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(Magyar) + Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.

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(Magyar) + Nous aurions pu être amis...dans une autre vie. - Page 2 EmptyMer 13 Avr - 20:48



 Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.


Il ne faut pas croire, je suis une véritable connasse quand je m'y met. Déjà, je prends tout comme une agression, surtout quand ça vient de jeunes hommes. Bon d'accord, même quand ça vient d'une fille, mais quand même...Disons que ce trait de caractère c'était amplifié avec la mort de mes parents, comme si j'avais le monde à mes trousses, comme si toutes les personnes vivants sur cette fichue planète voulaient ma mort ou encore, souhaitaient me faire du mal. Du coup, j'étais sans cesse sur la défensive. Puis, ça servait aussi de facette pour éliminer ce sentiment de culpabilité, cette souffrance perpétuelle qui ne cessait de m'envahir jour et nuit. Je devrais aller voir un psychologue. Ouai, quoi que...non, il me foutrait dehors à coup de pieds au cul, me disant certaine que je suis une folle à enfermer dans un asile. Je pourrais peut-être convaincre les psys que magyar est autant atteint que moi, histoire d'avoir de quoi m'occuper sur place ! Je prends donc mon instrument de torture improvisé, histoire de lui balancer à la gueule avec un air totalement angélique sur le visage. Au moins, ça aura le mérite de lui remettre les idées en place. Bon, fait froid et alors ? D'ailleurs, ils ont pas de chauffage ici ? Putain, deux mecs et même pas un capable de réparer cette putain de chaudière. Sont sérieux là ! Même moi je savais le faire. Ok, je ne le criais pas sue tout les toits, histoire qu'on me donne une facette de « mécano » improvisée. Je suis pas sexy avec de l'huile sur ma tronche. Je vois le visage du Pixie changer et pour la première fois de ma vie je vois qu'il est mécontent. Bof, tant pis, il ne me fait pas peur...Mais quand même, je le préfère avec sa bouille de benêt attitré.

« Tu as un réel souci social ou c’est juste que tu aimes te moquer des gens, même s’ils cherchent à faire des efforts ? » Ah, là il me pose une foutue colle. Je pense que c'est un peux des deux. J'ai certes, un soucis sociale, un gros même, mais j'aime aussi me foutre de la gueule des autres. Vaut mieux pour eux que pour moi... Je hausse simplement les épaules l'air de rien, ne souhaitant pas répondre à cette phrase qui aurait pu apporter bien trop de réponses sur ma personnalité loufoque et lunatique. Je suis sacrément bipolaire et là, Magyar n'avait encore rien vu. C'est sûrement pour ça que je m'entends si bien avec Maxence, nous passons du blanc au noir en deux secondes, aussi bien lui que moi. Sauf que lui, c'est pas un Pixie, il est pas aussi sympathique que Magyar, justement, c'est carrément son totale opposé. Et là, le choc. Ce con venait d'enlever son tee-shirt laissant à découvert un putain de corps d’apollon ! Ho bordel de merde ! Je sens ma mâchoire se décrocher durant quelques secondes, un peux à la dessin animé là. Mais c'est quoi cette image digne d'un film porno ! Genre, il lui manque plus que la tondeuse, la cannette de coca-cola et il aurait pu intégrer la pub ! Je ne peux m'empêcher de le déshabiller du regard, mon regard bleu glissant doucement sur son torse mouillé et musclé. Un Pixie c'est toujours aussi musclé ? Putain, je m'y attendais pas à celle-là. Bon vu Lorcàn il devait être aussi musclé, mon ex était également un Pixie et il était vachement bien bâti et maintenant Mag... Ils ont quoi ces Faës, ils bouffent aux hormones ?

« Franchement Athénaïs, arrête de te croire supérieure. Je suis peut être quelqu’un de … stupide à tes yeux, voire pire. Mais je ne t’ai rien fais… Pourquoi tu t’en prends à moi comme ça ? Je voulais juste être sympa avec toi… J’ai fait des efforts. Essaye d’en faire aussi ! » Je l'observe s'acharner sur son haut et je soupire, passant une main sur mon visage. Putain ma fille reprend toi, t'as le feu au cul ou quoi ! Je le vois frissonner et je me lève sans un mot, me dirigeant vers le salon pour y chopper une petite couverture. Revenant dans la cuisine, je lui fou la couverture sur les épaules et sans prévenir, dépose un baiser sur sa joue avant de m'éloigner de quelques pas.

« Sache mon cher que je t'apprécie et que si je n'étais pas ainsi avec toi et bien... tu pourrais te poser des questions. Quand je n'aime pas quelqu'un je suis dix fois pire. » Mensonges ! Connasse, tu mens comme tu respire, mais bon, finalement, il était cool le petit Pixie et...vachement mignon. « Bon, pour me faire pardonner, indique moi où se trouve la chaudière il caille ici et dis moi ou vous cachez vos outils...Je vais réparer ça. »

J'enlève ma veste et la jette sur la chaise, dévoilant ainsi un haut plutôt moulant et quelques coups bleus également ainsi qu'une belle cicatrice faite récemment.

