Definitively not a date (Lorcadin)

Je suis arrivé(e) le : 21/01/2016

Lorcouilles & Adiboules

Je garde mes chaussettes , je trouve ça plus pratique. Je t'avais prévenu, j'suis un grand romantique.

J'avais besoin d'un break, définitivement. J'avais un peu de mal à suivre l'histoire qui se passait à coté. Entre le trio Athena, Maxence et Magyar... pour moi ça prenait définitivement des allures d'une télé novela. Non sérieusement, un épisode des Feux de l'Amour aurait été plus compréhensif pour moi. Mais le pire dans cet histoire c'est que je connaissais plus ou moins les trois personnes concernées par cette histoire. C'était horrible. Je les appréciais tous plus ou moins. Je connaissais bien Maxence, alors forcément j'avais cherché à lui remonter le moral. Mais je ne pouvais définitivement pas oublier Athena que je connaissais bien, alors forcément je ne pouvais pas l'insulter ou dire qu'elle ne méritait pas mon collègue de travail. Mais je ne pouvais pas non plus insulter Magyar... forcément c'était le frère de mon.... pixie préféré. Puis le peu que je connaissais du frère de Lorcàn, il semblait être dynamique et agréable. Forcément, je ne pouvais pas le détester pour avoir piqué la « copine » de Maxence. Non vraiment cette histoire puait la merde à des kilomètres à la ronde ! Je n'arrivais même pas à prendre partie. Je voulais tous les soutenir moi. Mais c'était visiblement pas franchement compatible.

Je poussais un long soupire alors que je me décidais à envoyer un message à Lorcàn. J'avais vraiment besoin de décompresser. J'en profitais en même temps pour rire avec lui sur le fait qu'il n'aurait pas les couilles de sortir en kilt avec le temps qu'il faisait. Cette idée m'arracha un rire léger. Au moins je pouvais penser à autre chose qu'aux histoires de triangles... Sérieusement, j'étais nul en géométrie en plus ! Le rendez-vous était conclu. Nous devions nous retrouver en fin d'après-midi... ce qui me laissait quelques heures pour me préparer. Je n'avais jamais été la personne la plus coquette du monde hein. Mais j'étais loin d'être une personne négligée. Je m'étais décidé pour prendre un douche et dompter ma crinière brune. Ben quoi ? Je voulais être beau pour.... Oh wait. Je n'avais jamais vraiment défini ma relation avec le pixie. Ça commençait à faire un petit moment que... je le voyais en fait. « Monsieur Trois ans » comme je l'avais surnommé. On se revoyait régulièrement en fait et pas que pour le sexe. C'était ça le drame. Je me rendais compte que je l'aimais bien.... vraiment bien. Mais pire encore, c'était que l'idée ne me dérangeait pas plus que ça. Je soupirais, ça me plaisait. Mais le fait était de l'accepter et ça c'était une toute autre histoire. J'avais fini par choisir une tenue plutôt classique... ben il fallait dire qu'on allait à l'extérieur, alors déjà de base, j'allais devoir porter plusieurs couches de vêtements pour ne pas tomber malade. Foutu pays glacé ! Ottawa n'était franchement pas compatible avec ma nature d'iphrine. J'allais vraiment devoir retourner dans un vrai pays chaud prochainement. Le soleil et la farniente mes manquaient cruellement.

C'est donc armé de mon armure de tissus que je m'étais rendu à Sparks Street Village et bordel, j'avais presque froid en fait. Je n'avais qu'un espoir, que Lorcàn et moi allions dans une café nous boire une boisson brulante... ou une activité brulante, ceci étant à prendre dans tous les sens du terme. Bon, j'étais à l'heure, au point de rendez-vous. Je commençais à regarder autour de moi quand la silhouette du pixie me sauta au yeux. OH. MON. DIEU. Je mis ma main devant ma bouche pour ne pas rire comme un phoque décérébré. Il avait VRAIMENT mis un kilt. Définitivement le ridicule, Lorcàn ne connaissait pas. C'était probablement un truc de la famille Deux Burnes. Bon par contre.... c'était autant ridicule que c'était sexy. Étrange mélange. Puis il avait des belles jambes, il fallait dire, bien musclées et.... non je m'égarai là. Je secouais la tête avant de poser une bise sur la joue du texan. Salut. Non mais tu sais que je déconnais pour le kilt. Tu dois geler la dessous ! Mais tu pouvais toujours venir te réchauffer contre moi hein. Euh non, pas ça. Putain est-ce qu'il portait quelque chose sous le kilt ou avait-il respecté la tradition.... oh... OH. Image plaisante. Putain ! Je divaguais encore ! Dis as-tu respecté la TRADITION du kilt ? Parce que sinon... je plains tes Deux-Burnes. Je lui lançais un petit regard amusé, j'aurais bien vérifié en personne, mais en plein milieu de la rue, c'était moyen. Ben quoi ? Je savais me tenir en société moi ! De temps en temps. Non sérieusement, t'as pas froid ? Parce que sinon on peut aller... je sais pas se boire un café... Je passais ma main derrière ma tête. Bon sang, ça ressemblait presque à un rencard en fait. Oh merde. C'était un rencard ? Merde merde merde. ... ou quelque chose comme ça.

