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Andreas Eifimovitch || TROUBLED WATERS

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Andreas Sixte Eifimovitch

An abnormal reaction to an abnormal situation is normal behavior.



Nom : Eifimovitch.
Prénom(s) : Andreas Sixte.
Âge : Trente-huit ans de faciès.
Date de naissance : A l'époque, le quinzième jour de Quintilis. Aujourd'hui, le quinze Juillet.
Nationalité : Autrefois attaché au saint-empire de Rome puis au Vatican, il a embrassé la révolte de l'empire Russe par sa mort, puis le nouveau monde pour ses nouvelles existences. Il est aujourd'hui dit qu'il est Canadien.
Origine(s) : Les origines latines de son fasciés ressortent sur les courbes de ses boucles brunes, et la noirceur de son regard mordoré. L'homme est originaire de l'ancienne et si belle Byzance.

Âge d'apparence :  Cinq-cent-vingt-huit d'existence.
Date de la mort : Il se souvient de l'hiver de l'an mille-quatre-centre-soixante-six, mais il ne saurait plus nommer l'instant exacte.
Sous-espèce : Ombre.

Métier (études) : A jamais attaché à l'église, il semble déjà, depuis bien longtemps, hanter les nefs et les autels. Jamais la croyance ni la mort ne sont loin de lui. Il est un prêtre bien étrange.
Niveau social : De part sa fonction, il n'a jamais été pourvu de richesses.  De part son existence, il n'a jamais eu besoin de richesses.
Statut marital : Il a été marié, une fois, il y a de ça fort longtemps. Son veuvage désormais à moitié oublié, et le statut d’époux devenu encombrant, il se contente d'un célibat appréciable.
Orientation sexuelle : Si son existence devrait être chaste, il n'en reste pas moins l'ombre des ombres. Curieux personnage luxurieux dont les apparences trompeuses savent cacher les vices infusés en son âme recluses. Il n'est rien qui ne sache arrêter les maux qui le rongent, rien qui ne puissent ranimer les vertus excommuniés de son être. Tout est objet de ses désirs, tout sous ses désirs devient plaisir.

Avatar: Hugh Dancy.
Crédits: Simaumauune & Tumblr (non crédité).
Personnage: Inventé!

Petites curiosités

Famille et proches - Myriade d'ombres qui dansent sur les murs aux tambours d'une macabre berceuse. Brasier d'une enfance incandescente d'où s'élèvent les fumées d'une existence gâchée. Acres. Infâmes. Larmoyantes. Et se mêlent à celles-ci les fantômes de ces souvenirs qui valsent sur la rythmique de l'oublie. Métronome tempétueux qui déjà enferme les années, les repousse, jusqu'à ne plus en garder que la flamme mourante d'une bougie posée sur le bord du fenêtre. Mèche vacillante sous les vents, éteinte par la bourrasque de l'autre qui s'en vient. La menace gronde, la terre s'ouvre, et déjà avale le restant de ce qui faisait son humanité. L'atmosphère suffocante. Larmes ruisselantes de ses pupilles rougies, écarquillées, prêtes à exploser, qui dénoncent sans tarder toute la douleur de l'instant, toute l'hypocrisie du moment. Mixité malheureuse, alliance sur l'autel de l'hospice le plus défavorable. Il s'enlise, se fait avaler, étouffe sous les conjurations qui le font supplier un dessein plus grand que lui. Sa main se tend dans un dernier élan de cette envie de vivre, de voir vivre, de sentir vivre, et n'agrippe que le vide d'une vitalité désormais abandonnée. Il n'est plus qu'une ombre immortelle incapable de reproduire à son image, incapable d'instruire qui que ce soit en quoi que ce soit. Il n'est plus que le début d'une fin, l'écriture prospère d'un commencement sans fin. Porte ouverte sur autant d'Eden que de Tartares.