 
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(Magyar) + Nous aurions pu être amis...dans une autre vie. - Page 2 EmptyJeu 14 Avr - 19:33



 Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.


Une petite moue attristée sur le visage, Magyar continuait de tordre son t-shirt dans un sens, puis dans l’autre. Plus une goutte ne tombait du pauvre tissus maltraité, mais c’était bien la dernière chose que le Pixie pouvait remarquer ! Il n’avait qu’une idée : passer un peu ses nerfs. Et quoi que l’on en pense, il était à fond là ! Contrarié par l’attitude d’Athénaïs à son égard, Magouille fixait le fond de l’évier et évitait bien sûr avec un soin particulier, de tourner la tête vers elle. Il avait froid, il était triste et se sentait humilié et rejeté. Autant dire que bien des hommes à sa place auraient élevés la voix, se seraient défendus. Avec plus ou moins de mauvaise foi d’ailleurs. Mais lui en restait toujours incapable. Il était du genre à se laisser écraser, parce que sa confiance en lui était juste inexistante. Magyar n’avait pas toujours été comme cela, Lorcàn pouvait en témoigner. Mais cela faisait maintenant plusieurs années que son attitude n’était plus aussi lumineuse et enthousiaste qu’avant… du moins pas sincèrement. C’était plus une sorte d’écran, qu’il maintenait devant lui pour laisser entendre que tout allait bien, et que son frère ne s’inquiète pas. Il avait déjà suffisamment à penser pour lui, surtout sur le terrain… Alors Mag’ ne pouvait pas lui imposer quoi que ce soit, et se satisfaisait simplement des miettes qui arrivaient jusqu’à lui. C’était ainsi avec tous. Même Athénaïs avec qui il n’avait pas réellement de relation. Mais la jeune femme, il aurait bien aimé l’atteindre et en faire une amie. Elle était vive, s’était liée d’amitié avec Lolo, et restait une personne capable d’agripper l’ainé des Pixies peut être… pour qu’il reste un peu plus à Ottawa avant de repartir à la guerre.

Mais les réactions imprévisibles d’Athénaïs avaient fini par blesser Magyar qui boudait alors dans son coin, frissonnant sous l’air encore froid qui circulait dans la maison. Il avait senti dans son dos la Leprechaun se lever et s’éloigner. Mais cette fois, il ne fit pas de geste pour la retenir. Si elle voulait partir, qu’elle parte ! En attendant, il maintenait son attention sur son t-shirt, histoire de garder le peu de contenance qu’il possédait encore le temps d’entendre la porte d’entrée claquer. Mais elle ne claqua pas ! Ce qui claqua en revanche, ce fut le baiser qu’elle déposa, furtive, sur sa joue qui s’empourpra immédiatement. L’œil rond, Magyar réalisa qu’elle avait été lui chercher une couverture et qu’elle… venait de lui faire un poutou affectueux. S’il était déjà rouge coquelicot, il se fendit quand même d’un très large sourire qui lui rendit son air d’adolescent un peu idiot. « Sache mon cher que je t'apprécie et que si je n'étais pas ainsi avec toi et bien... tu pourrais te poser des questions. Quand je n'aime pas quelqu'un je suis dix fois pire.  Bon, pour me faire pardonner, indique moi où se trouve la chaudière il caille ici et dis-moi ou vous cachez vos outils...Je vais réparer ça. » Dix fois pire ? Bah putain mazette il ne voulait pas être dans ce cas-là ! Mais bonjour l’ascenseur émotionnel qu’elle lui faisait vivre la Leprechaun !

« Sérieux ?! Tu veux bien aider ? Tu sais on n’est pas des nigauds non plus avec Lolo… enfin, Lolo n’est pas un nigaud en mécanique. C’est juste que cette chaudière est vraiment très récalcitrante ! »

Tirant sur la couverture pour s’y emmitoufler, Magyar se tourna vers elle en délaissant son t-shirt dans l’évier. Il semblait avoir retrouvé toute son énergie et bien plus encore ! Sans attendre, il s’empara d’Athénaïs pour lui offrir le câlin de la réconciliation et la ballota un peu de gauche à droite dans un geste heureux. Puis il la prit par la main pour l’emporter vers … oh putain, la porte de la cave. Et là, drame.

« Enfin … pour être honnête. On a surtout la trouille de la cave… »

Et ouais, les deux grands dadets avaient une peur bleue de cet endroit véritablement terrifiant ! Il faisait sombre, humide… il y régnait une ambiance glauque et obscur. On aurait dit un vieux cachot, ou des catacombes… Enfin un décor digne d’un film d’épouvante insupportable ! Et même Lorcàn, qui avait bien plus de courage que son petit frère, peinait à y foutre les pieds. Sans attendre, Magyar ouvrit la porte de la cave mais s’empressa de se cacher derrière Athénaïs comme si quelque chose allait surgir. Quel courage ! Mais grâce à ce geste, il sembla remarquer les marques sur la peau de la Leprechaun. Il les effleura, s’interrogeant sur leur provenance et fronça les sourcils.

