Nom : Emery Prénom(s) : Gideon Âge : Trente et un an Date de naissance : Vingt mai Nationalité : Canadienne Origine(s) : Canadiennes Métier (études) : Lieutenant de police au sein de la brigade des homicides Niveau social : Gideon sort peu, sa vie sociale se résume aux gens qu'il rencontre durant ses enquêtes, ou dans le bar qu'il fréquente et le groupe de parole auquel il se force à aller, autant dire qu'il n'a pas un carnet d'adresse très fourni. Il y aussi sa mère, mais leur relation est particulière. Statut marital :  Célibataire, au grand désespoir de sa mère de le voir marié un jour avec des enfants. Orientation sexuelle : Homosexuel, il n'aime que les mecs et leurs voix graves, et les formes si particulières de leur corps. Avatar: Nate Buzolic Crédits: fluorescent Personnage:  Inventé Petites curiosités Famille et proches - (Comment est la famille de ton personnage - 5 lignes) La famille de Gideon est particulière.  Il n'en a pas vraiment une a proprement parler. Sa mère, phoenix, a séduit son père un soir pour satisfaire son désir d'enfant. Gideon n'a jamais connu son père biologique qui ignore même son existence. S'il aime sa mère, une part de lui la déteste pour l'avoir mis au monde. Parce qu'il fait partie des dix pour cent humain, fils d'une phoenix, il ne sera qu'un humain. Il préfére cela cependant, ne se voyant pas vivre autant de vie que sa mère. Connaissances du surnaturel - (Ton personnage a t-il des soupçons ? 5 lignes) Gideon connait tout du surnaturel grâce à sa mère. Très vite, cette dernière lui a parlé de ce monde autour d'eux, de ce qu'elle était vraiment. Elle lui a compté son histoire et celle des autres peuples. Sous forme d'histoire au début, puis au fur et à mesure que Gideon grandissait, il a comprit que ces histoires étaient vraies. Il ne fut pas tant choqué que ça, sa mère lui ayant toujours parlé de ça. Néanmoins, Gideon n'a pas essayé de s’immiscer dans ce monde auquel il n'appartient pas mais dont il connait tout. Ce savoir lui permet de faire avancer ses enquêtes et d'avoir un assez bon tant de réussite, tout en maintenant le secret sur le monde surnaturel. Points faibles - (Minimum 2 faiblesses, 5 lignes) L'alcool est une grande faiblesse, il s'y plonge dès qu'il a fini sa journée (ou nuit) de boulot. Il n'aime cependant pas boire tout seul, il finit par tourner en rond dans son appartement et à faire des dégâts (le trou dans le mur de sa chambre en est témoin). Il préfère descendre au bar près de chez lui et s'envoyer des verres en "bonne" compagnie. Car ça finit souvent en bagarre, Gideon étant un teigneux qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Sa loyauté à sa mère, son amour pour elle est une autre de ses faiblesses. Parce que malgré tout, il l'aimera toujours. Il n'aime pas qu'elle s'inquiète pour lui, qu'elle veuille qu'il vive une vie normale, loin du surnaturel, résultat, ils s'engueulent souvent sur ce sujet et Gideon finit souvent ses disputes au bar pour les oublier. Ses enquêtes sont souvent difficiles car Gideon ne rechigne pas à prendre les difficiles, malgré la noirceur de ces enquêtes là. Il est déjà détruit, autant continuer sur ce chemin. Les beaux mecs aussi, ça il n'y résiste pas et malgré ses sales habitudes il parvient toujours à trouver chaussure à ses pieds.

 


 qualités
  Perfectionniste
  Têtu
  Curieux
  Passionné
  Sang-froid
  défauts
  Secret
  Colérique
  Jaloux
  Possessif
  Mesquin
 

Gideon est un homme secret, il n'aime pas parler de lui, n'aime pas parler de sa vie. Il compartimentalise tout. Son boulot, sa mère, ses soirées passées au bar. Sans compter les réunions auxquelles il assiste concernant un traumatisme qu'il a vécu plusieurs années auparavant.  Sa vie est rythmée par son boulot, c'est la seule chose dont il est fier, la seule chose qui lui permet de se sentir utile. Résoudre une enquête, mettre les pièces du puzzle en place, il adore, surtout quand il arrive à arrêter le ou les personnes coupables. Malheureusement, il a quelques enquêtes qu'il n'a pu conclure et qui le ronge assez souvent, d'où son habitude de noyer tout ça dans le whisky. C'est tellement plus simple comme ça, mais pas forcement très sain dirait son psy, ou encore sa mère. C'est pour ça qu'il se rend à une thérapie de groupe. Des gens comme lui, abimés par la vie, qui se rassemblent et se soignent en témoignant. Lui il préfére les écouter tout en sirotant son café. Il n'a encore jamais partagé ses expériences, pour la bonne raison qu'il ne se s'en pas capable de pouvoir le faire sans craquer. Garder les choses pour lui, c'est beaucoup plus simple que de s'ouvrir à de parfaits inconnus. Ca le ronge de l'intérieur, mais c'est mieux comme ça, du moins c'est ce qu'il se dit. C'est pour cela qu'il enchaîne les relations qui n'ont pas de sens ou ne sont pas faites pour durer dans le temps. Une histoire d'un soir, ça se consomme et ça s'oublie. Pas de sentiments, de romantisme ou autre choses dans le genre. Gideon a bien comprit que la vie est courte, sa mère le lui a fait comprendre, bien qu'elle désaprouve la vie que mène son fils. Parfois il se demande si elle ne regrette pas l'avoir eu, il lui arrive de le regretter lui. Il se dit qu'il aurait pu être un meilleur fils, plus à l'écoute. Peut être que les choses auraient été différentes si lui aussi avait été un phoenix, mais ça, il ne le saura jamais.

