Nom : Ne vous fiez pas à son nom, il est emprunté. Trouvé par hasard dans un annuaire, Stevenson. Quoi de plus commun ? De plus impersonnel que ce nom qui n'a aucune valeur à ses yeux. Un mot, un simple mot que l'on écrit dans les barbants et interminables papiers administratifs.
Prénom(s) : Ô France, douce France. Dommage qu'il n'y est aucun rapport entre ce jeune homme et l'immense écrivain qu'était Honoré de Balzac. C'est la vieille femme du service de l'hopital, un peu flippante avec ses lunettes rouge sang, qui a choisis à la place de sa mère. Un livre traînait par là, et pourquoi pas ? Se dit la vieille en quête d'un prénom, cela lui aurait évité une longue recherche sur magicnamebaby.ca en plus de ça. Balzac, comme un timbre que l'on colle vulgairement sur une lettre, on écrivit ce prénom sur le registre de naissance.
Âge : L'âge d'or, cette âge où on se sent indestructible, sortant de l'infâme adolescence. 25 ans, l'âge où devient beau parce qu'on a trois poils sur le menton, parce que le torse du mâle continue de s'étirer dessinant les traits de la bonne chair qu'on désire tant mordre.
Date de naissance : Il neigeait, faisait un froid de canard et l’hôpital était bondé de gens, la plupart habillé en rouge et blanc. Électrocution, crises d'allergie à l’arachide, coupure au grand couteau de cuisine et j'en passe. Mais Balzac n'était pas là pour ça, non, lui, eut la pire des souffrances, la pire des blessures. Celle de naître, le 21 Décembre 1987.
Nationalité : Naît ici-même, à Ottawa. Il n'a jamais voyagé, il n'en a pas envie à vrai dire. Le Canada est déjà assez grand, pourquoi aller ailleurs ? Se dirait-il. La ville lui est déjà trop grande pour lui, toujours perdu, jamais retrouvé. Ce Canadien aime ce pays un peu à part des autres.
Origine(s) : Ses origines sont inconnues, on lui suspecte des airs britanniques voir irlandais, qui sait réellement. Beaucoup s'amusent à dire qu'il est français, naturellement, son prénom bien sûr et ses airs un peu gauche. Mais soyons francs, il est beaucoup trop positif et poli pour être français !
Alter-Ego : Le fléau des villes, l'abominable monstre qui terrifie les populations depuis que les villes existent. Véritable machine de guerre, ces fauves assoiffés de sang et de pouvoir vous traquerons jusqu'à votre dernier souffle avant de vous massacrer avec leurs griffes et leurs crocs acérés ! Procyon lotor ou le Raton Laveur. Bon c'est pas la classe incarnée, loin des grands lions à la belle crinière - mais bon, on sait qu'ils passent leur vie à se faire un brushing - et encore plus des terrifiants ursus arctos horribilis (le méchant grizzli)... Mais méfiez vous du raton laveur qui dort, on ne sait jamais !

Métier (études) : Anciennement étudiant en Lettres, il abandonna très vite le monde des livres en voyant ses résultats médiocres. Petit voleur dans ses pires moments, cet individu est la peste des petits foyers familiaux ! Il vous manque une bière dans votre frigo ? La pomme que vous avez posé sur le comptoir de la cuisine n'est plus là ? Ne vous posez plus de question. Il a encore frappé. Le Raton Laveur qui s'introduit chez vous, le plus souvent la nuit, vole les chaumières sans laisser de trace. C'est lui !
Niveau social : Vous vous en douterez, sans emploi, sans revenu, sans personne, il est bien entendu, Pauvre ! Là, tout en bas de l'échelle, il ne sait même plus comment il arrive à rester en vie, comment fait son corps pour supporter la misère qu'il s'est infligé.
Statut marital : Qui aimerait vivre quasiment à la sauvette ? Dans un petit appartement miteux, mais qui a l'honneur de ne pas être trop cher. Ce petit espace est une bulle luxueuse à ses yeux. Il est seul dans son monde et au fond, il l'a toujours été. Le miroir ne reflétera toujours qu'une personne.
Orientation sexuelle : Un peu d'amour ne ferait pas de mal. La chair, ca va avec. Bisexuel, il aime passer du temps en compagnie des femmes autant que des hommes. Qu'importe ce qu'il y a entre les jambes, tant qu'il va dormir sous une couette chaude et un matelas confortable. Mais aimer autant que baiser est pour lui un luxe, un moment rare dont il aime naturellement profiter.

Avatar: Jake McDorman
Crédits: Shiya & Tumblr.
Personnage: Inventé

Petites curiosités

Famille et proches - Seul à errer ayant pour unique but de vivre, ou du moins survivre. Balzac fait parti de ces orphelins, ces enfants confiés à une administration, un nom sur un bout de papier qu'on passe de main en main. Une feuille chiffonnée par la moiteur de leurs mains. Ce n'est pas de leur faute, ni de la sienne. C'est pour cela qu'il n'a pas de famille, ou du moins il en a eu plusieurs, plusieurs foyers, jamais il n'est resté. Il a aujourd'hui abandonné, du moins oublié cette question, pourquoi ? Bien entendu il a eu des amis, lorsqu'il a fait des études, des amourettes qui ont durées quelques mois, mais personne n'est jamais resté. Ni à la maternité, ni dans son lit douillé un peu trop dur, à même le sol. Ce genre de vie qu'a vécu Harry Potter. Mais ne soyons pas misérabiliste, il ne va pas sauver le monde parce qu'il n'a eu personne. Balzac n'est pas spécial. Le miroir ne reflète que le visage d'un blond un peu mignon, un drogué qui n'accomplira que de la poussière dans un tas de cendres.