Circonstance de la mort -Parfum suranné d'un amour factice que trop dévoilé. Divin sacrifice sur l'autel de la foi et d'autant de pureté, tout s'écroule sous les feux d'un enfer rependu. Souffle vicié, air soufré. Il en exècre les parfums, en suppure les vapeurs, et en crache les venins. Ironie. Paradoxe. Tout s'aligne et se tâche de ses lueurs incandescentes tandis que se font cerner les aléas de sa propre mortalité. Enfer sur terre pour un croyant pourtant si distingué, il se sent pourtant accompagné par les prières qui lui rôdent dans la tête. Vaines persuasions que c'est la voix de son seigneur, celle qui lui montre le chemin pour mieux faire de lui un martyre à la cause. Il est de nature à ce qu'il prie, et d'autant plus naturel que ses prières soient entendus par l'astre divin plutôt que par quelques instances  malicieuses assourdies du sarcasme de l'humanité. La douleur se lie à la chaleur. Tout se mêle, s'entremêle, sous les flammes insidieuses. Bientôt les prières s'étiolent sous les hurlements macabres de cet être sacrifié. Puis il n'est plus rien que le silence par delà la foule d'insurgés qui se rengorge des feux d'une macabre Saint-Jean.

Alignement moral - Regard posé sur l'écho de son être. Reflet trouble d'une personne qui n'est plus sans être véritablement absente. La flamme danse dans son regard comme la réminiscence d'une mort troublée, s'accroche à l’écarlate de ses lippes étirées sur le sarcasme d'un sourire. Regrets d'un autre temps qui s'effacent sous le maelstrom tempétueux qui déjà submerge l'immaculé. Il n'en reste plus rien. Rien de plus que les débris d'une âme qui s'agglutine en un être qui n'en est pas un. Rien de plus qu'un essaim d'abeille bourdonnant autour de sa reine. Subsiste pourtant au travers de ses curieux sourires quelques éclats, sommaires, impudents, d'une innocence rare. Souvenirs fugaces, mensongers, de ce qu'il fut, tristesse infinie de ne plus savoir ce qu'il en aurait été de le croiser jadis. Persiste et signe le vice en lui conférant alors par delà ses airs angéliques quelques charmes étranges, oniriques et pourtant dramatiques. Comme un parfum de mort qui flotte autour de son corps, marquant ses chairs des nécroses de son esprit, ombrageant ses autres sous l'astre impitoyable de sa propre fatalité. Dérangeant autant qu'il peut être attirant. Déboussolant autant qu'il peut être rassurant. Difficile de se faire une idée, impossible d'en accepter la potentialité.  Pourtant c'est un fait qui ne peut échapper à quiconque, l'homme qui se dessine sous les ombres n'est plus vraiment celui d'autrefois, plus cette naïve coquille trop pieuse pour s'adonner aux vices, trop innocent pour en calculer le manque de vertus. L'Homme qui se perd sous le voile du crépuscule, n'est rien que poussières envolées, enflammée de ses souffres sulfureux, bouillie dans les bains infernaux. Rien de plus et rien de moins qu'une âme peinée qui ne laisse, désormais, plus personne indifférent à sa fatalité. Silhouette de marbre délaissée de son âme, délestée du dernier souffle. Coquillage nacré, évidé, au regard ambré qui se pose sur les porcelaines macabres. Douce et fugace caresse de la lame qui sculpte, du pinceau qui ourle. Nul devoir, seule se fait sentir la passion, morbide et pourtant si vivante, de cette autre pour la violence qui l’enivre. Besoin malsain d'en sentir les effluves les plus spoliés, d'en embaumer chacun de ses gestes, d'en nourrir cette contre-partie ombragée pour ne pas se faire dévorer. Échange équivalent. Beauté contre laideur. Inexistence contre survie.  Piété envolée face à la dure réalité, celle qui s'impose dans cette mort qu'on lui refuse, celle qui lui fait voir qu'il n'est d'autre dieu que cette fatalité qui l'offusque. Le glas sonne en une nuée de trompette céleste qui retombe dans la cacophonie. Il n'y croit plus. Il ne croit plus en rien d'autre que ce qu'on lui aura jadis refusé.

