arrivais à rire à gorge déployée avec mon frère, comme une petite famille normale... enfin presque normale.

Je vérifiais mon sac en bandoulière avant de caler mon casque sous mon bras. Je me dirigeais vers la maison familiale. Je me demandais ce que mon frère avait pu encore me préparer. Je savais bien qu'Eros ne faisait jamais les choses à moitié, c'était dans sa nature. Il avait du probablement mettre le paquet pour que notre après-midi soit au top niveau. Cette simple idée fit naitre un sourire au coin de mes lèvres. J'accélérais le pas et ouvris la porte. A peine arrivé je vis un Eros qui avait apparemment tué la tablette tactile. Je levais les yeux au plafond, décidément cet homme avait vraiment un don pour ne pas être doué avec la technologie. Dios mio qu'as-tu fait à cet engin encore ? Je l'avais interrogé sans même essayé de cacher mon hilarité. Mon frère était parfois une vrai catastrophe ambulante.... parfois ? Non je déconnais c'était tout le temps. Puis alors que tout espoir semblait perdu la tablette sembla renaitre de ces cendres. Putain plus fort que Jésus le Christ. Alors Eros se mit à danser. Je ne pus réprimer un rire franc. Non vraiment alors là il était vraiment pas croyable. Il n'y avait que lui pour me faire un truc pareil. Amusée, je vins poser mon casque au premier endroit que je trouvais. Et je me dirigeais vers Eros pour lui plaquer une bise sur sa joue. Ouais enfin avant de parler chasse, laisse moi mettre une autre tenue, d'accord. Et... Je humais doucement l'air. Hmmm ça sentait bon la cuisine ça. Cette simple idée fit presque naitre un creux dans mon ventre. ... bordel, ça sent bon ! Tu prépares quoi ?

Je passais par l'entrée pour troquer mon blouson en cuir contre un veste à capuche en coton toute douce. Trop grande pour moi, mais je m'en fichais bien je m'y sentais bien. Je retournais rapidement auprès d'Eros qui était toujours avec sa tablette, je sortis alors mon portable pour lancer la fameuse application qu'il m'avait demandé demandé d'installer il n'y avait pas longtemps de cela. Je fronçais les sourcils, j'avais déjà oublié comment ça marchait ce truc. Bon, tu devoir me faire une formation parce que je suis avec ces po... pogemon ? Puis mince je ne savais pas ce que c'était ces pojemons ? Il n'y avait pas ça au Chili. Je fronçais toujours les sourcils en rapprochant l'écran de mon visage. Po.... ke..... mon. J'y comprends rien. Scorro Eros !

Eros & Adria

La team rocket s'envole vers d'autres cieeeeeeux !!!

« Dios mio qu'as-tu fait à cet engin encore ? » Adria avait à peine passée la porte que déjà elle se moquait gentiment de son grand frère. Il fallait bien avouer qu’il n’avait jamais été des audacieux plus en matière de technologie. Pas le plus idiot certes, mais pas une flèche non plus. Si bien qu’il avait accueilli la pseudo-critique d’Adria avec une semi-grimace mais un sourire tendre qu’il n’arrivait jamais à retenir lorsqu’il s’agissait d’elle. Elle pouvait bien lui dire n’importe quoi, la réaction du Chilien resterait la même : toujours aimante, et toujours fière de voir comme elle s’était relevée de ses épreuves. Aussi était-il réellement heureux de pouvoir passer du temps avec elle, après toutes ces expériences tragiques. Et malgré que sans le savoir, sans le vouloir, son grand frère n’avait pas été là et l’avait en un sens… abandonné à son sort. D’un côté comme de l’autre, le frère et la sœur avait beaucoup subit… Adria elle, avait eu la force de se redresser vite, alors qu’Eros continuait de lutter, même si les apparences le rendaient imperturbable de bonne humeur aux yeux de sa famille. Il n’en était pas moins sur le point de plonger au cœur d’un lac gelé, déjà à se débattre tout en sentant la glace se former autour de lui, et gagner… Mais aujourd’hui, il ne travaillerait pas ! Aujourd’hui il n’étudierait pas ses notes, ne se plongerait pas dans un labo sombres et encrassés pour mener des travaux presque sordides sur sa propre personne. Non ! Eros allait au contraire jeter tout cela au fond d’une fosse et se consacrer uniquement à sa petite sœur adorée. Les ennuies, les souffrances et les doutes seraient toujours là demain… mais pour l’instant, il n’y aurait plus qu’Adria. « Ouais enfin avant de parler chasse, laisse-moi mettre une autre tenue, d'accord. Et... bordel, ça sent bon ! Tu prépares quoi ? » La trombine d’Eros se peignit de fierté, ses pommettes rougirent un peu et il eut l’air d’un hamster trop nourri et bienheureux…

