Nom : Wilson, un nom assez commun qui cache assez bien la longue lignée et les origines diverses qu'il traîne derrière lui. Prénom(s) : Steven, son père prétendait avoir eu l'idée en rencontrant un client prénommé comme cela le jour où sa femme accouchait. Un bien piètre mensonge comparé au récit fascinant de sa mère, et du rêve qu'elle avait eu la nuit d'avant. Ils se battaient sans cesse sur des petits détails de ce genre. Son deuxième prénom, Damon est une référence à l'écrivain préféré de ses grands parents, et est devenu son surnom pendant une grande partie de sa vie. Âge : 68 ans. Certains, à cet âge là sont déjà ancrés dans leur petite vie, d'autres, comme Steven, pas du tout. Date de naissance : 4 Août 1948 Nationalité : Américaine Origine(s) : D'un père irlandais et d'une mère Sioux, Steven est le fruit d'un mélange d'origines pour le moins singulier. Alter-Ego : Son Alter-Ego est un Lynx. Métier (études) : Steven n'a jamais fait d'études, il a commencé sa vie professionnelle par des petits boulots de serveur et barman, et est resté dans ce domaine, qui convenait parfaitement avec sa vie de voyages. Il pouvait alors travailler dans n'importe quel établissement dans chaque ville où il posait ses valises. Niveau social : Du moment qu'il a un toit sur la tête et de quoi manger tout les jours, Steven n'a jamais vraiment eu l'envie ni le besoin d'avoir plus, et la vie lui a donné juste assez pour remplir ces conditions. Statut marital : Célibataire. Il a eu plus d'une fois l'occasion de se marier, et de se poser, mais ce n'était pas pour lui et il n'a jamais trouvé quelqu'un de vraiment compatible avec son mode de vie et de pensée. Orientation sexuelle :  Bisexuel et Polyamoureux. Avatar: Alice Cooper Crédits: / Personnage: Inventé Petites curiosités Famille et proches - Ses parents étaient le couple parfait. Le genre dont les seules disputes sont sur des petits détails aussi stupides les uns que les autres : "Quelle est la meilleure saison?", "Quelle heure marque le début de la soirée et la fin de l'après-midi?". Pendant une grande partie de sa vie, ils furent sa seule famille, et la seule famille dont il avait besoin. C'est ainsi que sa vie de voyages et d'aventures n'a vraiment pu commencer qu'au moment où aucun des deux n'était encore là. Une nouvelle famille s'est alors conçue autour de lui : Comme toutes les familles, elle était composée de personnes qui étaient présents pour lui à toute heure, peu importe l'endroit où il était. Et il y avait ceux qui étaient plus éloignés, mais que dès qu'il arrivait vers chez eux, c'était comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Steven est quelqu'un de très sociable, quelqu'un que les gens prennent souvent comme confident, et si le courant passe, et souvent, il le fait, comme ami. Maîtrise du totem - Quand on se retrouve avec un prédateur comme totem, les débuts sont toujours difficiles. Et pour certains, la difficulté ne s'amenuise jamais. Pour Steven, le Lynx fut le meilleur prédateur sur lequel il pouvait compter. Malgré une coexistence plus que compliquée aux débuts, après s'être mutuellement apprivoisés, la relation entre les deux fut calme et sereine. Le Lynx étant un prédateur qui joue beaucoup sur la chasse à l'affût, il attendait toujours le moment parfait pour se manifester et attaquait Steven dans ses moments les plus durs. Aujourd'hui encore, il lui arrive de lui faire ce genre de coups, mais en général, Steven et son Lynx arrivent à vivre ensemble. Dans certains croyances amérindiennes, le Lynx est considéré comme le "Gardien des Secrets", celui qui reste silencieux, ayant toujours plus d'informations que les autres, et ce comportement s'est bien allié avec la tendance de Steven de se montrer comme confident envers les gens qui l'entourent.  En revanche, dans d'autres croyances, il est comparé à un diable pour sa violence et son avarice, et quand Steven en veut à quelqu'un, il peut compter sur ces atouts pour devenir un ennemi mortel. Sensibilité - Lorsque Steven décide de s'installer quelque part, un des plus grands critères de sélection, c'est la présence d'un grand espace vert dans lequel il peut s'adonner à sa forme de Fusion sans s'inquiéter de quoi que ce soit. C'est un moment où il peut vraiment être libre, et la recherche de la liberté ultime a toujours été ce qui l'a motivé. En ce qui concerne la Fureur, c'est une étape que beaucoup de Berserker que Steven a pu rencontrer ont détesté, et il n'a pas échappé à ce sentiment. Dans cet état, il devient tout ce qu'il déteste en lui et en son alter-ego, et chaque moment dans cet état lui laisse alors un goût amer dans la bouche. Et puis, il faut être réaliste, qu'est ce qu'on est moche dans cet état. Points faibles - Sa plus grande faiblesse est tout d'abord l'alcool. Non pas qu'il en soit à un stade d'alcoolisme, même s'il boit beaucoup. Bien qu'il aime boire, et que son âge ne l'empêche pas le moins du monde de faire la fête, l'alcool chez un Berserker peut être problématique, et lui, ainsi que son alter-ego, y sont très sensible. Mais c'est moins grave que la confiance qu'il donne à tout le monde. On pourrait se doter qu'après avoir vécu tant d'aventures, Steven serait plus réservé quant à la confiance qu'il donne aux gens, mais il n'en est rien. Ce n'est pas faute d'avoir été souvent déçu, mais Steven ne peut s'empêcher d'aimer tout le monde, et d'adorer le sentiment qu'il ressent lorsque tout le monde l'aime en retour. Il a alors souvent été trahi, et le sera sans doute encore, mais il ne peut s'en empêcher.