« C’est quoi ça ? »

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(Magyar) + Nous aurions pu être amis...dans une autre vie. - Page 2 EmptyJeu 14 Avr - 20:50



 Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.


« Sérieux ?! Tu veux bien aider ? Tu sais on n’est pas des nigauds non plus avec Lolo… enfin, Lolo n’est pas un nigaud en mécanique. C’est juste que cette chaudière est vraiment très récalcitrante ! » ça y est, voilà le Magyar de nouveau tout sourire et rouge comme une tomate. Un léger sourire s'affiche sur mon visage face à cette vision, il est quand même plus mignon quand il sourit ce mec...Il s’enveloppa dans la couverture que je venais gentiment de lui apporter, abandonnant son haut trempé dans l'évier. Bon, heureusement c'était de l'eau et pas du soda, du lait ou que sais-je encore qui aurait pu puer et laisser une odeur nauséabonde ancrée dans le tissus. Même avec cette couverture sur le dos ce mec avait des épaules de malades. Mais c'est carrément pas permit d'avoir un corps pareil, genre, c'est punissable par la justice non ? Après, faut pas s'étonner que les filles lui sautent dessus. Bon, quand il est habillé on ne voit pas grand chose, dommage, il devrait exposer ses jolis muscles aux yeux des autres... quoi que non ! Qui laisse ses vêtements avec les autres filles, mais qu'il n'hésite pas à les enlever avec moi. Y a de la matière, peut-être qu'en dessous du pantalon aussi. Merde, je viens vraiment de penser à ça ? C'était sur moi que j'aurais du jeter le verre d'eau, ça m'aurait franchement refroidit les idées.

« Ouai, je veux bien aider. »

Je le sens me prendre dans ses bras, me ballottant de droite à gauche d'un air totalement enchanté. Mon dieu, épargnez moi s'il vous plaît, il est canon et l'avoir comme ça le torse collé à moi c'est carrément démoniaque ! Je me laisse faire, tapotant légèrement son dos d'un air léger alors qu'il me prit la main pour m'emporter vers la cave. Mais sérieux ? Si jamais y a un dieu là haut il se fout radicalement de ma gueule... Genre vraiment beaucoup beaucoup ! Sa main dans la mienne semble bouillante, douce et foutrement agréable. Je dois carrément faire preuve d'une volonté de fer pour ne pas la serrer un peux plus fort. « Enfin … pour être honnête. On a surtout la trouille de la cave… » Non ils est sérieux là ? Ces deux pixies ont peurs d'une cave ? Je pouffe doucement de rire, posant ma main libre devant mes lèvres. Inutile de le vexer d'avantage, mais avouez qu'il y avait de quoi rire... J'imaginais bien Lolo fuir la cave avec son frère devant un petit grincement ou autre. Je lève légèrement les yeux au ciel, me disant que les hommes étaient vraiment tous des couillions de nature. Bon, pas tous, parce que Max lui, je ne savais pas de quoi il avait peur à part l'eau, comme moi. Mais je suis sur qu'il a bien une petite phobie comme les deux Pixies. Passant ma main libre dans mes cheveux, je vois la porte s'ouvrir et... Mag se foutre derrière moi. Mon dieu, courage zéro mon pote.

« Magyar, c'est juste une cave ok, y'a rien dedans à part de la rouille, de l'humidité et des araignées. »


Je sens alors son doigt glisser sur ma peau. Je me crispe à ce contact et un frisson me parcoure d'un bout à l'autre de mon corps, traçant un sillon de petits points. Foutue réaction corporelles de merde ! Je me mords la lèvre et tourne mon visage vers lui, croisant son regard bleu avec le mien.

« Une histoire de stryge...c'est long et surtout, c'est pas une histoire qui fini bien. »

Durant quelques secondes une lueur étrange passa dans mon regard, alors que je détournais les yeux. Cette lueur qui apparaît peut souvent, cette peine qui ne cesse de me ronger, cette culpabilité qui finira par me détruire, cette solitude qui m'habitait depuis que mes parents étaient morts. Bien sur, je le cachais devant des paroles froides, des sourires arrogants, des attitudes que beaucoup ne pouvaient supporter. Mes une fois encore il faut se méfier des apparences...elles sont trompeuses. Je tire Magyar par la main, l'attirant vers la cave.

« Allait mon bonhomme en avant. »


 
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(Magyar) + Nous aurions pu être amis...dans une autre vie. - Page 2 EmptySam 16 Avr - 11:55



 Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.