Points faibles -Noirs desseins et sangs obscurs qui viennent nourrir quelques passions bibliques, et s'offre le sacrifice impie de sa personne sous les dehors d'un être bienfaisant. Il n'est pourtant sous cette cage d'os spectrale que le vide creux de cette croyance détruite, anéantie, par une simple résurrection qui n'en était pas une. Comment ne pas croire, dès lors, que le mythe est une fable, et que la fable a fabriqué un dieu puis un seigneur sous les regards aveuglés des croyants plein d'un espoir mensonger. La trahison a ouvert le gouffre sous ses pieds. Le sacrifice de ses chairs sur le brasier des colères a effacé sa bonté. Menteur sur l'autel du mensonge, il est le parfait berger pour les peuplades déficientes, pour les rédempteurs qui ne sont que trop pécheur. Il distribue la bonne parole pour mieux murmurer les actes délités. Néanmoins, l'homme, tout du moins la créature, se fait porteuse de maintes faiblesses autant à l'égare de cet esprit déviant, empreint de mille et unes petites folies qui le dévorent, que de celles qui échoient à sa condition. C'est alors comme un écho de cette vie passée, de cet instant où il aura trépassé. Ce feu qui l'effraie, qui le brûle, qui le contraint à la fuite dans autant de chaleur que de lumières épuisantes et douloureuses. Tout son corps se souvient, toute son âme obscurcie ne peut oublier. Et puis il y a ce chapelet de perles d'ambre, celui qu'on aura arraché à son cadavre encore fumant, celui qu'on aura extirpé des décombres de son tombeau encore chaud, celui qu'il aura récupéré dans la douleur de son propre mal-être. Cet objet qu'il garde si précieusement, qu'il n'arbore pas, mais aime tant à regarder. Celui-là même qui pourrait le mener à sa perte. Le passé, revient toujours le tourmenter.



 
Caractère



 


De l'homme il ne reste plus rien, plus rien si ce n'est ce mur habité d'autant d'ironie que de charme. Étrange combinaison revêtue d'un corps qui se mue d'une pureté offerte au sacré pour être mieux spolié dans l'abîme de la putrescence. Sixte est ainsi. Nourrit d'autant d'idéaux propre à ses croyances déchues, rendu infernal par les passions illusoires rompues à son âme. Il nage dans les limbes de ce monde inexistant, souffre de ces autres priés si souvent pour n'avoir jamais que le silence en retour. Hypocrite rêverie qui déjà s'essouffle. Intenses regrets qui rampent sous les chairs morbides, flagellées par un sacrifice inutile, par une foi rendue aveugle et muette. De cette intense mélancolie si suavement cultivé en ressort la séduction des gestes dansants, de ces autres temps moins impétueux et pas encore touchée pas ses grâces impies. La Mort outrage tout, même les plus belles fleurs. La Mort fait tout vaciller, même les plus croyants. La Mort façonne sa déroute pour en faire le point de non-retour de ces existences fallacieuses, mais est incapable de rendre dupe cet autre qui se meurt. Image miroitée aux creux des eaux du Styx, gorgée d'une eau âcre de Lethée, mais rien n'y fait. L'oublie ne se forge pas.
Toujours reste cette instance, nuances, ce moment latent dont personne ne peut énoncer la longueur, encore moins dénoncer la langueur, mais qui lie, insensiblement, l'un à l'autre. Indéchiffrable relation qui font d'eux, de lui et de la Mort, des énigmes aux yeux des autres. Incessant courant d'air, eaux fuyantes entre les mains. Battit d'autant de douceur que de terreur, mélange parfait. Anti-manichéen. Tout est gris. Anthracite. Nuageux. Teinté de l'écarlate du sang qui ne cesse de se rependre. Pas le sien. Non. Pas le leur. Ceux de leurs victimes. Jeu de dupe. Infâme traîtrise qui allie autant les talents de l'une que la faim de malice de l'autre. Besoin conquérant de se nourrir de  la violence d'un monde pour mieux survivre à ce rythme saccadé et pourtant intense que l'autre impose. Besoin de se soumettre autant que de se débattre dans cette curieuse adversité pour mieux en ressortir un peu plus, ou un peu moins. Épreuve à laquelle Sixte se plie sans pouvoir se battre, sans pour autant pouvoir abandonner. L'ombre ne peut exister sans la lumière. .