« Des Alfajores ! Je sais que tu adores ça, et ça faisait longtemps non ? »

Il sautilla justement jusqu’au four pour l’éteindre, et en ouvrir la porte pour que l’odeur embaume les pièces de la maison et surtout, attise la gourmandise de sa petite sœur. Il s’empara d’un torchon pour sortir la plaque, et chantonnait encore et toujours alors qu’Adria commençait à jouer sur son téléphone. « Bon, tu devoir me faire une formation parce que je suis avec ces po... pogemon ? Po.... ke..... mon. J'y comprends rien. Scorro Eros ! » Il éclata de rire, manquant de faire basculer des biscuits de la plaque mais se rattrapa à temps non sans un léger petit cri de frayeur semblable au cri d’un émeu femelle. C’était dingue comme sa petite Adria avait été hermétique tout au long de sa vie, à tout ce qui avait été populaire dans le monde… L’enfermement sans doute. Mais l’Alchimiste chassa cette pensée néfaste pour sa bonne humeur, et après avoir posé les biscuits, s’essuya les mains sur le torchon tout en revenant vers la jeune femme.

« Calmarse mon petit bouchon ! Il suffit de suivre les instructions… on est pas plus cons que les autres. Alors et si tu appuies là-dessus qu’est-ce qu’il se pa… »

Eros sursauta, car il avait appuyé au pif et PAF un pokémon venait d’apparaitre sur l’écran de sa sœur.

« Oh nom d’un p’tit piment regarde Adria !! Il faut l’attraper vamos, vamos ! »

Et voilà qu’il jetait le torchon en boulet de canon dans le fond du four et repartait à l’assaut de sa tablette pour filer dans le jardin comme une flèche. Eros avait toujours adoré ces petites créatures adorables et fantasques, bien qu’il n’ait jamais réussi à tenir une console de jeu plus de 20 minutes pour en comprendre les mécanismes… Du coup, pouvoir les chasser dans l’herbe et parmi les arbres de son jardin, c’était encore plus cool que les œufs de pâques !

« BON ALORS TU ARRIVES ? »

Je suis arrivé(e) le : 14/03/2016

Eros & Adria

j'peux pas venir, j'ai Ronflex sur ma route.

Eros s'était quand même tout un numéro. Non sérieusement je me demandais d'où lui venait toute cette énergie et cette attitude unique. J'étais parfaitement incapable d'être comme lui. Aussi dynamique, souriante et extravagante que lui. Il m'arrivait parfois de le jalouser. Régulièrement en fait. Je n'avais jamais vraiment eu une personnalité ouverte comme lui. Quand je le voyais dans son magasin à la cours des faës, discutant avec ses clients, je me disais qu'il avait l'air d'un poisson dans l'eau. Il avait un aisance pour communiquer les gens qu'il ne connaissait pas, c'était assez fou. Décidément sur ces points-là nous étions diamétralement opposés. Il était un soleil, et moi j'avais plus des airs de lune. Discrète. Pourtant c'était bien un rire franc que j'offris à mon frère quand il se mit à danser comme un âne. Avec lui, les choses me semblaient toujours plus faciles, plus joyeuse. Nous avions passé tellement de temps loin l'un de l'autre, pourtant quand on était ensemble, nous étions semblables à deux gamins en train de jouer. Quand je lui parlai de sa cuisine, je vus nettement les rougeurs sur ses joues. Ça c'était un frère gonflé de fierté. Puis il fallait dire ce qui était, Eros était tellement plus doué que moi sur le plan culinaire, il n'y avait pas photo. Mais ça je me gardais bien de le dire à mon frère ainé sinon il allait prendre la grosse tête. Trop longtemps tu veux dire. Tu es le meilleur ! C'était ce que j'avais conclus avant de filer retirer ma veste en cuir.