« Ouais, je veux bien aider. » Franchement, il suffisait de pas grand-chose pour que Magyar se sente heureux et chanceux. Et voilà, il semblait enfin qu’il allait pouvoir l’être ! Athénaïs n’était pas une fille très facile à cerner, et anticiper ses réactions semblait tout simplement impossible. Toujours sur la défensive, dans l’agressivité… la preuve en était : la brève entrevue qu’ils avaient eu jusqu’alors n’avait pas été très calme et l’ambiance fort peu propice à ce que Magyar désirait. A savoir, apprendre à la connaitre, s’en faire une amie et pouvoir enfin faire une croix sur la rancune qu’elle nourrissait envers lui. L’histoire avec Roxanne ne la concernait pas, et Athénaïs en ignorait les tenants et les aboutissants. Il fallait avancer maintenant, Roxanne l’avait certainement fait, elle aussi depuis le temps. Même si elle ne revenait pas encore vers lui, et que cela le rendait malheureux. Se prendre des réflexions de la part de la Leprechaun, c’était un peu comme si l’on remuait le couteau dans la plaie et il n’avait besoin de personne pour le faire !  Alors qu’elle se calmait un peu, et cessait un peu d’être dans la confrontation … cela rendait le Pixie plus que content ! Il était ravi de constater ce changement d’attitude et son enthousiasme débordait déjà.

Mais une fois devant la porte de la cave … C’était plus la même. « Magyar, c'est juste une cave ok, y'a rien dedans à part de la rouille, de l'humidité et des araignées. » Non … non en fait elle ne comprenait pas à quel point c’était l’horreur en bas. A quel point elle allait entrer dans une dimension effrayante et glaçante qui sans aucun doute lui retournerait l’estomac ! Enfin, c’était ce qu’il ressentait lui, le Pixie… et son grand frère aussi, bien que Lorcàn était cent fois plus courageux que lui ! Non, devant cette foutue cave, les Deux Burnes étaient les plus grosses lopettes de l’univers… et l’assumaient pleinement. Mais la conversation bifurqua quand Magyar se rendit compte de quelques traces sur la peau porcelaine de la jeune Leprechaun. « Une histoire de stryge...c'est long et surtout, c'est pas une histoire qui finit bien. » Il fut particulièrement heurté par le regard qu’elle lui adressa alors. Loin de la furieuse insolence qu’elle affichait souvent, ses pupilles semblaient alors dégager de la colère, de la souffrance. Ce genre de regard, il en avait souvent croisé dans l’humanitaire. La détresse. Celle que l’on tente de dissimuler, mais qui finit tout de même par filtrer. Alors le Pixie n’ajouta rien. Une histoire de Stryge ? Sans doute avait-elle été victime, elle aussi, des attentats qui avaient bouleversé Ottawa. Il ne parla pas, mais laissa sa main caresser un peu les bleus, réfléchissant à ce qu’il pourrait faire pour l’en soulager. Mais il n’eut pas le temps de trouver une solution qu’il se sentait déjà attiré dans la cave… « Allait mon bonhomme en avant. »

« Ooooh putain ! Doucement ! »

NAAAAAAAAAAAAN TRAITRISE ! Il manqua de fermer les yeux en descendant les marches, histoire de ne pas apercevoir la noirceur terrifiante de la cave. Mais il s’en empêcha… bah oui, s’il ne voyait rien, bonjour le pétage de gueule ! Si c’était pour entrainer Athénaïs dans sa chute, non merci ! KAÏ KAÏ KAÏ !! Il aurait bien couiné comme un clebard mais évita de le faire… la présence d’Athé’ lui inspirant quelques instincts de fierté masculine. Il émit quand même un soupir affolé, serrant la main de la jeune femme puis s’agrippant carrément à sa taille alors qu’il observait les alentours avec inquiétude. Un vrai doudou la Leprechaun ! Bon … ainsi collé-serré, c’était un peu compliqué d’avancer jusqu’à la chaudière, mais justement, s’ils pouvaient stagner sur place et ne pas trop s’éloigner de la porte de sortie, c’était pas mal.

« Avec Lorcàn on est persuadés qu’il y a une Sidh qui traine dans le coin… des fois on entend des cris stridents. Je te jure c’est pas possible autrement… Et puis, y’a un truc qui gratte aussi… on l’entend des fois. J’ai pas envie de resteeeeeeeeeer Athénaïs !! »

Au bord des larmes, il vint enfouir son visage dans la nuque de la Leprechaun. La masse capillaire de cette derrière formait un écran noir autour de sa vision… Bon plan ! Si seulement Lolo était là… quoi qu’Athénaïs semblait bien courageuse tout de même, pour le p’tit bout de femme qu’elle était !

« Si tu y vas, j’y vais… mais compte pas sur moi pour te montrer le chemin ! Remarque… c’est tout droit… Tu peux pas la rater la machine. »


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(Magyar) + Nous aurions pu être amis...dans une autre vie. - Page 2 EmptySam 16 Avr - 13:25



 Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.