qualités
Tendre
Charismatique
Aimant
A l'écoute
Divertissant
défauts
Cruel
Grossier
Immature
Naïf
Sournois


D'un naturel sympathique, le caractère de Steven peut être à double tranchant.

Steven répond bien au cliché du barman confident. Imaginez-vous aller au bar après une journée des plus dures, bien prêts à noyer une grosse dose de désespoir dans une grosse dose de whisky. Le barman, voyant votre visage marqué par vos soucis, une marque qu'il connait par cœur, vous demande ce qui ne va pas. Et là, toute votre histoire se déverse. Steven est comme ça, toujours à l'écoute, toujours à l'affut du moindre soucis que ses pairs puissent avoir et qu'une oreille pour écouter et une épaule pour pleurer puisse guérir. Il sera toujours prêt à vous conseiller, tirant parti de son expérience pour régler au mieux vos problèmes, et, le cas échéant, à faire les meilleures pitreries pour vous arracher ne serait-ce qu'un léger sourire et illuminer enfin votre teint. Lentement mais sûrement, il mettra son plan en marche : Transformer la pire journée de votre vie en la meilleure soirée que vous n'ayez jamais eu. Steven aime tout le monde, et essaie toujours de se débrouiller pour qu'ils l'aiment en retour. Peu importe ce qu'il vous arrive, sachez qu'un secret partagé avec lui sera mieux gardé que la plus sécurisée de toutes les banques.
Charismatique, un sourire des plus enchanteurs, il n'hésite pas à user de son charme pour attirer les faveurs de tout le monde et s'enivre de la joie de vivre qu'il peut inspirer chez les gens. Attention toutefois, derrière cet homme de 68 ans se cache un enfant à peine adolescent, qui aime faire des défis tous aussi stupides les uns que les autres et des paris qu'il s'efforcera de gagner. Le ridicule ne tue pas, même s'il a essayé un bon nombre de fois avec Steven.

Néanmoins, si jamais vous vous attirez ses foudres, il ne laissera plus de places à la gentillesse. Armé d'une patience sans faille et d'une attention des plus grandes, il analysera toutes vos faiblesses, et attendra silencieusement le moindre pas de travers pour vous attaquer et vous exécuter. Plus aucun coup bas ne vous sera alors épargné et il attaquera sans cesse jusqu'à ce que vous ne soyez plus rien. Sa cruauté n'aura alors plus aucune limite.

Attention en tout cas aux âmes sensibles, le langage de notre cher Steven est garni en grossièretés qu'il, au mieux, essaiera de retenir, mais au pire, laissera aller sans pudeur.  