 
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Byzantium

La croyance en une origine surnaturelle du mal n’est pas nécessaire. Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités.


De l'enfance, il ne gardait que quelques rares souvenirs, ceux-ci n'incluaient pas le sourire d'une mère, ni l'éducation d'un père, et bien moins encore le noms de quelques frères. Il savait, néanmoins, que son histoire originelle avait été semblable à celle de milliers d'autres enfants issus de la même classe sociale que la sienne. Dernier fils d'une fratrie de trois, on avait confié l'ainé les profits familiaux, au benjamin l'art de la guerre, et le dernier s'était vu confié aux bons soins d'une éducation sépulcrale. Dire qu'il gardait de cette période une mauvaise impression, ou une idée d'injustice, serait mentir. Pour dire vrai, et pour l'époque voulue, cela lui avait semblé être idéal, presque le comble d'une voie royale. Que faire d'autre, après tout, si ce n'était s'adonner au culte? Cependant, sa mémoire défaillante avait fini par effacer les nombreuses scènes punitives dont il avait été le témoin, et seul son corps avait gardé les traces des mortifications dont il avait été la victime. La foi était une chose douloureuse, et la garder était de l'ordre de la mise à l'épreuve perpétuelle.

De l'adolescence, il avait, contrairement à ses plus jeunes années, été en proie à des démons étranges, tous fabriqués par mille et une tentations dont l'église catholique aurait souhaité protéger ses agnelets encore innocents. Si à l'époque on mettait la chose sur le dos de Satan, ou encore de quelques déesses païennes telle que Astharté, et de leurs légions de succubes luxurieuses avides de chairs encore vierges au travers de leurs rêveries mouvementées de passions interdites, le temps avait fini par donner raison à la nature humaine et aux paroxysmes savant d'un esprit formaté pour la reproduction. Seulement le temps, et sa compagne d'infortune la conscience, avait mis bien longtemps à prendre le pas sur la foi déraisonnée d'une église plongée dans l'obscurantisme de ses croyances toute faites de privations et de discordes. Il avait ainsi été, de trop nombreuses fois, obligé de jeûner, de prier pour obtenir le pardon, et de subir le courroux de ses aînés pour s'être détourné, quelques instants trop éphémères, de l'unique amour d'un dieu. Pourtant, malgré tous les regrets et les pardons suppliants qu'il avait pu murmurer au grès de ses confessions, revenait toujours cette image. Cette unique image.

L'image en question, au regard de notre scénographie et de nos mœurs actuelles, n'aurait rien de très choquant, pas plus qu'elle ne serait outrageante au regard des plus jeunes comme des plus âgés. Seulement, à l'époque où Istanbul s'appelait encore Byzance et était sous l'égide Romaine, tout revêtait un autre sens. Ainsi, l'adolescence de notre protagoniste fut-elle hantée par cette image de la lingère au bord de son lavoir. Il la voyait se baisser, encore et encore, révélant au travers de son corsage échancré ses mamelles encore lourdes d'avoir enfanté. Son visage encore juvénile était rougie par la tâche qui lui incombait, mais il se souvenait surtout de ce tablier de toile de jute humide de son labeur qui laissait entrevoir sous les tissus collés à ses chairs les courbes graciles de son être. Simple vision fugace extirpée de quelques souvenirs de rares et timides promenades. Cette femme dont il ignorait tout et ignorerait à jamais tout, hantait ses nuits d'ivresses chastes.