La vie est pleine de surprises, de situations qui se bousculent, qui changent encore et encore sans que l'on puisse le prévoir. Je n'avais jamais eu un caractère très stable, cela ne c'était pas arrangé avec la mort de mes parents, loin de là. C'était comme si je cherchais ma propre identité à travers la souffrance. Une mélodie somptueuse qui passait du murmure aux cris. Beaucoup ne pouvaient pas comprendre, certains pensaient me cerner, ils avaient tous faux. Pour savoir ce que je suis il faut gratter la couche d'arrogance, percer une émotion, un regard fuyant quelques fois. Pour l'instant, Maxence était le seul à savoir ce qui se tramait régulièrement dans ma petite cervelle, il me déchiffrait régulièrement. En-même temps, ce mec était mon miroir au masculin, ce qui engendrait pas mal de disputes, de cris et des coups. Mais jamais rien de bien grave, c'était notre façon de fonctionner. Les autres ne pouvaient pas comprendre. Nous avions notre univers, notre bulle et celle-ci était parfois bien sombre alors que nous empêchions nos proches d'en approcher. Nous sommes égoïstes, nous sommes brisés à notre manière. Ainsi va la vie.
« Ooooh putain ! Doucement ! » Je venais d'agripper le Pixie pour me diriger vers la cave. Je n'avais aucuns soucis avec ce genre de pièces, enfin, faut dire que j'ai un foutu instinct de mise en danger. Doucement ? Pourquoi irais-je doucement moi ? Après tout il n'avait cas suivre, c'est abusé d'avoir peur d'une pièce sombre et humide. Bon, je n'allais pas lui faire la réflexion, c'était inutile et ça serait crevard de ma part.

Un léger sourire s'affiche sur mes lèvres. J'étais amusé par la situation, mais également assez...étonnée, perturbée. Je sens la main de Magyar serrer la mienne un peux plus fort, comme si il s'y agrippait. Oh, sa vie n'était pas en danger hein ! Néanmoins, quand son corps se colla au mien je me crispe. Putain de merde....Je faillis plier net dans ma descente. De un ce n'était pas évident de marcher ainsi, mais en plus, mes hormones commençaient à s'éveiller. Mon cœur accéléra ses battements durant quelques secondes. Chiure, je dois absolument me calmer avant de me laisser envahir par mes émotions. D'un geste qui se veut rassurant je presse sa main dans la mienne, posant ma main libre sur la taille de l'homme, étant légèrement torchée sur le côté pour assurer cet acte. « Avec Lorcàn on est persuadés qu’il y a une Sidh qui traine dans le coin… des fois on entend des cris stridents. Je te jure c’est pas possible autrement… Et puis, y’a un truc qui gratte aussi… on l’entend des fois. J’ai pas envie de resteeeeeeeeeer Athénaïs !! » Je pouffe de rire devant cette détresse évidente. Merde, j'allais retaper ça dans la gueule de mon meilleur ami, histoire de le faire chier. Il enfuit son visage dans mon cou et je me surprend à trouver ça plutôt...agréable. Seigneur. Pourquoi tu te joues de moi ainsi ? T'as décidé de me casser les pieds !

« Mais non Mag, mais non...De toute façon si un méchant Sidh t'approche pour gratter tes jambes je me ferais un plaisir de lui balancer un coup de pied dans son cul translucide ! »

Je décolle ma main de sa taille pour la passer dans ses cheveux humides suite au verre d'eau. « Si tu y vas, j’y vais… mais compte pas sur moi pour te montrer le chemin ! Remarque… c’est tout droit… Tu peux pas la rater la machine. » Je ris de nouveau. Finalement, il était différent que ce que je ne pouvais le penser. J'avais posé un jugement bien trop hâtif, comme toujours chez moi, à présent, je voyais le pixie d'un regard assez nouveau. Je laisse retomber ma main et j'attrape les siennes pour qu'il passe celles-ci autour de ma taille, histoire de lui faire garder un contact avec moi. Maintenant qu'il avait parlé de Sidh, je devais bien avouer que je n'étais plus trop rassurée. Mais soit, inutile qu'on soit deux à chier dans notre froc.

« Soyons courageux, nous sommes des Faës non de dieu ! Je suis sûr que tu peux le faire. En plus, je suis là, t'es pas tout seul. »

Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir d'avantage que je me mets à avancer dans l'obscurité, doucement, mais sûrement. Bon, la machine...elle est où...ah la voilà ! Putain, elle date de quand ? Genre, elle est aussi vieille que ma grand-mère, décédée je précise. Je regarde mon haut avec désespoir. Putain, je voulais pas le salir, il était nouveau et bien trop beau pour être foutu à la poubelle. J'avais toujours mes mains sur celles de Magyar, quand je fini par les écarter délicatement.