Bon maintenant cette fichue application. Je l'avais déjà installée. J'avais suivi le tutoriel, mais j'avais déjà tout oublié. Vous pensez bien que depuis le temps je ne l'avais pas ressorti. Flynn m'avait déjà apprit que ce n'était pas le portable que je devais lancer. Non parce que j'avais fait la connerie la première fois. Et mon portable avait été miraculé. BREF. Ce coup-ci je ne comptais pas refaire cette erreur de débutante ! Bon par contre j'allais avoir besoin d'une assistance. Je levais mes vers mon frère, lui au moins il savait non ? Puis je n'arrivais même pas à prononcer comme il fallait le nom de ces petites créatures. Il fallait dire que je n'avais jamais connu tout ça au Chili. Mon enfance avait été plus passée dans les gros bouquins d'alchimie que dans les dessins animés et autres cheveux vidéos. Alors autant dire que sur ce sujet-là, j'étais lacunaire. Je respirais un grand coup. Bon. J'étais pas plus bête qu'une autre comme l'avait dit si bien mon ainé. Alors quand un son se fit entendre sur mon téléphone, je sursautais comme une imbécile. Et la réaction d'Eros n'arrangea rien. Putain ! Pau Que Man faisait faire des crises cardiaques ou quoi ? Je suivis rapidement Eros dans le jardin sans vraiment comprendre. Jusqu'à voir une masse de truc violet. Je fronçais les sourcils avant d'appuyer dessus avec mon doigts. Je sursautai une nouvelle. Je commençais à ronchonner à voix haute sans m'en rendre compte. Putain merde. Je lâchais un tas de jurons en espagnol. Puis mince, c'était quoi cet animal là ? Bon allez ZEN. Je posais mon doigt sur la surface du téléphone et balançais la boule sur cette drôle de bestiole. OH. CA BOUGE ! ATTENDS ! IBOUGE. IBOUGE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEET. Je levais les bras en l'air en signe de victoire avant de danser comme mon frère l'avait fait plus tôt. ATTRAPADO ! je me retournai vers mon frère avec un grand sourire. Et toi t'en es ouuuu ? Je sautillai presque vers Eros, un brin guillerette de ma capture. On dirait une boule de fumée. Mais il n'est pas mignon ! Dis-je en grimaçant. Moi je veux un …. comment il s'appelle là, le truc tout jaune.

Eros & Adria

La team rocket s'envole vers d'autres cieeeeeeux !!!

La chasse était ouverte… Et même si la découverte du jeu et le retour à l’enfance que cela lui prodiguait lui donnait le sourire, c’était surtout de pouvoir partager un peu avec Adria qui le rendait si heureux. Depuis combien de temps est-ce que cela ne leur était pas arrivé ? Depuis combien de temps Eros n’avait pas ouvertement rit, sans faux semblant, sans garder un poids dans son estomac qui rendait son bonheur incomplet ? L’absence de Jezabel, qui travaillait toute la journée lui offrait un répit dont il comptait bien profiter avec sa petite sœur. Ici, pas de complication. Pas de combat… rien qu’elle, et lui. A rire, à jouer, à discuter durant des heures comme ils savaient autrefois le faire. Rien de plus que la simplicité d’antan, quand personne n’avait encore été blessé, que les souffrances d’adultes ou les pensées noires ne pouvaient rien contre la force d’une complicité intense et quelques bâtons de bois. Il suffisait alors de peu pour trouver de quoi se raconter des histoires, se lancer dans des aventures extraordinaires. Et Adria restait alors suspendue aux paroles de son frère qui l’emportaient avec lui dans des mondes imaginaires bien loin de cette famille rigide qu’ils partageaient. Aujourd’hui les choses avaient bien changé, mais l’amour restait préservé de tout. C’était le plus important.