A l'âge où tout homme pensait à se marier et à donner naissance à une lignée, lui suivait maintes éducations et tout autant d'enseignements sur la liturgie, la théologie, et autres passions christiques toutes plus intéressantes par leurs inutilités que par leurs valeurs culturelles. On commençait alors à entendre parler de ces autres terres et de ces autres croyances qui, sans renier leur dieu unique, rejetait quelques principes qui étaient fondamentales à la sainte église de Rome. Ainsi disait-on que les Bretons rejetaient l'existence de la Sainte Vierge à l'origine de quelques immaculées conceptions, et des Saints ou autres apôtres qui entouraient leur seigneur. De même parlait-on des Slaves qui rejetaient la Sainte église de Rome et tous ses préceptes pour mieux suivre leur propre berger. Protestantisme, Orthodoxie, Catholicisme et autre prosélytisme se voyait s'étendre sans vergogne, sans barrières. Dans un cas comme dans l'autre, le tout tenait de l'hérésie qu'il fallait à tout prix réprimer. L'Histoire finirait par montrer à quel point l'entreprise s'avérerait périlleuse, inutile, et sanglante. Seulement pour celui qui est le héros de cette histoire, l'instant s'avérerait capital.

De Byzance, celle qui l'avait vu naître et grandir jusqu'à devenir un homme d'église aux croyances solides, il ne se souviendrait que des chaleurs des longs printemps et de la douceur de ses hivers. Il se souviendrait bien sûr de tout ce qu'on s'était échiné à lui inculquer au travers de ces longues périodes de séminaires qui avaient joncher son existence plus ou moins passives, mais tâcherait d'oublier le reste pour mieux vivre avec le tout. De la Russie en revanche, il se souviendrait de bien plus de choses et de façon plus intestines. Envoyé comme agneau pascale à quelques enragés et affamés de révoltes des terres du nord, il aurait fallu être au moins aveugle et naïf pour ne pas se rendre compte de sa mauvaise posture au sein d'une société changeante. Et si, sa lutte et sa bonne parole furent entendus durant plusieurs mois par quelques oreilles curieuses d'en savoir plus sur l’émissaire Byzantin, ces bons gestes ne furent pas suffisant pour ramener le calme au sein d'une société déjà au comble du trouble. Les prières et les supplications ne furent d'aucune aide quand la colère embrasa le peuple, et les mots moururent dans les cris qui furent les siens alors que sa dernière demeure se fit ravager par les flammes. Une mort somme toute assez longue pour une existence qui avait, déjà, tiré sur la longueur.

Ne nions pas qu'il aurait été bon de pleurer la mort de cet homme qui, dans toute la foi qu'il avait pu éprouver pour un dieu qui ne l'avait pas sauvé, s'était sacrifié. Néanmoins, il n'est pas question de dédouaner cet autre venu en terre hostile pour distribuer de biens jolis mots en niant les volontés de tout un peuple. A bien des égards, cette peine qui lui avait été infligé, bien qu'horrible, n'avait été que la réponse absurde à une démarche qui l'était tout autant. On pouvait le voir comme un martyre, balayer ses os pour les mettre dans de petites boîtes ouvragées et artistiquement sculptées, construire une église sur les restes de l'ancienne pour mieux y conserver les reliques de ses souffrances, mais il n'en restait pas moins un doux idolâtre qui était mort pour rien. La vérité toute crue, sans détour, et plutôt ironique de l'existence autant que de la mort du héros de cette histoire, c'était bien qu'il était mort en pensant arriver dans un idyllique éden. Grossières erreurs qui lui valut d'embrasser la mort à pleine bouche tandis que celle-ci le faisait sombrer dans les affres de la tourmente et du désespoir. Assombri de cette perte soudaine de tout ce qu'avait été son existence, il se sentait horriblement délaissé et en même temps délesté d'un immense poids. Terminée la culpabilité liés aux obligations. Terminés les outrages divers à ses pensées les plus déviantes. Il n'avait plus a supporter le poids de sa propre conscience.