« Bon, les outiles sont où ? Y a pas moyen d'avoir de la lumière ici ? »

Tout en parlant, peut pudique oui oui, j'enlève mon haut me retrouvant en soutif. Bon, faut dire que c'est comme être en maillot !

 
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(Magyar) + Nous aurions pu être amis...dans une autre vie. - Page 2 EmptyDim 17 Avr - 18:35



 Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.


« Mais non Mag, mais non...De toute façon si un méchant Sidh t'approche pour gratter tes jambes je me ferais un plaisir de lui balancer un coup de pied dans son cul translucide ! » Pour le coup, Magyar ne savait pas comment réagir. Parce que d’un côté, elle avait su le rassurer ! Le Pixie avait même rit contre l’épaule de la Leprechaun qu’il imaginait fort bien botter les fesses d’un fantôme agressif sans le moindre mal ! Elle avait du caractère Athénaïs… elle avait d’ailleurs bien plus qu’il ne l’imaginait. Elle était plutôt étonnante… Dans le bon sens du terme. Car malgré les voiles de naïveté que le Pixie passait parfois devant ses yeux, volontairement ou pas, Magyar était certain d’avoir aperçu une brèche. Son regard avait été explicite, elle n’était pas simplement une jolie Leprechaun au caractère difficile à supporter, à la langue bien pendue et souvent cruelle. Non il y avait vraiment autre chose… Et puis, même si elle l’avait rassuré, Magyar se sentait bien là, le nez niché dans la nuque de la Leprechaun, l’odeur de ses cheveux ne manquant pas de le rendre sensible au bien-être qu’il ressentait. Surtout quand elle passa une main dans ses cheveux… Là franchement, il y avait vraiment eu de quoi se casser la gueule ! L’attitude d’Athénaïs changeait du tout au tout, si bien qu’il se sentit un instant déboussolé. « Soyons courageux, nous sommes des Faës non de dieu ! Je suis sûr que tu peux le faire. En plus, je suis là, t'es pas tout seul. » OUAH ! LES FAËS AVAIENT LE SWAG ! Les Sidhs ils étaient juste morts… Oh putain, nouveau pique de stresse. Nouveau serrage de taille.

« Ok, j’suis fort ! Je te suis… »

Bon il n’y croyait pas vraiment mais le Pixie la suivit sagement jusqu’à arriver à destination. Mais il fut déçu de la sentir s’écarter de lui, à croire que la chaleur de la jeune femme lui manquait déjà. Il avait été rassuré, même plus encore que lorsque Lolo le serrait aussi dans ses bras pour vaincre ensemble l’adversité de cette cave affreusement flippante. Peut-être parce que c’était une jolie fille, qu’elle semblait plus douce à présent vis-à-vis de lui, et qu’il avait vu quelque chose de touchant dans ses yeux. Magyar avait une envie folle d’en savoir plus à présent…  de la connaitre, et pas seulement pour faire plaisir à Lolo. Magyar émit alors un nouveau soupire, une petite moue tristoune alors qu’elle s’éloignait de lui mais il ne fit aucun commentaire, pour une fois ! Il se contentait surtout de l’observer, sans comprendre pourquoi il en ressentait autant le besoin. La curiosité, peut être… « Bon, les outils sont où ? Y a pas moyen d'avoir de la lumière ici ? »

Il allait répondre quand soudain… il perdit la faculté de parler. De penser aussi… de … de tout ouais. Sa mâchoire se décrocha presque alors qu’il manqua d’avaler sa langue pour s’étouffer avec… puis, très lentement, il se mit à déglutir et essayant de ne pas avoir l’air trop con, et de minimiser l’impact de ce qu’Athénaïs venait de faire. Pourquoi est-ce qu’elle venait de retirer son haut ?? Figé sur place, le Pixie laissa son regard descendre le long du dos de la jeune femme alors qu’il commençait à avoir vraiment très chaud. Pourtant, la sueur froide qui venait de le saisir n’était pas moindre, si bien qu’il avait l’impression d’être aussi bien plongé dans la mer baltique, quand dans un bain d’huile… Un vrai merlan. Il tira doucement sur la couverture, la gorge sèche… puis réalisa qu’Athénaïs lui avait vraiment posé une question et il papillonna du regard en lâchant à toute vitesse :

« La caisse à outils est juste à tes pied et pour la lumière l’interrupteur est devant toi il faut appuyer sur celui de gauche sinon les fusibles sautent et en attendant je vais surveiller ton derrière… HEU TES ARRIERES !!! Si jamais la Sidh arrive, je hurle… »

Mouais… les fusibles qui sautaient, s’était surtout les siens ! Rouge de honte et visiblement confus, Magyar tourna le dos à la Leprechaun pour observer avec les yeux plissés, les atentours. Se donner l’air de surveiller … c’était bien, mais elle ne pouvait sans doute apercevoir de lui que sa posture toute timide puisqu’il était désormais dos à elle. Pas bien malin le gars. Pourquoi la vision qu’offrait Athénaïs le rendait si maladroit, si exalté ? C’était terriblement gênant. Et en même temps, il y avait de quoi se sentir revenir à la vie…

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(Magyar) + Nous aurions pu être amis...dans une autre vie. - Page 2 EmptyMer 20 Avr - 11:19



 Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.