"Je peux te confier un secret ?"
Sans doute la phrase que Steven a le plus entendu. Et ce, depuis son enfance. Alice. Ils n'étaient encore que des enfants. C'était sa voisine. Elle était si innocente qu'elle ne comprenait même pas tout le poids qui reposait sur ses épaules. Ce simple secret qu'elle s'apprêtait à dévoiler à son meilleur ami, et qu'il jura de garder pour lui n'était pas si simple, et ne bénéficierait que de quelques années avant d'être dévoilé au grand jour.
"J'ai vu maman jouer dans sa chambre avec un monsieur qui était pas papa"
Le sens de cette phrase était bien loin que ce que les deux jeunes enfants pouvaient penser, Steven se demandait si c'était un jeu amusant et s'il pouvait y jouer avec Alice. Lui aussi, était si innocent.
Steven était un enfant plein de vie, et plein d'ambition. Du haut de ses sept ans il se voyait déjà devenir roi du monde, et voyait Alice, à ses côtés comme reine. Elle était sa meilleure amie et son amoureuse. Elle était à peine plus jeune que lui, et pourtant, s'ils se chamaillaient, elle avait toujours le dessus, bien qu'il n'aimait pas l'avouer, à cette époque. Leurs parents avaient été amis bien avant de tous s'installer dans leur petite bourgade et chacun voyait ses parents comme les meilleurs du monde. La vie était belle.

"Huh.. Ma mère est encore avec ce taré, j'en peux plus Steve, faut que je le dise à mon père."
Alice avait 14 ans, et Steven 16. Elle était tellement mature pour son âge qu'il avait commencé à prendre l'habitude que les gens pensent qu'elle était plus vieille que lui. Et en plus, lui était tout le contraire de la maturité. Il s'amusait encore avec les jouets qu'il avait eu quand il était enfant. En cachette bien sûr, c'était la honte si ça s'apprenait. Seule Alice le savait, parce qu'ils se disaient tout. Elle n'avait que 14 ans, et sa mère lui avait fait promettre de garder secret le fait qu'elle trompait son père. Cela faisait pourtant des années que ça durait, et la seule dose de respect que Steven avait pour cette femme, était par rapport au fait qu'elle avait réussi à cacher ça aussi longtemps, même si Alice avait été, sans le savoir, au courant depuis pas mal de temps.
C'était fou ça, la mère d'Alice qui réussissait à cacher pendant des années sa relation extra-conjugale alors que ses parents découvraient une bêtise qu'il avait fait en seulement quelques heures. Soit il avait les parents les plus perspicaces du monde, soit cette femme était la plus douée du monde pour cacher ses bêtises. Il avait pensé à lui demander conseil, mais, en plus d'être d'un sacré mauvais goût, il n'était pas censé savoir.
Il se contentait alors d'être là pour sa chère Alice, d'être une épaule pour ses pleurs, et une oreille pour ses plaintes. Il ne supportait pas ça.
Il proposa alors à Alice de le dire à son père. De ne pas mentionner qu'elle le savait, de faire comme s'il l'avait découvert. Elle accepta.

"Tu vas me manquer, Steven.."
Ce fut les derniers mots qu'il entendit de la voix d'Alice. Suivi d'un baiser des plus maladroits, que seuls deux adolescents étaient capables de faire. Steven venait d'apprendre l'importance de garder un secret, et surtout, de ne jamais le dévoiler, peu importe l'autorisation ou pas. Après avoir annoncé la nouvelle au père de son amie, celui-ci s'était mis en colère, comme on pouvait s'y attendre et le coupe s'était lancé dans une longue dispute. Alice avait dormi chez lui pendant quelques jours, tant les cris et les pleurs en devenait un problème. C'était là qu'ils s'était rapprochés, que leurs sentiments d'enfance avaient fait place en un amour, un vrai. Quand la dispute s'était terminée, un choix avait été fait. Alice et son père allaient déménager. Ailleurs. Dans une autre ville. Dans un autre état. Steven pouvait comprendre que le père d'Alice ne voulait plus rester aussi près de son ex-femme, mais il ne comprenait pas pourquoi il éloignait Alice de son ami le plus cher, et plus récemment, de celui qu'elle aimait. Et cette incompréhension se transforma rapidement en rage.
Ses parents avaient été très professionnels pour gérer la rage et tout ce que ça impliquait chez Steven. Il le savait depuis quelques années, lorsqu'ils s'étaient étonnés que ça ne s'était pas encore produit. Mais il n'avait jamais pu imaginer tout ce qu'il avait ressentis. Il n'avait pas pensé entrer dans un état où il aurait enfin pu être plus fort qu'Alice ou que n'importe qui d'autre. Il n'avait pas imaginé avoir ses sens décuplés comme ça. Personne n'aurait pu imaginer ce qu'il allait ressentir avoir de l'avoir vécu.