Et puis il y avait encore les rires, et les chasses aux créatures imaginaires ! Bien que l’outil qu’Eros tenait dans les mains lui donnait du fil à retordre. Car s’il avait filé comme un beau diable en hurlant à sa sœur de le suivre illico, maintenant la machine déconnait. A croire qu’elle se vengeait à retardement, des multiples maltraitances dont elle avait été la victime. Et du très récent coup dans le mur qui devait lui avoir grillé quelques fusibles. Elle pétait littéralement un câble (lol) et l’Alchimiste se voyait forcer de la secouer de temps à autre en ralentissant le pas. Et pendant ce temps-là, la hermana elle, venait rattraper son retard et lui foutre une racler d’enfer.

« Non non non me lâche pas ! »

Il donna un leger coup à la bête alors qu’il entendait Adria brailler de toutes ses forces devant la découverte de cette merveille de technologie : le Pokémon qui bouge… « ATTENDS ! IBOUGE. IBOUGE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEET. » Il allait se moquer d’elle et de sa non culture en matière de choses modernes quand elle ajouta avec aplomb : « ATTRAPADO ! » Son sourire taquin s’effaça, alors qu’il jetait un regard déconfit à l’écran de sa tablette qui clignotait frénétiquement sans lui permettre de voir ce qui se trouvait exactement dans les environs.

« Ooooh allez ! Ok j’ai fais une blague stupide au dîner… je sais bien que l’on ne peut pas se servir de toi pour râper du fromage mais… promis je le referais plus ! »

Et soudainement la lumière fut… Les excuses étaient peut-être pour les faibles mais il en était un … et si cela pouvait lui permettre de jouer, il voulait bien acheter à sa tablette une housse tout confort et un support grande classe ! L’écran sembla alors se stabiliser, et même si Eros s’était alors mit à appuyer partout frénétiquement pour pouvoir enfin jouer, elle ne le lâcha pas… pas de suite. La sournoise petite chose attendait son moment ! Qui vint rapidement alors qu’Adria approchait pour s’enquérir de la prise potentielle de son frère. « Et toi t'en es ouuuu ? On dirait une boule de fumée. Mais il n'est pas mignon ! Moi je veux un …. comment il s'appelle là, le truc tout jaune. » Et elle le trouva les yeux écarquillés devant l’écran.

« PIKACHUUUUUUUUUUUU ! »

Il ne répondait pas seulement à sa sœur, en beuglant comme un crétin … car sur sa tablette la petite bestiole venait de se montrer. Un peu plus loin prêt d’un bosquet à l’ombre d’un grand arbre. Alors il ignora sa sœur pour se précipiter vers lui, et avec un sourire d’enfant de 10 ans, s’activa sur sa machine pour pouvoir choper la créature imaginaire. Adria allait adorer ! Il lui refilerait directement après mais il devait lui attraper ! C’était son devoir de grand frère ! Et au moment décisif… écran noir. Il ne manquait plus que la fumée sortant de la tablette qui venait de rendre l’âme pour donner un côté plus dramatique à la scène. Mais le couillon s’en chargea lui-même puisqu’après avoir réalisé qu’il venait de foirer son coup. Il laissa choir la tablette sur le sol et s’adressa au ciel à qui il portait alors rancune …

« ¿Por quééééééééééééééé? Je l’avais ! Je l’avais bon Dieu ! J’y crois pas Adria, tu as vu ça ? Je suis maudit… »

Un jour je serai le meilleur... dresseur ! { Adria }

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