« Ok, j’suis fort ! Je te suis… » Très convainquant. Genre, vraiment très. Je ne peux m'empêcher de sourire face à cet air qu'il prenait, cette voix qui se voulait forte. En gros, je portais les boules de Magyar quoi...Ben ouai, tout le monde ne pouvait pas avoir ce sens du danger comme moi. Enfin, moi j'étais suicidaire, Maxence lui avait le sens du danger. C'était deux choses différentes. Nous descendons donc, essayant bien sur de ne pas nous casser la gueule par la même occasion. J'aurais pu chanter à la queuleuleu que ça aurait été vachement vrai. Plus collé à moi que ça il n'aurait pas pu, ce qui me donnait chaud aux fesses, croyez-le. Nous arrivons près de la chaudière merdique et je pleure déjà pour mes habits. Bordel, j'use une fortune pour ma garde robe et j'allais devoir me salir pour la gueule des deux Pixies qui pétaient de trouille à l'idée de descendre ici. Non ! Pas question ! Je demande donc à Magyar où se trouve la lumière et les outils, tout en enlevant mon haut. Mouai, avoir un corps comme le mien c'est plutôt pratique, au moins, on avait pas peur des boudins qui risqueraient de pendouiller sur nos cuisses...Bref. Beug....pas de réponses. Pourtant, je sens le regard du Pixie le long de mon dos et ce simple fait me fait frissonner d'avantage. Quoi, il n'avait jamais vu une meuf en soutient-gorge? Ne me dites pas qu'il est encore puceau. Non, là c'était trop gros pour que je puisse y croire. Je fini par me retourner pour le regarder, alors qu'il semblait totalement à l'ouest. Il tira un peut plus sur sa couverture et je souris avec amusement, enfin, plus avec fierté avouons-le...C'est cool de voir qu'on attire les regards, même dans le noir.

« La caisse à outils est juste à tes pied et pour la lumière l’interrupteur est devant toi il faut appuyer sur celui de gauche sinon les fusibles sautent et en attendant je vais surveiller ton derrière… HEU TES ARRIERES !!! Si jamais la Sidh arrive, je hurle… » Mon derrière...Je pouffe légèrement en le voyant se retourner et tâtonne après l'interrupteur et...appuie sur le droit. BOUM sa saute et je sursaute. Putain, je connaissais pas ma gauche et ma droite moi ou quoi.

« Euh, bon ben je pense que j'ai fais la conne sur ce coup... »

Je soupire et cherche mon portable dans ma poche. Merci technologie, celui-ci avait une application lampe de poche. Une fois l'application enclenchée, le flash s'alluma et je pu voir les alentours. Ouai, cette cave était vachement sinistre, genre, comme dans les films d'horreur...Non, ne pas flipper. J'éclaire la boite à outil ainsi que la chaudière, observant un peux comment celle-ci fonctionnait.

« Magyar, viens me te le gsm le temps que je traficote dans la chaudière. Tu pourras surveiller mon derrière après si tu veux, mais là j'ai besoin de toi devant... »

Putain le sous entendu de malade quoi. Bonjour la discrétion. Je souris discrètement, fière de ma petite plaisanterie en attendant que le pixie ne daigne venir se mettre près de moi. Bon, vu que j'allais avoir besoin de beaucoup de lumière, il allait devoir clairement se coller à moi. Tant mieux, au moins, je serais assez rassurée et si une Sidh passait par là et bien... elle bouffera Magyar avant moi. Ok, ok, je lui sauverais les fesses si j'en ai l'occasion...parce que faut l'avouer il a une jolie père de fesses et ça donne envie d'y poser la main. J’attrape un outil et me met au boulot, démontant le cache de la chaudière. Déjà je sentais la saleté envahir mes doigts et j'avais envie de tout laisser tomber. Mais bon, soyons sympathique pour une fois et faisons la béat du jour. Une fois le cache enlevé, j'essuie ma main sur mon ventre en oubliant que je n'avais pas d'habit. ET MERDE MON BIDE ! Je fais de gros yeux, observant la marque noir de mes doigts traversant le haut de mon ventre jusqu'à mon nombril. Chouette...j'étais bonne pour une douche.

« Heureusement que j'ai enlevé mon tee-shirt, j'aurais crisé sinon...Mag toujours vivant ? Genre, tu respire encore ? »

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 Nous aurions pu être amis...dans une autre vie.