Lorcouilles & Adiboules

« ... ET C'EST QUOI L'IDÉAL ? VINGT-CINQ CENTIMÈTRES PILE ...EST-CE QUE TU AS DES PWAAAL ? 8D TOUS LES JOURS JE M'ÉPILE ET JE M'APPELLE FATAL !»
:perv:

- Non mais moi je te dis direct, le mec qui a crée le Kilt devait avoir un putain de grain dans le cerveau t'sa tête. Le type, il d'vait s'faire super chier chez lui et tout d'un coup d'un seul, il a eu un élan de génie … Ou plutôt de connerie et il s'est pointé devant sa femme qui était entrain sûrement d'pioncer car ouais, les idées à la con tu les as hyper tard, pour lui sortir un truc du style : « Oooh putain Mamour, j'ai eu une illumination ! Une idée de fifou ! J'te dis que celle-là, elle va faire rire les copains au taff, surtout l'René ! Demain … Écoutes moi bien … Je vais … Suuuspeeeense … Porter l'une de tes jupes moches à carreaux ! J'suis un dingue ! Ohhhh putain, deuxième éclair de génie ! Même que, sous cette jupe, y'aura rien ! Pas de slip, rien, nada, que dalle ! Comme ça, j'pourrais montrer mon cul au René et ça va l'faire marrer ! », ce à quoi sa femme a répondu « Taggle connard, je dors ! ». Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il l'a fait ce con ! Et le pire du pire, c'est que ça a marché ! Moralité de l'histoire : J'me gèle les coquelicots à cause d'un dégénéré du bulbe ! M'enfin j'me plains mais toi, t'as le Charles de Gaules en permanence dehors … Je compati mon pauvre, je compati !

Replaçons le contexte. Lorcàn, affublé d'un magnifique Kilt suite à un pari prouvant que non le mot Honte n'existait pas dans son vocabulaire, était assis sur un banc entrain de taper la discussion à un chien (non je ne parle pas d'Adin) errant qui semblait bien plus intéressé par le sandwich que tenait le Pixie que par son histoire. Cela dit, lancé dans sa lancée et encouragé par la queue gigotante de son nouvel ami (Non, ça aurait pu mais ce n'est toujours pas Adin), il poursuivit son récit ridicule :

- Sauf que l'René, ça lui a pas faire rire ! Oula non pas du tout même. T'vois, il était grave jaloux car lui aussi il voulait inventer un truc super cool pour faire marrer les potes - Ouais c'était tous des abrutis à l'époque – et il était méga-vener ! Alors pour se venger, le mec il est allé dans l'champ de Robert, l'inventeur du Kilt si t'as du mal à suivre, et lui a zigouillé un mouton. Ouais en Ecosse, y'a qu'ça qui pousse là-bas, d'un côté ça ne m'étonnes pas vu le temps de merde qu'ils se tapent ! Bref, revenons à notre mouton qui broutait pépère son herbe en pensant à des trucs de mouton pépère et là BIIIM ! V'là que l'René lui saute dessus pour l'égorger à main nue … Bah ouais, super véner le type je te rappelle ! Le bestiau a rien compris à sa vie, normal puisqu'il est mort mais tout de même, ça se fait pas ! Et pour bien montrer qu'il était pas content, il l'a empalé sur un bout de bois qui traînait et l'a foutu dans l'feu avant de s'enfuir parce que niveau lâcheté, René c'était l'meilleur. Sauf que, le con, il savait même pas qu'il venait d'inventer le méchoui et c'est Robert, alerté par l'odeur, qui a eu tous les mérites … Comme quoi, la célébrité, ça tient à peu d'chose ! Une jupe, un ennemi et un mouton ...