Maîtrise du totem - Le raton laveur qui sommeille en lui -c'est étrange à dire, je l'admets- a beaucoup plus de contrôle que le pauvre être qu'est Balzac. Une curiosité sans borne naît dans son cerveau, tout savoir, tout voir, tout connaitre. Un peu pervers, mais pas trop, et doté d'une discrétion qui relève de l'élégance,ce raton-laveur ne fait pas de bruit et ne laissera aucune trace chez vous. Contrastant avec la maladresse de Balzac, il devient habile avec ses petites patounes, stratégique, intelligent, son odorat le guide vers son seul intérêt : la nourriture. Ce totem doué de ruse, c'est un dieu des chaumières, un satan des ménages qu'il blasphème en entrant dans leur intimité la plus personnelle. Il est la part de lumière du personnage, celle qui brille, celle qui a pour philosophie de vivre et non de se détruire. Véritable opportuniste, pour avoir son affection il va falloir le payer avec de la bouffe -ou en liquide, pas trop de monnaie, c'est difficile à transporter pour cette petite bête-. L'instinct de l'animal se résumant plus à s'enfiler des chips en se grattouillant le ventre qu'à tuer Bambi, Balzac su très rapidement maîtriser la fusion, même si cela à tendance à empiéter sur sa personnalité d'humain (voir caractère pour plus de détails les enfants).  

Sensibilité -  S'il y avait un statut facebook pour décrire leur relation, ça serait c'est compliqué. Vous voyez, le genre de chose qui dit on est ensemble, ca va parfois... mais c'est compliqué. Mais ne nous voilons pas la face, Balzac est très sensible à son totem qui prend de plus en plus une place importante. Il n'existe pas d'équilibre, son totem prend la dominance bien souvent -dieu merci que c'est pas un ours ayant une AK47- sa personnalité n'étant pas assez forte pour mettre au tapis les petites envies et manies du raton laveur. Il se soumet à lui, la plupart du temps, se laissant guider, ayant refusé de lutter depuis longtemps, à quoi bon ? Un stupide rongeur -il sait même pas la catégorie animal de son totem... genre c'est un félin ou une espèce de mini-ours zorro ?-. Au fond, c'est pas plus mal. Beaucoup plus raisonner sur ses besoins, son totem est le seul à pouvoir le lever et lui dire de s'alimenter décemment, de se battre contre tout ça. Sa première Furie fut pour le moins étrange, pas de grande explosion de violence, de corps qui se soulève comme par magie et un rugissement de douleur, des ailes ne lui sont pas poussées dans le dos, il n'a pas ressenti ses os se craquer comme les autres. Non, à vrai dire il ne s'en rappelle même pas. Il avait fermé les yeux, tombant dans l'inconscience après un coktail explosif de faim, d'un peu d'alcool saupoudré d'une substance qui lui déglingua le cerveau. Il ne se rappelle aujourd'hui que de la souffrance de ses muscles, de sa tête qui allait explosé, de son coeur affolé et aussi et surtout, de son estomac plein.  

Points faibles -Posez lui la question, il vous répondra par une liste interminable d'adjectif les plus noirs qui sont, avant de buguer et d'éclater de rire, nerveusement. Cet être qui peut se montrer intelligent face aux autres est en auto-destruction constante. Une étoile déjà morte, une naine blanche qui puise dans ses dernières ressources pour survivre dans le chaos et la froideur de l'univers. Sans cesse à vouloir passer les limites de son corps, il s’abrutit dans l'alcool qui n'est pas le sien et dans la drogue -quand il en a-. Accroc à la souffrance, ce grand misérabiliste, dans ses explosions de colère vous hurlera qu'après tout il n'a rien demandé du tout, qu'il ne voulait pas vivre. Son positivisme de surface se détruisant dans des lambeaux enflammés, il est en colère au plus profond de lui contre tout le monde et surtout son totem qui tente vainement de reconstruire ce qui a été détruit -son estomac surtout-. Non, lui parler de lui n'a jamais été une bonne idée. Son passé est sans doute sa plus grande faille, pas tellement les souvenirs, mais l'idée d'abandon qui en découle, d'inintérêt pour sa personne. Un nom sur une feuille chiffonnée, maltraitée et qui finira de toute façon à la poubelle. Très affectueux, il aidera le premier venu dans un élan de bon coeur, voulant que vous soyez son grand sauveur, sa lumière ou on ne sait quoi. Alors qu'à l'intérieur il vous aura déjà effacé, croyant que vous êtes comme les autres, que vous allez l'abandonner. Quand on y pense, c'est seulement ça ses faiblesses.