Lapsus révélateur ou pas, Magyar était clairement dans le pâté. Il avait honte, mais honte !! Qu'est ce qu'il était aller dire qu'il surveillerait le derrière d'Athénaïs ?! Pour le coup, il venait de se prendre un phare d'exception et tentait de ne pas trop gémir de désespoir devant la stupidité de ses propos irréfléchis. Avec un peu de chance... mais il n'y croyait pas vraiment, la Leprechaun ne le prendrait pas mal. Avec encore plus de bol, elle ne réagirait pas non plus à ses propos. Mais là encore, le Pixie n'y comptait pas trop et s'attendait donc à s'en prendre une derrière le crâne d'un instant à l'autre. Alors, quand le grand BOUM lui parvint, il sursauta si fort qu'il n'eut même pas la force de hurler, et manqua de tourner de l'oeil de frayeur. Bien sur... en quelques secondes il comprit qu'Athé' avait appuyé sur le mauvais bouton. Mais quand même il avait bien faillit crever de peur ! Entre la pseudo présence d'une Sidh, l’ambiguïté de ses propres paroles, les représailles de la Leprechaun qui avait attendu et les jolies formes affichées de cette dernière, le pauvre Magyar semblait au bord de la crise de nerf ! Le cœur battant à tout rompre, il essaya de reprendre sa respiration en se tournant vers la jeune femme, le teint blafard. « Euh, bon ben je pense que j'ai fais la conne sur ce coup... » Bah oui mais bon, dans cette maison on était habitué aux conneries alors... le Pixie n'avait même pas réagit. Lui même aurait très certainement fait la même. Non rectification, il l'avait déjà fait, tout en se répétant de ne pas appuyer sur le mauvais. Haha... Plus réactive que lui (trop dur xD), Athénaïs prit son téléphone pour éclairer un peu les environs et Magyar évita soigneusement de la regarder...

« Magyar, viens me tenir le gsm le temps que je traficote dans la chaudière. Tu pourras surveiller mon derrière après si tu veux, mais là j'ai besoin de toi devant... » Putain bah c'était reparti pour rougir férocement. Parce qu'actuellement la chaudière, c'était lui. Il émit un rire très nerveux, alors qu'il approchait en effet pour tenir le téléphone d'une main, et garder sa couverture sur lui de l'autre. Il semblait alors concentré comme un malade sur la chaudière qu'il fixait comme s'il allait pouvoir la faire marcher par la force de son regard pas-persuasif. Tout était bon, tant qu'il ne regardait pas la jeune femme, plus petite que lui, contre laquelle il était désormais à moitié collé à cause de la faible intensité de la lumière qu'il tenait pour elle. Athé commença alors son œuvre, et laissa Magyar à son délire de fixe-chaudière...

« Tu vois... c'est une sale bestiole. Déjà on voit rien mais encore elle est crade et va certainement finir par te gicler dessus... Ça arrive parfois. »

Putain mais ferme là. MAIS FERME LA ! Magyar Deux Burnes était au bout du rouleau. Tourner la langue 7 fois dans sa bouche avant de parler, il ne connaissait malheureusement pas ! Sinon, il aurait certainement dit beaucoup moins de conneries, comme parler du derrière d'Athé ou déclarer que la chaudière lui giclerait dessus. Déjà qu'elle enchainait les sous-entendus, qu'il faisait mine de ne pas comprendre, les joues du Pixie allaient finir par littéralement prendre feu !

« Heureusement que j'ai enlevé mon tee-shirt, j'aurais crisé sinon...Mag toujours vivant ? Genre, tu respire encore ? » Non justement, Magyar était actuellement décédé ! Parce qu'elle avait fait le geste de s'essuyer les mains sur son ventre et que cela avait attiré son regard directement sur le ventre en question, non sans passer sur les boobies enrobés du soutif certes... mais quand même ! La situation, aussi bien que la vision étaient vraiment très... exaltantes. Athénaïs était exaltante. Oh bordel mais pourquoi est-ce qu'il fixait le corps de déesse de la Leprechaun comme ça ? Avec les traces de cambouis, la lumière très faiblarde... Punaise c'était plus qu'exaltant au final. Lui qui avait déjà été touché par le simple baisé qu'elle avait déposé furtivement sur sa joue, commençait légèrement à ne plus se sentir. Le silence fut long, avant qu'il ne déglutisse et ne recule un peu son bassin. Parce que quelque chose dans son ventre s’éveillait, et que cela envoyait des signaux directement à la créature dormant dans son boxer. Cette dernière d'ailleurs, n'ayant plus l'habitude de se faire chatouiller de la sorte éprouva le besoin de se raidir relativement vite, poussant Magyar à entamer une prière silencieuse à un Dieu, n'importe lequel, pourvu qu'Athénaïs ne se rende pas compte de ce qui était en train de se passer dans le corps bouillonnant d'ardeur du Pixie. Manque de pot, si silence même signait ses aveux de culpabilité et la Leprechaun serait sans doute assez prompte à le démasquer... VDM.

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