De sa mort, il n'en retiendrait que trois choses : la souffrance, la déception et une certaine jouissance. Il n'était désormais plus question de rêver des lingères mais bien de passer une main avide et avilie sous leurs corsages. Il n'était plus question d'embrasser la cause du prêcheur pour un faux-dieu et autant de faux-prophètes, mais bien de se laisser aller aux affres de quelques fourbes envies. La chute avait été rude pour l'être qu'il avait été, et la renaissance n'en était que plus belle tant les couleurs de sa sombre noirceur se révélait être envoûtante pour les pauvres âmes qui s'y accrochaient. Douces paroles aux accents de litanie, il était sorti de sa chrysalide avec des envies toute particulière et un fond bien plus mauvais, bien plus obscur, que tout ce qu'il avait jusqu'alors été. Là ! Ce moment là, fut l'apogée de son existence, ou tout du moins de sa non-existence ! Parfait moment d'une boucle savamment bouclée. Esquisse parfaite du schéma d'une existence qui l'avait menait jusqu'au porte d'un Éden infernal qu'il devrait lui-même fonder.

Mon chef-d’œuvre infernal.

Caroline alias Simaumauune
Je sais pas trop quoi dire si ce n'est que je m'excuse grandement d'avoir remplit mon profil alors que j'aurais dû le faire après ma validation (oui comme quoi j'ai quand même lu le rêglement ou alors je l'ai lu mais avec les yeux pas tout à fait en face des trous). Sinon baaaaah... Je m'appelle Caroline, j'ai un quart de siècle plus un et des broutilles, je vis dans le sud est de la France... Et j'aime les licornes! Ah oui! Je m'excuse pour cette histoire totalement décousue, et même si la première partie et la seconde partie de ma fiche se ressemble pas, je vous rassure j'ai écris les deux! Oui, je sais pas pourquoi j'ai fait ça! Pardonnez ma nullité en matière d'histoire MAIS farcissez-vous la quand même!

Voila amour sur vos petits culs




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Dernière édition par Andreas Eifimovitch le Mer 6 Avr - 0:27, édité 4 fois
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Andreas Eifimovitch || TROUBLED WATERS EmptyDim 3 Avr - 0:59
Bienvenue parmi nous ! J'ai hâte de voir ce que tu vas faire comme personnage alors bon courage pour la suite ! *-*
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Andreas Eifimovitch || TROUBLED WATERS EmptyDim 3 Avr - 11:55
Bienvenue jeune homme :3 Excellent choix d'avatar, ce mec est trop *^*. Bref, bonne chance pour ta fichounette si tu as la mondre question, comme le dit Lilou, hésite pas à contacter le staff :asn:
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Andreas Eifimovitch || TROUBLED WATERS EmptyDim 3 Avr - 11:58
Bienvenuuue ! ♥
Wow, j'aime déjà beaucoup ce que tu as écrit, j'ai hâte d'en savoir plus ! *W*
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Messages : 375 Je suis arrivé(e) le : 29/03/2016 Sous les traits de : Iwan Rheon... Pseudo : KSS ©... Crédits : KSS ©... Points : 1832 Couleurs RP : #292518... J'ai : 544 ans... Age d'apparence : la vingtaine... Je travaille comme : serveur au Crazy Darwin... Actuellement, je suis : célibataire volatile... Niveau social : très aisé mais le cache bien... Andreas Eifimovitch || TROUBLED WATERS 396038Gifgif
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Andreas Eifimovitch || TROUBLED WATERS EmptyDim 3 Avr - 13:02
NAAAAAAAAAAAAAAN !! :cry: :angry: TU PEUX PAS FAIRE DE HUGH UNE OMBRE !!!!! :cry: JE REFUSE !!! :beuh: :cry:
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Andreas Eifimovitch || TROUBLED WATERS EmptyDim 3 Avr - 13:05
Si! Je peux! Bien sur que si!
Un bien vilain, bien mélancolique, et un sacré tordu, mais je peux!

Merci à tout le monde!
Vous êtes adorables!
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Andreas Eifimovitch || TROUBLED WATERS EmptyDim 3 Avr - 13:35
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Angel & Dante

Félicitation à nos deux couillons élus membres du mois de d'Août pour leur rafale de RP et leur bonne humeur ! <3