Cela faisait pas mal de temps que le Faë poireautait sur ce banc, s'étant aperçu trop tard qu'il avait une heure d'avance. Habillé en tenue traditionnelle Écossaise, on pouvait dire qu'il se les caillait à mort mais un pari était un pari, alors hors de question qu'il perde pour une simple brise fraîche sur son service trois pièces. C'était un militaire, pas une lopette ! Lorcàn s'était donc mis à parler à cet animal pour faire passer le temps, lui racontant des conneries plus grosses que lui. D'un côté, comment il pouvait connaître la vraie histoire (Le terme culture générale est à rajouter à côté du mot honte), il n'avait jamais foutu un panard dans ce pays ! Certes, il était Texan ascendant Écossais par son grand-père paternel qui lui avait refourgué son magnifique nom de famille, mais il ne l'avait jamais connu ! Ou peut-être que si mais il ne s'en souvenait plus. Mais bref, on s'en bat les reins de sa généalogie. Tout ça pour dire, que c'était son frère qui avait récupéré cet habit après que le vieux soit clamsé et il lui avait piqué pour la journée. Il fallait qu'il y fasse attention parce que d'après Magyar, ce truc se transmettait de père en fils depuis une dizaine de génération … Alors je vous laisse faire le calcul mais cette jupe en a vu défiler des paires de couilles ! Fort heureusement, cela restait un héritage familial et non pas un machin que l'on prêtait à des inconnus, sinon bonjour les champignons.

En parlant de champignons, ses yeux se posèrent sur Adin qui semblait le chercher – aucun commentaire sur ma transition à chier – et il décida de délaisser son camarade à poil pour le rejoindre. Vu la réaction du Djinn, il ne s'attendait pas à ce qu'il le fasse mais c'était mal le connaître !

- Salut. Non mais tu sais que je déconnais pour le kilt. Tu dois geler la dessous ! Dis as-tu respecté la TRADITION du kilt ? Parce que sinon... je plains tes Deux-Burnes.

Bien sur que oui, il avait respecté la tradition ! Ce n'était pas un barbare, il faisait bien les choses voyons ! Cela dit, un sourire carnassier s'étira sur ses lèvres alors qu'il s'approcha de son oreille pour lui susurrer quelques mot :

- Salut beau gosse ! T'as qu'à vérifier par toi-même si tu as des doutes ...

J'ai dis que ce n'était pas un barbare … Pas qu'il était doté d'une quelconque subtilité, d'ailleurs il ne savait même pas ce que ça voulait dire. Un rire lui échappa et malgré le froid, il était plutôt content de voir Adin son … euh … PCUPTRPEJUPC* (*Plan Cul Un Peu Trop Régulier Pour Etre Juste Un Plan Cul) ? Ouais c'est vrai qu'ils se voyaient souvent et pas que pour une partie de jambe en l'air … Même son frère semblait l'avoir adopté, ou plutôt kidnappé, ce qui n'était simplement jamais arrivé. A vrai dire, le Pixie était paumé à ce niveau là mais n'étant pas un gars qui se prend la tête, il évitait de trop y penser et vivait au jour le jour. Et il ne semblait pas être le seul à patauger au vu de l'air gêné d'Adin après lui avoir proposé un simple café. Passant un bras autour de ses épaules pour détendre l'atmosphère, il le traîna en direction d'un bar, bien heureux de mettre enfin son cucul au chaud.

- Je suis opé pour un bon café si tu payes ta tournée ! Tu me dois bien ça mon gars … J'ai l'escargot complètement rentré dans sa coquille !

fiche par Ell, optimisée par Superno√A pour ASN

Je suis arrivé(e) le : 21/01/2016

Lorcouilles & Adiboules

Je garde mes chaussettes , je trouve ça plus pratique. Je t'avais prévenu, j'suis un grand romantique.