"Qu'est ce que je vous sers ?"
Barman n'était probablement pas le meilleur boulot qu'il pouvait avoir, mais il était le seul où il avait été accepté. 21 ans et il avait déjà vécu tellement de déboires avec l'alcool qu'il savait pas trop quoi en penser. Néanmoins, la tentation de se servir un verre était forte, mais il ne fallait surtout pas. Lorsqu'il avait découvert l'effet que l'alcool faisait avec son alter-ego, il avait compris qu'il ne fallait faire ça qu'entre de bonnes mains. Et il n'avait pas beaucoup de bonnes mains autour de lui à part ses parents et... Boire avec ses parents, c'était bizarre.
Le client lui demanda un cocktail dont il avait complètement oublié la signification, mais il pouvait compter sur son anti-sèche pour se remémorer. C'était un cocktail assez fort pour un homme moyen à 17h. Il espérait que son client avait une bonne raison de boire ça, chose qu'il demanda, avec un tact légendaire. Et alors qu'il s'attendait à se faire insulter d'être aussi indiscret, il se retrouva à écouter pendant des heures la vie misérable de l'homme qu'il resservait à chaque verre vide. Et ça ne l'ennuyait pas du tout. Steven s'était alors rendu compte de la curiosité qu'il avait, et qu'il aimait être à l'écoute.  

"Je démissionne."
Steven avait 26 ans et sa mère venait de mourir. Deux ans auparavant, son père y était passé, et il était maintenant seul. Un des vœux de sa mère avait été qu'il partent à l'aventure, qu'il trouve sa place, et un autre voulait que ses cendres soient dispersées où elle était né. La connaissant, Steven était sûr qu'elle voulait que ce soit le début de son aventure, et il était prêt à se lancer. Cela faisait déjà cinq ans qu'il avait été barman dans ce bar, et s'était promis que, le jour où il possèderait son propre bar, il le nommerait en référence à celui-ci. Il avait déjà fait son sac, rempli de quelques affaires de rechange seulement. Le reste du sac était en majorité rempli de souvenirs et de cadeaux qui provenaient de ses parents, lorsqu'ils étaient encore là. Il ne savait pas où se lancer après, mais pensait peut être à chercher Alice, avec un peu de chance, il pourrait la retrouver.  

"Vous êtes sûr que ça ne vous dit rien ?"
La femme au guichet répondait à la négative, comme depuis une heure. C'était sa dernière chance de trouver Alice et ça n'avait pas réussi. Il avait 43 ans, et avait déjà vécu des tonnes d'aventures. Il était dans une petite ville du Michigan et avait suivi la dernière piste qu'il avait pu trouver. Sans succès, apparemment. Sa recherche lui avait fait faire le tour du pays, et il avait foulé le pied sur presque tout les états. Il songeait maintenant à se poser, à abandonner définitivement. Après tout, peut être qu'elle vivait une bonne vie, où qu'elle soit. Elle était sans doute mariée et avait probablement des enfants. Il était peut être enfin temps d'arrêter de bouger. En passant, il avait vu une affiche de recherche de barman sur la porte d'un bar, c'était peu être un signe pour qu'il reste.

"On raconte qu'un lynx a été aperçu dans la forêt."
Le brouhaha du bar devenait incontrôlable. Cela faisait des années qu'un si bel animal n'avait pas été vu dans la forêt voisine et les discussions variaient entre le scepticisme de certains, la curiosité d'autres et la peur des familles. Certaines personnes peuvent devenir très paranoïaques quand il s'agit de la sécurité de leurs enfants et leurs réactions peuvent souvent aller aux pires. Steven avait compris que c'était le moment pour lui de s'en aller. Déjà que sa semaine de congé précipitée avait été mal accueillie par son patron, là, ça commençait à faire beaucoup trop de choses à gérer et Steven ne rêvait que de simplicité. Il pensait alors à monter plus haut, changer de pays. Peut être, en tout cas, il n'en doutait pas selon les clichés, que les Canadiens seraient plus aimables que ces américains dont il a tellement marre. Et si ce n'était pas vrai, il retournera sur son "aventure de secours" comme il aime l'appeler. Essayer de renouer avec ses origines irlandaises et partir pour l'Europe. Mais d'abord, cap au nord !