L'histoire de ton personnage sera à rédiger ici. Il te faudra étaler le passé de ton personnage en un minimum de 30 lignes. A toi de voir la manière dont tu veux le faire, pour cela, tu as bien évidemment carte blanche ! Amuse toi bien <3
Gideon allume sa cigarette, comme chaque jeudi soir après le boulot, il arrive devant la salle communautaire où se tienne les réunions de soutien. Il y en a une différente pour chaque soir, ça lui donne l'impression d'être dans Fight club. Lui, il vient pour une raison bien précise. Les victimes d'un fort traumatisme, quel qu'il soit. Militaire, flic, victime, tous se retrouvent dans cette salle pour parler, évoquer leurs souffrances, leurs difficultés à vivre dans ce monde. Saf Gideon. Lui n'a pas envie de parler, de rouvrir ses plaies qu'il referme à coup de whisky. D'autant que la plupart des choses, il ne peut pas en parler. Il passerait pour un dingue et se ferait enfermer. Il ne peut par exemple pas révéler que sa mère est un phoenix, oui oui l'oiseau en feu qui renait de ses cendres. Il est le fruit de l'union entre elle et un humain. Un homme que Gideon n'a jamais vu, dont il ne connait rien. Il aurait pu depuis le temps lancer des recherches, mais trente ans après les faits ça lui semble une perte de temps. Il connait tout de la vraie nature de sa mère et de celui du monde. Des légendes, des fées et autres créatures qui peuplent ce monde. Il les hait autant qu'il les aime. Une relation d'amour et de haine difficile à gérer. Tout comme sa mère, qui ne pouvait avoir d'enfant avec son compagnon, un autre phoenix, et qui est donc allée voir ailleurs. Sauf que comme avec son père humain, ce dernier n'a pas voulu de lui. L'histoire de sa vie pourrait il dire en écrasant sa cigarette.

Il rentre dans la salle quasiment pleine et il s'installe tout au fond. La modératrice le regarde faire sans dire un mot. Elle est habituée depuis le temps et elle tente de le convaincre de temps en temps, de s'ouvrir aux autres, parce qu'elle n'abandonne pas, elle a encore espoir. Ca le fait rire. L'espoir ça semble si bizarre comme notion à avoir. Tout le monde est là, la réunion peut commencer. On commence avec un flic, une enquête difficile, des enfants et des crimes que Gideon connait trop bien, dont il connait l'horreur. Il l'a lui même vécu. L'enquête qui vous reste dans la tête, dans les tripes. Celle dont vous rêvez la nuit, celle qui a laissé des marques dans votre chair. Dans le cas de Gideon, deux balles tirées par le coupable, il n'est pas passé loin de la mort il le sait. Il porte machinalement une main à son épaule, comme s'il pouvait encore sentir la douleur. Une des balles est toujours dans son corps, trop dangereuse à enlever, mais qui ne devrait pas rester là non plus. Une bombe à retardement. Gideon passe une main sur son visage, il a besoin d'un verre, il a besoin...il ne sait même pas quoi. Sa vie est devenue une succession d'étapes, boulot, maison, boulot, bar, cuite, sexe, etc...Un enchainement mécanique, comme le reflexe de respirer ou les battements de son coeur. Une mécanique bien huilée. Il se demande si elle s'arrêtera un jour.

Il se demande s'il a toujours était ce mec amer, si gamin il lui arrivait de sourire un peu. Sûrement au début, quand il était naïf, quand il pensait que les histoires que sa mère lui racontait étaient justement ça, des histoires, de belles histoires. Pas une réalité qu'il cotoye mais dont il ne fera jamais partie malgré tous les efforts qu'il peut faire. C'est ça peut être, la cause de tout. Ce monde dans lequel il se sent étranger mais à la fois le protecteur. Il ne compte plus les choses passées sous silence, les enquêtes étouffés. Les coups de main donnés. C'est ça peut être qui le rend fou, qui lui donne ce sentiment d'auto-destruction. La réunion se termine, Gideon se lève et s'apprête à partir mais Sarah l'arrête. Comme chaque fois, elle prend de ses nouvelles, elle veut le faire parler ne serait ce qu'un peu. Il sourit, sort une excuse bidon et s'en va. Il n'a pas besoin de la faire entrer dans son monde, elle en a d'autres à gérer.

Gideon quitte la salle et va vers le bar, où son verre l'attend probablement déjà, comme quasiment chaque soir ou presque. Peut être que s'il est chanceux ce soir il trouvera quelqu'un à se mettre sous la dent. S'il l'est moins, ça sera sa mère qu'il trouvera devant lui. Pour encore une leçon, encore une. Il en fait la collection depuis son adolescence, depuis sa rebellion comme elle s'amuse à l'appeler. Elle espère encore qu'il rentrera dans le rang, qu'un jour son fils comprenne qu'il est bien assez pour elle, que son côté humain n'a pas d'importance. Parce qu'en fin de compte, l'importance elle ne se trouve pas là. Elle se trouve dans chaque acte de la vie, chaque décision qu'on prend. Droite ou gauche, alcool ou tabac ? Le boulot ou s'enrouler dans sa couette pour toujours ? Une série de choix qui définit notre vie, ou est ce notre vie qui définit ces choix ?