Bordel ! Il avait vraiment un kilt. Non sérieux rien que de le voir dans cette tenue, il me donnait froid. Sans compter qu'il n'avait rien en dessous. Alors là.... du coup j'étais franchement mitigé. Je ressentais une énorme souffrance pour ses bijoux de famille et mais à la fois... ça m'aurait presque donné des idées tendancieuses. Ben d'un coté.... il avait les jambes à l'air... Sérieusement, vous aviez déjà vu les cuissots de Lorcàn ? Non vraiment, c'était là qu'on voyait tout la différence entre son entrainement et le sien. Il était tellement plus musclé que moi. J'aurai pu couper du saucisson sur les cuisses et le cul de Lorc tant ils étaient fermes. Il faudrait que je pense à essayer un de ces quatre. Enfin, bref. Sa réponse me fit sourire. Oh, s'il voulait que je vérifie par moi-même.... ça, ça ne me gênait PAS DU TOUT. D'ailleurs, c'était lui qui me proposait la chose hein ! C'était très impoli de refuser les invitations des gens comme ça ? Puis moi, je n'étais pas quelqu'un de mal élevé hein ! Ma maman avait bien fait son travail et ma tutrice aussi. Poli et tuer des gens, ce n'étaient pas deux chose incompatible après tout ! J'aimerais bien vérifier. Tu sais, je ne crois que ce que je vois. Mon sourire devint tout de suite plus mutin. Puis c'était vrai, je voulais voir par moi-même si monsieur avaient respecté la tradition. Était-ce juste pour voir ses fesses de pixie ? Bordel que oui ! Puis... je pourrais peut-être te réchauffer après tout. Explicite ? Totalement. Je me mordillais la lèvre inférieure. Dommage que nous soyons dans un lieu aussi.... public.

Puis alors je lui proposais un café. Je me sentais un peu débile me rendant compte que.... ben j'étais en rencard. Il fallait dire en fait que ma relation avec Lorcàn était... une grande première pour moi. Quoi ? Je n'avais jamais vraiment eu de relation sérieusement. Non, je n'en avais pas eu du tout. Je couchais un soir, éventuellement deux. Mais je ne revoyais les personnes.... enfin si mais juste pour coucher quoi. Le pixie était bien le seul que j'avais pu revoir sans que ça se finisse forcément au lit. Puis... ben j'l'aimais bien en fait. On m'avait toujours dit que s'attacher au gens, c'était mal. Qu'en temps que tueur, on ne pouvait pas se permettre de se lier. Trop dangereux. Pourtant, ben j'avais fini par m'attacher à Ottawa non ? Enfin pour combien de temps... Peut-être fallait-il que je m'éloigner de tout ça ? Pas sur d'en avoir envie... Et oui, Lorcàn était une des raisons à cette réponse. Mais qualifier notre relation, je ne le pouvais pas. J'avais fini par me dire que trouver un simple mot pour définir tout ça, c'était mission impossible. Alors je décidais en ce jour de ne PAS qualifier notre relation. EPIC WIN ! Je souris gaiment quand le brun passa son bras autour de mes épaules. Okay, je te paye un café... un thé ou.... c'que tu veux fait. Ben j'avais les moyens après tout. Par contre quand il me parla d'escargot dans sa coquille, je grimaçai sans même me cacher. Beuuuh. Moi qui voulais t'inviter à visiter les WC du café, tu viens d'me couper la chique Lorc' ! Je me mis à rire légèrement. Bon certes, c'était faux en fait.

Je finis par pousser l'entrée du bar. Sympa comme échoppe, je ne la connaissais pas. Et visiblement, rapidement on remarqua la tenue de mon comparse faë. Je me rapprochais discrètement de lui. Ouais ben, vous alliez pas vous rincer l'œil non plus hein !? Mine bitchies. Euhhh hein ? Non, je n'étais pas jaloux. C'était faux. J'allais m'installer à une table pour deux, la première que je vis de libre. Je m'assis en face du militaire. J'enlevais immédiatement mon gros manteau. Pas besoin de ça ici ! Je ne savais pas qu'il y avait un endroit comme ça par ici. C'est plutôt agréable, commentai-je tout seul. Je finis par reporter mon attention sur mon... partenaire ? Ami ? Bon si on enlève ton soucis de bijoux de famille rabougris, comment vas-tu ? Bon c'était ça la convention sociale non ? Je souris alors que la conversation commençait à s'engager. Un serveur arriva vers non pour prendre nos commandes. Un capuccino pour moi, s'il vous plait et pour toi ça sera... ?